comparatif deriveurs intégraux

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VOILIER
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comparatif deriveurs intégraux
sujet n°83159
bonjour, lecteur assidu de la presse nautique je n'ai pas encore découvert d'essais comparatifs de dériveurs intégraux. ces bateaux s'ils ne sont pas si nompbreux me semble pourtant parfaitement adaptés pour la croisière aussi bien côtière puisqu'il permettent de faire du rase cailloux, de profiter des petits ports de pêche (faible tirant d'eau) o u d'accéder à des criques de peu de profondeur . ils donnent également le plus souvent une grande autonomie en eau et en carburant puisque leur vocation est tournée vers les navigations hauturères donc équipés de portiques permettant l'installation de panneaux solaires et autres systèmes fournisseurs d'énergie, Ras le bol de se faire racketter dans les ports Clin également équipé de crash box étanche et de dérive relevable, ce qui augmente d'autant le sécurité en cas de collision. maritimement, CAMAJU
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ATLANTIS 370 (Monocoque)
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réponse n°93527

Bonsoir, étant à mon deuxième D.I. (Kelt 8,50 puis Atlantis 370), je peux te fournir quelques infos. Je constate qu'à part les
bateaux de voyage principalement en alu, la production en grande série de D.I. se fait de plus en plus rare à part les Feeling
d'où le manque de comparatifs dans la presse nautique, et pourtant je n'ai eu que du bonheur avec mon Kelt. J'ai un copain
propriétaire également d'un Kelt 8,50 qui cherche un D.I. de 10M aux environs de 150.000 Euros neuf et il n'y en a plus, il pense
se tourner vers le RM 10,50 mais le tirant d'eau est de 1M60, ce qui modifie le programme des mouillages. Maintenant pour ce
qui est du port de stationnement, un mouillage en rivière peut convenir jusqu'à une certaine taille, 9M à mon avis, mais au delà
une place dans un port de racket est malheureusement incontournable pour pouvoir assurer l'entretien régulier du bateau et
faire en sorte que le capital qu'il représente ne se dégrade pas trop vite... Et le bateau que tu décris se situe dans des prix
même en occasion qui tournent dans les 150.000 Euros s'il n'est pas trop ancien, je pense donc que si tu veux un tel bateau, tu
n'as pas fini d'avoir ras le bol du "racket" trois fois hélas... Bon vent. Clin

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CENTURION 40S
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réponse n°93533

Et un OVNi 345 ? Qu'en pensez vous ?
Joussellin sur ZAKOUSKI

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VOILIER
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réponse n°93542

Je recherche surtout des comparatifs sur des bateaux de grand voyage (OVNI, ALLURES) je n'ignore pas qu'ils sont très
couteux même en occasion, il n'y a pas grand chose sur le marché Mécontent

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Passoa 50
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réponse n°93547

Sourireson propre bateau est toujours le plus bô !... et plus sérieusement est souvent la résultante d'une équation : budget, équipage, expériences accumulées et surtout futurs projets/programmes de nav.... voici un OVNI 435 custom récent, équipé pour la grande croisère/TDM, qui a fière allure et de plus a fait ses preuves (une grande balade de 2 ans en famille ) ... et est prêt à repartir comme disent les pros ! ... pour cette fois une circum. j'espère ! MDR Mise à part la pub (merci pour l'occasion Clin leurs idées pour la conception/amélioration du mien) et que l'on rencontre dans les zones de nav. les plus reculées (e.g. les Passoa).

http://ovni435.free.fr/

https://www.enduro54.com/fr/

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VOILIER
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réponse n°93591

Merci pour cette réponse mais tu ne me donnes pas le prix de ton bateau ni de comparatif par rappoort à un alliage et c'est
difficile de se décider sans en savoir ,un tout petie peu plus, j'ai déjà environ 10 000 milles à mon compteur ( sun odyssey 37) et
je désire aller plus loin dans mes expériences maritimes, c'est bien pourquoi je cherche à en savoir plus sr les DI Maritimement
JP Clin

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ATLANTIS 370 (Monocoque)
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réponse n°93593

Bonsoir CAMAJU, un lien pour avoir un avis très technique sur les D.I. et les constructions en alu, le site de Gilbert CAROFF
rubrique "conseils techniques" et le H.S. N°16 de L.N. Bonne lecture.

http://caroffduflos.free.fr/

http://www.loisirsnautiques.com/index.php?page=fiche&idproduit=308

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ALLURES 44
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réponse n°93594

Bonjour,
Pour ma part après un an de recherche mon choix s'est porté vers l'Allures 44 par rapport à l'Ovni 435 (conception trop
ancienne), Azzuro 42 et Passoa 46 voir 50 en occasion (trop cher mais bien). L'Allures 44 d'allures Yachting est rapide et
remonte bien (pour un deriveur intégral), l'ergonomie est très bien pensée, sa coque est en forme pour de meilleur performance
et est beaucoup plus belle dans sa nouvelle version (non visible sur le site). C'est vraiment un beau bateau qui se revend déjà
très bien sur le marché de l'occasion comme les Ovni et qui a un très bon rapport qualité prix.
A voir

www.allures-yachting.com

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Passoa 50
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réponse n°93601

Bonsoir,
Pour Camaju tu peux connaitre le prix (par ex en fonction de l'inventaire) en me contactant directement (lien sur mon site)
ou si tu veux seulement te faire une idée approx . sur annonces (pas seulement la mienne e.g. recherche Ovni435 avec
moteur de recherche) ou tout simplement sur puces nautiques . Je n'en parle pas ici pour respecter l'esprit de ce forum .
Quant au comparatif je ne suis pas journaliste, et je doute que tu trouves mon analyse impartiale si je t'en donnais une .
Comme tout le monde (ou presque!) je suis amoureux de mes bateaux -en plus de mes femmes !- (celui-ci est mon deuxième, mais
beaucoup plus personnalisé que le premier ... alors attention au troisième ! ... mais ca c'est une autre histoire/projet et
pour le moment je prévois de rester à terre un certain temps ... jusqu'à la retraite !) . J'ai cité aussi Alliage/Garcia
car dans mon dernier voyage de 28 mois j'en ai rencontré /visité/navigué brièvement sur un et échangé des infos avec leurs
propriétaires . Je n'ai encore jamais rencontré de bateau Allures sur l'eau (j'aime bien leur site internet mais je pense
que c'est encore trop récent pour juger, de plus en grand voyage c'est bien de partir avec du matériel éprouvé, à moins
d'être sponsorisé et de pouvoir changer le matériel défectueux en route) . Il y a en effet bcp. de chantiers/architectes en
France qui font du bateau alu et/ou de voyage (e.g. UY, Desjardins, Hermine, Meta ...) car bien que le nombre d'unités soit
plus restreints que pour les grandes productions standard en polyester, c'est un créneau très rentable (du moins à l'unité)
grace à une personnalisation et des options très nombreuses pour les versions circum. 'haut de gamme" et même beaucoup de
versions propriétaires restant dans nos eaux , car c'est bien connu quand on est passionné on ne compte pas ! Pour résumer
je peux difficilement comparer (désolé !) mais peux répondre à des questions précises sur ce que je connais le mieux avec
plaisir. Clin

