exemple d'une journée
On approche de West palm beach ou on se reposera et ferons les réparations nécessaires avant de partir pour les Bahamas.
La chaleur s'installe maintenant en après midi, il fait 25 et marilyne commence à faire la guerre aux moisissures qui s’étaient lovées dans notre cabine et dans toutes nos affaires.
J'en profite pour donner une journée type que l'on fait pendant la descente de l'intracostal, il faut comprendre les motivations : le froid, le froid, le froid !!!!! Au début de l'aventure on visite. on prend le temps et on se dit que l'on est en vacance surtout pas de précipitation, puis commence a venir le froid, l'humidité de l’automne, la moisissure dans le bateau. Alors on décide de descendre un peu plus vite , mais le froid a une capacité de déplacement extrêmement rapide. Les journées se raccourcissent ce qui nous oblige à finir nos journées tôt pour mettre l'ancre en plein jour. On se lève donc vers 5h30 tous les matin et on commence a naviguer vers 6h30. Nous avons une vitesse de croisière de 6,5- 7 nœuds soit 12km à l'heure. Souvent je navigue, marilyne m'aide, m'apporte un bon café le matin, ça fait du bien. Là on regarde le profondimetre et c'est comme ca jusqu'à midi. