combien coute une vérif par un gréeur "pro" ?
cela vaut peut etre le coup ....

 Je me garderai bien de prendre position sur la qualité des assurances....
Cependant, après une traversée de l'Atlantique et du Pacifique, j'ai été frappé par le nombre de bateaux qui avaient connu des problèmes de gréément.
Une bonne vérificaation par un pro, voire un changement après un certain âge n'est pas forcément un mauvais choix avant une traversée.

Bonjour,
Une expertise de gréement ne vaut que par le confort moral qu’elle procure. Au skipper comme à l’assureur. Car de l’avis même de l’expert qui l’a réalisée à bord, le seul examen visuel auquel il peut être procédé à bord ne renseigne pas sur l’état réel du gréement et le risque conséquent. Même en montant jusqu'en tête de mat.
Son rapport était d’ailleurs édifiant quant aux précautions rédactionnelles !
Nous avions fait procéder à cette expertise pour reculer l’échéance du changement complet du gréement jusq'au moment de notre départ. En effet, compte tenu de notre programme de navigation, notre assureur nous demandait le remplacement complet, gréement de 15 ans. Demande à laquelle nous nous sommes ralliés avant de quitter la France.
Cette exigence qui paraissait à priori excessive ne nous a pas fait renoncés à ce courtier (Transmer) car nous avons apprécié son offre global et sa façon d’aborder notre dossier. Satisfaction toujours d’actualité.

Puis ce qu’il faut bien penser qu’un gréement de 15 ans au départ en aura 20, 5 ans plus tard comme celui de 29 en aura 34! 3, 4, 5 après le départ, le bateau sera-t-il dans une zone où la fourniture d’un gréement sera réalisable ? (possibilité et qualité locales, taxes si importation nécessaire, etc…)

Au-delà même de la demande d’expertise de l’assureur n’est-il pas de la responsabilité du propriétaire, et non de l’assureur, de considérer qu’un gréement de 29 ans a fait son temps ?
Bonnes navigations
Philippe

Solbad a écrit :
Bonjour,
Une expertise de gréement ne vaut que par le confort moral qu’elle procure. Au skipper comme à l’assureur. Car de l’avis même de l’expert qui l’a réalisée à bord, le seul examen visuel auquel il peut être procédé à bord ne renseigne pas sur l’état réel du gréement et le risque conséquent. Même en montant jusqu'en tête de mat.
Son rapport était d’ailleurs édifiant quant aux précautions rédactionnelles !
Nous avions fait procéder à cette expertise pour reculer l’échéance du changement complet du gréement jusq'au moment de notre départ. En effet, compte tenu de notre programme de navigation, notre assureur nous demandait le remplacement complet, gréement de 15 ans. Demande à laquelle nous nous sommes ralliés avant de quitter la France.
Cette exigence qui paraissait à priori excessive ne nous a pas fait renoncés à ce courtier (Transmer) car nous avons apprécié son offre global et sa façon d’aborder notre dossier. Satisfaction toujours d’actualité.

Puis ce qu’il faut bien penser qu’un gréement de 15 ans au départ en aura 20, 5 ans plus tard comme celui de 29 en aura 34! 3, 4, 5 après le départ, le bateau sera-t-il dans une zone où la fourniture d’un gréement sera réalisable ? (possibilité et qualité locales, taxes si importation nécessaire, etc…)

Au-delà même de la demande d’expertise de l’assureur n’est-il pas de la responsabilité du propriétaire, et non de l’assureur, de considérer qu’un gréement de 29 ans a fait son temps ?
Bonnes navigations
Philippe

 Il ne faut pas exagérer, même un simple examen fait par un véritable expert (qui monte dans le mât et inspecte tout) peut renseigner sur l'état général (cracs, torons coupés ou écrasés, corrosion (cables et embouts,...). La preuve : nous le faisons tous avant de partir pour un temps.
Il est aussi certain qu'un sertissage sortant de l'usine peut aussi ceder dès la première tension, mais un sertissage corrodé sur un cable plein de gendarmes a bien plus de chance de partir à l'ouest qu'un cable changé " à temps" parce que détecté visuellement.
Quand à l'usure d'un gréement, ce n'est pas véritablement en nombre d'années qu'il faudrait l'estimer mais plutôt au nombre de miles parcourus et à la sollicitation qui a accompagné ces miles. 29 ans pour un bateau qui ne quitte la marina que pour faire 150 miles par an ne signifie rien (quoique si la marina est près d'un aeroport...) 3 mois de Withbread signifie généralement un gréement neuf à l'arrivée (souvent même avant).
Une bonne moyenne, généralement admise, se situe dans les 15 à 20 ans pour le plaisancier moyen ( jusqu'à 1500 milles/an) qui ne fera surveiller son gréement que tous les 5 ou 8 ans. Pour le voyageur (3 à 5000milles/an) rigoureux qui nettoie régilièrement (très important), surveille et pense à "économiser" son gréement, règle mât et tensions à chaque départ de plus de 5 ou 10 jours, réduit avant la limite et soulage quand l'état de la mer le necessite, une vingtaine d'année devrait être le maximum (soit 100000 milles).

Le véritable problème c'est que l'inox (et le 316 en particulier) se fragilise avec les contraintes alternées et casse sans aucun signe précurseur. M^me une radio ne suffit pas à anticiper la rupture. Donc, par mesure de précaution...

bonjour
je retrouve bien l`esprit un peu parano des navigateurs, et il faut bien marcher le commerce. je pense qu`un expert aussi pointu soit il ne voit pas autrement que par urtra son l`etat d`un sertissage
pour ma part je pense que pour un vieux bateau il suffit d`avoir une responsabilite civile en zone civilisee
pour ma part j`ai fais un sancir en mer de Tasman avec une grement de plus de 30. aucun cable n`a casse mais le mat a casse en 2 endroits ainsi que la bome
bien entendu il faut etre responsable et verifie et surtout etre a l`ecoute de son materiel ainsi on evite bien des surprises