MONOCOQUE OU MULTICOQUE ?

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Anonyme (non vérifié)
réponse n°89980

Merci à tous, c'est très sympa. Quand je partirai je mettrai en place un blog journal de bord comme tant d'autres et passerai
l'info sur un fil. Pour l'instant tout est à l'étude, le Groenland en particulier car j'ai lu que la côte Est (celle que je veux faire en
redescendant du Spitzberg) est assez dangereuse car quand il y a un coup de vent (et là-haut c'est pas triste) les glaces sont
repoussées dans les fjords et il faut donc dégager au large... Je vais me renseigner et si çà me paraît trop dingue, je n'irai pas
et passerai plus de temps dans les fjords de Norvège et autres Lofoten. Après, direction la Méditerranée pour 3 à 4 ans de
découverte du plus beau bassin culturel du monde. Après, on verra. Equation poids / sécurité. Pas très simple sur mon
bateau. Je suis en train d'alléger encore tout ce qui peut l'être pour dégager de la capacité de chargement. Exemple: mes
tableaux AR sont en CP de 28 mm, je les remplace par des panneaux sandwich. Je l'avais déjà fait pour la cloison crash et tous
les planchers. Je compte aussi supprimer le double fond (non structurel) du cockpit. Je n'embarquerai pas le gennaker ni le
grand spi (60 kgs les 2). Au total j'ai encore une centaine de Kgs à gagner + les poids de gennak et spi. Quant au chauffage, çà
risque d'être un petit poele portatif à gasoil. Sommaire mais suffisant ( avec de bonnes polaires, évidemment). Le bateau est en
sandwich, çà isole assez bien et ce sera quand m^me l'été. On verra. Si çà se trouve je vais filer direct à Tahiti !! Côté
préparation je me fais des listings sur Excel. Quand j'aurai fini je le mettrai à disposition. A titre info, je suis déjà à 50 kgs
d'outillage + boulonneries diverses sans avoir encore pesé l'outillage électrique. C'est le poste le + lourd (avec le whisky mais
celui-ci s'allège au fil des navigations !!). Quant au mouillage... 4 ancres dont 2 alu + 60 et 30 m de chaîne de 8 + 2 x 100 m de
bout' de 18 et d'autres bouts variés. Je rechargerai en bouquins et en cartes papier (çà c'est lourd même en papier bible de La
Pléïade) en redescendant à la fin de l'été avant de partir vers le sud.
Bon vent et vive les retraites précoces. Clin

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Voilier fifty
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réponse n°89982

J'ai une idée...et si on se le faisait en convoie, ce Groenland, un cata outil, un cata bouffe (sauf le wiski ) et un cata chauffage.....et que l'aventure
commence....mais c'est quand , la retraite précoce ???? j'y ai peut être droit aussi , pourquoi vous et pas nous !
Maintenant que vous avez annoncé le programme ça va gamberger dans les chaumières....y'en a un peu marre des lagons et langoustes à gogo , plus besoin
de bimini et capote en tout genre, et que de poids en moins !
Si la condition sine qua none pour le départ est le cata, alors ok pour le cata.
Pardon....j'avais oublié, un peu, que vous êtes un navigateur solitaire et moi, que j'étais en train de faire des plans sur une comète qui n'existe que dans ma
tête...

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CATA
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réponse n°89987

Eric, tu as tout à fait raison et tu ne fais que confirmer mes craintes d'affronter du gros temps au nord du 43 eme.

Celà dit, j'ai lu quelquepart qu'un skipper pro qui passe son temps à convoyer des catas de Vendée en Méditérrannée se sentait,
maintenant, parfaitement en sécurité sur ces bareaux.

Reste que comparer un mono ultra-performant comme ton bateau à un cata prévu pour les locations antillaises est injuste : une
fois de plus, chacun son programme.

Concernant l'exposition des safrans : çà dépend des catas (sur le mien les quilles les protègent...)

Sur la philosophie générale : il est évident que tout le monde a droit au bonheur.

Le problème, souvent, c'est que si l'on arrive assez facilement à définir le programme, puis le bateau idéal pour ce programme,
reste à régler le financement.

C"est là que les compromis commencent...

Bon vent.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°89989

Salut à tous ! n'ayant jamais mis mon cul sur un cata , de croisière du moins , je me garde de faire des commentaires . Cela
m'intéresserait d'essayer par contre mais avec mes automatismes de monocoquiste , tout est à revoir. Esthétiquement peu de
catas me font flipper, le fait de ne pas vivre à la cave par contre ça c'est super, vue sur mer imprenable... A première vue , ça
me semble cher, non ? Si quelqu'un a besoin d'un équipier , je suis partant. A plus !

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CATA
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réponse n°89991

Exactement, ce qui compte par dessus tout, c'est d'être en symbiose avec sa (ses...) monture(s).

