Polution par les carènages.

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Anonyme (non vérifié)
Polution par les carènages.
sujet n°84071
Soyons concret : il faut réagir contre la polution et faire appliquer les décisions Européennes, nous sommes bien d' accord. Ou je ne le suis plus c' est dans la manière. A part les grands ports de plaisance où tout a été prévu, il existe une multitude de petits ports de plaisance qui eux ne répondent pas aux normes antipolution. Cela est très fréquent en Bretagne car le coût financier de ces investissements est très lourd et la politique de l' autruche beaucoup moins chère..."on verra ce problème plus ard"... Un exemple pour le département des Côtes d' Armor (22). La CCI décide d' investir dans l' équipement de 2 trevelifts ce qui semble une très bonne initiative à première vue, mais ces investissements sont pour 2 ports où il y a très peu de bateaux de plaisance (St Bieuc, Paimpol). D' autre part St Quay Portrieux (port départemental) qui est le plus grand port de plaisance et de loin n' y a pas droit!. Mieux encore pour amortir ces investissements, une directive départementale à été faite pour obliger les plaisanciers des ports voisins à effectuer leurs travaux de carènage dans le port homologué le plus proche...Je ne vous parle pas des moyens de stockage en pers, c' est encore une autre histoire. Au total il y en a 3 ports homologués (dont un avec grue uniquement) et dans notre cas il faut en moyenne 3 heures pour s' y rendre, par beau temps, avec un équipier, à la pleine mer, au bon coéfficient de marée, avant l' été...et pas le week end... puis revenir, et cela pour tous les bateaux de plaisance du département, une véritable utopie. Dès sanctions très sévères seront appliquées dès le mois de Juin. Encore plus fort, pour éviter la concurence des "cales de carènage immergées" comme c' est le cas dans le Finistère et cales qui marche très bien, ce système a été interdit dans notre département...car déclaré non conforme !. Il ne nous reste plus qu' à subir où réagir, mais comment ?
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VULCAIN 6
Inscrit forum
réponse n°100724

Question stupide: dans les ports "homologués", comment sont traités les résidus du carénage ?
Je me souviens m'être arrété à Saint Martin de Ré en 2003 ( Charentes-Maritimes ou le carénage sauvage est interdit par arreté
prefectoral).
Donc interdiction de carener sur la cale de carénage: il fallait aller au chantier "homologué".
Le dit- chantier était juste un terre-pein grillagé juste à coté du port. J'ai vu de mes yeux vu les ouvriers du chantier carener un
bateau au karcher. Ensuite, juste un coup de jet d'eau pour envoyer les eaux de carénage dans le port ( aucun système
d'évacuation ou de traitement des eaux usées n'était prévu).
A part enrichir le compte bancaire du chantier, je ne vois pas l'interet de la chose.

Benoit

Anonyme (non vérifié)
réponse n°100727

J' ai reçu un e.mail d' Eric CROUZET de 3 pages...que je trouve très bon. Il est dommâge qu' il ne l' ai pas fait à travers le forum
même s' il critique avec force les fonctionnaires...et tout le système en place. Autant le dire Eric je suis totalement en conformité
avec ton analyse même si elle ferait grincer des dents, le but est de dialoguer et de faire avancer les choses.
Sur les 3 solutions que tu proposais :
1°) la création d' un lobby plaisancier puissant commen en Angleterre
2°) vérification par la comission Européenne de la conformité des ports de plaisance
3°) boycotte des ports non conforme

La première solution serait la meilleure, mais tu as raison de préciser que fédérer un groupe de Français c' est un
véritable "Challenge"...

La deuxième solution fait partie des pistes que j' ai explorées il y a près de 2 ans. J' avais contacté la commission et il m' a été
répondu que Bruxelles émettait une directive qui était ensuite présentée vers chaque pays membre. C' est au pays de faire en
sorte que le nécessaire soit fait en toute indépendance. Paris a délégué aux Préfet qui ont décidés. Point. D' où des situations
complètement ahurissantes. J' ai aussi approché le Conseil de la Navigation de Plaisance par Gérard D' Aboville mais je n'ai pas
persisté ne représentant plus que moi-même et non une collectivité.

La troisème solution est l' exode vers un port étranger. C' est ce que je ferai de toute façon, mais c' est une décision que j' ai
prise depuis longtemps.

Pour répondre à Benoit sur les aires de carènage, maintenant la règlementation est très stricte, je dirait même trop ! Cela
devient de la paranonia.Filtrage, stockage et aucune goutte d' eau ne doit retourner à la mer ! Imagine le coùt d' une telle
décision, sans parler des emmerdements à l' appliquer pour les bateaux.
Hervé

Anonyme (non vérifié)
réponse n°100734

bonjour,

assez d'accord sur le fond, mais à condition d'éviter l'intégrisme: le problème réside surtout dans l'accumulation, et il faut bien
sûr traiter les eaux d'une aire de carénage sur laquelle se traitent plusieurs centaines de bateaux par an, mais pourquoi
interdire de gratter sa coque dans un havre d'échouage, après tout ce qui est dans la mer retourne à la mer Clin

