Ce matin, (mardi 13 novembre) la marina de Port Saïdia est triste
Dans la nuit, un cata français, un Vénézia venant de Marseille, a fait naufrage en entrant dans le port
Ce matin, (mardi 13 novembre) la marina de Port Saïdia est triste, la marina est grave, la marina est consternée par la découverte faite au lever du jour. Dans la nuit, un cata français, un Vénézia venant de Marseille, a fait naufrage en entrant dans le port. Le bateau a été retrouvé quille en l'air ainsi que 4 corps sur la plage (reste 1 disparu dont le corps n'a pas été retrouvé), le bateau partiellement enfoui dans le sable. Les circonstances de ce drame sont peut-être plus complexes qu'il n'y parait, cependant, on peut expliquer la chose suivante : le vent s'étant levé en début de soirée pour souffler toute la nuit de 30 à 35 kts de secteur nord / nord est, a levé une houle dont les vagues de 5 à 6 mètres déferlaient avec force sur la plage. Par ailleurs, le port parfaitement abrité par une digue, possède une entrée ouverte vers l'est, les vagues venant du nord cette nuit là ont obligé le bateau à se mettre travers aux lames pour entrer dans la passe.
La nuit de surcroit n'a sans doute pas facilité les choses pour apprécier la situation d'une part et pour trouver le moment opportun pour virer entre deux lames de plus faible ampleur. Le bateau a certainement été roulé par une vague, avec si peu de fond, et si proche de la plage qu'il était certainement trop tard pour se sortir de cette situation qui est devenue fatale en un court instant.
Le lendemain matin les vagues étaient vraiment grosses pour un vent fort cependant mais loin d'avoir soufflé en tempète! La configuration du littoral expliquant sans doute cela.
Etant si proche d'un abri, il est difficile de renoncer à trouver la protection derrière une digue, encore faut-il y arriver.
En mer, le danger, c'est la côte. La sécurité, aurait été de se mettre à l'abri sous le vent d'une île toute proche, en attendant le calme, en attendant le jour. Il est facile de dire cela maintenant. Chacun sait que la mer ne pardonne ni les erreurs, ni les imprudences, ni pour cette fois le manque de chance.
Nous ne connaitrons jamais le prénom, le visage, le sourire et les projets de ceux que nous aurions pu acceuillir au réveil, ni leur histoire mais seulement l'épilogue tragique.
Le skipper était un membre de notre association STW, que ce récit, dont nous sommes les témoins involontaires, puisse nous inciter tous ensemble à la prudence.
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Anonyme (non vérifié)
17 Novembre 2012 - 12:00am
Nous avons eu cette info au
Anonyme (non vérifié)
18 Novembre 2012 - 12:00am
Merci de ton témoignage, ils
Anonyme (non vérifié)
19 Novembre 2012 - 12:00am
Nous avions lu l'info
Anonyme (non vérifié)
22 Novembre 2012 - 12:00am
Bonjour,
Anonyme (non vérifié)
8 Juillet 2013 - 12:00am
Je suis très heureux très