Palmeira - Sal - Cap vert
Au premier abord, la Palmeira, c'est moche et çà pue les hydrocarbures, la "plage" est pleine de bouts de verre et de sacs plastiques (on est loin des plages de Santa Maria au sud de l'île), le quai est interdit à la plaisance... Ensuite, on découvre le village aux masures colorées, les sourires et la nonchalance de L'Afrique. Le restaurant à 4€ le repas, la bière moins chère que l'eau minérale.
Très vite, on fait connaissance avec les voisins de mouillage: Assan, un skipper pro sénégalais, nous trouve un électricien marine et Alain, un navigateur français m'aide à y voir plus clair dans ces histoires de batteries. En fait, un des alternateurs moteur ne charge plus et l'autre ne peut charger à lui tout seul, la totalité du parc de batteries. Je reste sceptique sur le montage du circuit électrique.
Jean-Claude fatigué par 10 jours de mer et la chaleur de la terre a fait un malaise le soir de notre arrivée. Il a perdu connaissance quelques secondes et a passé sa première nuit capverdienne à l'hôpital. Le personnel médical efficace, compétent et très très souriant lui ont fait un check up complet pour 70 €. Tout va bien, c'est juste un gros coup de fatigue. On décide tous les 2, qu'il est plus raisonnable que JC rentre en France à l'issue du séjour sur Sal. Dommage ses précieux conseils vont nous manquer. Mais terrassé, il y a 2 ans par un AVC, Jean-Claude devait fournir beaucoup d'efforts pour compenser la perte de motricité d'un bras et d'une jambe.
Les garçons découvrent très vite les différents spots de surf et de kite et partent tous les jours dès l'aube, parfois en minibus collectif, parfois à la nage puisqu'il y a une vague de reef à 800 m du bateau. Ils surfent le plus souvent seuls sur des vagues bleu turquoise. Les quelques surfeurs locaux sont très amicaux et ils s'échangent leurs surfs pour quelques vagues ou le temps d'une pause.
Moi, je continue à préparer le bateau et passe mes journées à bricoler, vérifier, découvrir le canot que je commence à peine à connaître. Quelques mois de préparations et de navigation auraient été plus simples, mais ou l'on partait maintenant ou on laissait passer le vent de l'aventure. Les jours se suivent tranquillement à la Palmeria en attendant Benjamin. Les alizés soufflent fort depuis notre arrivée et rendent la chaleur supportable. L'éolienne tourne à plein régime et compense la perte de notre alternateur. Il nous faudra relâcher à Mindelo avant de traverser pour récupérer la pièce défectueuse et faire le plein de tout. Ici, tout est trop compliqué, puisqu'il nous faudait bidonner 280 litres de gazole, 680 litres d'eau en bidons de 30 litres. Et c'est pas drôle du tout...
Jean-cLaude est reparti vers Paris dans la nuit de dimanche à lundi. Il compte passer une semaine dans la capitale.
Suite des aventures de Farol and Co... au fil des nouvelles données par Ronan. A suivre...
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Anonyme (non vérifié)
13 Novembre 2012 - 12:00am
Marie demande si les haltères
Anonyme (non vérifié)
14 Novembre 2012 - 12:00am
Marin, l'homme le plus fort
Anonyme (non vérifié)
14 Novembre 2012 - 12:00am
nous espérons que tous vos
Anonyme (non vérifié)
14 Novembre 2012 - 12:00am
Hei MARIN! Quel mec!:)
Anonyme (non vérifié)
14 Novembre 2012 - 12:00am
la grande traversee arrive à
Anonyme (non vérifié)
14 Novembre 2012 - 12:00am
hey!c tip top !!!
Anonyme (non vérifié)
16 Novembre 2012 - 12:00am
Un petit salut! à notre
Anonyme (non vérifié)
16 Novembre 2012 - 12:00am
T'es trop beau avec ta barbe
Anonyme (non vérifié)
16 Novembre 2012 - 12:00am
Oh marin, tu vas revenir
Anonyme (non vérifié)
16 Novembre 2012 - 12:00am
Hahaha tinquete katerine j
Anonyme (non vérifié)
18 Novembre 2012 - 12:00am
Jérémie Beyou a un problème
Anonyme (non vérifié)
19 Novembre 2012 - 12:00am
Salut à l'équipage !!