Et demander aux "indigènes" , pêcheurs ou plaisanciers,d'éviter de se servir de peintures sous-marines au TBT "récupérées"
dans les chantiers de commerce ou les arsenaux...j'ai cru comprendre que les vases de l'Aber Wrach, peu fréquentées par les
pétroliers ou porte-avions sont encore très polluées à l'étain.

bonnes navigations

JF Perrouty

Anonyme (non vérifié)
réponse n°100736

Pourquoi interdire dans certain département les "cales de carènage immergées" alors que conformes à la législation dans d'
autres départements ?
Pourquoi obliger tous les plaisanciers (peu importe la taille...) à rejoindre le port homologué le plus proche ce qui est une
véritable utopie pour une lutitude de raisons que les marins connaissent tous.
Pourquoi n' oblige t on pas les ports existants à se mettre aux normes Européennes une fois pour toute au lieu de verbaliser le
particulier qui lui ne fait que subir une situation qu' il ne peut maîtriser ?
Pourquoi laver une carène est assimilé à une action polluante comme le "décapage" ou le "ponçage" d' antifouling ? (alors que si
les algues poussent sur les carènes c' est que l' antifouling n' est plus actif non ?)...
Pourquoi passer une peinture antifouling est il considéré comme une action "poluante" alors que le même antifouling une fois
immergé ne l' est pas ?
Pourquoi nous reparler du TBT alors que cela fait belle lurette que la plaisance ne l' emploie plus ?
Pourquoi mettre en application une loi alors que les infrastructures ne le permettent pas ?
Pourquoi sanctionner les utilisateurs qui ne sont pas responsable ?
Pourquoi...

Anonyme (non vérifié)
réponse n°100738

bonjour,

encore d'accord, sauf sur le TBT: certes il y a longtemps que l'on n'en vend plus chez les avitailleurs de plaisance, mais il est
notoire que des quantités considérables continuent d'être utilisées par des plaisanciers ayant accès aux stocks utilisés jusque
récement pour les grands navires, et dont ils détournent des quantités minimes (par rapport à ce qui est utilisé pour un grand
navire) pour leur usage personnel.

Bref il faut lutter contre la pollution, et pas organiser le racket contre les plaisanciers.

bonnes navigations

JF Perrouty

Anonyme (non vérifié)
réponse n°100739

La solution me semble simple et limpide : étendre l' interdiction de l' usage du TBT aux navires de commerce comme à la plaisance.
La polution d' un antifouling sur un seul pétrolier doit être nettement supérieure à la totalité du parc de bateaux de plaisance
Français...Mais c' est nous qui sommes montré du doigt, pas eux.
Question : ....pourquoi l' interdiction existe uniquement pour la plaisance et ne touche pas la marine de commerce et la royale ?
Réponse :.....nous navigons près des côtes alors que les autres sont au large !
moralité : .....le TBT ne polue pas le grand large mais seulement les eaux cotières...
Personnellement je pense que c' est à nous les principaux intéressés de réagir. Le voulons nous réellement ? J' en doute.

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GIB SEA 92
Inscrit forum
réponse n°100744

alors que les autres sont au large????
pourtant dans les avurnav de la zone de Toulon.... les exercices sont fréquents: sous marins, frégates, tirs ..... tiens, d'ailleurs
une question: un tir de nimporte quoi, cela fait combien de kilos de métal en mer, je veux dire au fond?
... je pense qu'il y a deux buts nobles affichés, la nature et la sécurité .... mais on sait très bien que les normes créent l'emploi...
... d'ailleurs, une autre question, jamais posée mais qui est liée, entre les rond-points (la sécurité et les emplois dans les
TxPublics et l'entretien des espaces verts) et les chercheurs (l'avenir), quel arbitrage subtil faudrait-il faire???
pour info: le Port vieux de La Ciotat impose pour le renouvellement de la "convention d'usage" annuelle la production d'une
sortie de l'eau du bateau usager de la place... datée de moins de 2 ans.

allons enfants de.... créons des rond-points, tralalère.... je veux dire des aires de carénage.... tralalère....

a+ et bon vent

Anonyme (non vérifié)
réponse n°100745

bonsoir,

tu as bien raison. Si je me souviens bien, au moment de l'interdiction du TBT pour la seule plaisance, la justification (bidon, à mon
avis MDR) était que seuls les navires de plaisance stationnent près des parcs à moules ou à huitres...plus probablement il ne
fallait pas que les navires français soient handicapés par rapport à la concurrence (la salissure augmente la consommation de
carburant, donc les coûts, ou bien il faut passer au bassin et refaire la carène plus souvent, ce qui coûte vher aussi).

En fait, le TBT est déjà ou doit être bientôt interdit pour tous, et je crois que au moins la marine nationale l'a déjà abandonné,
donc ce problème est ou va être derrière nous. Je voulais simplement insister sur l'incohérence qu'il y a eu pour les
conchyiculteurs (orthographe?) et ostreiculteurs à réclamer l'interdiction du TBT en plaisance tout en continuant à utiliser pour
leurs propres bateaux de travail ou de plaisance des peintures antisalissures interdites mais généreusement fournies par un
cousin employé à l'arsenal ou aux chantiers... MDR.

en réalité la pollution engendrée par la plaisance est au total faible, sauf localement. Mais c'est la poule aux oeufs d'or, qui est
en train de mourir, si j'en juge par le nombre de bateaux à vendre par ici (Toulon, et la mauvaise gestion des ports y est aussi
pour quelque chose).

bonnes navigations (quand même Clin

JF Perrouty

Anonyme (non vérifié)
réponse n°100747

Ce sujet intéresse 4 personnes plus 2 autres qui m' ont contactées directement...La solution est toute trouvée !
Bonne nuit.
Hervé

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AMEL SANTORIN (Monocoque)
Inscrit forum
réponse n°100763

Je suis toujours étonné par ces sujets qui sont dénoncés ici et les réponses qui y sont faites.

Il apparaît un consensus sur le fait que les plaisanciers sont pris pour des cons et pour les boucs émissaires de toutes les
misères polluantes de notre planète bleue.

Cependant lorsque nous parlons de fédérer de s'unir ou de se regrouper pour faire quelque chose tout ce complique.

? Les battus d'avance arguent l'impossible contre l'administration Kafkaïenne

? Les individus en mal existentialisme brocardent sur la méthode

? Les nouveaux citoyens se gargarisent de payer pour la communauté en agitant le drapeau des générations futures tout comme
on leur a expliqués

? D'autres préfèrent donner des conseils mais surtout ne pas s?engager.

Tout ceci fait bien penser au village gaulois et reflète bien l'état d'esprit qui règne dans notre pays : On préfère
épiloguer plutôt qu'agir ou soutenir.

Malgré un départ proche pour des contrées où ces difficultés de restrictions de libertés ne seront plus mon problème, je me
suis engagé avec Jacques Euvrie dans une action associative pour combattre ces abus. Je lui ai donné une année de
collaboration pour essayer de faire aboutir nos protestations. Mais sincèrement je suis quand même un peu écoeuré de voir la
mentalité qui règne dans notre communauté et le manque de solidarité et d'intérêt collectifs.

Les valeurs qui étaient la fierté des gens de mer serait elles désuètes ? Parlez, discutez, épiloguez, débattez, mais il
serait bien d'agir.

Je ne veux pas croire que STW qui comporte 5500 membres ne soit fait que de marins de comptoir qui préfèrent la discussion à
l'action. Réjouissons nous que STW existe par la volonté et l'opiniâtreté de quelques uns qui on su transgresser ce qui
viens d?être dit plus haut pour en arriver ou ils en sont.

C'est un merveilleux outil de communication dont la fonction n'est pas de prendre parti mais permettre justement de
rassembler dans l'impartialité

Alors Mesdames messieurs plutôt que vous lamenter ou geindre dans vos coins la balle est dans le camp de chacun.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°100769

Sourire Bonjour à tous

Quel magnifique discours tu nous as offert là mon cher Merlan, et dire que tu vas disparaître !

Oh non, s'il te plait, un an de plus avec nous ! que va devenir cette société d'égoistes, de mal-disant, mal pensant, d' ingrats,d'
ignares désolants, toujours prêt à refaire le monde derriere son micro avec une cannette à portée de mains!

Bon à partir de maintenant j'installe un systeme à pédales, ben oui, la fumée ça pollue aussi, je mange dans des assiettes en
bois, enfin je deviens écolo , c'est vrai quoi, si la fédération s'en mele on est pas dans la merde..... MDR

Amicalement Pascal Clin

Anonyme (non vérifié)
réponse n°100771

Merlan, je n' ai pas bien compris où tu voulais en venir. Peux tu nous dire concrètement ce que tu proposes comme moyen d'
action. Merci. Hervé

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AMEL SANTORIN (Monocoque)
Inscrit forum
réponse n°100772

Mon cher Helies

La chose me paraît simple soit vous avez envie que cela bouge auquel cas vous nous rejoignez et amenez vos compétences afin
de créer une force d'opposition
Soit vous continuez à geindre dans votre coin en attendant la venue du messie.

Je veux bien admettre que notre association ne soient pas parfaite mais elle a le mérite d'exister et surtout de travailler
dans le bon sens.

Mais peut être est il plus intéressant de brocarder avec les humoristes de second choix et que de s'investir dans des
actions concrètes !

Anonyme (non vérifié)
réponse n°100777

Merlan. Avec de tels propos vous faites tout sauf fédérer. Tourner au ridicule est une forme d' agression verbale, et ce n' est
certe pas de cette manière que vous règlerez les problèmes. Continuez vous êtes rafraichissant...! Hervé

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AMEL SANTORIN (Monocoque)
Inscrit forum
réponse n°100784

Cher Helies

J'en parle avec autant de facilité car je n'en suis pas le fondateur mais seulement quelqu'un qui croit aux actions
collectives.

Je soutiens à fond l'initiative de notre ami philomène et contribue a ma façon à la réussite de son projet c'est à dire en
payant ma cotisation et en m'occupant du site.

Pour le reste je laisse aux hâbleurs et autres comiques le soin de tourner en rond et de polémiquer jusqu'à la fin des temps!

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GIB SEA 92
Inscrit forum
réponse n°100789

je crois que tout le monde n'a pas envie de s'impliquer, jour après jour... et que ceux qui veulent buller en ont le droit.
... mais les autres peuvent agir comme ils l'entendent, c'est leur droit aussi:
pour parler franc, c'est toute la question de la "démocratie participative" et de "la démocratie représentative"....
.... j'avoue que je penche vers.... déléguer Clin actif?.... buller,aaahhhh, c'est bon..... Sourire
et puis analyser une fois de temps en temps, puis "voter", permet aux ceusses qui aiment se mettre en avant de pouvoir le
faire... c'est bon pour eux MDR

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AMEL SANTORIN (Monocoque)
Inscrit forum
réponse n°100790

Comme je l'ai souvent dit : les petits ruisseaux font des grandes rivières et finissent par faire des grands fleuves.

C'est très simple :

Pour ceux qui veulent seulement nous soutenir ils nous envoient un chèque de 20 euros

Pour ceux qui veulent nous aider ils peuvent aussi participer ce qui ne les dispense pas de prendre leurs cotisations

Voili voilou simple comme bonjour MDRMDR

Anonyme (non vérifié)
réponse n°100795

Je constate que ce sont toujours les initiateurs de cette FEDERATION FRANCAISE DE LA PLAISANCE MARSEILLAISE qui
normalement avaient quitté le forum STW et qui sont de retour !

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EVASION 32
Inscrit forum
réponse n°100815

pour revenir à la case départ, faisons des propositions !

Je commence :

On pourrait afficher une pelle et un balai.

Demander au responsabe de port, de s'assurer que chacun aprés avoir gratté sa coque ramasse et mette dans la poubelle les
déchets.

Simple non ?

Anonyme (non vérifié)
réponse n°100820

Je suis en train de tester Ecosil, un antifouiling à base de silicone qui permet 3 ans sans carénage. J'ai pu constaté que toute la
salade que j'avais collectée depuis Novembre est partie en 2H de navigation à 5 Noeuds. Le produit ne tue pas mais empéche
l'adhérence des organismes. Meme chose pour ceux qui hivernent en eaux douces et naviguent en mer, mais là, c'est gratuit.
On verra si dans 3 ans çà marche toujours pour valider le test et justifier le prix du bidon. Le probleme est que toutes ces
mesures de protection de l'environnement se traduisent par des dépenses ou des taxes. A croire que seul le fric résoud le
problème alors que la Nature sait se défendre contre l'Homme. Elle arrive meme à tirer parti des pollutions les plus graves pour
relancer la végétation sous marine après 2 saisons. En fait, nous avons surtout peur pour nous memes et des nouvelles maladies
contre lesquelles nous n'avons pas de défenses ou les anciennes contre lesquelles nous ne savons plus lutter. Et la Nature nous
pollue: on vient de se rendre compte du danger du radon . Il y a 50 ans, on faisait de la "réclame" pour des eaux minérales
naturellement radioactives...On dépense pour faire un diagnostic plomb dans le logement que l'on veut vendre et on a pas
encore changé tous les vieux tuyaux de distribution (au fait, le diagnostiqueur utilise un appareil qui contient une source
radioactive sans danger: sa leucémie dans 20 ans sera-t-elle une maladie professionnelle?) La combustion souterrainne de
charbon ou de tourbe engendre plus de CO que nos vieux diésels mais il va falloir les changer pour des moteurs moins polluants
construits en Chine, connue pour la pureté de l'air...Bref, je trouve que les solutions engendrent plus de profits immédiats pour
certains que de réels bénéfices à long terme pour la Nature, alors que les anciens, qui avaient moins d'hygiéne, utilisaient déjà le
biocompost ,dispersaient leurs étrons dans la nature et récupéraient l'eau de pluie et tout un tas de solutions auxquelles on
revient. Alors, je vais continuer à nourrir les crabes du port. Le vrai problème,c 'est qu'il ne faut pas etre trop nombreux. "Rien
ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme" Si on pollue la Nature, c'est avec ce qu'elle nous a fourni et que nous
transformons de la mauvaise façon. Le nettoyage d'une coque est nécessaire quand l'antifouling n'agit plus, donc il n'est plus
nocif sauf si on le reconcentre dans un bassin de récupération. Comment est-il neutralisé? Est-il neutralisé? Avez vous eu des
problèmes après avoir été en contact avec de l'antifouling?(on en a souvent en retirant les gants de protection dont on s'est
servi pour l'appliquer) Excusez moi si je me suis écarté de la question de départ...

Anonyme (non vérifié)
réponse n°100865

Merci Gérard de remonter le niveau...il était temps. Complètement OK. Maintenant il faudrait savoir comment nous les
utilisateurs peuvent influer sur des décisions quelque peu utopiques.

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EVASION 32
Inscrit forum
réponse n°100874

Il y a une chose qui m'a partiulièrement etonnée quand nous avons commencé à nous mettre en relations avec les différentes
autorités liées de façon directe ou indirecte avec la plaisance, c'est l'excellent 'accueil qui nous est résevé.

Même si les idées peuvent paraitre utopique à la base, il y a toujours une petite partie qui ne l'est pas.

Quand j'ai fait le papier" comment faire de l'argent avec l'aide du prefet et de la police " je m'attendai à recevoir les foudres
celestes.

Pas du tout.

Je suis allé en parler avec le bureau du littoral, et le chef de bureau, Madame Vincent a délégué un jeune juriste pour étudier la
légalité du decret sur les zones de mouillage.

D'où mon sujet BINGO.

Le plus décevant, c'est quand on tombe sur des gens désabusés qui ne croient plus en rien et qui s'imaginent qu'il n'est plus
possible de faire changer les choses.

Ce n'est pas vrai, c'est possible.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°100876

Le bon début de l'action, c'est dèjà de se regrouper dans une association, par exemple STW, qui ne se borne pas qu'à percevoir
des cotisations. L'expèrience me prouve que l'argent de la communauté se dépense plus facilement que nos propre deniers.
Ensuite, il faut sensibiliser l'opinion publique au statut de plaisancier: nous avons eu du mal pour avoir notre bateau et son
entretien fait du mal au budget. La réaction des collègues ou copains "t'as les moyens toi!" est malheureusement fausse. On a
surtout une passion couteuse. Dans STW, on réve beaucoup de mouillages solitaires et gratuits. Cà devient rare, à moins de
naviguer hors saison. On partage souvent le bassin de navigation avec des pro, pécheurs et conchylliculteurs, pas toujours
conciliants (ils travaillent, eux!). Ils faut s'en faire des alliés: nous devons pouvoir caréner aux memes conditions qu'eux. Il faut
faire passer le message quand nous constatons l'illogisme de certains décrets. L'écologie est l'affaire de chacun à notre niveau
mais il ne suffit pas de signer une charte, il faut comprendre l'interaction du moindre de nos gestes, appellons çà "conscience
collective". L'avenir est au recyclable, pas à la consommation de bidules pas vraiement utiles. Je propose donc de se réunir pour
prouver qu'un carénage gratuit ne pollue pas plus qu'un carènage payant et de le faire savoir: c'est le moment, il va y avoir des
élections! Sinon, on peut toujours continuer d'etre écolo dans notre coin, c'est toujours çà de gagné pour la planète.
(savez vous que la production de biocarburant pollue plus que ce qu'il est sensé faire gagner? Sauf dans le cas de production bio
de colza transformé directement par l'agriculteur pour sa consommation, c'est encore les raffineurs qui se remplissent les poches
en nous donnant bonne conscience...)

Anonyme (non vérifié)
réponse n°100880

C' est une bonne idée. Reste la pratique : - le côté technique
- le côté analyses pour quantifier les déchets
- le côté juridique de l' affaire.
- l' étude des coùts
- le financement
Comment voyez vous les choses ? Ne pourrait on pas le faire comme un test avec une revue nautique avec le témoignage des
services du Conseil Supérieur de la Plaisance (Gérard D' Abboville).
Hervé

Anonyme (non vérifié)
réponse n°100886

Le problème est d'etre representatif. STW pourrait nous aider en prenant contact avec les revues consacrées à notre passion
pour qu'elles fassent le tour des stations de carénage et la mesure des rejets nocifs. Il ne faut pas rever, il reste des metaux
lourds et des biocides sur la coque que l'on nettoie. Il faut recueuillir les residus pour un bateau et mesurer leur danger par
rapport à ce que rejette la station de carénage et à ce que deviennent ensuite ces rejets. Cà ne sert à rien de concentrer les
métaux lourds pour les renvoyer ensuite dans la nature. Loisirs Nautiques présentait dans un article consacré au civisme
nautique la station "Parknet" de la société SEREM (en Février 2000) facile à mettre en oeuvre dans un port doté d'une cale de
mise à l'eau. On récupère les déchets mais qu'en fait-on? Je pense que l'état (c'est nous, ne l'oublions pas) devrait controler les
moyens de caréner écolo puisqu'il rend obligatoire leur usage. On devrait meme pouvoir déduire le cout d'un tel carénage des
impots sur le revenu ! Sur le Bassin d'Arcachon, on ne sait toujours pas pourquoi les petites souris de labo meurent après une
injection d'huitre( moi, je préfère avaler les huitres plutot que me piquer avec). Résisteraient-elles aux métaux lourds? Je crois
que ces résidus stérilisent nos coquillages mais d'autres rejets plus anodins font la meme chose: depuis la généralisation de la
pillule contraceptive, on aurait observé la fréquente"femellisation" de poissons liée au rejet d'hormones vers l'océan par
l'intermediaire des stations d'épuration. Sans males, plus de petits...On vient d'interdire la fabrication de moteurs 2 temps (trop
polluants) mais leur commercialisation continue jusqu'à épuisement des stocks. Finalement, la Planète pourra supporter çà le
temps de le faire mais pour le carénage, c'est urgent.

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EVASION 32
Inscrit forum
réponse n°100890

Je vous propose de demander à STW si le sujet l'interesse, sinon, nous pouvons ouvrir un dossier sur le site de la fédération.

On prend un port en Atlantique, le votre , un en Méditerranée, le mien et on fait une quantification des peintures rejetées en se
basant sur le nombre de carénage et le type de bateau.

Partant de là on pourra faire une première approche du sujet en se rapportant au nombre de bateaux contenu dans un port.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°100896

je pense qu'il faut d'abord mesurer la quantité de polluant collecté lors d'un carénage d'un bateau standard de la longueur la plus
répandue et faire le rapport avec la pollution mesurée dans les environs du port. Cette dernière est souvent controlée entre
autre par les surfeurs mais ce controle concerne surtout la qualité bactériologique. La Méditerranée concentre davantage la
pollution ,çà peut etre interressant de comparer. Il serait interressant ,comme pense Hervé,i de médiatiser la chose par les
revues nautiques et d'impliquer le Conseil Supérieur de la Plaisance, le but du jeu étant d'arreter de pointer du doigt les
plaisanciers comme cause principale de la pollution par métaux lourds et biocides. Il faudra aussi convaincre tous les plaisanciers
de jouer le jeu mais je pense que c'est l'état d'esprit de la plupart. Me trompe-je? L'idéal est bien sur que TOUS utilisent les bons
produits mais pourquoi sont-ils si chers ? L'état pourrait baisser la TVA sur tout les produits respectant l'écologie. Une proposition
à faire par notre Juppé bordelais maintenant qu'il est écolo à fond. Pour que ce sujet interresse STW, il faudrait aussi que ce
forum implique plus de participants. Réveillez-vous! Vous carénez au moins une fois l'an,non? Ou alors, on fait le concours de la
plus longue barbe de poupe: avec Ecosil, si je reste au ponton 15 jours, je suis sur de gagner!

Anonyme (non vérifié)
réponse n°100898

Il me semblait que STW regroupait un très grand nombre de propriétaires de bateaux de plaisance, mais quand je vois le très
petit nombre intéressé par le problème des solutions suite à la polution liée aux carènagtes je me pose la question : comment
font ils ? Les jeunes surfers du Sud Ouest (qui ont l' âge de nos enfants...) sont autrement plus responsables que nous et le
démontrent par leurs actions sur le terrain et leur organisation "Surf Rider". Nous non : peinard, on paie, chacun dans son coin,
pas de bruit pas de vague...Que pense STW de la mise en place de cette action ? Devons nous le faire en indépendant ? Merci.
Hervé

Anonyme (non vérifié)
réponse n°100899

bonjour,

ce n'est pas que l'on se désintéresse, mais plutôt qu'il est difficile de voir comment faire.

une proposition: lancer une enquête sur ce site (dans l'esprit de celle sur les télécommunications). Et voici ma première
proposition, sous forme des réponses que je donnerais en ce qui me concerne:

bateau: Pogo 850

année de construction: 2005

Utilisation: sorties à la journée et croisières, 40 à 60 jours par an

port de stationnement: Toulon

mode de stationnement: 8 mois à flot, 4 mois sur terre plein

carénages: annuel, par professionnel

produit employé: Nautix A3T

observations: le terre pein du chantier assure le recueil des eaux de nettoyage, mais leur traitement ultérieur n'est pas garanti;
les ports et chantier assurent le recueil des produits usagés (huiles, peintures, piles) mais la destination qui leur est donnée n'est
pas très claire; il vaudrait mieux faire peu mais bien que d'annoncer de grands principes impossibles à appliquer faute
d'infrastructures publiques ou privées.

bonnes navigations

JF Perrouty

Anonyme (non vérifié)
réponse n°100904

OK c' est une très bonne idée mais que veux tu démontrer ? Hervé

Anonyme (non vérifié)
réponse n°100907

bonjour,

je ne veux rien démontrer, juste proposer une esquisse de format de recueil de données, si le modérateur de ce site veut lancer
une enquête pour connaître les pratiques habituelles; celà peut se faire en parallèle avec des analyses de terrain.

bonnes navigations

JF Perrouty

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EVASION 32
Inscrit forum
réponse n°100916

Webmaster ?

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Lucas custom (Catamaran)
Administrateur
Administrateur depuis 1997
réponse n°100918

Bonjour à tous,

Nous avons bien pris compte de votre demande. Celle-ci est soumise à l'accord du CA de l'association et se doit d'être structurée
pour être mise en place. Il pourrait être envisagé de faire prendre en charge ce dossier par la commission "Nature et Océans "
de STW au travers d'un questionnaire adressé à l'ensemble de la communauté STW.

Le dossier est donc à l'étude. Nous revenons vers vous rapidement par ce "canal".
En attendant, n'hésitez pas au travers de ce forum à soumettre des idées.

Si vous souhaitez participer à ce dossier au sein de cette commission, merci de prendre contact sur team@stw.fr

Nautiquement

Team STW

Anonyme (non vérifié)
réponse n°100921

Ok avec Webmaster et avec le questionnaire. Celui proposé est assez complet. Je rajouterais simplement une note sur
l'efficacité du produit employé (bien que l'utilsation du bateau soit variable). Si ce sujet interresse beaucoup de membres, on
pourrait peut etre obtenir un super prix. Bon, çà bouge finalement! Clin

Anonyme (non vérifié)
réponse n°100953

Ne pas perdre de vue que la majorité des ports Atlantique et Manche ne sont pas du tout équipés aux normes Anti-polution et
encore moins en moyens de levage comme les "travelift" ou en bers de stockage, et l' argent manque. Si malgré tout la loi est
appliquée et les sanctions demandées...je vous laisse imaginer les conséquenses. Encore une fois on se trompe de cible en
montrant du doigt le plaisancier. Pour vous dire dans quel état d' esprit sont certains "maître de port" dont le port a fait les
investissements antipolution : dans un grand port de Vendée... un coureur qui nettoyait en tenue de plongée avec une éponge
sa carène (genre Figaro) s' est fait menacer de faire intervenir la police s' il ne cessait pas !...alors que son bateau n' avait
aucun antifouling !!! Tout cela pour faire marcher et rentabiliser l' investissement du port ! Attention qu ils ne deviennent
enragés !
On a du boulot...

