Places de port, enquête
publié le 08 Janvier 2009 16:49
Bonjour à tous,
Enquêtant pour une revue sur le problème récurrent du manque de places dans les ports du littoral français, je suis preneuse de témoignages. Avez-vous eu des difficultés à trouver une place ? Combien de temps cela a pris ? Etes-vous sur liste d'attente et pour combien de temps ? Estimez-vous avoir bénéficié de toute l'information et la transparence souhaitées ? En cas d'attente, vous a t-on proposé des alternatives ? Pourquoi selon vous une telle pénurie de places et quelles solutions pour y remédier ?
Merci de vos réactions.
Anne
J'ai acheté neuf en février 2008, livré en juin 2008, un Oceanis 43 en exigeant une place de port en France, Méditerranée. Ils m'ont proposé Gruissan ou Port Napoléon. Et j'ai choisi le premier. C'est ma seule expérience. D'autre part, de passage à Port Leucate, je remarque 2 bassins bétonnés et non aménagés, et qui enlaidissent le paysage : c'est à se demander pourquoi?
encore excellente année à tous.
Bonjour Anne,
Ceci n'est que mon expérience personnel.
Fin mai 2002 j'ai recherché une place de port pour le bateau de 11m que je venais d'acheter . j'en ai trouvé une disponible au ponton port de Nivillac dans le 56 à partir du premier juin, la solution était trouvée.
L'année suivante cette place ne me convenait plus. J'ai fait une demande de corps mort à la DDE de REDON, j'ai obtenue une réponse positive en 10 jours et depuis cette date mon bateau est sur mon mouillage, car j'en suis propriétaire et je ne paye au service d'exploitation de la Vilaine une redevance dérisoire correspondant à la surface occupée sur le plan d'eau.
Vous dite pas de place dans les ports.
Je ne suis pas spécialement d'accord, au moi de juin 2007 deux de mes enfants cherchaient chacun une place pour leur bateau de 7 m
j'ai pris contact avec la capitainerie du port de FOLLEUX situé sur la Vilaine dans le 56, la première réponse était une liste d"attente de 3 ans. Après 1/2 heure de discussion c'était je vais voir ce que je peux faire et je vous tiens au courant. Deux jours après ce port nous donnait le choix entre des places au corps mort ou au ponton.
En décembre 2008 un de mes amis qui acheté un bateau de 8.5 m vient de demander un emplacement pour le début avril au même port de Folleux et la réponse est positive.
a) Oui dans certains ports il n'y a peut être pas de place mais cela reste à prouver. En ce qui concerne le plan d'eau de la Vilaine certains ports dont je terrais le nom ici ont pour politique de répondre pas de places disponibles à des utilisateurs français et répondre oui à des utilisateurs étrangers. Après renseignements la réponse est que, un bateau étranger rapporterait plus qu'un bateau français (entretien, réparations divers, mise à disposition) alors que le français moyen entretiendrait seul son bateau.
b) Il serait très facile d'augmenter le nombre de places disponibles à flot. Il suffirait peut être d'obliger les propriétaires à retirer de l'eau les bateaux qui ne navigue pas ou très peut, certain bateaux ne naviguent pas du tout et ne sont même pas entretenus il suffi de se promener dans les ports pour le remarquer. Ces bateaux devraient être stockés au sec. Quant aux bateaux qui naviguent qu'un mois par an même chose avec une mise à l'eau et une sortie d'eau après le mois d'utilisation. Sachant que ce mois d'utilisation est pendant les mois d'été et que pendant cette période il y a un grand mouvement de bateaux dans les ports il y aurais certainement de la place pour tout le monde.
Il ne reste plus qu'a trouver des emplacements pour créé des endroits de stockage, mais compte tenue du nombre de champs non cultivés en bord des rivières ou à proximité de la mer cela ne doit pas être très difficile et de plus cette activité serait génératrice d'emplois.
Une dernière réflection, une voiture qui reste sans bouger sur la voie publique est mise en fourrière son propriétaire est identifié et avertis, si ce dernier ne se manifeste pas dans un certain délai le véhicule est revendu par les domaines ou détruit selon son état. Il pourrait en être de même pour les bateaux. Mais voila en France bon nombre de bateaux qui ne servent plus pour x raisons, les propriétaires les gardent à pourrir au ponton, ou certains les mettes en vente à des prix tellement élevé qu'il ne se vendent pas.
En conclusion le problème des places de port existe certainement dans certain ports et tant que les concessionnaires de ces ports ce contenterons de vouloir faire de l'argent facile sans géré les emplacements il demeurera.
Cordialement
Claude
Bonjour,
La question du manque de place dans les ports est un véritable serpent... de mer, qui refait surface de temps à autre.
On peut tenter d'en trouver les causes, mais il est plus ardu d'y apporter des solutions
Voici quelques décennies, les activités nautiques de plaisance étaient le fait surtout de passionnés, qui se satisfaisaient de ce qu'ils trouvaient comme équipement (quais non aménagés, mouillages, etc...), habitant souvent non loin de leur bateau, ou à tout le moins dans des départements proches de la mer, ce qui sous entendait des sorties fréquentes.
Puis vint l'explosion du nautisme. Sous la pression d'une forte demande de consommateurs de loisirs, les constructeurs répondirent par des productions en série, de nombreuses "marinas" furent également construites.
Cependant il y a une limite.
D'une part les bateaux ne vont pas si facilement que ça à la casse. On serait tenté de dire "heureusement" ! Certaines unités anciennes bien entretenues sont tout à fait aptes à naviguer. Le marché de l'occasion est très important.
D'autre part on ne peut multiplier des ports artificiels afin de satisfaire une partie infime de la population. Certains endroits naturels sont déjà saturés.
Reste donc la question épineuse de l'utilisation !
Qu'il y ait du tri à faire dans le stationnement, probablement. Notamment du côté des bateaux "A vendre", qui pourraient être mis au sec (à conseiller d'ailleurs fortement aux futurs acheteurs). Mais certainement moins que certains ne l'imaginent...
Il y a peu de vraies "poubelles" ; encore moins de véritables "épaves" non déblayées. A partir du moment où un locataire paye régulièrement son emplacement, on voit mal une capitainerie (ou un surveillant de mouillage ) tenir la comptabilité du nombre de jours d'utilisation d'un bateau pour lui appliquer une forme de "bonus/malus" sur le tarif ! Ne pas oublier non plus que nombre de plaisanciers sont également propriétaires de leur anneau.
La solution semble bien être celle du "port à sec", formule qui tend à se développer actuellement.
Mon expérience est déja un peu ancienne, fin 1996. J'ai demandé une place au port municipal de Deauville. Pas de place disponible à l'année, mais j'ai eu la possibilité de stationner avec le statut de visiteur payant au mois. L'inconévient était que l'on m'attribuait temporairement une place non occupée par son titulaire qu'il fallait libvérer à son retour. Cela s'est passé sans problèmes pendant encviron 18 mois avant que me soit attribuée une place à l'année.
Je crois que le problème est beaucoup plus crucial sur la Méditerranée.
Dans les faits, le nombre de places manquantes doit être inférieuir de 3 à 4 fois les nombres publiés. En effet, le plaisancier qui cherche une place dépose des demandes dans plusieurs ports, ce qui fait déjà par exemple 4 demandes pour un bateau. La plupart du temps, selon les capitaineries, l'heureux propriétaire qui se voit attribuer une place dans un port omet de prévenir les autres que son besoin est satisfait, d'où un gonflement artificiel des statistiques.
Il s'agit en fait d'une taxe d'amarrage ou d'une amodiation dans un port privé, jamais d'une propriété. Dans ces ports privés précisément (cf Port Deauville), des places amodiées à des propriétaires d'appartements sont en fait libres. les propriétaires en question tentent parfois de les céder, éventuellement pour 1€ symbolique, mais les charges sont nettement plus élevées que le tarif d'une place et la cohabitation de bateaux de non résidants avec des résidants n'est pas toujours très facile. Résultat : des places libres.
Places de ports
je suis particulièrement l'évolution du projet d'agrandissement des ports de Granville
La loi littorale bloque en grande partie l'extension des ports
l'environnement (dévasage, pollution par les bateaux saturation de sites etc.) aussi
les seules possibilités "réalistes" qui restent sont les ports à sec à dose modérée.
Le gros problème est que l'on confond PORT : lieux ou l'on passe d'un moyen de transport terreste à un moyen de transport nautique et réciproquement avec PARKING : lieu de stationnement d'un véhicule.
le laisse mon bateau au parking pour aller travailler
j'utilise ma voiture pour rejoindre mon bateau au port pour partir en vacances
Tiens nous au courant des suites de ton enquête.
Bien cordialement
JP L
http://www.portsdegranville-appg.com/index.html
Pour certaines des raisons évoquées plus haut, éloignement du bassin de navigation, coût élevé d'un anneau à l'année, je suis passé, avec une certaine frustration au début, je l'avoue, de 17 m à 7.15 m transportable, et je m'en trouve plus satisfait finalement sur le rapport coût/utilisation.
Une piste que je voudrais évoquer quant à la transportabilité d'un bateau serait celle d'obtenir une dérogation concernant la largeur de certaines unités: actuellement, le fait de dépasser 2.50 m de bau entraine la nécessité d'un convoi exceptionnel et la complication du transport du bateau et par conséquent, son coût.
Si les autorités concernées admettaient une dérogation pour un bau allant jusqu'à 3 m par exemple, sur une distance déterminée, on pourrait plus facilement stocker un plus grand nombre d'unités peu mobiles dans l'année à quelques kilométres de la côte, pour un prix inférieur à l'anneau classique, ce qui pourrait intéresser les propriétaires concernés, et libérerait quelques places pour les plus actifs.
habitant pas loin du bord de la méditerrannée , mon bateau étant en contrat de loc,je suis resté 3 ans en liste d'attente sur les ports de bormes,hyéres ,la londe, et le lavandou que je connais bien pour y étre rester 15 ans avec mon first 30E ..à la fin de mon premier contrat de loc ( kiriacoulis ) n'ayant pas de place pour mon bateau que je récupérai ,j'ai repris un nouveau contrat avec un nouveau bateau + grand et vue le prix de la place à l'année en location ( en supposant que j'arrive a en avoir une !..) j'ai acheté en amodiation une place à hammamet ! la retraite approchant . je pense ne pas étre le seul à faire cela .
Qu'est-ce qu'un port?
Aujourd'hui, c'est un lieu de séjour et stationnement pour plus de 90% des bateaux qui s'y trouvent.
(voir les Issambres, il n'y a même plus un bistrot!)
A l'origine, un port est un lieu d'échange, d'approvisionnement, de transit, de débarquement, d'embarquement, d'armement, d'entretien et de réparations( on passe alors pour ces trois derniers cas à la notion de chantiers).
Le port de plaisance est devenu théoriquement un lieu d'activité de loisirs et de vacances,(voire un lieu de résidence sur un bateau qui ne navigue pas) ou le prétexte au développement immobilier et à la dégradation de l'environnement.
Le port de plaisance ne répond pas à l'attente des plaisanciers mais à celui des chantiers de construction qui veulent vendre.
Aucun effort de formation ni de réflexion n'est fait par le plaisancier citoyen pour utiliser mieux son bateau et l'espace commun appartenant à tous.
Aucun effort n'est fait par la plupart des gestionnaires de port, sans pouvoir(?), pour conseiller leur clientèle et leur offrir des solutions alternatives au séjour à flot au port.
Le lobbying des constructeurs, loueurs, promoteurs et associations de plaisanciers (avantages pour les membres) auprès des administrations conseillers, voire tuteurs, des collectivités ont fait que les principes des cahiers des charges des ports - fort judicieux à l'origine pour le respect de l'intérêt général: pas de poste affecté, non renouvellement systématique, accueil toujours possible, solidarité positive et accueillante des pratiquants- sont aujourdhui détounés et oubliés.L'espace public est privatisé en échange de quelques Euros pour l'Etat et de très nombreux Euros pour les financiers.
Au nom de l'écologie, on ne peut plus jeter son ancre parce que l'on endommage les fonds, mais qui se préoccupe d'apprendre aux plaisanciers à mouiller? et où, quand toutes les anses rades et lieux de mouillage reconnus sont remplis de corps morts mis en place pour des associations de plaisanciers avec la bénédiction des services de l'etat. Les écoles de voiles et de croisière ont quasiment disparues au profit de charter.
Les solutions proposées aujourd'hui pour résoudre les problèmes du littoral sont ségrégatives et se traduisent uniquement en Euros, de raisons économiques, de consommations, de lois du marché.
La recherche de solutions:
1- reconsidérer des ports d'escales pour permettre aux bateaux qui naviguent de retrouver un port au sens premier du terme
2- réaménager les ports pour des bateaux de plus de 6 mètres (à quoi sert d'avoir 4 m. d'eau pour un bateau qui cale moins d'un mètre
3-développer des ports à sec en priorité pour les petites unitées (jusqu'à 10 mètres) et des chantiers d'hivernage pour les bateaux les plus importants
4-ne conserver à flot que les bateaux qui naviguent, armement, désarmement et escales.
5-pour tout ce qui est travaux et réparations, dégager l'activité du littoral et l'établir dans l'arrière pays
Personnellement, je navigue de 2 à 5 mois par an (mise à la retraite d'office), j'utilise correctement mon mouillage , fréquente les ports et paies le plein tarif quand j'en ai réellement besoin (carburant-eau-vivres-embarquement-débarquement-formalités- abri en cas de très mauvais temps-besoins médicaux de l'équipage, etc....)Je signale que ce ne sont pas les places les plus confortables qui sont généralement proposées aux bateaux en escale qui paient souvent de 6 à 10 fois plus chers qu'un bateau à l'année(s).
Pour l'hiver, un chantier d'hivernage de taille moyenne équipé pour la manutention et le calage à terre avec des services à l'équipage pour les temps d'armement et de désarmement.
Au global, un bateau qui vieillit bien, un entretien dans de bonne condition, des croisières et navigations qui ne vous ficelent pas à un catway et un coût bateau sans rapport avec une place de port que d'autres se croient obligé d'occuper toute l'année et plus .
Beaucoup de pays anglo-saxons ont ce type d'utilisation du bateau même en europe.
Un port accueille prioritairement les usagers du voisinage . C'est à dire 250 à 320 bateaux souvent en dessous de 8 mètres. Il suffit d'observer la clientèle "spontanée" des ports à leur création pour le vérifier et de parcourir les différents forumspour connaitre le niveau des attentes.
L'avenir, un nouveau modèle de port d'une centaine d'emplacements et bateaux correspondant aux possibilités d'activités nautiques du bassin de navigation et aux attentes des usagers potentiels. 100 places et bateaux diversifiés, 350 clients réguliers, 1400 clients potentiels dans le cadres d'une gestion dynamique, c'est 30 emplois permanents. C'est beaucoup plus que de la location de bateaux, c'est de l'espace public davantage partagé, c'est du développement durable, c'est de l'éducation, c'est l'accés à la mer pour le plus grand nombre.
Je suis à la disposition de tout entrepreneur sérieux public ou privé pour développer ce concept, accompagner sa réalisation et d'organiser son fonctionnement et son exploitation.
Après 20 ans d'expérience et d'observations dans les ports et un nombre éloquent d'année sur l'eau en atlantique commeen méditerrannée, voire dans les dom et tom, je suis certain qu'il est possible de présenter un projet global viable.
Sur le gonflement des statistiques par les demandes multiples de places : la plupart des ports en méditerranée imposent de renouveler sa demande annuellement, sinon elle est purement et simplement annulée. Il peut donc y avoir surestimation pendant le temps de recherche, mais pas après qu'une place ait été trouvée.
Dans mon expérience, je n'ai pu avoir de place que par mon vendeur qui a un parc de places qu'il gère pour sa clientèle. Ayant récemment changé de bateau, je souhaitais acquérir une bonne occasion mais je n'ai pas eu le choix et ai dû acheter du neuf pour avoir une place. Les rares places à la vente coûtaient le prix du bateau ; je n'avais pas les moyens de m'offrir une occase !!
Tout a été dit sur ce sujet (nombreux fils sur STW). En résumé, le financement n'est pas le problème, c'est surtout l'extension des ports qui est bloquée par la volonté des pouvoirs locaux alors qu'il y a de l'espace disponible dans beaucoup d'endroits : notions mal comprises d'environnement (alors que la plaisance à la voile est une activité des plus éco-respectueuses qui soient, c'est même un modèle...), de cohabitation avec les pêcheurs, d'image de marque de la plaisance (on confond le voilier familial avec le yacht de luxe), réticence à investir pour des bateaux dont beaucoup en effet ne bougent pas.
On devrait écouter les environnementalistes locaux qui connaissent bien leur coin, mais pas le Vert du dimanche qui vient de Paris 3 semaines par an et raconte n'importe quoi.
On devrait réfléchir au statut du port de plaisance : parking ou quartier résidentiel ? Un bateau, est-ce un véhicule ou une habitation ? Le port une gare où tout doit bouger sans cesse ou un lieu de vie ? Il y a des ports qui ont une ambiance, une qualité de vie qui saute aux yeux, d'autres qui sont froids et impersonnels. Si vous enquêtez là-dessus, il y a beaucoup de questions à se poser, et peut-être quelques réponses moins convenues que l'écume habituelle des vagues dans ce débat.
Port leucate est très exposé à la tramontane déboulant des montagnes et la protection des bateaux dans les bassins nécessiterait une construction d'immobilier côté nord et des brise-clapots (quelquefois 80 cms le long des quai);
à Gruissan aussi, sur le ponton au nord de la capitainerie le clapot est soutenu malgré la disposition en chenal et les rafales sérieuses rendant plutot périlleuse la manoeuvre par Tramontane
Hello, Anne,
Pour info, je te rappelle une enquête publiée en mars 2004 dans V&V. Exhaustive, puisque tous les ports entre Dunkerque et Menton avaient été interrogés par un journaliste "parisien qui cherchait une place pour un bateau d'occassion". Donc pas le meilleur profil !
Nous avions lancé cette enquête afin de vérifier, in situ, l'argumentaire de la F.I.N. sur la saturation des ports.
@+
JLG
PS: C'est pour quelle revue ?
Bonjour,
Juste mon expérience personnelle, je suis inscrit dans 3 ports, car je souhaite changer de zone de navigation.
Granville ............................inscrit depuis 1981.... 28 ans !
La Trinité sur mer................inscrit depuis 2002......7 ans
Le Crouesty........................inscrit depuis 2003......6 ans
Conclusions : Personne ne me fera croire qu'il faut attendre plus de 28 ans sur une liste d'attente pour obtenir une place de port !
Pour une place de port à sec, il ne semble pas y avoir de problèmes, mais j'utilise pratiquement tous les semaines mon bateau du mois d'Avril au mois de Novembre et cette solution n'est certainement pas la meilleure solution.
JCB
Bonjour,
Dessend sur la Vilaine, il y a de la place sur Arzal, la Roche Bernard, Folleux
Bon vent
Claude
exact ! voila une idée qu'elle est bonne pour désengorger les ports de plaisance : mettre les bateaux à l'eau, mais loin, loin à l'intérieur des terres ... tout au moins pour ceux qui ne veulent pas sortir toutes les semaines. Parce que là, le temps de descendre la rivière et d'arriver à la mer il est déjà temps de penser à rentrer !
Ce qui rejoint d'ailleurs les ports à sec...
Ces solutions sont parfaites pour les bateaux... à condition de ne pas s'en servir !
Et comme de toute manières le gros reproche est justement la très nette sous-utilisation des unités stationnées dans les ports de plaisance, ça n'a finalement pas trop d'importance :
- les constructeurs continueront à construire des bateaux qui ne serviront que très peu (ils seront contents, le principal c'est de faire tourner la boite)
- les concessionnaires contineront à les vendre (le principal c'est qu'il y ait du business)
- les consommateurs contineront à les acheter (le principal c'est d'en avoir un).
Post à prendre bien sûr au second degré.
Quoique...
inscrit sur la "liste d'attente" du futur port de la Seyne Sur mer (83), depuis 6 ans, nous avons vu le projet géré successivement par la mairie,le département, la chambre de commerce, pour finalement atterrir "mysterieusement" dans les mains d'une société privée du département voisin ! (06)!!!!
Celle ci, aujourd'hui propose au inscrits de la liste d'attente, une priorité de...." communication"... le port devant être construit d'ici 2010... Et annonce sans rire des places ammodiées à 250.000 euros pour 16m.... Par contre plus question de liste d'attente pour les locations ... IL semble que l'on soit là en présence d'une véritable arnaque, typiquement varoise .... Le maire (précédent, non réélu) avait pourtant promis solennellement que la liste d'attente serait respectée...
Place de port ???
NB: etant à Rodney Bay à St Lucie , je viens de demander les prix des bouées (un copain m'avait prevenu qu'il n'y avait pas de place au ponton) au Marin ... réponse : nous ne pouvons vous attribuer aucune place , que ce soit au ponton ou sur bouée ... Que notre France de la plaisance est belle !!! vous ne trouvez pas ? Je pense que je vais continuer à acheter des dollars "d'ici" et ne pas filer mes euro aux départements "francais"!!!!!
avec un Ovni 345 , en 2004 j'etais (habitant la "comunauté urbaine de La Rochelle
Bonjour,
La difficulté de trouver une place dans les ports de plaisance existant provient de l' unique fait que pour beaucoup de proprétaires la place de port est un achat donc une proprété. Il n' est par rare de voir des bateaux "ventouses" occuper leur place sans bouger une seule fois et ceci pendant plusieurs années. Sans aller à cette extrémité il est très courant de constater qu' an général la moyenne des soties des bateaux d' un port de plaisance est très faible. Il est donc tout à fait logique que ces ports affichent complet puisque le peu de départ est compensé par une masse de nouveaux arrivants.
La solutions est simple : jumeler un port à sec avec chaque port de plaisance à flot afin de stocker sur bers les bateaux à faible utilisation (constatée sur 2 ans), avec un service de remise à l' eau dès que les proprétaires le désirent. De cette façon il sera possible de doubler voir tripler et même plus les places disponibles.
Il n'est pas sûr que les places à terre soient une alternative sous nos climats, pour deux raisons essentielles:
- la plupart des plaisanciers veulent naviguer en juillet et août, la plupart du temps pour des raisons professionnelles ou familiales (calendrier scolaire)...mais aussi parce qu'ils n'apprécient pas forcément la pluie et le froid en mer. Même si leur bateau est stocké à terre l'hiver ils voudront donc tous une place à flot au même moment.
- le stockage à terre n'est pas toujours disponible et/ou plus économique, à La Rochelle par exemple. Vu l'augmentation du prix des terrains en zone côtière ce n'est pas près de s'améliorer.
L'espace disponible pour créer des ports n'est pas extensible, alors que le nombre de candidats plaisanciers augmentent. Donc à plus ou moins long terme, il y a bien blocage du système. De toutes façons, je n'aime pas voyager le long de côtes bétonnées, et je préférerais que l'on ne crée plus du tout de marinas.
Pour ma part, je fais partie de la population minoritaire des plaisanciers qui naviguent 6 mois par an. Mon bateau est au sec pendant 6 mois (aucune difficulté pour trouver un terre-plein pour l'accueillir en Bretagne). Quand je navigue de mai à octobre, je n'ai pas de place de port attitrée, je reste rarement plus de huit jours dans un même port. Tout ce que je souhaite est l'obligation pour TOUS les ports de plaisance (y compris les soi-disants "privés") de réserver des emplacements en nombre suffisant aux bateaux de passage.
Merci à tous pour vos témoignages !
Parlons d'un sujet qui fâche, les gros sous. Quels sont les systèmes qui vous ont été proposés : achat, location à l'année, location au mois. Avez-vous pu choisir ? Les tarifs pratiqués par les ports vous semblent-ils normaux ? Percevez-vous une différence entre les ports gérés par les services publics et ceux gérés par des sociétés privées ? Les uns et les autres offrent-ils les mêmes services ?
Quel rôle selon vous jouent les amicales de plaisanciers et autres associations rattachées au port ?
Enfin, si certains d'entre vous utilisent le "passeport escale" mis en place par la Sagemor dans le Morbihan, je serais intéressée de connaître votre sentiment sur ce système.
Bon dimanche à tous,
Anne
Bonjour, Mon expérience perso.
En 2000 achat d'un bateau. 6 mois d'attente pour une place à Port Camargues. Aujourdh'ui l'attente est de 6 ans.
Je suis sur liste d'attente a Port de St Mandrier depuis cette même date et suis en 300 ième position à ce jour.
Je crois qu'il faut distinguer :
Ports Publics. Attente très longue (6 à25 ans en méditerranée) avec des tarifs attractifs mais sans pouvoir recéder sa place en cas de revente de son bateau le plus souvent. Port Camargues vous revendez votre bateau et le port accepte de céder la place à l'acheteur.
St Mandrier, Golf Juan, St Mandrier ... quand vous cédez votre bateau, la place est perdue.
Ports privés: Il est plus facile de trouver une place ou un rachat de queue d'amodiation mais à des prix délirants
Les ports coûtent très chers à la construction et à l'entretien en particulier. Les études réalisées n'ont pas toujours pris en compte les contrainte de courants ou de sédimentation, de houle et de vents; Ils souffrent alors de graves maladies chroniques (affaissement des protections, ensablement ou envasement des chenaux, électrolyse des équipements, pieux, chaines etc.., casses hivernales en liaisons avec la mauvaise orientation des équipements d'amarrage et des efforts permanents des navires qui y sont amarrés.
Tout ceci demande à la construction des équipements conçus et adaptés pour que tout ce passe bien et ça coûte cher, et à l'entretien, la réfection permanente d'équipements trop légers et mal conçus, le dragage et le renforcement des digues et enrochements et ça coute encore plus cher.
Un port public est un équipement valorisant pour une collectivité dans la mesure ou il amène une activité économique diversifiée et des emplois et de retombées au niveau de la fiscalité. A ce titre, la collectivité devrait prendre en charge l'investissement et tout ce qui concerne l'exploitaton et l'entretien sera à la charge des utilisateurs usagers qui plus ils seront nombreux moins ça leur coutera cher.
Or, la tendance est plutot à un bateau une place et un bateau à vie! Le petit nombre d'utilisateurs (très souvent électeurs) fait pression sur la collectivité pour une utilisation personnelle de l'équipement et dans des conditions qui ne respectent plus la réalité des coûts.
Dans un port, ce sont les usagers en place qui représentent les usagers, comment pouvez vous imaginer qu'une ouverture soit possible pour une gestion "publique" et permettant l'accueil du plus grand nombre en fonctions du rôle que doit jouer le port dans la vie de la cité et des activités de chacun des usagers.
Le port privé est une opération commerciale sur le domaine public, son mode de financement et de gestion est celui d'un programme immobilier ou des clients "achètent" leur place de port pour l'utiliser eux-mêmes ou la louer.
Il est regrettable que les ports publics aient dérapés vers une gestion du même type par le biais de contrats reconductibles de fait et qui sont des privilèges pour celui qui est déjà au port.
Le port par son impact sur l'environnement de la collectivité et par le faire valoir économique pour la collectivité ne peut être assimilé à une simple entreprise supportant tous ses investissements totalement disproportionnés d'avec le chiffre d'affaires direct du port;
Une concession portuaire de 50 ans peut avoir des digues qui dureront 200 ans, pourquoi vouloir les amortir sur la durée de concession: parce que c'est ecrit dans le contrat de concession?
Un port doit équilibrer ses comptes. Que ceux qui s'intéressent à ce problème se penchent sur l'historique des ports du Morbihan, sur le rôle du Syndicat mixte, sur le rôle du Conseil Général pour comprendre qu'une collectivité investit à long terme dans un programme d'équipement valorisant pour son territoire et qu'avant d'en avoir les retombées directes par le biais de redevance de l'exploitant,elle a dû participé financièrement pendant des années aux remboursements des emprunts et gros travaux de mise en valeur des ports.
Pour qu'un port puisse équilibrer ses comptes, il faut que les tous clients usagers paient les services à leur juste valeurd'une part et d'autre part que le prix journée soit la référence. La loi de l'offre et de la demande a faussé la réalité des prix, un mouillage ne coûte pas moins cher en hiver, c'est le contraire parce que la surveillance et le risque de pépin sont plus grands.
Un bateau de passage sur une place"peu confortable", en bout de quai ne doit pas couté au plaisancier en escale 6 à10 fois le prix payé par un plaisancier à l'année sur un poste très confortable.
Je viens d’établir un devis pour mon bateau de 11,50 en rade de Lorient. La place de port à l’année est (j’arrondis) à 3500€. Si je souhaite mettre mon bateau 6 mois au sec dans le chantier proche des bassins du centre ville cela me coûtera 2.000€ supplémentaires. Evidemment je considère que cela est excessif. Et j’ai le sentiment partagé sans doute par de nombreux plaisanciers qu’un port de plaisance est plutôt une bonne affaire. Cependant on ne peut raisonner de manière globale et il faudrait examiner le compte de résultat de chaque port et apprécier le niveau des taxes qu’ils supportent. La situation doit être très différente selon les ports. Entre par exemple un ancien bassin de pêche ou de commerce reconverti auquel on a ajouté quelques pontons et une guitoune de péage et celle d’un port construit ex nihilo dans une zone sujette à envasement.
Ce secteur des ports de plaisance pose cependant problème. Alors que les constructeurs de bateaux ont fait des efforts de productivité au cours des quinze dernières années pour proposer des bateaux à des prix qui viennent concurrencer le prix des bateaux d’occasion, alors que les équipementiers (accastilleurs) se sont regroupés en chaîne se sont mis sur internet pour contrôler l’évolution du prix des équipements, curieusement le secteur des ports de plaisance semble épargné par le recherche d’optimisation et de rationalisation. En réalité, il sont assez peu stimulés (c’est un euphémisme) par une situation concurrentielle puisque la demande abonde et l’offre est rare. On a le sentiment que l’inertie relative de ce secteur freine l’expansion des deux autres.
Pour sortir de cette situation, c’est sur l’ensemble des paramètres qu’il faut travailler : le droit d’usage versus le droit d’anneau, la mobilité des bateaux et l’alternance à sec/à flot, l’innovation dans les méthodes de manutention et de stockage à terre, la gestion intégrée des diverses ressources, les méthodes de réservation des places à flot etc… Bref un gros chantier.
ISTOS
Les gros sous ne fâchent pas les plaisanciers ! Au contraire, on aimerait bien qu'on en parle beaucoup plus, et avec beaucoup plus de transparence. Il y a des différences criantes dans la maintenance d'un port à l'autre alors que les prix y sont comparables. Il y a des ports publics dans un état catastrophique alors que les recettes sont là, pourquoi ? Parce que cet argent rentre dans une vaste cagnotte des sports et comités des fêtes où la manne (énorme par comparaison) des plaisanciers est purement et simplement détournée vers le club de basket, le banquet des cracheurs de pépins ou les feux d'artifice à répétition.
Voir les ports de Toulon (pontons en ruine fermés par des barbelés depuis des années), de St Aygulf (digue effondrée par malfaçons, en l'état depuis plus de 10 ans pour cause de procédure), de Calvi (délabrement généralisé, on y met en garde contre les RATS qui montent dans les bateaux !!), et sous les mêmes latitudes Bormes les Mimosas (pontons en réfection complète simplement parce qu'ils ont 10 ans, ils étaient encore tout à fait propres), Macinaggio (très bien tenu, accueil digne d'éloges), Fréjus (c'est le mien, rien à redire sauf que trop cher...). Les normes dans tout ça ? Juste un exemple : quel port a une installation qui fonctionne de pompe à eaux noires ? en méditerranée je n'en connais pas.
Il n'y a pas que le scandale des places manquantes, il y a aussi celui de certaines places existantes mal gérées, sans compter le racket sur les bouées qui fleurissent partout en été.
Est-ce normal d'avoir un mouillage à l'année et de mettre son bateau 6 mois à terre dans un chantier? c'est à dire payer 6 mois pour rien?
La logique serait de payer six mois à flot et six mois en chantier:çà devrait coûter moins cher! et çà permettrait sans doute à 1,2 3 4 ou 6 bateaux de venir au port pour 1,2,3,4 ou 6 mois.
Tu vas me dire que les bateaux sont malgré cela accueillis sur la place qui ne reste pas vide, et surtout tu es sûr de la retrouvée ta place!!!
Alors peut-être es-tu remboursé? Ce qui est parfaitement illégal!et l'on comprendrait pourquoi la tarification est si élevée!pour rembourser ce qui paient (très avantageusement) à l'année.
ou alors le port fait payer 2 fois la même place! Ce qui lui permet de mieux équilibrer ses comptes et démontre que le forfait annuel ne permet pas au port de s'en sortir?
Conclusion: revoir la grille des tarifs, suppression de l'année, base de tarification la journée, services eau et electricité en plus au forfait. Bonjour l'ambiance au Conseil Portuaire ou les divers représentants des usagers donneront de la voix et ferons pression auprès des collectivités et ameuteront la presse......
Ne rejettons pas sur les taxes supportées par le port le niveau des tarifs, voyons plutot les impératifs que les usagers permanents imposent aux collectivités qui ont en charges ces ports , en particulier parune grille de tarif obsolète.
Un port privé est une affaire commerciale à durée de vie limitée, la durée de la concession, il faut que çà rende, les promoteurs du projet ne sont plus dans le coup et ont récupéré largement leurs billes, les plaisanciers "co-propriétaires" de droit, essaient de les monayer leur bébé avant la fin de concession , l'ensemble de l'équipement revenant alors dans le domaine public.
Le problème des ports n'est pas un problème de technique, mais un problème de mentalité des propriétaires de bateaux qui veulent leur bateau et leur place, au meilleur prix. Sont-ils prêts à faire l'effort pour changer d'habitude et de comprendre que le domaine public est commun à tous et qu'il est fort dommageable que certains se l'approprient au détriment des autres et dans des conditions financières très avantageuses pour eux même mais désastreuses pour le port.
En période de saturation, il n'y a pas de problème de remplissage des ports et les tarifs attractifs de longues durées et à l'année sont devenus un obstacle à la vitalité des ports et soulignent une anomalie flagrante, voire une injustice, dans l'égalité de traitement des usagers préconisée par les cahiers des charges.
Il y a assez de place dans les ports, il faut les gérer différemment et un engagement des politiques est indispensable et les plaisanciers devont apprendre à partager.
Bj,
Je pense que Olivoile a bien résumé le problème, les ports sont une très très bonne pompe à fricssssssssss.
Payé le même prix pour une place à la journée q'une chambre à l'hotel avec les draps le petit déjeuner, je trouve un peu cher surtout si en plus vous êtes le 3eme à couple.
Maintenant, le retraité qui vote ds sa commune et qui peut faire un voyage en car 10 euros avec 2 repas et une visite, il faut bien aller chercher l'argent quelque part.
Pourquoi changer un système qui fait vivre bcq de personnes.
a+
Joël
bonjour anne ,
pour quel revue ou etude " l'enquete " ?
un futur proprietere de bateau sans place.
Bien sûr Awa, je suis tout à fait d’accord avec toi. Payer une fois à flot et repayer une autre fois à sec est totalement absurde. En réalité c’est le contraire qui devrait être encouragé, un bateau mis à l’eau pour sa période d’utilisation et seulement pour celle-ci devrait y trouver un avantage financier très net.
Je tire personnellement de ce débat quelques convictions :
La première est qu’il sera de plus en plus difficile de défendre l’extension ou la création de nouveaux ports si l’exploitation des ports actuels n’est pas optimisée.
La seconde est que la rationalisation passe inévitablement par la présence à flot des bateaux lors de leur période d’utilisation (c’est bon pour eux, pour l’environnement et pour ceux qui attendent désespérément une place)
La troisième est que le stockage à terre est indissociable du fonctionnement du port à flot et il doit être prévu avec celui-ci. Il n’est pas obligatoire qu’il soit dans l’immédiate proximité du port à flot.
La quatrième est que progressivement le droit d’anneau cèdera progressivement la place à un droit d’usage qui facilitera la mobilité des bateaux.
Et la dernière est que pour que les mentalités évoluent il faudra que chacun y trouve un intérêt et notamment les plaisanciers si peu écoutés dans ce genre de débat. L’intérêt le plus évident est économique. Un plaisancier qui accepte que son bateau soit alternativement mis au sec et mis à l’eau en fonction de ses besoins doit y gagner quelque chose. Une gestion intégrée port à sec/port à flot devrait permettre cela.
Reste alors le plus difficile : construire une volonté politique !
ISTOS
Effectivement tant que la demande est plus importante que l'offre, il n'y a aucune raison de se casser la tête.
Est-ce que certains d'entre vous ont-ils l'expérience des pratiques anglo-saxonnes qui semblent différentes des notres, à savoir qu'un port est avant tout un lieu d'arrivée ou de départ, la finalité première étant de naviguer...
Bonne semaine,
Anne
ANNE,
Nous sommes nombreux à avoir répondu à tes questions, souvent de façon très pertinente.
Il serait correct de ta part de nous dire (enfin !) pour qui tu travailles et dans quel but.
Sinon cela va bientôt ressembler à "big brother"
bien cordialement
JP L
Je suis l'heureux bénéficiaire d'un droit d'usage pour 21 ans.Ce droit je l'ai acheté, assorti de clauses léonines. La Mairie, que je ne nommerai pas, avait signé une délégation de service public à un concessionnaire, pour faire les travaux, mais ....c'est compliqué les travaux portuaires, la mer est salée, le vent lève les vagues, bref, même l'administrateur ne s'y retrouve pas. Le Maire, volontariste et dynamique, a repris la concession, et les casseroles, si casseroles il y a.
Je suis dans l'impossibilité d'avoir regard sur la comptabilité, le décompte des charges, et bien sûr le reversement des locations de mon emplacement. Ceci n'encourage pas à naviguer. La loi a prévu un Conseil Portuaire, embryon de gestion paritaire et de transparence. Qu'en est-il des sanctions pour les contrevenants?
A cette heure, la justice semble incertaine, et les procédures remplissent bien leur fonction de blocage. Une minorité de parasites vit sur le dos (voire...) des autres.
PS: en me relisant, je crois que la boite de Pandore c'est: délégation de service public.
Bonjour
Depuis le début de l'année on a augmenté la capacité de Port Leucate d'une centaine de places pour des unités de 10 à 12 m ,il reste une vingtaine de places non occupées alors qu'il y a une liste d'attente , la nouvelle équipe fait le tri (bateau récent et position sociale)
Ne criez pas au scandale à cause de mes déclarations , ces pratiques existent depuis longtemps et dans la plupart des ports , il faurait pouvoir dénoncer ces patiques ,mais où ?
L' Angleterre a la chance d' avoir beaucoup de rias et peu de marnage, ce qui fait qu' ils arrivent à mettre l' équivalent d' un port comme La Rochelle avec 3000 places, au mouillage dans une seule rivière comme Hamble. Vous multipliez par le nombre de rias et vous obtenez un joli tas de plastic. En Bretagne par exemple le marnage est de 10 à 11 mètres ce qui est énorme transformant les rias à marée basse en mer d' Aral, d' où la nécessité de port de plaisance qui servent de la même façon de point de départ et d' arrivée comme en Angleterre. Le prix d' une nuité à Falmouth n' est pas des plus triste... 40 euros pour un 40 pieds, nos amis de Méditerranée connaissent bien ce genre de tarif ce qui encourage le client à naviguer, cela aussi peut expliquer le secret de la ferveur des Anglais à prendre le large ! Ne jamais oublier qu' un bateau qui navigue laisse une place libre et que part conséquent les tarifs devraient en tenir compte en pénalisant fortement ceux qui ne naviguent pas pour les insiter à sortir leur bateau au sec ou de se mettre au golf...
40 E en Angleterre, mais 80 Euros à Messine, 50 à 60 Euros dans la pluspart des ports italiens, 150 Euros aux Baléares (Fromentera)
C'est un peu n'importe quoi quant à la qualité des prestations identiques. C'est simplement l'offre et les moyens financiers des plaisanciers qui permettent d'atteindre ce niveau de tarifs et aussi l'attitude des plaisanciers qui nesavent plus mouiller ni utiliser leur annexe si ce n'est pour ralentir le bateau en la trainant.
En Italie, des foules de bateaux de moins de 6 mètres sont au mouillage devant des plages, embossés à touche touche, dans 1.5 à 2 mètres d'eau et ça libère le quai d'accostage;
En Grèce beaucoup de ports sont vides et sans équipements opérationnels, la taxe quand elle est perçue est à hauteur de 9 ou 10 Euros la nuit. Il faut souvent utiliser sont mouillage, avant ou arrière pour se mettre à quai. L'eau et l'electricité, quand il y a des équipements opérationnels, sont en supplément, forfait jour ou comptage.
Comme partout, en Espagne, en Grèce, en Italie, il y a des ports publics et de nombreuses marinas ou concessions à des chantiers ou associations privatisées qui offrent plus ou moins de service avec les tarifs déja cités .
Les plaisanciers ne sont pas toujours raisonnables ni solidaires quand ils squattent des emplacements publics (gratuit souvent plusieurs jours) et ne permettent pas à ceux qui font escales 1 jour ou deux de profiter de ce service (Italie du sud- Grèce)
je pense que madame bergogne ne souhaite pas répondre a ta requete ,une réponse de sa part favorable ou non aurait été sans doute la moindre des corrections,mais je pense que les informations que vous lui donnez ont seul de l'importance a ces yeux
Bj,
Peut être que cette gentille dame, n'a pas le temps de te répondre?
a+
Joël
bonjour,
je me permets de donner mon point de vue, ayant déjà posté sur ce fil.
Un simple clic sur la fiche d' A. Bergogne permet à tout un chacun de voir qu'elle est journaliste. Elle a annonçé dès le début qu'elle "enquêtait pour une revue au sujet des places de port". Nous lui apportons nos témoignages, réflexions et commentaires d'usagers et de pratiquants.
Je ne vois pas en quoi elle serait tenue d'indiquer le nom de ladite revue. Au contraire, son anonymat permet des réponses plus spontanées. C'est du moins mon avis.
Personnellement ça ne me dérange nullement.
bonjour bahia si je te pose une question tu me répondra d'une facon positive ou négative ,mais tu me répondra par correction
moi de meme
personnelement je ne vois pas non plus une gene dans la mesure ou si l'on participe a ce sondage c'est qu'on le veut bien
cependant un internaute lui pose une question et je pense que la correction voudrait une réponse
meme si la réponse était je ne peut dire pour quel magasine il sagit.
et cela laisse apparaitre tout simplement un désintéréssement
cordialement jean-pierre
bien sur que je te réponds...
depuis le lancement de son sujet, A. Bergogne est intervenue deux fois : une première pour parler financement, une seconde pour la navigation à l'anglo-saxonne (page 3). Elle a remercié également tout le monde pour les témoignages.
Je pars du principe que si elle ne nous a pas fait part du nom de la revue, c'est qu'elle a sans doute ses raisons, qu'elle n'a pas non plus à expliquer d'ailleurs. Enfin c'est comme çà que je le vois. On peut bien entendu penser différemment...
Je précise que Mme ANNEB m'a répondu personnellement.
Sa réponse me satisfait même si j'eu préféré qu'elle réponde sur le forum, pour que sa réponse s'adresse à tous.
Ceci dit il n'y a pas de quoi en faire ... ce que vous voudrez.
Bien cordialement
JP L
bien bonjour ma réponse sera courte,étant donné que je ne suis pas compétent pour ce qui concerne la gestion des ports
cependant depuis quelques année la plaisance est victime de son succès et bien entendu les infrastructures n'on put suivre
pour divers raisons dont la principale est le litoral
les prix bien entendu on flambés puisqu'ils ont suivi la regle de l'offre et de la demande,
manque de place au port-prix du (parking bateau)exorbitant-prix des coffres d'amarages tres chers etc etc
apparament une selection se fait par élimination des plaisanciers qui ne pourront plus suivre financierement
payer sa place au port(pour celui qui en a une) l'entretient du bateau,vacances sur l'eau et port quand la météo l'impose
le budget a bien changé depuis qelques années
Bj,
Je l'ai déjà dit, a qui profite le crime, la solution pour la moitié des bateaux ce sont les ports à sec à des prix raisonnables et avec une facilité de mise à l' eau.
Il y a assez de frisses industrielles en bordure de mer pour faire bcq de ports à sec,
1) manque de places, aucune concurence sur les prix,
2) Peu de ports à sec, donc les bateaux sortent peu de l'eau, osmose/10ans cela fait travailler les pros du secteur.
Donc, tous les gens qui vivent de la plaisance au sens large, non pas intèrets à trouver des solutions.
a+
Joël
rien de nouveaux sinon que pour un article qui s'interesse a la plaisance, ça vaut le cout qu'il s'étoffe
quand vous lirez une revue ,vous lirez des choses qui nous concernent cela nous changera d'acheter une revue pour ce qui ne nous concerne pas
il etait temps qu'une revue comprenne que sa clientele se compose de simple plaisanciers
donc ne pas hesiter donner l'information pour qu'une revue nous ressemble
Walibu je suis suis aussi à Gruissan ou j'ai trouvé par hazard une place en me mettant à l'abri d'un force 9 en avril 2008, je me suis inscrit et 15 jours plus tard j'avais une place!! (Océanis 423) je descend carener fin Mars
Bonsoir;
les dificultés pour trouver une place sont très liées au lieu convoité et peuvent changer dans le temps.
avant d'acheter mon batreau prévu dans le courant de l'année 2006, et sensible aux écrits sur le sujet des places, j'ai posé ma candidature dans plusieurs ports (st vaast, ouistreham) en mentionannt que ce serait à partir de 2006 pour ne pas léser d'autres prétendants.
Eh bien, 3 mois après, j'avais un premier appel et je n'avais pas le bateau.
le bateau fut acheté au printemps 2006 avec une place à Carantant il y avait du disponible à l'année (12 au moment du salon nautique). deux jours avant le convoyage vers Carantant fin mai 2006, la Capitainerie de st Vaast m'appelle, j'ai changé la destination et me suis excusé auprès de la Capitainerie de Carantant. Début de l'année 2007 bien que j'avais prévenu de me retirer de la liste, Ouistreham me proposait une place.
Il est vrai que la manche n'attire pas le monde de la Méditerranée.
L'été dernier, étant dans le Roussillon, j'ai sondé le port de Gruissant, 1 à 2 ans d'attente pour moins de 8 m 6-7 ans pour un 10 M
Le Barcarès, mis en liste d'attente en 5° position pour mon petit bateau, mais difficulté pour évaluer le tournover. Pour un 10 m cela a été un gros BOF... ?
Serais-je dans le Roussillon d'ici peu ?
JJ
en méditérranée le problème est différent les places sont tres rares ,les demandes sont de loin beaucoup plus importantes que les offres
cordialement
jean-pierre
Nouvelle de dernière minute : le prix de la nuitée à Mahon (Minorque) a bondi à 70 € pour juillet !!
Les zones de racket s'étendent mais, contrairement à la Somalie, la Marine ne fait rien (ni la Navy).
Sujet un peu à côté mais aussi scandaleux, sinon plus : on a du mal (beaucoup) à trouver une place dans les ports mais, une fois qu'on y est, on ne peut plus en sortir car les flibustiers attendent au prochain ponton d'accueil...
tout a fait d'accord avec toi olivoile,les prix en deviennent completement indécents
cela devient meme honteux et grotesque
bonjour,
que de discussions, et je suis souvent d'acord avec vous ............manque de place pour les français oui
prix tres élevés...........................oui
etc.....................
Moi je suis dans le 56, y'a plein de bateaux qui naviguent pas, pire, y'a un p'tit jardin dessus, je ratache souvent des bateaux lors de fort coup de vent, .................souvent + 11 mètres ( ils ont pognons , mais l'temps...)
mon bateau est folie douce, 9 x 3 , parce que mon balcon avant dépasse de 10 cm,, je me retrouve dans la catégorie supérieur et je paye 100 € de plus pour un espace et acueil que je ne peux utilisé.
chaque anné le port augmente, ç'est la seule chose que je peux m'offrir et partager avec ma famille, mais nos revenues baissent fortement
le pouvoir d'achat, n'en parlons pas,...........
la plaisance est devenue hors budjet,trop de contraintes, et je vais devoir prochainement me séparer de mon bateau...........
donc la sélection ce fais bien par l'argent, et plus le bateau est grand plus ça raporte et moins il navigue
c'est dégueulasse..........encore les riches qui s'amusent et nous on trim
Quand je signale au port que je suis intervenu sur tel ou tel bateau, on me répond y'a des assurances........
en faite, plus de port oui pour les constructeur et chantier.............moi je dis non !!!
car y'a de la place, quand j'utilise pas mon bateau , juillet ou aout, je le retire de l'eau, en plus c'est gratuit
pour ça la sagemor est bien et son passeport aussi ce qui incite a mieux gérer
parlons de la nouvelle norme de sécurité, c'est encore pour les constructeur de radeaux, chips..., joindre un port belle ile - groix , n'a rien de sorcier et une annexe suffirais.........
une pannoplie de fusée...........? 14 juillet...........?
Moi j'suis pas à la retraite, j'ai 39 ans , j'aurais pas de prime, sauf celle de perte d'emploi ................pour un cours instant
j'vais faire partie de ceux qui sont intermittant du travail....
Alors , messieurs, avant d'acheter un bateau, poser vous les questions suivantes........
pourquoi voulez vous un bateau ?
quel temps puis je consacré à mon loisir
est ce un loisir ou un besoin vital
quel est ma zone de navigation
mes compétences
Car , yt'a des bateaux à louer,............sans entretiens, avec place de port
Mais encore une fois, je le redis, vous êtes bien trop individuel, on nous les puristes on en paye le prix fort............!!!
bientôt on nous sortira une loi sur les vieux navires, avec expertises de flotabilité, bon pour la casse + 10 ans, et pourquoi pas des bateaux jetable.............. messieurs les constructeurs............
voilà c'est mon coup de gueule
mais y'en a marre de payer, toujours au plus offrant.................
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