comparatif deriveurs intégraux

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ABACAXI (15m ALU GARCIA comme un grand Maracuja )
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réponse n°95248

Allez Marc , un site un .
Pour tenir au courant les copains de l'avancement. En plus ça fera plaisir à André de voir que le bateau vit toujours.

BOn vent, le truc con avec les vis inox, sur l'Argonaute il y avait même des clous , le truc méchant c'est que tu peux plus
les repecher avec l'aimant et parfois faut démonter un peu pour récuperer LA vis , ou glisser le gouniafier (?)

BON courage
JP

Anonyme (non vérifié)
réponse n°95250

Mythes et réalités Sourire

La pièce de monnaie ou le clou qui fait un trou au fond des coques alu est un mythe qui a la peau dure ! J'en ai ramassé des
dizaines, même des bouts de cuivre, sans dégats après 10 ans !

Mais c'est pas une raison pour vendre des bateaux alu neufs fourrés aux détritus de montage de chantier par flemme d'un coup
d'aspirateur avant montage des meubles !

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OVNI 345
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réponse n°95251

On verra pour le site quand le bateau sera sur l'eau. On ne peut être au boulot au four et au moulin. Sinon en dehors du fait que
l'inox soit amagnétique les vis acier rouillent (surtout si le bateau n'est pas isoler) et va démonter une vis crusi dont la tête est
bouffée. De plus ça lache des petit grains d'oxyde dans les fonds en alu. avec un peu d'eau, un peu de sel, 50 mA de fuite
électrique on imagine la suite. Si le bateau est bien sec pas de soucis pendant 20 ans. Mais le jour où il y a un peu d'eau dans le
fond en navigation et que ça éclabousse le mobilier par dessous, le mal est fait et un rinçage à l'eau douce ne changera pas
grand chose.
Sinon, j'espère qu'André montera en Manche lors de la mise en jambe avec son nouveau bateau et viendra tirer quelques bords
avec mer océane (si je conserve ce nom) sur ce magnifique plan d'eau.
Pour info, l'acheteur de mon ex ovni 28 a fait Granville Oléron en 4 jours. C'est comme si c'était à coté pour un 395.
Je vai mettre quelques bonnes bouteilles de coté pour cette occasion.
Salutations
Marc

Anonyme (non vérifié)
réponse n°95255

A JP : Marc et moi sommes en contact depuis qu'il a attaqué ce boulot. Je lui tire mon chapeau pour ce qu'il a déjà réalisé .
André

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KETCH
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réponse n°95256

Alors là !

je tombe des nues !
Un chantier naval comme Alubat utiliserait des vis en acier simple pour l'aménagement de ses voilers.
Quand je vois ce que deviennent ce genre de vis au bout de dix ans, y'a de quoi se faire peur !

Pourquoi ne pas utilisé plutôt, par économie, de la visserie laiton, comme avant. Ca tient très bien la durée.
Mais je ne connais pas bien l'alu, peut-être cela pose trop de problème.

Mais tant que le laiton n'est pas en contact avec l'alu, je ne vois pas pourquoi ?

Les ovni vont descendrer un peu de là où je les avais hisser...

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OVNI 385
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réponse n°95277

Je confirme pour les vis non inox puisque je fais l'isolation petit à petit et que je suis obligé de démonter certaines boiseries.
C'est effectivement un peu ennervant quand une vis est oxydée et qu'il faut démonter...
J'ai même retrouvé des copeaux de bois (coque non nettoyée avant la pose définitive des boiseries). De plus certaines boiseries
sont collées et indémontables.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°95310

NACA... C'est un profil à épaisseur variable, comme une aile d'avion, par exemple. La corde est variable suivant ce que l'on veut
obtenir, la longueur du profil, son allongement, etc... Pas forcément symétrique (par exemple les coques et les dérives de mon
cata sont asymétriques). Il y a x formes différentes et toutes correspondent à un besoin précis par rapport à une carène
donnée, un TE souhaité. Pas d'improvisation, donc. Déterminer le meilleur profil, c'est une affaire d'architecte. Sinon, on n'aura
qu'un résultat au mieux médiocre. Il y a des bouquins complets là-dessus et force est de constater que même les meilleurs archi
ne sont pas d'accord entre eux. Alors, les amateurs, même éclairés...

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ICP 44
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réponse n°95336

Hervé,

Pour une fois permet moi de compléter ta réponse sur le NACA. Bien connu en mécanique des fluides, NACA est une grande
famille de profils. On se bat autour du NACA car comme pour le reste son choix est affaire de compromis. Pour un fluide donné
(ici tout le monde sera d?accord pour dire qu'il s'agit d'eau de mer), pour une vitesse ou une plage de vitesses données (ça
commence à discuter), un profil NACA par rapport à un autre engendrera plus ou moins de traînée et décrochera plus ou moins
en fonction de l'incidence. Moins il traîne plus il décroche vite. Plus il reste efficace aux fortes incidences et plus il traîne.

Je suis en train de faire les safrans de Coco'n Co (bateau de voyage, pas bateau de course), l'architecte a choisi un NACA qui
reste efficace avec un angle de barre important (il est assez épais). Contrepartie, il traîne plus qu'un profil de coursier.

Marc

Anonyme (non vérifié)
réponse n°95394

Tout à fait d'accord, Marc.

En complément, pour ceux qui veulent aller plus loin, voici un lien sur le sujet. http://www-berkeley.ansys.com/cfd/naca.html
En particulier "How to calculate..." Cà donne une bonne idée des contraintes du sujet. La partie maths est assez basique dans ce
cas précis et l'exemple offre l'intérêt de montrer qu'il n'y a pas de place pour l'approximatif. En fait, grosso modo, + le profil est
épais, plus il va avoir d'efficacité à basse vitesse mais plus il va traîner d'eau, cette traînée (une espèce de traînée de fond de
port ! Clin certaine valeur (constante K, variable selon chaque profil), de façon exponentielle jusqu'au décrochage. Plus simplement,
l'écoulement laminaire intial devient de plus en plus turbulent, jusqu'au décrochage. Encore qu'aux très basses vitesses, cet
écoulement puisse aussi être turbulent selon l'épaisseur du profil (pour les plus épais, surtout). On sent bien que le
profil "n'accroche pas". C'est, par exemple, le cas sur mon cata où les ailerons ne commencent à être réellement efficaces qu'à
partir de 5 nds, accrochent bien à 8 et sont optimum à 11. Je parle là du près serré. D'où l'intérêt d'avoir un profil un
peu "médium" pour nos bateaux de croisière. Encore une fois, tout est compromis...

Une anecdote pour illustrer l'importance de la qualité de l'écoulement laminaire. Un jour de bon vent devant St Malo, un solide
40 nds établis, je décide de sortir avec mon fils pour nous entraîner par bonne brise et peaufiner les manoeuvres de mise en
place de la trinquette, en restant au près, cas le plus défavorable (et le plus humide !). Tout va bien, nous nous faisons rincer
copieusement pendant 2 ou 3 heures puis décidons de rentrer. J'abats en grand (nous avions 2 ris+ trinquette). Le bateau
démarre tout de suite à 18-20 nds et nous fonçons confortablement vers le bistrot du port. Survient une rafale. Le bateau
commence par accuser en enfonçant un peu son étrave sous le vent, comme d'habitude, pas inquiétant puisque je contre un peu
à la barre pour l'empêcher de lofer et dans la seconde qu suit, il abat un poil, accélère en cabrant et on peut revenir sur la
route. Sauf que là, il est resté à 20 nds, les safrans n'arrivant pas à le faire abattre pour qu'il accélère encore et soulage. Je
pouvais tout juste l'empêcher de monter au lof mais il commençait à enfoncer son étrave et à dégager l'arrière de la coque au
vent. Instinctivement, mon fils a largé l'écoute de trinquette pendant que j'en faisais autant pour le chariot de GV et tout est
rentré instantanément dans l'ordre, à 15 nds quand même. On a levé le pied en mettant le mât dans l'axe et débordant un peu
trop le chariot de la GV et çà suffisait pour ne plus dépasser 17 -18 nds. En fait, les safrans avaient décrochés parce qu'un peu
sales et donc ayant un écoulement turbulent très sensible à grande vitesse. Tant que le bateau était sur des rails, çà allait bien
mais dès qu'il fallait contrer un peu brutalament, ils décrochaient. Et c'est comme çà qu'on sancit en diagonale. Depuis, je veille
à avoir des safrans impeccables.
Moralité: de l'importance de la perfection d'un profil. Quelques algues et autres petits bernacles peuvent le modifer et engendrer
une catastrophe...Sur une quille, çà veut dire rendement médiocre et sur un safran, décrochage.
A+

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KETCH
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réponse n°95399

Hervé, la question des profils Naca m'intéresse mais il est difficile pour un navigateur landa comme moi de savoir ce qui
se passe dans les bureaux d'architectures. Les profils Naca semblent avoir fait de net progrès voici quelques années, au
point de voir des architectes créer des voiliers biquilles performants ce qui ne semblait pas possible auparavant.