L'été dernier j'ai navigué de conserve avec un équipage charmant dont le skipper n'arrétait pas de regretter son choix de
bateau (mono peu performant...)

Celà dit, très honnètement et sans aucun parti pris, je connais plus de propriétaires de monocoques qui rèvent d'un cata
(mais...place, budget etc...) que de propriétaires de catas qui rèvent d'un monocoque.

Comme écrit ci dessus : c'est facilde de revendre un cata pour se payer un monocoque... et quelques bons repas dans un 3
étoiles.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°89993

C'est cela même Eric ! essaie un peu de m'embrasser et tu vas voir ! LOL Pour revenir au sujet , il y a plus de bons bateaux que
de bons marins ... Je connais Hervé ( Baami) dans le " VRAIE VIE" et je connais son cata pour l'avoir visité; nous nous rencontrés
grâce à STW d'ailleurs. Le cata d'Hervé, Baami, est un cata pointu à ne pas mettre entre n'importe quelles mains , c'est plus que
certain; Hervé a un passé de régatier, et sur cata, et ça aide c'est indiscutable... Hervé connaît sa monture par coeur , c'est un
type qui cogite, qui réfléchit ,qui est technicien de haut niveau et qui n'a rien à voir avec le plaisancier de base, dirons-nous. Ne
rougit pas Hervé, c'est ce que je pense de toi. A plus !

Anonyme (non vérifié)
réponse n°89994

Bonjour à tous,

Pas de lézard, Eric.

Parmi les qualités que je devine chez toi - avec un ou deux défauts quand même ! - , il y en a une que personne ne peut nier :
c'est ta fidélité en amitié. Rien que pour ça, j'espère te connaître un jour.

Amitiés.

Bernard

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Voilier fifty
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réponse n°90001

il y a une majorité silencieuse qui se cafouille la coquillette de vos nobles sentiments....ce que je cherche ici c'est du " techniquement " correct et comme
c'est fini, je vais aller le trouver ailleurs....
merci au passage aux inconditionnels du cata, j'ai déjà acquis pas mal de nouvelles idées et "techniques" grâce à eux, à moi maintenant de me faire ma
propre opinion.
bon vent à tous

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Voilier fifty
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réponse n°90008

je sais que je n'aurais jamais du mettre mon pieds dans la mêlée, promis je recommencerai plus !
mais j'oubliais juste ça "Savez-vous que, grâce au rire, l'hypothalamus sécrète des endorphines, hormones dont les propriétés antalgiques réduisent les
excès d'adrénaline générés par le stress ? Chez les adeptes de la franche rigolade, on peut observer une nette augmentation des anticorps
immunoglobulines essentiel au maintien de la santé et de la lutte contre les infections.. "
c'est pas vraiment stérile si c'est bon pour la santé, non ?

Anonyme (non vérifié)
réponse n°90013

Faites ce que je dis pas ce que je fais............ MDR

Comme on dirait par chez nous, Santa Cruz est un metteu de fu.

S'il a peur des agressions, je ne vois pas ce qu'il fait sur ce fil, étant donné qu'il n'a apparrement pas d'avis à donner sur le Cata.

Qu'il essaie et après il pourra en discuter.

Sinon Eric, je suis entièrement d'accord avec toi mais pour rien au monde, je ne reviendrais au mono comme toi tu n'iras jamais
au cata et comme tu le dis si bien chacun défend son point de vue. D'autant plus que tu as eu une expérience en cata qui ne t'a
pas convaincu, alors que moi la seule que j'ai eu en mono, ce n'était qu'un endurance de surcroit en ferro-ciment (hormis mon
premier voilier au début des années 80 qui ne faisait que 6 m), par contre celle que j'ai vécu en cata m'a convaincu, mais à ma
décharge, un cata de 14,90 par 7,50 n'a rien à voir avec un cata de 12 m comme j'ai pu le constater.

A +

Anonyme (non vérifié)
réponse n°90014

M'enfin Eric ! je t'ai connu plus galant avec les femmes ! Spin est une femme , une pauvre femme ! LOL on ne peut tout de
même pas lui demander d'être cohérente , y tout , y tout , siii ? LOL Euh ! je blaaguee Chantal ! T'inquiètes ! Bon , c'était quoi
déjà le sujet ? LOL J'me casse comme je l'ai dit , j'y connais rien ou presque dans les catas , et quand j'sais pas , je la ferme ! A
plus !

Anonyme (non vérifié)
réponse n°90015

Bonjour à tous,

Cirkiste : j'ignore ce qu'est un "metteu de fu", mais je suppose que c'est pas très sympa. Pourquoi cette gentillesse ?

J'ai donné une opinion beaucoup plus haut, et j'aime bien ce fil où j'apprends plein de choses. Je souhaite simplement qu'il ne
soit pas pollué. Peur des agressions : attends un peu, tu vas voir à la récré !

L'avis que toi tu donnes ("à ma décharge, un cata de 14,90 par 7,50 n'a rien à voir avec un cata de 12 m comme j'ai pu le
constater") est d'une pertinence, d'une clarté et d'un intérêt incontestables.

Cordialement.

Bernard

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CATAMARAN
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réponse n°90023

Bonjour,

Ca commence à déraper sur le fil MDR Va falloir affourcher , empeneller, ou bien prévoir un plomb de sonde Clin envoyer du cordage comment s'y prendre pour fixer la patte d'oie sur ce cordage, noeud de bois? une astuce? votre avis
m'intéresse

Cordialement
François

Anonyme (non vérifié)
réponse n°90028

On s'est bien compris, on est d'accord tout les deux, en plus je suis plus facilement malade en mono, et c'est vrai que le
mauvais temps ce n'est qu' un petit % du temps, et je peux te dire que ma femme n'est pas prete à remonter en mono ! Sourire

Sinon pour la patte d'oie, je l'ai deja faite sur le bout mais comme j'ai 50m de chaine , c'est vraiment exceptionel ....

Ammicalement

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réponse n°90041

Eric,
Je réponds essentiellement à tes contributions d'hier, car aujourd'hui le mouillage du fil dérape un peu... dommage! Je suis de
ton avis sur la nécessité de fixer le programme et le budget avant d'envisager le choix cata/mono. Mon cheminement a été celui-
là. Et après études, expériences, tests (incluant locations de cata "normaux" car j'ai également fait du cata de fou- furieux il y a
quelques années) j'ai choisi un mono. Pourquoi, alors que je n'avais pas de "religion" ? Parce que le programme (amha) impose
un mono : les trois caps (sans stop en Australie: expérience malheureuse) mais Kerguelen possible. J'ai donc opté pour un
mono, mais aussi bi-safrans et dériveur . C'est en ce sens que je suis d'ac pour dire que le programme est le seul juge.Puis c'est
l'épaisseur de ton porte feuille !!! Comme toi je reconnais que si j'avais eu un programme calé entre les tropiques, j'aurais
certainement choisi un cata, tout en en connaissant certaines limites. Pour info départ fin septembre 2007, Cherbourg La
Rochelle Canaries Salvador Rio Le Cap Auckland Punta Arenas. Qui est volontaire pour constituer une flotille? L'essentiel est
d'être en mer et de tendre vers son objectif, peu importe le nombre de coque(s). Michel

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réponse n°90066

Eric,
Je t'ai envoyé deux mails via STW pour contact direct.
A bientôt. M.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°90111

Bonjour à tous,
Petit complément pour le mouillage de nos chers bateaux à 2 pattes. Pour frapper la patte d'oie sur la chaîne, j'ai la même
technique que Flyer. Une manille spéciale chaîne (main de fer de chez Wichard) et on croche la patte d'oie. Pour se frapper sur
le bout' j'ai épissé des boucles en cosse coeur, épissées sur la ligne principale grosso modo tous les 10 ou 20 m et ce jusqu'à
60 m. Après, il faut tout mettre (les 100 m). Une dernière boucle est épissée à 90 m pour que ce ne soit pas le cablot de la ligne
de mouillage principale qui tire mais la patte d'oie. Quelques heures au coin du feu, l'hiver. La patte d'oie est elle-même
constituée de 2 estropes indépendantes (diamètre 25, environ 5 m de Long) portant à chaque extrémité un mousqueton de 12.
Ainsi je peux les décrocher de leur ferrure d'étrave pour les ranger dans le coffre au pied de mât dès l'appareillage, centrage
des poids oblige. Par ailleurs les laisser à poste implique qu'elles pendouillent un peu sous la poutre avant et si on accroche une
perche de casier, çà peut être drôle. Et puis, c'est pas beau sinon autant garder les pare-battages tels les bidochons.

Pour les ris (tant que j'y suis) sur mon bateau, c'est un peu compliqué car le bateau est un peu spécial, pointu comme disait
Brainstorm, mais comme tout se fait à plat, je trouve çà facile. Dans l'ordre: Ramener la bastaque sous le vent à fond vers
l'avant (contre le hauban sinon les lattes vont s'accrocher dedans), larguer le mât pivotant pour qu'il se mette sous le vent (et çà
c'est fabuleux car on diminue la compression des lattes forcées), larguer le chariot sous le vent (la vitesse tombe, çà mouille
moins), mettre le pilote en mode vent au cap choisi, aller au pied de mât, larguer la drisse de GV de son bloqueur, haler la
têtière vers le bas au moyen de son halebas (c'est une sécurité car j'ai une têtière carbone de 0,35 m2 avec une corne(pour
gagner de la surface et avoir un profil de chute plus vertical) qui pousse très fort contre le mât et si çà coince, je peux haler vers
le bas au winch), quand je suis à la bonne hauteur, je croche la jambe de chien dans le mousqueton à la base de la bôme. Je
reprends la bordure, je rehisse la GV. Je cravate tout de suite la bosse de ris en bout de bôme sinon elle casse dans les 10'
(bossses de ris mouflées La poulie est cousue sur la voile à chaque point d'écoute), je retourne au pied de mât car j'ai oublié de
reprendre le mou du halebas de têtière qui va aller tricoter dans les barres de flèche et les bouts de lattes. Je remet mon
chariot d'écoute en position,je remets le mât au vent, je reprend ma bastaque sous le vent sans la raidir, je remets le pilote en
mode cap ou vent si nécessaire (en mode vent, çà change à chaque mouvement du mât pivotant puisque la girouette est en
tête; pas gênant, çà prend 2 secondes). Je me fais un café et pourtant je n'ai pas froid, à ce stade de la manoeuvre. Tout se fait
au winch, sauf le café, car çà tire fort un petit cata de 12 m un peu (tu parles !) surtoilé. Un peu long à décrire (et j'ai raccourci
car il y a quelques allers retours entre le mât et le cockpit dans la meusre où les bosses de ris se reprennent sur les winch de
génois, ST 50 et que leur bloqueur est au vit de mulet, mât pivotant oblige) mais seul, c'est 10 à 15 ' pas plus. Un bateau pour
quinquagénaire qui veut garder la forme.En fait, quand in respecte l'ordre de la manoeuvre, tout va bien. Sinon, "y a du sport !".
+ ANTICIPER mais çà c'est valable sur tous les bateaux. Précisons que je peux, grâce au mât pivotant prendre mon ris aussi
bien au près qu'au portant. Faisable avec un mât fixe mais plus compliqué. Cà veut surtout dire que je n'ai pas besoin de lofer
dans le gros temps (avec ce que çà implique, accélération qu peut mener au départ au lof, inconfort pour prendre le ris).
Bonne journée à tous

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CATA
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réponse n°90127

Merci Baami pour le qualificatif de "bidochon".

Si tu relis bien mon post, j'ai indiqué que la patte d'oie restait à poste pour les "petites" navigations genre quitter le mouillage le
matin pour en prendre un autre le soir.

Ne t'inquiètes pas, vu ma façon de ranger la patte d'oie :

- 1 : c'est invisible ;

- 2 : aucun risque d'accrocher quoique ce soit ;

- 3 : sur mon barlu de 17 tonnes, le gain en "centrage des poids" ne justifie pas l'effort (amha).

Bon vent.

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LAVEZZI 40, MOODY 376, AQUILA
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réponse n°90140

Bonjour à tous.
Qui a une expérience de l'enroulleur de bome sur catamaran. Un ami professionnel de la vente de grément vient de me
déconseiller d'en installer un sur mon bateau ( nombreux sav constatés - modification de la grand voile car la bome n'est
pas parrallèle au plan de pont - etc.. ) A part ce problème spécifique sur mon bateau qui a réellement une expérience de ce
système bien tentant en croisière ?
Merci de vos explications.
Bonne nav à tous...... Jean Jacques.

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ATHENA 38 FOUNTAINE-PAJOT
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réponse n°90165

Bonjour à tous,
Effectivement, tout est une question de programme : les 3 caps déconseillés en cata de croisière, même si un Catana argentin
l'a fait (article V&V d'il y a 2 ans). Et puis question budget, on peut faire un tour avec un mono à 30keuros alors qu'en
cata la barre est plus haute. Attention aux vieux catas anglais pas chers : le cockpit est trop bas sur l'eau, il faut au
moins 80 cm sinon les vagues tapent trop.
A lire ce fil, il est clair que les catas sportifs sont très différents de ma caravane Fountaine-Pajot qui fait ses 6 tonnes
pour moins de 100 m2 de toile. Mais pour mettre un ris, ma manoeuvre dure en tout 3 minutes, c'est vachement plus simple que
ce que décrit Baami !
Pas d'expérience d'enrouleur de Bome mais personnellement je ne le ferais pas, et puis généralement les GV de cata sont
lattées.
Il faut aussi dire les choses. J'ai eu un terrible coup au moral en avril dernier en apprenant l'accident tragique de
l'Outremer 45 Accroche-Coeur (http://www.lepetitjournal.com/content/view/5176/305/). On était sur l'eau ce jour là pas très
loin, voilà pensées émues et prudence, nul n'est à l'abri...
Ciao
JF

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ATHENA 38 FOUNTAINE-PAJOT
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réponse n°90166

Bonjour à tous,

Effectivement, tout est une question de programme : les 3 caps déconseillés en cata de croisière, même si un Catana argentin
l'a fait (article V&V d'il y a 2 ans). Et puis question budget, on peut faire un tour avec un mono à 30keuros alors qu'en
cata la barre est plus haute. Attention aux vieux catas anglais pas chers : le cockpit est trop bas sur l'eau, les vagues
tapent trop.
A lire ce fil, il est clair que les catas sportifs sont très différents de ma caravane Fountaine-Pajot qui fait ses 6 tonnes
pour moins de 100 m2 de toile. Mais pour mettre un ris, ma manoeuvre dure en tout 3 minutes, c'est vachement plus simple que
ce que décrit Baami !
Pas d'expérience d'enrouleur de Bome mais personnellement je ne le ferais pas, et puis généralement les GV de cata sont
lattées donc

J'ai eu un terrible coup au moral en avril dernier en apprenant l'accident tragique de l'Outremer 45 Accroche-Coeur
(http://www.lepetitjournal.com/content/view/5176/305/). On était sur l'eau ce jour là pas très loin, voilà pensées émues et
prudence, nul n'est à l'abri...
Ciao
JF

Anonyme (non vérifié)
réponse n°90178

Bien d'accord en ce qui concerne les vieux catas généralement trop bas sur l'eau et qui tapent à qui mieux mieux dès qu'il y a du
clapot.
C'est vrai que mon cata est un peu sportif ce qui implique diverses contraintes (bastaques, par exemple mais sans bastaques
comment raidir un étai de cata -déjà qu'on fait un cap médiocre- et tenir la tête de mât sous voile en tête, spi ou gennak) , et
diverses bricoles comme le mât aile qui offre des avantages mais nécessite uin réglage sous peine d'être catastrophique pour la
GV. D'où des bouts en plus et donc des manoeuvres en +. Le nom complet de l'Azuli (c'est le nom de la petite série de 13 unités
construites) c'est AZULI Formule 40 car c'en était un à l'origine. Du reste le mât aile est un mât de formule 40 de l'époque. Bien
lourd pour les critères actuels mais il doit être à peu près incassable et est réellement efficace. Quant aux manoeuvres, quand la
méthode est bien au point, çà va tout seul. En équipage, le ris c'est 3 ', seul c'est 10 à 15 ... Encore une fois, un bateau c'est un
choix, de programme, de budget, de compromis et de goût pour telle ou telle formule. Pour moi le bateau c'est un merveilleux
moyen de locomation pour aller découvrir le monde et le plus fabuleux véhicule car il doit se laisser apprivoiser dans un milieu
pas toujours facile. Et tant qu'à voyager, même si je ne suis pas pressé, j'ai toujours trouvé plus amusant d'aller vite que
l'inverse. J'ai un grand hobby cat, en résumé, et m'amuse comme un fou, quitte à lever le pied quand je suis fatigué et là çà
redeviend un bon bateau de croisière, bien confortable (mais un peu spartiate, ce qui ne me gêne pas). Et puis, avec 5 nds de
vent la plupart des bateaux se traînent à 5 nds au moteur, moi je suis aussi à 5 nds, mais à la voile. Et çà c'est agréable car
finalement il y a beaucoup de petit temps et savoir que la risée volvo n'est pas inéluctable c'est un +. Et çà glisse sans un bruit,
en déchirant la soie de l'eau....On est dans le filet avant, avec Verlaine ou Baudelaire... Le bonheur s'écrit avec 2 coques
(légères) ! Mais c'est vrai qu'au port de temps en temps je rêve devant le confort des copains plus pansus mais çà c'est quand il
pleut car j'ai la hauteur sous barrot dans le cockpit ! 1,50 m dans la nacelle et 1,78 dans les coques, on s'y fait très bien quand
on s'est sufisamment cogné la tête (pas vitale chez moi, prétendent certains).
A+ et bon vent

GH
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SH32 BIQUILLE CNTRPLQ ÉPOXY
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réponse n°90180

Complètement d'accord avec toi Baami, je me souviens d'une traversée Frejus/Minorque par 7 kt d'une petite brise de Nord, mer
plate , mon Catana 40 à 7kt , toutes dérives sorties, au bon plein par rapport au vent apparent, au grand largue par rapport au
vent réel, avec une rotation de plus de 100°entre le vent réel et le vent apparent, le rêve...
Et pourtant je suis revenu au mono après 17 ans de catas quand j'ai pris ma retraite, pas seulement parce que j'ai plus de temps
mais aussi parce que j'ai moins d'argent. Un mono revient moins cher à tous les niveaux, achat, assurances, place de port mais
surtout entretien car un cata tire fort sur ses gréements dormant & courant , ses voiles et surtout sa structure qui a tendance à
ramollir après quelques bons coups de tabac.
La nouvelle génération de monos ,coque large par rapport à la longueur, bi safran (et bi-quille en ce qui me concerne), gîte peu,
n'est pas affecté par le roulis rythmique, surfe facilement ,a peu de tirant d'eau pour les biquilles, peut se comprendre un peu
comme intermédiaire entre les monos classiques et les catas.
Si je revenais quand même un jour au cata ce serait peut-être bien pour un Warrham, pour son dégagement sous nacelle qui est
absolument vital, sa simplicité, son coût modeste et sa philosophie générale qui fait la part belle à la souplesse et à la modestie
face à la mer.
GH

Anonyme (non vérifié)
réponse n°90194

Evidemment un SH 32, là je peux comprendre, l'ami Lucas sachant dessiner de super bateaux. C'était l'architecte de mon
chantier, il dessinait mes Hermines... Vrai aussi que le budget çà compte beaucoup, hélas.
A+

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OUTREMER 55 STD
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réponse n°90309

Bonjour a tous.

Marrant a quel point les discussions cata / mono pour TDM soulevent autant d'interet.

ma modeste contribution au sujet, j'habite en Asie et navigue beaucoup en thailande. J'ai eu successivement petit cata, Mono
(36 pieds sundance de janneau) et je suis maintenant l'heureux proprietaire d'un Nautitech 47 que j'ai en partie acheminee
depuis Lorient (le gros du trajet a ete fait sur le pont d'un porte container...avec pas mal de degat a l'arrivee...comme quoi
manipuler un cata de 47 pieds c'est different d'un container.)

Bref, je suis plus que satisfait de mon choix. mes premiere annalyses ceci dit :

Bilan electrique : mazette ! ce que ca bouffe quand on a un frigo et un congelo a bord !(plus les gadget electroniques
habituels..Bref prevoir au minimum 2 ou 3 fois 125W de panneaux. (avec 2 pour l'instant ca a l'etre d'aller. ) faut dire qu'il y a
pas mal de soleil en thailande.

Cote navigation : genial. rien a dire. rapide (il est pas encore charge a bloc pour le TDM pour l'instant il est en version charter
(ben oui faut bien le payer...alors je loue mon bebe...) mais a mon avis il peut prendre 2 T sans trop de problemes.
je me suis pris un grain avec 70 neuds de vent. no problems. mais j'avais anticipe et j'etais a sec de voile avant que ca me
tombe sur le coin de la g....le.

cote entretien : ben c'est la merde. (escusez le mot)...a cause de ses 7M60 de large. pas une seule marina equipee
correctement pour le sortir. donc pas mal de frayeurs ou alors (pour ceux qui ont la fibre ecologique peu developpee ,
l'antifouling sur la plage...degeu...)
Donc je me tape 80 miles pour aller en malaysie sortir le bateau. c'est moyen.

bon a par ca, que du bonheur et moi aussi je ne revient pas au mono.

bon vent a tous.

cyrille

www.catamaran-thailand.com

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LAVEZZI 40, MOODY 376, AQUILA
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réponse n°90311

Cyrille,

Possesseur d'un cata Lavezzi 40, j'envisage dans un an l'achat d'un 45 - 47 pieds. Je suis interessé entre autre par le
Nautitech 47 et j'aimerais que tu puisse en toute objectivité me donner ton avis sur les qualités mais surtout sur les
défauts constatés sur ce bateau.
Tu peux me contacter sur mon email perso ( gigipanpan@wanadoo.fr )
Merci par avance,
Bien cordialement Jean Jacques.

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réponse n°90349

Pardon, mon francais est tres primitif. Pour cette raison j'ecrie en anglais, mais je comprendre texte francais.

We are interested in buying a Hermine 47 aluminium hull and having it completed at the Chantier Naval Etoile
Marine in St Malo. (This hull is mentioned on the webpage of this company.) Does anyone have personal
experience or know something about these boats (sailing properties?, quality of construction?, how many hulls
have been produced?, etc.)? I have read carefully (with dictionary, spending many hours!) the essai in Loisirs
Nautiques No 370/2002, and the review is quite positive. The building quality and strength seems to be high.
We are looking for a robust, strong and seaworthy boat that can be sailed short-handed, and which can take us
to all corners of the world including cold areas (Spitsbergen, Greenland). Are there any specific potential problems
that we should look at in this hull that seems to have been built already in 2003?

We are planning to have a look at the hull in the near future.
Many thanks for any information on this topic.
Merci beaucoup,
Kenneth Nordström
Oulu, FINLAND

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réponse n°90383

Bonjour à tous, trés interessant ce fil malgré quelques petites péripéties...
Je vais essayer d'apporter ma contribution aprés avoir avalé goulument les textes de mes prédécesseurs qui m'ont conforté trés
généralement dans ma pensée.
Je dirais d'abord autrement ce qui a déjà été bien dit : l'important c'est de savoir d'abord quel programme et quel budget on a.
Un jour, un journaliste demande à Jean gabin ce qu'il fallait pour avoir un bon film, et il a répondu qu'il fallait trois choses:
un, un bon scénario, deux un bon scénario, trois un bon scénario!
Je dirais, pour avoir un bon bateau, il faut trois choses: un, savoir ce que l'on veut, deux savoir ce que l'on veut, trois savoir ce
que l'on veut! Et ce n'est pas facile! C'est même de loin le plus dur, il suffit pour s'en convaincre de voir à quelle allure avancent
ceux qui veulent et le sur-place de ceux qui ne savent pas! La meilleure méthode, c'est celle que nous avons choisi, la plupart
d'entre nous, communiquer, prendre, que dis-je, aspirer l'expérience des autres et de se forger son idée.
Je pratique la voile depuis 36 ans et j'ai découvert en cours de route que le bateau idéal n'existe pas, la question n'a même
aucun sens tant ces engins sont des compromis adaptés à des utilisations données. En revanche, il existe, pour un cahier des
charges donné, au moins un bateau qui s'en approche le plus, ou avec de la chance, qui colle pil-poil!
Donc , première étape, le cahier des charges.
Et là, dès la première étape, je sais, ça se gate! Parceque l'on rêve tous azimuts et qu'on ne sait pas encore si on va faire le
sptizberg ou les petites Antilles, combien de sous on aura exactement, qui on emmène et quand on va partir...Alors on cherche
pendant des années le bateau qui va tout faire, bien...et pas cher bien sur.
Aprés ces généralités, passons aux choses concrètes.
J'ai découvert les gros catas au...salon nautique de Paris un jour que je suis monté dessus. Deux minutes aprés, je montai une
croisière dans les Caraibes et trois mois aprés pour la première fois sur l'eau sur place, le rêve! Et je continue cependant à
pratiquer le monocoque que j'adore aussi, même les tout petits, car comme vous tous j'aime les bateaux à voile...tous! Mais
sous les alizés, beaucoup l'ont déjà dit, il n'y a pas photos, le cata est trés supérieur. Par contre, pour naviguer en baie de
Quiberon ou je suis basé, pour
mouiller à Belle-ile dans la baie de Ster Vraz, faire un 360° d'évitement dans la nuit à cause de la brise qui tourne et tosser
contre les copains monocoques qui évitent différamment ou contre les rochers, arriver à 16h dans le port de Houat au mois
d'aout alors qu'on aurait du mal à y caser un kayak, non merci!
Donc le programme, le programme, le programme d'abord.
J'ai encore une modeste expérience sur cata, mais j'ai réalisé trois croisières sur Belize 43 de FP des Grenadines aux Iles vierges
et je vais vous dire ce que j'en pense. Je n'apporterai pas de scoop, je ne ferai que confirmer ce qui a été trés bien dit plus haut
par beau temps mais une confirmation a du poids pour celui qui cherches sa voie:
- bateau trés facile à manier, quelqu'un a dit plus haut qu'il pouvait le faire avancer en crabe, je n'en suis pas encore là mais je
le crois. Ce que je peux affirmer, c'est que trés rapidement , j'ai su faire des créneaux dans les ports (par moins de 15 noeuds
de vent) provoquant , à tort, l'admiration de mes équipages. C'est pas racontable tellement c'est maniable.
- bateau peu interressant à barer sauf dans la mer formée. Car là, on peut avoir de superbes sensations ,camionesques certes,
mais un camion qui part au surf et qui rattrappe la vague précédente je vous assure que c'est jouissif aussi.
- une habitabilité et un confort pour la taille époustouflants, ça ce sont des mots. Un exemple concret : certains d'entre vous
connaissent le passage entre Sainte LUcie et St VIncent. Entre les deux iles, par grand beau temps typique Caraibes, vous avez
en hiver 3 à 4 m de creux et force 5 à 6. Nous sommes passés là dedans avec deux riz dans la gv et un dans le génois, travers
la vague, au moment du repas...à table, avec les verres à pieds pleins d'un st Emilion grand cru. Justement,moi je ne l'aurais
pas cru! Mais j'ai le film pour les incrédules avec en face, deux mono de 45 et 50 pieds gités à 45 degrés, la moitié du pont sous
l'eau et tout le monde en ciré... par 28 degrés de température!
Mais tout est question de choix! Moi, perso, je fais les entraînements d'hiver à la Trinité sur mer; on en bave, on se caille et on
se régale... entre passionnés! Mais pourquoi faire 6000 km ou plus pour la même chose...en moins bien et le faire subir aux
amis? (dur de voir les cocotiers quand vous avez les yeux pleins d'embruns)
Je vais vous dire ceci : j'aime naviguer en (bonne) compagnie , avec l'âge, j'avais de plus en plus de mal à former des équipages
de mon âge sur mono. En cata, c'est la cohue!...
- bateau pouvant être trés bruyant : dernièrement de sT Martin aux iles vierges, de nuit, on n' avait pas beaucoup de vent,
force 5 à 6, mais beaucoup de mer, 3 à 4 m de houle d'est hachée par 50 cm de mer du vent de nord-est : un enfer parait-il
selon mes passagers (moi, j'adoore...) C'est vrai qu'il y avait un boucan terrible avec les vagues qui venaient se casser sous le
cata en faisant résonner toute la structure.
- se met à la première occasion travers la lame ( je parle toujours du Belize 43).
Ce qui me parait la caractéristique la plus dangereuse de ce bateau et qui me fait reposer une question précédente de la
conduite à tenir par gros temps. S'il vous plait, si il y en a un qui a connu du gros temps ( du vrai!) avec ces caravanes
flottantes, qu'il me dise comment il a géré! Car à mon (humble) avis,travers la lame avec une mer trés forte et croisée, et donc
des pentes de vagues importantes vous met à la merci d'une déferlante qui ne manquerait pas de vous mettrre sur le toit. En
fuite, c'est peut-être pire : je ne peux pas imaginer que les deux merveilleuses portes coulissantes qui séparent le cockpit du
carré puissent résister à une déferlante par l'arrière. Ensuite, il suffit d'imaginer 5,6 , 8 m3 d'eau, donc autant de tonnes de
flotte envahissant le bateau en bien moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire! Je pense, comme je l'ai lu sur la pub du nouveau
lagoon 420 (dans le voiles et voiliers de septembre) que le mieux, c'est de tenir le bestiau à 45 degrés de la houle principale (il
peut y en avoir plusieurs et de la mer du vent)...au moteur. Moteur sous le vent seul au ralenti pour tenir environ 4 noeuds.