Anonyme (non vérifié)
réponse n°94959

J'interviens sur ce fil sur un point qui n'en est pas l'objet. Quand je lis que la construction à l'unité est rentable pour les chantiers
car quand on aime on ne compte pas, je m'incris en faux ! Tous les chantiers vous le diront, si vous voulez survivre il faut
standardiser au maximum, car rares sont les clients prêts à mettre le prix de la personnalisation et de la qualité. C'est pour
cette raison que tous les "petits" chantiers ont du mal à tenir (et que j'ai fermé le mien, Technimar, constructeur des Hermines)
et supriment de leur gamme les petits bateaux alu; en-dessous de 14 m, très difficile de s'y retrouver. Pour s'en sortir il faut du
standard, le moins de personnalisation possible et être "propre" sans plus. C'est toute la différence entre des médiocres (mais
ils font le tour du monde quand même car raisonnablement costauds) Ovni ou Allures et d'autres excellents, comme Garcia,
Voisin, Dujardin, Bord à Bord, JFA, Alliage, UY, autrefois Le Guenn Hémidy pour ne citer qu'eux. Mais le prix n'est pas le même.
Les soudures sont de qualité, les tôles bien formées, les emménagement démontables proprement (et pas vissés cadmié et
indémontables type OVNI). J'ai même eu deux propriétaires qui venaient me trouver en me disant;" j'ai acheté" un ...
(autocensure) Il est neuf, je peux vous l'emmener pour le mariniser ? !!!!!! Je n'invente pas, j'étais trop cher à la construction
mais avec des modifs et des renforts sur le bateau concurrent çà passait dans le prix...
J'ajouterai qu'une carène en forme n'est pas plus rapide qu'une à bouchains vifs, surtout pour des bateaux de grande croisière
où la carène est optimisée pour la capacité de charge. Souvenez vous des performances autour du monde de 33 Export, the
yellow wreck, comme l'appelaient les anglais... Au contraire, d'ailleurs, dans le petit temps où on peut dégager plus de surface
mouillée. C'est un choix d'esthétique (et de construction). Au passage, il est plus facile , contrairement à ce qui se dit, de
construire une belle coque en forme qu'une belle coque à bouchains vifs. Une ligne de bouchain ratée (type Ovni, tout le monde
le sait donc je peux l'écrire sans être suspecté de rancune de concurrent malheureux -et je n'étais pas concurrent puisque je
proposais du bateauentièrement personnalisé et de très (trop) belle qualité-) est une tôle ondulée bien moche. Une carène en
forme, même avec des défauts de chaudronnerie (creux et bosse, passez la main, vous les sentirez, type Allure, là aussi tous
les pro le savent) est tout de suite bien plus agréable à l'oeil... Et comme la forme est à la mode, çà permet de facturer 10% de
+ alors qu'il y a moins d'heures de redressage après soudure... Pourquoi croyez-vous que certains bateaux sont disqués façon
DVD ? Parce que çà cache bien les défauts de la chaudronnerie, tout simplement. En 4 heures pour un 12 mètres. A rapprocher
de mes 220 heures de redressage sur une Hermine 47. Prenez une règle un peu souple, section carrée, d'un mètre au moins et
plaquez là contre le flanc du bateau. Vous verrez alors si la chaudronnerie est bien faite. Creux et bosses deviennent évidents.
La tolérance est de + ou - 1,5 mm si on veut du travail de qualité. Au passage plus c'est mince, plus c'est dur à réaliser propre.
En dessous de 4 mm, c'est faisable mais bien cher car que d'heures... Regardez la rectitude des bouchains. Regardez les
soudures: si elles sont pleines de petits trous, çà en dit long sur le sérieux du chantier. Très intéressant aussi les bailles à
mouillage: Regardez y le raccord coque pont... etc... J'essaye de ne pas m'emporter mais je lis bien souvent beaucoup de
bêtises sur la qualité de telle ou telle construction. Ce n'est pas le matériau qui détermine la qualité d'un bateau mais sa mise en
oeuvre. En clair, ce n'est pas parce qu'un bateau est en alu qu'il est automatiquement classable "TDM". Les ferro ciments bien
construits sont toujours à flot. Les autres, immense majorité des construction amateurs, ont coulé ou pourissent au fond des
ports.
Autre point (je me laisse emporter par la passion). Un dériveur bien conçu remonte comme un quillard de croisière,
contrairement à tout ce qui se raconte. Lisez les essais des Hermines, des JFA ou des derniers Garcia et vous le verrez. Mais...
Dérive forme Naca, lestée au plomb (1 tonne, 2,76 m de TE dans le cas de l'Hermine 47, par exemple) et carène spécifique.
Avec une Hermine 47, chargée croisère à 18 tonnes, nous avons maintes fois "sorti" au près dès le médium, dans le chenal de
St Malo, les quillards de croisière classiques. Mais encore une fois, belle carène d'un bon architecte et très beau plan de
dérive, profond, pas une simple tôle épaisse biseautée sur son bord d'attaque. Mais c'est beaucoup, beaucoup plus cher...
J'ajouterai qu'en plus -pour les Hermines- la courbe de stab est d'abord calculée dérive relevée- puis publiée dérive baissée
pour bien rassurer tout le monde. Mais en fait, c'est un luxe car dans le gros temps, çà se passe très bien dérive relevée
(témoin une Hermine 36 DI qui s'est fait coucher par une déferlante en rentrant du Spitzberg, et qui s'est immédiatement
redressée).

J'arrête car je vais y passer la soirée et n'arriverai pas à être dépassionné ! Clin ce coup-ci, je me suis un peu lâché. Fatigue de début d'année sans doute ! A+

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ICP 44
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réponse n°94964

Paradoxe, le dériveur intégral, c'est le plus ardent défenseur du catamaran qui en parle le mieux. Que d'expérience, merci.

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réponse n°94976

Quel meilleur banc d'essai que l'avis des navigateurs au long cours ? Pourquoi sont-ils si nombreux à naviguer sur des OVNIS, du
moins ceux qui ont fait le choix d'un dériveur en alu ? Pour avoir mené un Ovni 345 en grande nav pendant deux ans, je ne peux
que louer les qualités de ce bateau, sentiment partagé par TOUS ceux que j'ai rencontrés. Et s'il devait, grâce à Dieu ou au
Loto, y avoir un autre bateau, ce serait un OVNI et rien d'autre. Bien sûr, si le budget le permettait, peut-être que je
regarderais du côté des Garcia mais on n'est pas du tout dans les mêmes budgets. De plus, j'apprécie beaucoup la souplesse
d'Alubat en termes d'options et de modifications. Bien sûr, rien n'est parfait en construction de bateaux de plaisance, mais
quand j'entends les emm... que mes copains ont vécues avec des bateaux de série de grands chantiers, je me dis que les
miennes étaient bien minces.
Sans pub, juste une info amicale d'un passionné d'OVNIS.
Cordialement, Marc.

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VULCAIN 6
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réponse n°94978

Une remarque venant de mon expérience personnelle:

Pour bien profiter d'un dériveur intégral ( rentrer dans les petits ports de pèche, mouiiler tout près de la plage en se déhalant
facilement sur l'ancre arrière....), il faut un bateau pas trop gros.
Pour acceder aux fonds de ports , de plage ou de rivières,il faut souvent se faufiler dans des endroits assez fréquentés par des
petits canots.
J'ai vu très souvent des propriétaires de gros dériveurs ( 12 ou 13 mètres) ne pas pouvoir ou ne pas oser rentrer dans des coins
un peu trop fréquentés; donc ils restaient au milieu des autres voiliers.
Pour ma part, mon dériveur fait 9 mètres: un peu petit pour habiter, mais pas de problèmes de manoeuvrabilité.Et cela m'est
arriveé plus d'une fois de le déhaler ou le déséchouer à la main ( dans des mouillages abrités, bien sur).
Benoit

Anonyme (non vérifié)
réponse n°94983

Intéressant ce fil ! Ma retraite approchant j'étudie plusieurs projets et ayant déjà possédé un voilier en alu je regarde
bien sur ce type de bateaux DI. Si Baami donne un point de vue constructeur malchanceux ? peut être financièrement
seulement, car les Hermine sont de beaux bateaux bien solides mais AMHA un peu trop pointus, style coffre-fort, un
peu comme Méta, OK pour Antarctique, mais sans doute pas pour la plus part des candidats au grand voyage ... dans les
alizés ! Donc malheureusement très peu de clients.

Pour un acheteur qui n'a pas gagné au loto mon cas et sans aller jusqu' au Garcia (800M à 1 million de roros quand
même pour un 53-57 pieds, Garcia ne faisant plus de 40 pieds du moins pour le moment) il faut dire que par rapport à un
bateau de grande série polyester le DI alu reste très cher . Je ne parle pas des prix d'appels des plus grands chantiers
alu, car comme tout le monde le sait, il faut rajouter 30 à 40 % voir plus pour avoir un vrai bateau bien équipé pour la
grande croisière avec un minimum de personnalisation et accastillage et voiles de qualité. J'ai rencontré des Ovnis un peu
partout sur les 3 océans et je dois dire qu'il y a pas mal de différences d'un bateau à l'autre, mais la chaudronnerie et la
menuiserie m'ont toujours fait bonne impression, les petits défauts extérieurs sur l'alu n'ont pas d'importance tant que
l'on ne cherche pas à peindre sa coque . J'ai aussi l'impression que ce chantier cherche de plus en plus à standardiser sa
production aujourd'hui, probablement pour réduire ses prix de revient mais dès que l'on veut un bon équipement et un
minimum de personnalisation c'est très cher, voir le prix des options dont certaines sont en fait indispensables ! J'ai
regardé Allures et je dois dire que je ne suis pas convaincu non plus et notamment par le pont en composite . AMHA plus un
intérêt pour diminuer les coûts (construction à ciel ouvert comme les grands chantiers et Bénéteau) que pour la sécurité
(gain de poids faible sur petites unités) . De plus pour parler de sécurité on perd la protection "cage de Faraday" dans
les orages, un danger bien plus fréquent que l'on pense et encore plus dans les régions chaudes ! Je ne suis pas contre
l'innovation bien au contraire mais ne veux pas essuyer les plâtres, par exemple comment va vieillir en situation réelle la
liaison coque-pont sur les Allures ? sans parler de beaucoup d'autres points plutôt tape à l'oeil mais pas en adéquation
avec mon programme (par ex saildrive nécessitant une meilleure protection pour les navigations que j'envisage, propulseur
vertical nécessaire sur un bi-safrans donc point faible etc ...) et pas si bon marché que ça (pas loin de 450 M roros tout
compris pour mon premier projet sur un 44) donc je m'oriente vers une coque de qualité toute en alu avec emménagements sur
mesure et équipement/accastillage suivant mes choix et basé sur ma propre expérience ... mais pour le moment j'ai du mal à
tout faire rentrer dans mon budget! A +

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réponse n°94984

Bonjour,

Je suis ce fil avec intérêt car courrament en discussion avec Gilbert Caroff pour un plan Chatam. Si quelqu'un a des référence
sur Chatam 43 ou 47 ce serait apprécié.

Merci

Anonyme (non vérifié)
réponse n°95006

A SM ,
bonjour , mon Ovni 395 devait commencer à voir le jour dans les 2 semaines qui viennent. Avec l'agent Alubat de La Rochelle
, nous avons rédigé un cahier des charges assez consequent issu à la fois de leur experience et de la mienne bien plus
modeste. C'est une chose que j'ai apprecié avec Alubat : c'est presque de la construction à l'unité : meme la disposition
des hublots peut etre discutée. Les amenagements interieurs sont des variations de ce que les proprietaires precedents ont
demandé . Bien evidemment toutes les modifs sont chiffrées . A ce stade mon devis pour la partie Alubat pure est figé; il
reste dans l'epure que j'avais definie il y a 10 mois et est moins elevé que ce que m'aurait couté un Allure 40. Une seule
ombre au tableau pour l'instant : j'avais envisagé de prendre l'option isolation (qui n'est pas donnée). L'agent Alubat m'en
a dissuadé en privilegiant plutot la mise en place d'une aération efficasse. Je me suis laissé convaincre mais je ne sais
pas ce que sera la temperature dans le carré sous le soleil des tropiques.

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réponse n°95010

N'ayez pas de remords quant à l'isolation. Je m'étais posé la même question pour le mien et vraiment, sous les tropiques, notre
coque alu nue n'est pas pire que les coques polyester. Un Ovniaque qui avait l'isolation m'avait même dit qu'elle avait pour effet
de contenir la chaleur et l'humidité de l'air à l'intérieur du bateau alors que la coque nue permettrait (je mets du conditionnel,
n'ayant qu'une expérience d'usager) des échanges thermiques entre l'eau ( 25/28 degrés) et l'air contenu dans la cabine (plus
de 30/35 degrés souvent).
Par contre, pour une nav. dans des pays "froids", je pense que l'isolation se justifierait, a fortiori si le bateau est chauffé. Mais,
c'est vrai, elle est très coûteuse.
En tout cas, je partage entièrement votre point de vue sur la souplesse du chantier et sur les conseils toujours très avisés (et
non commercialement orientés) de Bernard Roucher.
Selon moi, c'est un chantier très sérieux qui construit de bons bateaux pour un excellent rapport qualité/prix.
Si après ces louanges, ils ne m'offrent pas un Ovni, c'est qu'ils sont bien ingrats !
Bien cordialement. Marc

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Passoa 50
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réponse n°95011

MécontentTriste d'apprendre la fermeture de Technimar /Hermines que, bien que ne répondant pas à mes desiderata et besoins,
beaucoup estimaient. Pour parler de rentabilité il faut bien évidemment pouvoir déjà construire et vendre un minimum
d'unités par an pour commencer par absorber ses frais fixes. Même pour les plus importants chantiers alu relativement
toujours très petits par rapport aux grands comme Beneteau, un bon positionnement de l'offre reste très important. Par
exemple pourquoi peindre une coque alu (sans viser les grandes unités de luxe comme Garcia dernièrement) alors que le
propriétaire au budget limité pourrait investir à la place dans des options/équipements plus utiles à la grande croisière ?
Quant aux Ovnis on en trouve en effet sur toutes les mers du monde et certains sont même allés en Antarctique, Spitsberg,
Alaska ...donc si ces bateaux sont "médiocres" leurs marins devaient être exceptionnels, non ? MDR

Plus sérieusement je resterai aussi favorablement impressionné par le professionnalisme et la disponibilité/gentillesse du
personnel du chantier et réseau Alubat , que ce soit de la fabrication que j'ai pu suivre de près au suivi commercial et
SAV, important pour ceux qui vont loin. N'étant pas intéressé par une version standard, j'avais développé un résumé des
modifs/options souhaitées, petit cahier des charges d'une douzaine de pages, et pratiquement toutes mes demandes de
modifications ont été réalisées et toujours avec soin . Je ne sais pas aujourd'hui, mais 3 ans en arrière la production
était encore très artisanale (de nombreuses modifs/équipements supplémentaires réalisés à l'unité par de vrais artisans ...
au sens noble du terme) donc rien à voir avec la standardisation à outrance de la grande production polyester.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°95012

Marc, comme vous n'avez pas precisé la taille , B.Roucher et le staff pourront peut etre vous offrir une maquette d'Ovni ,
pour le reste ...dur , dur

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Passoa 50
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réponse n°95013

Je viens de voir la note d'André pendant que j'écrivais la mienne . Si il est encore temps j'opterais sans aucune hésitation
pour l'isolation thermique de ta coque . Pas une option des plus chères, difficile à réaliser à posteriori et AMHA très
importante ... et surtout dès que l'on prévoit de s'éloigner des latitudes de nos climats modérés. Si tu le souhaites tu
peux me contacter par e-mail (voir lien direct sur mes pages web)

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ABACAXI (15m ALU GARCIA comme un grand Maracuja )
Inscrit forum
réponse n°95019

D'accord avec Leilani;
Je suis en train de revoir toute l'isolation du bateau. C'est un sacré chantier. Même sans s'éloigner des lattitudes
moyennes, le bateau metallique en hiver non isolé est invivable: quelques litres de condensation par nuit. Tout est mouillé
et moisit.

En été une fournaise totale. L'air n'est pas à 35° à l'intérieur au soleil sous les tropiques , mais le pont est à 50°
environ avec un temp de l'air de 30. A moins de tout mettre à l'ombre.

Et c'est vrai que cela représente pas mal de main d'oeuvre , pour ça aussi que le chantier est un peu reluctant car il ne
pourra te refacturer tout ça intégralement comme dit Baami plus haut. Peut etre envisager la projection de mouse et
contruire les aménagement après, c'est ce que j'envisagerais en cas de construction neuve.
L'argonaute d'après ses propriétaires d'origne, était prévu pour aller taquiner les glaçons....: voir le résultat sur les
photos d'isolation. Faut dire que Garcia soustraitait à cete époque 85 et que le chantier a plongé aussi.

BOn courage à tous.
JP

http://perso.orange.fr/argonaute-expedition//isolation.htm

Anonyme (non vérifié)
réponse n°95021

Bonjour Emmanuel ,
l'isolation du bateau a fait l'objet de nombreuses discussions , tant avec Grassi qu'avec les copains , ici sur STW comme
sur l'autre site.
Mer Oceane etait isolé entre les lisses et jusqu'à la ligne de flotaison; en Med en 2004 j'ai eu beaucoup de condensation
parceque les dorades fonctionnaient mal (et je ne savais pas les orienter comme il faut Mécontent ) et il y avait peu de hublots
ouvrants.
En definitive , j'ai opté pour une ventilation (plus) efficace, forcée meme avec des ventilateurs/extracteurs à faible
consommation éléctrique ou fonctionnant sur batterie avec un petit panneau solaire, plus de nombreux hublots ouvrants .
Plusieurs professionnels (dont un qui est aux Antilles ) m'ont recommandé de preferer la couche d'air entre les vaigrages et
la coque plutot que les pains de mousse qui retiennent l'humidité de la condensation.

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Passoa 50
Inscrit forum
réponse n°95023

Oui André une très bonne aération est primordiale . Tu as raison de soigner cet aspect, essentiel que ce soit en navigation
ou au mouillage, ou même voir stockage/hivernage du bateau. Quant à l'isolation chacun ses choix en fonction de son
budget/programme, mais probablement un sacré boulot de revenir dessus plus tard ? (voir le site bien documenté de JP) . A la
fin de l'hiver 04 après la mise à l'eau du bateau et amarré à coté de sisterships non isolés, j'étais le seul à pouvoir
dormir plus tard le matin sans recevoir un goutte à goutte sur la tête ... mon ami Rafael aurait préféré un goutte à goutte
.. de rhum! C'était pas en Norvege, mais à LS où il faisait encore trop froid malgré le chauffage pour dormir hublots
ouverts, de plus l'isolation phonique procurée par ces panneaux isolants était la bienvenue (c'était l'époque ou ils re-
creusaient le chenal du port pour laisser passer les bateaux du Vendée globe) . Aussi pendant que j'y pense si tu vas au
froid l'isolation de l'épontille (le chantier fait ça très bien en bois)est un plus indéniable...mais plus facile à
effectuer par la suite. Bonne chance et bon vent!

Anonyme (non vérifié)
réponse n°95025

Il peut y avoir quelque "zones froides" dans le periple qui est en cours de préparation puisque j'espere pouvoir monter à
Quebec avant de redescendre par les Grands Lacs et le Mississipi. Ce qui represente en gros 5 à 6 mois en zone "tempérée" .
Le chauffage est prevu (Eber pas cher Clin petit radiateur éléctrique en appoint devrait suffire ; le reste de la grande balade devrait se passer sous le soleil .

Anonyme (non vérifié)
réponse n°95027

Même si je suis fana de multi, j'en ai quand même construit ou réparé quelques uns. La formule, pour qui aime les monos, est
intéressante et intelligente pour l'autonomie (je veux dire éviter les marinas) qu'elle procure. Si je devais naviguer en mono, ce
serait sur ce type de bateau.

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ABACAXI (15m ALU GARCIA comme un grand Maracuja )
Inscrit forum
réponse n°95029

Mais vosu savez bien que quelque soit le chantier constructeurs, au fond il y a seulement trois sortes de bateaux en
Aluminium:

ceux qui ont eu des trous d'electrolyse

Ceux qui ont des trous d'electrolyse.

Ceux qui auront des trous d'electrolyse.

Ah ça marche aussi pour les bateaux tupperware. Remplacez trous d'electrolyse par osmose.

Clin

Bon vent à tous

Anonyme (non vérifié)
réponse n°95032

Constructeur malchanceux ... certainement mais parce que je me suis fait escroquer et que cela a épuisé mes fonds propres,
me contraignant à la fermeture malgré un carnet de commande confortable. Mais c'est une autre histoire et la justice tranchera.
Merci de croire que mes remarques sur tel ou tel bateau sont totalement désintéressées: je ne suis plus dasn le circuit
commercial et n'essaie que de faire part d'obervatuions constatée. Mes ex confrères pro ne peuvent intervenir, comme me l'a
dit l'un d'entre eux au tél ce matin, même s'ils sont d'accord et + brutaux que moi dans leur expression.

Par rapport à META et la notion de coffre-fort. C'est vrai que je (avec François Lucas, l'excellent et trop méconnu archi des
Hermines et de beaucoup d'autres dont récemment un très joli Classe 40) faisait des bateaux ultra solides et ultra fignolés (je
parle de la chaudronnerie car après 2 essais malheureux j'ai confié l'intérieur à des chantiers comme Rameau et Marine
Atlantique car nous ne savions pas les faire correctement; là aussi c'est un métier qui ne s'improvise pas) et donc chers car
onéreux en main d'oeuvre. Mais très différents en conception des bateaux de META, excellent chantier. D'un côté META et son
alu épais, commercialement et très astucieusement baptisé STRONGALL. Pas ou peu de structure car les tôles étant épaisses
sont quasi auto porteuses, les bouchains raidissant l'ensemble. Grosses résistance au poinçonnement, aux chocs divers. Par
contre, lourd, voire très lourd pour les petites tailles (12 m, mini). Formes assez imitées (un peu taillées à la hache) car on ne
peut facilement former une tôle de + de 8 mm (et encore). Peu d'heures donc pas cher.
De l'autre côté une résistance basée sur une structure dense ce qui permet de diminuer l'épaisseur des tôles car un choc se
répartit sur la stucture. L'épaisseur restant raisonnable, pas de souci de poinçonnement. Quelques points par contre étaient
blindés épais comme la liaison coque pont constituée par un tube de 50 x 5 qui ceinturait le bateau en lui donnant ainsi un livet
joliment arrond, les soles d'échouage en alu épais (16 mm pour une Hermine 47), les lisses continues de l'arrière tribord à
l'arrière bâbord avec façonnahe à la main pour faire le tour du cône d'étrave, les inserts d'alu épais insérés sans saillie dans le
pot (pas en doublante, pièces soudées bord à bord et délardées) sous les pièces d'acastillage pour tarauder borgne les fixations
et ainsi ne pas percer le pont, les capots faits maison, flush deck, sur mesure ... Pas les mêmes bateaux même si les
programmes pouvaient être les mêmes. Pas les même prix, non plus. Mais c'est affaire de goût et de moyens. Tout en sachant
qu'une Land Rover peut faire la même chose qu'une Range Rover... L'une est simplement plus fignolée que l'autre. Mais la
différence essentielle est que l'un a une structure très élaborée, l'autre a préféré jouer la carte de l'économie et de la peau
épaisse. Pourquoi pas quand c'est bien fait, ce qui est le cas de META.
Pour le reste des réactions que j'ai pu lire, je n'irai pas plus loin car le débat sera vite stérilisé par la passion, ce que je ne veux
pas car ce fil qui est intéressant risque de dégénérer...
Bon vent, en mono, en multi, en alu, en acier, en bois ou en composite ! Et j'en oublie !!
PS: Mais c'est quand même mieux en cata ! Clin

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réponse n°95033

Bonjour M. D'Argon,

Je ne peux pas être d'accord avec votre affirmation sur l'Alu car je possède un bateau d'Alu qui a 40 ans cette année et aucun
trou. La coque est aussi fraiche que le premier jour. Sauf si vous êtes prêt a admettre que les seuls bateaux alu a trou sont
européens hi hi hi car celui ci est américain. Faites une recherche sur "Marinette" et vous allez voir des tonnes de bateaux
made in USA dans les années 60-70 encore naviguant et prêt a prendre la mer.

Et des trous dans le fibre de verre, il y a 3 personnes a temps plein qui vivent de ces trous à la marina locale, tout bateau de
fibre semble y passer un jour ou l'autre et avec 220 bateaux c'est de l'emploi a temps plein pour ces gens et autant de revenus
de moins pour ces proprios.

Si les trous sont documentés statistiquement en Europe, cela voudrait dire que certains constructeurs ne savaient pas protéger
les bateaux c'est tout, pas que l'Alu soit mauvais au contraire. Je ne peux dire que du bien de mon bateau, sans entretien,
pas besoin de bâche pour le protéger des UV l'Hiver, peinture achetée à la quincaillerie, capable d'atterir n'importe ou sans
risque d'égratigner, protection cage de faraday pour la foudre etc.

Il ne me manque maintenant qu'un DI en aluminium pour être heureux et partir sur l'océan Sourire

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ABACAXI (15m ALU GARCIA comme un grand Maracuja )
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réponse n°95041

Je rigolais Northcap,
j'ai un bateau Alu, deuxieme catégorie Clin

Les trous, chez nous, étaient dus a un manque de nettoyage des fonds par les précedents propiétaires. Et heureusement sinon
j'aurais pas pu m'offrir cette princesse!
Je te suis pour le reste.

Bon vent
JP

Anonyme (non vérifié)
réponse n°95043

un ex-constructeur de monos farouche partisan du multi... Rien à redire Sourire

à l'inverse j'ai rencontré en croisière à l'étranger un gars qui ne jurait que par le mono. C'était un des patrons d'un
chantier (connu) constructeur... de catamarans ! MDR

comme quoi.... Sourire

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réponse n°95051

JP ouf une chance que c'était pour rigoler, je me préparais à mettre à la poubelle mes plans Caroff :) Le génie francais en
désign avec une construction soignée à la canadienne, cela devrait donner un très bon résultat Sourire

Bon event !

Désolé Camaju si je n'ajoute rien de constructif à ton fil, je suis moi même en attente de débuter la construction d'un Chatam 47
ou Nadja 15...j'hésite encore !

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OVNI 385
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réponse n°95061

J'ai un OVNI 385 que j'ai acheté d'occasion en 2002. Il n'est pas isolé. J'ai navigué en Galice, Portugal, Irlande, Ecosse et même
le tour de l'Islande. Je ne regrette qu'une chose c'est qu'il ne soit pas isolé ! A savoir qu'une isolation marche dans les deux sens
(chaleur et froid)? Le confort d'un bateau est lié à son isolation thermique. Donc j'ai commencé à Isoler : travail de bénédictin. Si
j'achetais un OVNI neuf chez Alubat, Je demanderrais à faire l'isolation moi-même de telle sorte à éviter tout pont thermique.
L'isolation doit être parfaitement réalisée et donc demande beaucoup de temps de M.O.
Hubert de Brecqhou

brecqhou@aol.com

Anonyme (non vérifié)
réponse n°95063

Bonsoir Hubert,
votre idée de faire l'isolation vous meme est interessante , il pourrait etre instructif que vous soumettiez cette demande à
Alubat :
Quand j'ai perdu le 345 , je l'enmenais aux Sables pour qu'il y soit repeint ; cela suite à une assez longe procedure de
bagarre avec Alubat . Nous avions reussi à trouverun accord sur le côut de l'operation mais je devais demonter tout
l'accastillage moi meme avant qu'Alubat recupere le bateau. Je leur avais proposé de faire la plus grosse part du meulage de
la peinture pour essayer de diminuer encore un peu la facture. Ils n'ont pas pu m'accorder cette possibilté à cause des
problémes d'assurance des personnes travaillant sur le site.

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OVNI 385
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réponse n°95071

Effectivement les problèmes d'assurance sur le chantier peuvent être à considérer mais il me semble que certains chantiers
pratiquent cette façon de faire. A voir avec Alubat. Mais au fait j'ai rencontré un jeune homme qui avait acheté une épave
d'OVNI 345 prés de Granville. Le monde est petit...
Hubert de Brecqhou

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réponse n°95098

Je viens de remettre à neuf mon Maracuja dériveur intégral construction Garcia (1985) pour la coque, Dandeu pour la
menuiserie, plan Philippe Harlé, dans le but de partir autour du monde ( départ été 2007). J'ai (avec ma femme) effectué avec
entre 40 et 50 000 milles entre Italie Açores et Irlande plus un tour de l'atlantique nord.
Aprés 21 ans, un sablage,un cycle peinture international, le bateau est comme neuf. Je l'ai toujours entretenu correctement et
gardé les fonds rigoureusement propre. Le travail le plus dur a été de décoller le treadmaster mis à l'origine sur le pont et qui 20
ans aprés demandait à être changé; j'ai remplacé par une peinture antidérapante.

Côté isolation, sur un bateau alu celà me semble totalement indispensable, celle que j'ai réalisé à la construction du bateau est
faite de mousse polyuréthane entre les lisses le tout recouvert d'un polyane continu recouvrant l'ensemble fixé par des lattes de
bois de 10 mm d'épaisseur servant à la fixation du vaigrage en contreplaqué de 2 mm d'épaisseur recouvert d'une mélamine
collée. 20 ans aprés l'intérieur est comme neuf et quelle facilité d'entretien.
Nous ne sommes pas allé dans les glaces mais que ce soit l'hiver sur nos côtes, l'été en méditerranée ou en Irlande le bateau est
parfaitement sec, la seule condensation est sur les hublots. L' année que nous avons passé sous les tropiques ne nous laisse pas
comme souvenir d'avoir souffert de la chaleur, on trouvait plutôt de la fraicheur à l'intérieur! Par contre le bateau est
parfaitement ventilé : 6 boites dorades réparties de l'avant à l'arrière assurant en permanence un mouvement d'air plus onze
panneaux Goiöt (dont seulement 2 à plat pont) les autres donnant une ouverture verticale (attention sous les grains tropicaux la
pluie est souvent à l'horizontale!).L'intérieur du bateau est totalement décloisonné ce qui facilite les mouvements d'air.

Je ne pense pas qu'il soit sérieux de construire un bateau en alu sans isolation par rapport au confort thermique et aussi
accoustique.

Parlons maintenant de l'aspect navigation et avantage du dériveur intégral.

Pour moi je n'ai pas choisi un DI parceque l'on peu remonter totalement la dérive ne plus avoir de tirant d'eau, aller là où il n'y a
plus d'eau et se poser sur la plage!...Certes c'est agréable de pouvoir le faire, ou plutôt de savoir qu'éventuellement on peut le
faire... ! mais ce n'est pas primordial; il faut garder à l'esprit que sans dérive l'engin devient difficile à manoeuvrer, par contre
pouvoir transformer un bateau de 2,5 m de tirant d'eau en 1,5m ça ça devient intéressant et savoir qu'on peut échouer sans
risques... nous permet d'aller dans des endroits ou autrement on ne se risquerait pas.

Par contre en navigation quel plaisir; mon maracuja se manie comme un 420!... on régle les voiles on régle la dérive; le centre
de caréne est toujours au bon endroit et le bateau toujours parfaitement équilibré et au portant dérive centrale remontée au
3/4 dérive arrière descendue le bateau est sur des rails, sous spi ou génois tangonné on confie la barre au régulateur d'allure
sans aucune apréhension.

Au prés je me suis souvent mesuré aux quillards sans avoir l'impression d'être ridicule, je crois même que beaucoup on vu mon
tableau arrière... le secret est de savoir régler ses voiles et sa dérive (5 cm sur le bout qui sert à la remonter change tout sur la
dureté de la barre donc l'équilibre du bateau).

Dans le gros temps par mer de travers ou de l'arrière dérive remontée (pas totalement qd même) on n'a pas cette sensation de
croche pieds dans la vague que donne le quillard, on part avec et dans la houle le bateau roule beaucoup moins. Je me souviens
dans un grain violent et brusque (>50 nds) du côté des bermudes le bateau est parti avec la vague se couchant à plus de 60° et
puis aprés un temps qui parait long (mais sans plus!) s'est redressé et puis basta!

Par contre j'ai lu dans une revue nautique sous la plume d'un journaliste (celà n'engage que lui et l'a t'il vraiment vérifié...?!) qu'il
n'y avait pas de différence entre une dérive en tôle épaisse et un profil Naca...Je ne partage pas cet avis et je pense que la
différence est importante sur les aptitudes du bateau dans les allures de prés.

C'était qqs commentaires résumant mon sentiment et mon expérience sur le DI. J'ajoute en ce qui me concerne c'est le bateau
idéal!... le mouton à ...4,5 pattes!

Michel

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réponse n°95115

Bonjour Michel,

Pour ma gouverne (sans jeu de mot), qu'est-ce qu'une dérive NACA ?

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réponse n°95118

Je veux parler d'un profil épais type aile d'avion à la différence d'un profil mince.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°95119

Boujour à tous les (heureux) proprietaires de DI alu ; vous m'avez convaincu : je viens de faire ajouter l'isolation au
cahier des charges du bateau . Merci à tous pour vos avis éclairés .
André

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RM 10.50
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réponse n°95120

Bonjour

Sans être un spécialiste, je dirais qu'en profil NACA est un profil ressemblant un peu à une aile d'avion, mais qui serait
symétrique.Je dis cela, car je ne suis pas sûr qu'une aile d'avion soit symétrique.
Mias il y a certainement des spécialistes dans le coin.

J'en profite pour faire part de mon expérience avec un DI en acier type fruit de mer.
Il était isolé avec 2 fois 40 mm de Styrofoam + du CP laqué.Très bonne isolation et pas de condensation.
ça me semble indispensable d'isoler un alu ou un acier

TE dérive haute 0.80m et dérive basse 2.35m. Il marchait très bien au près,et aux autres allures.
Et surtout quel plaisir de pouvoir se poser , ça permet de visiter de jolis coins qui nous étaient interdits avec notre précédent
quillard et où il y a moins de monde....

Michel (un autre)

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réponse n°95123

Bonjour André,

Pour ton nouveau bateau, l'isolation est indispensable car un bateau en alu c'est plus efficace qu'un désalinisateur pour produire
de l'eau douce (condensation) et ce sous toute latitude. Spécialement si tu viens dans les zones tempérées, même au plus
chaud de l'été à Québec autour de 33-35 C l'eau du fleuve et des lacs est à 18-20 C en surface et sans isolation ta pompe de
cale tourne tous les matins et l'humidité est persistante dans le bateau Sourire Le point de rosée s'atteint facilement a cause du
différentiel eau-air.

Tous les bateaux métalliques construits ici sontimpérativement isolés au minimum sur l'épaisseurs des couples (soit entre 35 et
40 mm).

Anonyme (non vérifié)
réponse n°95124

Bonjour André ,
eh bien voila c'est fait ; j'espere pouvoir arriver à Quebec avant que tu en partes et pouvoir faire avec toi une étude
comparative des constructions francaises et canadiennes . A bientot au moins sur STW .
André

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OVNI 385
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réponse n°95128

Bravo pour ta décision même si cela représente un coût. Je ne comprends toujours pas pourquoi Alubat n'isole pas
systématiquement ses OVNI. En tous cas tu ne le regretteras pas. Et félicitations pour ton projet. Je pense sincérement que
cette taille de bateau est un bon compromis (manoeuvres de port et confort à la mer). Bon vent
Hubert de Brecqhou

Anonyme (non vérifié)
réponse n°95133

Merci Hubert Sourire ; au plaisir de te rencontrer un de ces jours sur l'eau
André

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OVNI 445
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réponse n°95137

Sur mon ovni 36, je suis allé aux Açores, plusieurs fois en Ecosse et Irlande, en Norvège...Je navigue régulièrement l'hiver en
Bretagne nord. Je n'ai jamais subi plus de condensation que sur les "plastiques" que j'avais précédemment fréquentés. Pour le
prochain, j'hésite encore. (Mais j'ai encore un peu de temps). Heureux soit André Belmin qui ne doute plus...
Gaston

Anonyme (non vérifié)
réponse n°95201

André, Je me refusais, si vous vous en souvenez quand vous veniez au chantier, à envisager un bateau alu non isolé. Cocotte
minute l'été, glacière en hiver. En +, le ruisselement de la condensation pourrit très bien les vaigrages et tout bois au contact.
L'isolation était faite de 2 manières (selon que c'était RAMEAU ou Marine Atlantique ou moi-même qui aménageait la coque
(isolait seulement pour Technimar car nous n'étions pas doués pour le bois). Rameau: Mise en place de toutes les gaînes
électrique, hydrauliques, ou autres, puis projection de mousse partout. Aucun pont thermique. Mais un peu gênant dans
l'évolution du bateau et pour d'éventuelles réparations car il faut tout gratter avant de souder. Marine Atlantique ou Technimar .
Mise en place de petites lattes de CP marine de 10 x 10 enduites d'époxy et calées-colées néoprène verticalement entre les
lisses contre la coque. Cà fait un 1° film d'air et laisse la condensation couler vers les fonds. Mise en place par dessus de
panneaux de mousse type Stirodur 50 mm. Scotch néoprène 5 mm sur tputes les cornières qui restent apparentes.
Recouvrement total du bateau ensuite par un sandwich aluflex bien jointé au scotch alu. Calage du tout par lisses de CP marine
de 30 x 15 horizontales lazurées 2 couches (çà suffisait et était moins cher) vissées sur les couples avec cales d'épaisseur. Ce
vissage était fait de la manière suivante: Un trou était percé dans la cornière alu; une cheville plastique à collerette y était
enfoncée puis la lisse était vissée par une vis inox tête plate fraisée dans la cheville. Pas de pont thermique. Cher mais
démontable et très efficace. L'isolation s'arrêtait 20 cm sous la flottaison. Pour les programes grand froid, Rameau et Marine
Atlantique me réalisaient des planchers isolés en sandwich de stirodur enfermé entre 2 feuilles de CP passées à l'époxy avec
bordures en massif de teck ou de red cedar, au choix. Je précise que toutes les lisses alu étaient, avant soudage, percées
d'anguillers pour que l'inévitable condensation ruisselle vers les fonds où elle était collectée dans un puisard. Que d'heures...
Mais c'est à ce prix qu'on a un bateau qui dure sans souci. Regardez les Maracuja, les Passoa pour prendre des références très
connues. Increvables et impeccables après 30 ans de navigation...
C'est évidemment très différent de ce que propose Alubat mais tout est affaire de prix. J'étais incapble de sortir un bateau seon
mes critères de qualité au prix des Alubat. Ou alors, il fallait se caler sur leur standard de qualité et j'étais mort quand même
car d'une part, je ne puvais tenir leurs prix, et d'autre part, mes clients voulaient un bateau de grande qualité dasn chaque
détail, et complètement personnalisé (on redessinait à la demande les cockpits, les roofs, par exemple. Impensable en grande
série.

Mais quel confort et quelle tenue dans le temps.

Quant à l'électrolyse, épouvantail pour beaucoup, si l'installation électrique a été sérieuse (et pas bricolée ensuite), les anodes
changées à temps et les fonds conservés propres, aucun souci. Et, que je sache, aucun bateau n'a encore coulé par électrolyse
de sa coque (ni par osmose d'ailleurs).
A+

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ABACAXI (15m ALU GARCIA comme un grand Maracuja )
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réponse n°95210

"Et, que je sache, aucun bateau n'a encore coulé par électrolyse de sa coque "

Si si Baami, l'Argonaute au port: j'ai jamais su si c'est parce que les fonds n'étaient jamais nettoyé, des piqures
suffisammennt profondes pour traverser 10mm ou parce que les professionnels de port camargue avaient monté un presse étoupe
bronze sur une coque Alu.

ALors pour etre sur de bien nettoyer: enlevez les planchers et passer régulièrement TOUS les fonds au jet d'eau. Pas à la
karcher quand même.

Parce toute les attaques étaient INTERIEURES, rien à l'extérieur sauf la dérive??? j'ai pas encore compris là.

Cela permet de vérifiez que les pompes de cales marchent et permet aussi de remplacer les filtres sur leurs aspirations par
des plus gros. BON vent
JP

Anonyme (non vérifié)
réponse n°95214

Bonjour Hervé,
effectivement les Hermines m'ont fait réver pendant pas mal de temps avant que le coté "finances" decide pour moi du choix à
faire. c'est encore ce critére qui l'a emporté pour le 395 compte tenu de ce qu'il faut que j'y installe pour le confort de
mon épouse. Quand vous avez commencé à avoir des déboires , je n'avais pas malheureusement pas encore les moyens financiers
pour m'engager. Apres votre fermeture , j'ai regardé du coté des Alliages (du temps où ils etaient construits en region
parisienne ) mais eux aussi , faisant de la qualité se sont trouvés hors de portée de ma bourse ; l'année derniere j'ai reçu
pas mal de conseils pour prendre un Allure 40 ....
J'ai pu constater hier encore qu'Alubat avait amelioré ses prestations (coté soudures des bouchains entre autre ) . Ils sont
loin d'etre parfaits et il y a encore beaucoup de choses qui pourraient etre de meilleure qualité : par exemple , j'ai
demandé hier s'il etait possible (et à quel prix ) d'avoir des vis inox pour la meunuiserie.... j'espere avoir une réponse
prochainement
André

Anonyme (non vérifié)
réponse n°95217

JP d'Argaunaute:

J'ai également vu des perforations complètes par corrosion intérieure dans les fonds d'un bateau alu. La raison classique
est l'eau stagnant dans les fonds souvent plats de dériveurs intégraux. Cette eau, en plus d'être salée, est acide par les
résidus alimentaires (miettes diverse) qui sont dans les fonds. A l'interface air-eau d'une flaque on a au niveau du métal
un couple galvanique électrique par aération différentielle qui "creuse" bien en quelques années. La solution est simple: ne
pas laisser croupir de l'eau dans les fonds.

Pour l'isolation je pense qu'il faut différentier le cas du climat chaud et froid:

- En climat froid, on chauffe l'intérieur et il faut économiser les calories produites par le chauffage, donc isoler le
mieux possible pour diminuer le flux de calories.

- En climat chaud , si on a un climatiseur à bord, le problème est le même, il faut économiser les "frigories" produites par
la clim et isoler classiquement.

Mais ...

- En climat chaud , si on n'a PAS de climatiseur à bord, le problème est différent car on n'apporte pas d'énergie
artificielle dans le système : la température interne à l'équilibre thermique atteindra de toute façon la température
externe de l'air. J'entends par température externe celle de l'air et pas celle du rayonnement, donc celle "à l'ombre" telle
que définie par un météorologue. Le problème est alors d'éviter les effets de serre pour que la température interne
n'excède pas la température externe. Or ceci s'obtient par une isolation classique, mais cela peut aussi s'obtenir par ce
que les architectes terrestres appellent une "double peau" ventilée. Le résultat est aussi bon, et bien pratiqué sur les
batiments à terre. Cette bouble peau c'est l'espace creux entre carène et vaigrage s'il est ventilé (ou s'il y a beaucoup
de fuite !).

Un autre point certainement aussi important est la couleur du pont ! Un treadmaster gris souris c'est vraiment pas bon en
pays chaud ...

Cela explique les avis contrastés sur l'isolation nécessaire ou pas nécessaire des bateaux en pays chaud et le fait que
certains ne se plaignent pas de leur bateau non isolé en pays chaud.

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OVNI 345
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réponse n°95224

André,
Battez-vous et exiger qu'ils utilisent de la visserie inox pour les menuiseries. L'utilisation de le vis acier se justifie par de meilleurs
jonction des assemblages mais j'avoue être tout sauf convaincu. Les quelques vis inox que j'ai trouvé dans les menuiseries sont
des vis toles. S'il n'ent ont pas (des vis inox bois) offrez les leurs c'est pas cher en boite de 200 (10 ou 12 euros la boîte). Je
peux vous indiquer les tailles et les quantités (et un fournisseur également) approximatives utilisées pour des menuiseries d'ovni
complet. Cela étant fonction de l'échantillonage du bois utilisé pour la construction.
Marc

Anonyme (non vérifié)
réponse n°95226

bonjour Marc , j'ai entendu du bien de vous , il paraît que vous faites un travail remarquable pour redonner vie au " Mer
Océane " d'André. Bravo ! Clin

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OVNI 345
Inscrit forum
réponse n°95242

Merci,

En vérité j'essaye. C'est à la fois une course pour la qualité, contre la montre et contre les euros (je suis en manque de nav et
j'en ai la tremblotte quand la mer commence à blanchir). On verra dans trois ou quatre mois si le travail est fomidable. Sinon
votre copain c'est peut-être Philippe Allilaire. Il a assisté au retournement de la coque et aux peintures au mois de novembre.

Salutations ,

Marc

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