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EVASION 32
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réponse n°100954

Il faut adapter les moyens anti polution à la dimension du port.

Pour une petit port communal un balais et une pelle semblent suffiant, par contre une station de carénage qui ne désemplie pas
se doit impérativement de posséder une installation anti polution.

Le plaisancier est montré du doigt parce que beaucoup font n'importe quoi, et ce n'importe quoi se répercute sur la vision qu'ont
les gens du plaisancier.

Tout se paye, par la suite quand je discute avec les autorités maritimes, on m'oppose des : ha oui mais, vous ne vous conduisez
pas en personnes responsables etc etc.

Faut savoir ce que vous voulez, ne vous pleiniez pas d'un coté de la polution et de l'autre coté des mesures prises pour lutter
contre la polution.

La juste mesure...

Anonyme (non vérifié)
réponse n°101023

Le problème est effectivement là: est-ce que c'est une lutte contre la pollution ou un moyen de remplir les caisses? Remettre
gentiment à la mer ce qui lui appartient me semble pourtant écologique. Par contre, vidanger sa cale moteur avec un résidu
d'huile, non. En plus, çà te refait salement une ligne de flottaison. Il y a maintenant des chiffons exprès qui pompent l'huile mais
une fois de plus, çà se paye! Et le seul retour, c'est de pouvoir se dire en regardant les reflets irisés des les coins du port:"c'est
pas moi qui ai fait çà" L'écologie, c'est un état d'esprit. Pour l'instant, on nous propose de raquer pour avoir bonne conscience ou
de nous passer des sacs gratuits aux caisses. Alors, on achète un cabas qui lui,est écolo...Bon,c'est bien quand meme de
regarder les poissons brouter consciencieusement la salade qui pousse sur ma coque protègée par un antifouling écolo.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°101028

Pour infos :
Une aire de carènage homologuée revient à 260 000 euros HT ...à cela il faut rajouter les moyens de levage et les
bers de stockage plus le personnel évidemment. Le traitement et l' évacuation des eaus et déchets viennent également en sus.
Pour les grands ports cela n' est pas un problème mais pour chaque petits ports du littoral l' addition est lourde.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°101045

Les produits homologués (par qui?) coutent plus cher, çà va de soit. Je ne sais pas si la petite station de SEREM est homologuée
mais elle conviendrait bien aux petits ports. Je ne vois pas comment on peut verbaliser un carénage hors station si le plaisancier
ne peut pas faire autrement. C' est comme si on limitait à 50Km/H une 2X2 voies dans une ligne droite en pente de 5 Km de long.
On devrait avoir un système de dérogation quand on utilise de l'antifouling non nocif. Cà boosterait les ventes de ce type de
produit. Mais on préfére nous menacer du baton (puisque nous sommes "irresponsables") et ne pas s'attaquer aux gros
pollueurs que sont les cargos, la Marine Nationale et les petits malins qui récupérent leur antifouling. On va devoir garder les
factures pour justifier que l'on caréne en régle.

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EVASION 32
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réponse n°101087

Les ports municipaux qui se sont lancés dans une bataille écologique et qui viennent vous annoncer la larme à l'oeil qu'ils ont été
dans l'obligation de mettre des centaines de mouillages payants, pour sauvegarder l'environnement, doivent impérativement
pour être honnete avec eux même, avoir une station de carénage homologuée.

Et ce quelque soit la dimension du port.

Correcte non ?

Anonyme (non vérifié)
réponse n°101090

Correcte. Il faut aussi ajouter : des moyens de levage et de stockage conformes. Ceci afin d' éviter les levages de sauvage
comme les grutages sans écarteurs qui écrasent les coques, déforment les ponts, font péter les ponts en teck...(vous seriez
malade si vous étiez sur le pont de votre bateau pendant un tel grutage...) pas étonnant que les portes ne ferment plus à l'
intérieur. De plus de vrais bers et non pas des épontilles de maçon hyper dangereuses.(très fréquent en Bretagne). Je connais
personnellement un cabin-cruiser de 11 mètres des années 30 de toute beauté construction bois-classique qui venait de subir un
refit il y a 2 ans est pratiquement HS suite à une manutention de ce type...assurance, expertise, et rien...les grutages de
sauvage continuent parce que grosse perte de temps d' utiliser les écarteurs !!! Ben voyons.
Et si pendant tout ce temps un ingénieur chimiste nous sortait un antifouling ECOLO...voyez l' ammortissement de tous ces
investissements...et la simplicité ! Savez vous si un plaisancier qui n' a pas d' antifouling sur son bateau peut carèner ? Le comble
de l' histoire c' est que je crois que non...