Bref, choisir son programme et en l'occurence, se préparer au pire mais tout faire pour l'éviter!
Une chose de certaine: pour un trajet sous les alizés, hors cyclone, le cata est certainement le produit qui s'approche au plus
prés de mon cahier des charges à moi! Pour doubler le Horn peut -être aussi, ...avec pétole!

- un mot sur la taille pour terminer. Mon épouse, que j'ai la chance infinie d'avoir toujours avec moi en bateau, est incapable de
hisser la gv du Bélize, c'est comme ça, prés de 60 m2, ç'est dur même pour nous. Elle ne s'appelles pas Marcel et elle a les biceps
qui sont comme mes poignets (mais combien d'autre qualités...). Or j'envisage un tdm avec elle, voilà encore une contraite de
mon cahier des charges : 38 pieds voire 40 au maximum, car il lui plait de savoir qu'elle pourra rentrer le bateau toute seule au
port le plus proche s'il m'arrive quelque chose de grave. Ca tombe bien, ça va dans le sens du budget disponible...

J'espère avoir fait avancer un peu le shimili, le shmil...il y encore plein de sujets à aborder comme celui des OFNIS par exemple
qui me préocupe de plus en plus avec une coque plastique...

bon vent à tous mes frères.

Hors ligne
CATA
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réponse n°90386

Brillante synthèse Blériot.

Juste quelques petites mises au point :

- le Bélize (ou toute autre caravane) ne se compare pas avec un mono de "même taille" ce qui ne veut rien dire mais avec un
mono de même tonnage c'est à dire de 15/16 mètres de long ;

- l'utilisation d'un des moteurs aide effectivement beaucoup dans un tas de situations ;

- pour poursuivre sur la sécurité, un point jamais évoqué : en dehors de l'hypothétique insubmersibilité (vérifiée seulement par
calculs pour la masse "chantier" très éloignée de la masse réelle en navigation au long cours) le compartimentage étanche de
chaque coque + les deux coques font qu'amha, l'avarie qui amènerait le cata à couler est infiniment moins probable que celle qui
ferait couler un mono. Exemple (vécu) au hasard, une vanne de refroidissement moteur débranchée nécessite une réaction
TRES rapide sur un monocoque pour ne pas couler. Sur un cata, la voie d'eau reste circonscrite au quart arrière d'UNE coque du
bateau sans autre conséquence qu'une bonne partie de séchage/nettoyage.
Même dans l'hypothèse la plus catastrophique : un OFNI découpant les trois compartiments d'une coque, le cata flotte encore
très bien avec une coque pleine d'eau...

- comme dit Antoine : le cata a deux positions stables : à l'endroit et à l'envers. Le mono a deux positions stables : à la surface
et au fond.

- concernant la grand'voile : il est clair qu'au-delà d'une certaine taille, une assistance électrique est bienvenue (le guindeau, en
général, est un bon candidat) .

- quand à la limitation de taille du bateau, le seul critère est financier : il n'est pas plus difficile de ramener au port un 45 pieds
avec 2 X 50 Cv qu'un 38 avec 2 X 18 Cv...

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