Aurait-on découvert de nouveaux types de profils ?

Puisque tu sembles, Hervé, au parfum des choix architecturaux actuels, peut être as tu une réponse à donner...

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KETCH
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réponse n°95401

Je viens de me rendre compte que j'ai oublié de mettre en exergue l'évolution des bulbes qui a particpé à l'emergence
des biquilles.

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ICP 44
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réponse n°95402

Lorenzo,

Je ne crois pas que l'on puisse parler de découverte de NACA. Un NACA c'est une longueur (corde), une épaisseur et la position
de cette épaisseur par rapport au bord d'attaque. Quand on a tout cela les autres points viennent naturellement comme si tu
traçais avec une lisse. La vrai découverte c'est la réaction de tel ou tel profil à telle ou telle vitesse et selon telle ou telle
incidence dans tel ou tel fluide. Tu suis ?

Je sais pas vous ? mais moi à force de lire Hervé, j'irais bien faire un tour sur Baami.

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KETCH
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réponse n°95403

Je suppose en effet que les nacas se ressemblent, mais alors comment expliquer cette nette progression de la
performance des appendices ?

Les bulbes ?

Des coques plus planantes ?

Et peut-être des profils naca mieux étudiés tout de même ?

Vous m'excuserez de dévier le sujet de ce fil...

Anonyme (non vérifié)
réponse n°95424

Je pense que les appendices progressent car la course accélère la recherche (plus de budgets, merci les sponsors), les
matériaux évoluent (les performances de Pen Duick 4, par exemple, fabuleuses à l'époque, feraient rire aujourd'hui mais on ne
savait pas faire des bateaux en carbone) et tout est de + en + testé, comparé. Les profils évoluent aussi dans leur géométrie et
l'empirisme n'est plus de mise alors qu'autrefois, c'était plus ou moins la règle. On savait que tel type de carène ou d'appendice
marchait (les fameuses demies-coques de chantier) alors on l'améliorait à tâtons, prudemment (pour se planter complètement
parfois). La théorie des mâts-aile , des profils NACA, des profils de voiles n'est pas neuve (relisez Manfred Curry, grand
théoricien de l'aérodynamisme) mais il me semble que l'évolution de l'architecture des bateaux s'est d'une part accélérée parce
que la demande augmentait et que les architectes pouvaient avoir de vrais budgets d'étude et d'autre part parce que la qualité
des matériaux modernes permettait d'exploiter au mieux telle ou telle solution. Les foils, autre exemple, étaient connus depuis
longtemps (les vedettes rapides de la Kriegsmarine, par exemple) mais on ne pouvait guère les adapter à la plaisance faute de
matériau léger et résistant. Même si Paul Ricard a été précurseur en la matière, du point de vue vitesse, on ne peut le
comparer avec les 60' actuels (sans parler de l'hydroptère qui est pourtant son héritier le + direct). Quant aux carènes, énormes
progrès aussi. Quand on pense qu'un 40' open est capable d'aligner en solo des journées à 15 nds de moyenne et des pointes à
30 nds... Inimaginable il y a 10 ans ! Souvenez-vous, Moitessier faisant sa longue route, ce n'est pas si loin et son bateau était
assez performant pour l'époque (pour le programme choisi). Aujourd'hui, qui irait faire construire un Joshua pour partir autour
du monde, sans parler d'une course autour du monde. J'ajoute que l'informatique permet de tout essayer avant de faire
construire et çà évite pas mal d'âneries coûteuses. Pour moi donc, pas beaucoup d'évolution dans les théories mais beaucoup
plus de facilités pour les appliquer (les matériaux) et pour les tester.

Pour venir faire un tour sur BAAMI, pas de problème, mais pour l'instant il est au sec et en refonte (et je ne peux y travailler
avant début mars) jusqu'à juillet au moins et il va hélas prendre quelques kilos puisque dorénavant le programme est la
croisière. Je lui mets donc un peu de confort. Mais il devrait quand même encore bien galoper.
A+

Anonyme (non vérifié)
réponse n°95452

Je n'ai pas de rasion de penser que Coqualu ne sache pas bien construire des Hermines, d'autant plus que François Lucas,
l'architecte, veille toujours au grain. Ceci étant, je suis réservé quant à l'intérêt technique de la construction en alu épais. Je dis
bien intérêt technique car l'aspect financier est évident.
J'ai eu l'occasion de visiter un bateau construit par JF André. Pas bien joli comme finition de chaudronnerie mais très solide et
pas cher du tout ce qui explique la fintion simplissime de la chaudronnerie. Comme le bateau a ensuite été peint et
remarquablement aménagé par Marine Atlnatique, au bout du compte çà faisait un joli bateau, solide et qui marchait bien. Donc
pourquoi pas, çà peut être intéressant car JF André sait construire (très vite) des coques alu pour pas cher (car il va très vite).
Quant à la qualité des alliages, il n'y a guère de souci, en général, tous se fournissant chez le même, à savoir ALCAN-PECHINEY.
Demander quand même que les certificats matière vous soient remis. Il y a pas mal de tentatives des coréens pour pénétrer ce
marché (de l'alu) et pour ce que j'en ai vu et testé, pas cher certes mais quelle m... ! L'alu russe, en revanche, pas de souci en
règle générale. Mias il y a peu de chances de trouver autre chose qu'Alcan sauf pour certains profilés spéciaux où les italiens et
les anglais sont bien placés (et de bonne qualité).A+

Anonyme (non vérifié)
réponse n°95475

Le chantier franco-ukrainien c'est Alucomposite mais bizarrement ils ne donnent actuellement plus suite à l'accord que nous
avions passé. Je sais qu'ils sont pas mal accaparé par des productions de 50' plans Lombard...
H130 version polaire était prévue pour mon usage perso. Nous avions mis au point l'H 156 polaire, beaucoup plus grande et je
me suis dit que pour un programme d'hivernage qui m'intéressait, l'H 130 serait parfaite en modifiant quelques détails:
épaisseur du brion et de l'étrave portée à 8 mm, 2 cloisons étanches à l'avant au lieu d'une seule, idem à l'arrière, petit safran
central additionnel pour pouvoir relever les 2 grands safrans et continuer à faire route dans les growlers, gréement renforcé et
boosté, keel cooling pour le moteur qui était surdimensionné, sortie du poêle intégrée à la structure, abri de veille extérieur ...
Mais cette Hermine n'a jamais été construite car la belle aventure de mon chantier s'est arrêtée avant...

Anonyme (non vérifié)
réponse n°95500

Quelle est la différence de poids sur une Hermine 47 grosso modo entre une version Technimar et Coqualu ? Par exemple
déplacement lège entre construction alu épais et construction sur structure couples et lisses ? De plus la carène bien qu'à
bouchins est-elle exactement la même ? Merci

Anonyme (non vérifié)
réponse n°95506

Coqualu ne fera que les H 36 et H40 pour environ 10% de poids de +, en alu semi-épais (8 mm). Les coules seront plus espacés
que sur les modèles d'origine. Sur les versions biquilles, les poids ne devrait pas changer. Les carènes seront les mêmes.
Les H47 et 51 seront produits par AluMarine près de Nantes. Alumarine a été récemment repris et la nouvelle gérance remet
l'accent sur la qualité (qui n'était plus vraiment au programme de l'ancienne direction). Avantage pour Alumarine, l'architecte est
à Nantes, tout près...
A+

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réponse n°95517

Bonjour Hervé,

Ayant moi même un programme polaire, est-il possible de voir sur le net les plans ou esquisses de ce fameux "Hermine Polaire",
je suis actuellement à l'étude d'un plan Caroff Nadja 15 m et les bateaux polaires sont rares, en voir un autre me ferait du
bien MDR

merci

Anonyme (non vérifié)
réponse n°95519

Bonsoir,
le plus simple est d'envoyer un mail à François LUCAS, l'architecte, car maintenant je me mets hors course pour la
commercialisation. En clair, je décroche du boulot !! fr.lucas@free.fr François, qui est quelqu'un de très sympa et facile
d'accès, a des dossiers de présentation. L'Hermine polaire (nous disions UNE Hermine puisque la bestiole est au féminin), est
actuellement en fin de construction à Tahiti, en alu. J'avais fait toute l'étude, le chiffrage, etc. avec François puis ... j'ai fermé la
boutique ! Il y a bien entendu aussi le Préiple de Peignon et l'Intégral de Ganelli. Tous ces bateaux sont un peu atypiques encore
que l'Hermine soit plus standard en esthétique. Nous y tenions, d'une part pour faire un bateau élégant et d'autre part pour être
revendable.
A+

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ICP 44
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réponse n°95523

Intégral de Peter Gallinelli (pas Ganelli).
Présentation du bateau : http://www.sailworks.net
Navigations polaires d'Imram (premier de la série) : http://www.sailworks.net/imram

http://www.sailworks.net

http://www.sailworks.net/imram

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réponse n°95528

Merci Hervé je vais contacter le Francois en question.

L'Integral est un joli bateau, très original avec beaucoup de potentiel je crois. Étant donné que je fais une construction
amateur, je ne veux pas jouer avec un mix d'alu et de composite. Je le trouve un peu cher pour mon buget aussi. Merci pour
l'information !

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ICP 44
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réponse n°95530

André,

Les propriétaires de l'Hermine en construstion chez NSI à Tahiti sont des amis. Si tu as des questions spécifiques, je peux les
relayer.

Marc

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BRISE DE MER 31
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réponse n°95543

Bonjour,
Propriétaire d'un Brise de mer 31 construit par Leguen-Hemedy en 1974 (32ans), il n'y a aucune trace d'électrolyse sur mon
bateau. Il faudrait peut-être revisiter les méthodes de contruction de ce chantier pour connaître leurs secrets. Les zincs
sont mangés de 20% et je ne les ai jamais changés depuis que je possède ce bateau(18 ans) qui navigue en eau salée.
L'intérieur de coque est painte en entier. Il y a du teflon pour isoler stainless et alu(chandeliers). Le circuit électrique
est isolé de la coque. L'extérieur de la coque est paint. L'hélice est de bronze et non painte. Je n'utilise pas les anodes
mobiles prévues à l'avant et à l'arrière pour protection supplémentaire.
Aluminium AG4 selon devi initial. Qualifié de surconstruit par inspecteur d'assurance. Quel est donc la lacune des bateaux
qui posent problèmes?
Gérard

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VOILIER
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réponse n°95795

Concernant le thème comparatif dériveur qui pourrait répondre à ma question avec de bons arguments bien sûr MDR
Pourquoi de l'lalu plutot que du plastique? Est-ce un problème d'OFNI. Maritimement , Jean-Paul

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VOILIER
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réponse n°95796

Concernant le thème comparatif dériveur qui pourrait répondre à ma question avec de bons arguments bien sûr MDR
Pourquoi de l'lalu plutot que du plastique? Est-ce un problème d'OFNI. Maritimement , Jean-Paul Clincourtoisjp@aol.com

Anonyme (non vérifié)
réponse n°95798

A mon sens, le seul argument du métal (pour être + général) par rapport au "plastique" c'est la résistance au choc (OFNI ou
autre). Pour un monocoque, çà me paraît idéal pour un programme grand voyage. Pour un multi, c'est exclu sauf à partir de 14
m (et encore) pour des raisons de poids. Tous les catas alu que j'ai pu voir dans les 10 à 13 m étaient bien lourds et donc bien
veaux, le summum étant sans aucun doute celui d'Antoine. Mais remarquable confort au port. Bof ... Je préfère un bateau qui
avance, même spartiate. Sous les 16 m2 à la tonne, çà n'avance guère.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°95801

L'intérêt d'un matériau par rapport à un autre dépend de l'usage en navigation comme dit Baami, mais cet intérêt dépend
aussi du mode de construction plus ou moins industrialisé ou personalisé. L'alu est l'un des moyens commodes pour faire des
bateaux en petite série personalisés, ou des bateaux de travail spécifiques par exemple (taxis, pêcheurs).