Anonyme (non vérifié)
réponse n°101099

bonjour,

on peut avoir une aire parfaitement écologique et manutentionner comme un gougnafier MDR, ou l'inverse...

ce qui ne devrait pas empêcher le propriétaire de surveiller les tortures que subit "sa fierté et sa joie" comme on dit en anglais
(his pride and joy)...et les constructeurs de fournir des instructions précises pour placer les sangles, ou encore mieux de fournir
le jeu de sangles et les points d'attache pour manutentionner sans écarteur ni sangles sous la coque (option bien agréable sur
les Pogo, pas de vilaines traces sur le bel antifouling tout neuf Sourire).

bien d'accord sur le fond

bons carénages

JF Perrouty

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réponse n°101100

pour intervenir, il faut maitriser les textes de loi se rapportant au sujet.

Il ya une recherche à faire qui demande du temps et de la constance.

Y a t il des candidats ?

Anonyme (non vérifié)
réponse n°101143

En dehors de ce forum mais toujours dans le même sujet de précoccupation, je viens d' avoir la réponse d' un des principaux
acteur concerné par le problème de la législation sur les "aires de carènage homologuées" à qui je me suis adressé:
- "...faites du bateau au lieu de vous occuper de ce problème".
Je prends concience que nous sommes des plaisanciers et que nous devons rester à notre place de simple plaisancier.
Les instances, les technocrates, les politiques et quelques industriels ont décidés pour nous. Obéissons tout simplement sans
poser de questions.
Bon week end.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°101639

Cherchant a entrer en contact avec le ou les responsables du CG du Département (Conseil Général) il m' a été répondu qu' il n'
était pas possible de le faire directement à une personne nominative mais au CG dans sa généralité...Et pourtant il s' agissait de
faire avancer les choses et non casser pour casser bien au contraire. Partout je me heurte à ce même principe de base qui
consiste à noyer le poisson sans faire de bruit, sans faire de vague, cela s' appelle "botter en touche". Encore faut il aimer le
foot-ball...

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EVASION 32
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réponse n°101654

Raison pour laquelle on a créé la fédération.

Raison pour laquelle il est préférable de se regouper pour défendre nos intérets, qui jusqu'à il y a deux mois, n'étaient pris en
compte par personne.

Tout juste bons à payer les plaisanciers....

Anonyme (non vérifié)
réponse n°101686

Et que propose la fédération comme moyen d' action ?
Je pensais que sans aller au combat il était plus judicieux qu' une demande collective par l' intermédiaire d' une asso comme STW
avait plus de chance d' aboutir, vu que les dispositions prisent ne peuvent s' appliquer tant que tous les ports de plaisance ne se
seront pas mis en conformité.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°101698

"un grand port de Vendée..."

Très mauvais ! il faut choisir un petit port, avec une belle cale, ou un échouage le long d'un quai. Balai-brosse avec
le jusant, sèchage, peinture avant le flot. Et si c'est trop juste pour tout faire en une marée, et bien... on le fait en
deux ! Sourire

Anonyme (non vérifié)
réponse n°101699

bonsoir,

tiens, la faute d'othographe anonyme sévit toujours Clin

bonnes navigations

JF Perrouty

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FIFTY
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réponse n°101703

Bonjour à tous.
Je reviens à l'origine du fil et j'interviens pour vous faire part de notre expérience dans le port de Sete. Les "petits"
Plaisanciers se sont regroupés en une association et ont pris en main leur carénage.La mairie nous a accordé un emplacement
de 1300 m², Les moyens de levage et les bers roulants ont été progressivement acquis grâce aux cotisations des adhérents.
Les rejets polluants sont traités dans des bacs de récupération et des filtres écologiques. Seule de l'eau claire repart à
la mer. Les produits dangereux et polluants (fonds de peinture,vidanges...) font également l'objet d'une collecte séparée.
Notre association existe depuis 1982 et nous sommes bon an mal an 750 adhérents dont 60 bénévoles.
Chaque adhérent peut caréner et effectuer de menus travaux au sec pendant 6 jours par an pour 35 euros tout compris
(levage, mise à l'eau, karcher, eau et électricité compris...)
Les bénévoles donnent chacun deux aprés midi par mois de leur temps afin d'éviter les charges salariales. Tout ceci permet
aux "retraités du smic" être eux aussi de joyeux plaisanciers.... et de caréner à bon compte. Et par dessus tout cela,
l'association est devenue un lieu de rencontre et de convivialité où chacun aime à retrouver les amis et à parler "bateaux"
ou "peche".
Comme quoi il reste de la place pour des initiatives de ce genre.
Bien sur les professionnels ne voient pas d'un trés bon oeil ce genre d'établissement, mais soyons sûr que le gain
écologique est largement positif, car où croyez vous que tous ces petits bateaux iraient caréner sinon et à quel prix...pour
l'environnement?
Je pense sincèrement que ce genre d'action est possible un peu partout pourvu que l'on s'en donne la peine...
Amis des petits ports donnez vous la main.....

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