Anonyme (non vérifié)
réponse n°95807

Bonsoir tout le monde , et plus particulierement les proprietaires d'Ovni Clin . Sur mon ancien 345 (de 2000) les lisses et membrures n'etaient pas isolées d'où une question pour les "jeunes"
proprietaires d'Ovni : cette technique d'isolation par Armaflex est elle nouvelle ?
Merci pour vos réponses
André

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VULCAIN 6
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réponse n°95809

L'avantage du dériveur en alu se voit à l'échouage (dans les ports à marée, of course). Un échouage avec un peu de clapot ( ou
un abruti qui passe à fond avec une belle vague d'étrave ) au moment ou le bateau se pose. Et on est bien content d'avoir une
coque en métal. Même chose s'il y a bêtement un caillou ou une vieille ancre rouillée qui traine au fond.

Benoit

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VOILIER
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réponse n°95834

Je pense, que l'échouage d'un bateau n'est pas le but que je recherche sur un DI, je recherche un croiseur digne de faire de la
croisière hauturière, après équipement correspondant et le question est quel est le véritable avantage de L'alu sur un bon
polyester stratifié avec Crash box MDR

courtoisjp@aol.com

Anonyme (non vérifié)
réponse n°95839

bonjour,

sauf besoins particuliers de tirant d'eau faible (et encore, le biquille type RM paraît mieux adapté...), toute solution avec puits
de dérive ou de quille nécessite un renforcement particulier de la coque, et utiliser un dériveur intégral à l'échouage conduit à
risquer des avaries (dérive coincée, fonds abîmés, alu ou non).

A budget donné, un quillard sera plus grand et plus sûr qu'un dériveur ou un bateau à quille rétractable. Seul "bémol", le rôle de
fusible d'une dérive en cas de talonnage ou de choc avec un objet immergé.

Pour la croisière hauturière (Corse, Scillies, Espagne depuis la Bretagne, voire transat sans idée de vagabondage dans les îles),
rien ne vaut un quillard. La question du dériveur (et de la construction métallique) se pose pour les bateaux de voyage au très
long cours, car le déplacement lourd permet de tolérer une charge relativement forte, et le faible tirant d'eau dérive (ou quille)
haute permet une manutention plus aisée et un stockage à terre plus sûr, tandis que la construction métallique est en principe
plus facile à réparer dans les coins "ravitaillés par les corbeaux".

bon choix

JF Perrouty

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VOILIER
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réponse n°95841

OK et merci pour ta réponse, mais le vagabondage dans les îles m'intéresse, j'ai aussi besoin d'une gande autonomie et d'un
faible tirant d'eau préférable pour l'Accessibilité dans les mouillages etc...Je pense aussi réaliser un grand voyage dans quelques
années Clincourtoisjp@aol.com

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ICP 44
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réponse n°95846

Camaju,

Lorsque je cherchais le bateau pour un tel programme, j'ai ajouté en plus le critère "le construire soit même". C'est pour cela que
Coco?n Co est en CP époxy, qu'il a 1m20 de TE (suffisant pour la quasi-totalité des passes de la Polynésie française au dire de
ceux qui les ont pratiquées), ce n'est pas un dériveur intégral, il a une quille et deux dérives latérales pour remonter au vent.
Même si l'échouage n'est pas une priorité pour toi (on reconnaît un méditerranéen, ceux qui subissent les marées ont souvent
un autre point de vue) c'est un atout supplémentaire. Si ce n'est pas déjà fait, regarde les photos d'Imram posé sur sa quille
(www.sailworks.net/imram) et qui utilise ses dérives comme béquilles.
Concernant les matériaux. Coco'n Co possède une crash box en polystyrène extrudé stratifié verre époxy de 650mm de long a
partir du brion. Le bord d'attaque de sa courte quille est une "poutre" de chêne stratifiée. Enfin tout le fond de la quille est fait
de 2,8 tonnes de plomb avec une semelle en verre époxy puis kevlar époxy.
Je te promets de te tenir au courant du résultat lorsque j'aurai heurté mon premier OFNI ou bien la première patate de corail. Je
crois qu?il faut prévoir, mais pas trop psycoter non plus.

Marc

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OVNI 445
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réponse n°95856

En réponse à Damien, et par expérience, un dériveur intégral dans les Scillies... ça n'est pas mal non plus.
Gaston

Anonyme (non vérifié)
réponse n°95858

bonsoir,

assez d'accord, encore que personnellement je préférerais ne pas poser prises d'eau et de loch par terre, et choisirais donc le
biquille ou le dériveur lesté (voire la quille longue), si je revenais en manche-atlantique, ce qui n'est pas au programme Sourire.

bonnes navigation

JF Perrouty

Anonyme (non vérifié)
réponse n°95867

à Jean-Francois :
" encore que personnellement je préférerais ne pas poser prises d'eau et de loch par terre" : je n'ai pas une grande
experience des posés mais j'ai tout de meme posé l'Ovni 345 plusieurs fois dans des endroits plutot "vaseux" en Bretagne ;
je n'ai jamais rencontré de probléme du coté du loch ou des prises d'eau qui ne se sont jamais trouvé en contact avec la
vase ...
André

Anonyme (non vérifié)
réponse n°97181

Je viens d'apprendre qu'en plus des versions DI, Alliage proposerait toujours une version quille relevable sur ses unités de
50+ pieds.
Quelqu'un connait-il le système de remontée/descente utilisé (robuste et fiable ?) et comment cela se comporte dans le
temps? Quels seraient les avantages d'une version quille relevable par rapport à un vrai DI ?
Merci

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ATLANTIS 370 (Monocoque)
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réponse n°97185

Le relevage de la quille se fait hydrauliquement au moins sur le 53'. Difficile à se prononcer quant à la fiabilité, mais connaissant
un peu le chantier, je pense qu'elle est bien étudiée. Avantage sur un D.I., je pense principalement à la remontée au près, par
contre au portant je ne vois pas d'avantage. Ci-joint renvoi sur le site Alliage. Bonne réflexion ! Clinhttp://www.alliage-yachts.com/FR/voiliers/plans/azzuro_53_coupe_longi.htm

Anonyme (non vérifié)
réponse n°97211

Souriremerci !
Ca serait bien aussi d'avoir le retour d'expérience d'un proprio !

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ATLANTIS 370 (Monocoque)
Inscrit forum
réponse n°97216

Pour l'instant il n'y a eu qu'un Azzuro, un 42' de livré. Le suivant, un 53' sera mis à l'eau en avril ou mai.

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réponse n°200738
(Citer) Message en modération par l'administration STW, non diffusé.

 Bonjour,
Je viens de lire un de vos articles soumis en 2007 au sujet de l'isolation de la coque de votre Ovni. Nous sommes sur le point d'acheter un Ovni 435 d'occasion et celui-ci n'est pas isolé. Je ne doute pas que cela à dû vous demander énormément d'heures de travail, sans compter la patience:) Je voulais savoir à quoi m'en tenir si jamais j'entreprenais ce genre de travaux. Pourriez-vous me donner une approximation du temps à consacrer à ce projet, ainsi que les coûts des matériaux?
Bien à vous 


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DÉRIVEUR INTÉGRAL OVNI
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réponse n°200781

Bonsoir,
Tu auras plein de renseignements utiles sur OVNI CLUB ,tu peux contacter Alubat qui répond à chacune des demandes de propriétaires d'OVNI.
JML

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réponse n°200979

  J'essaie de répondre à Jean-François et André sur  les passe-coque de loch etc...
 J'ai posé mon T"-, DL et aussi mon DI sur des lits douillets de vase bien noire et pas  trop thixotropique.  A la remise à flot, les prises d'eau étaient colmatées. Heureusement le filtre moteur étant à la verticale du passe-coque il a été facile de le tringler. Pour évier et lavabo c'est parti en qqes heures de nav. Nous avons dû baisser les dérives avec un manche à balai.  Sur ma barque actuelle le poids est suffisant. Sur les deux, il s'agit d'un treuil avec câble. Basique, physique, surtout quand  la dérive est en appui.
  Il m'arriva aussi d'échouer sur du sable de coquillages concassés et là-aussi dérive difficile à débloquer.
  Pour l'alternative plastique/métal Je pense que la mise en oeuvre est le seul facteur de réussite.  Charpentier, métalier, chaudronnier ce sont de vrais métiers.
   Quand je regarde des compagnons du devoir, leur approche, leurs gestes et le résultat, je ressens du plaisir et de l'humilité. Mais l'art est coûteux au départ.
    Ns hivernons dans un port-à-sec des B-d-R.  Certaines coques sont une insulte à l'esthétique.Ce sont des cauchemars de mouroir.  Quel que soit le matériau.
  

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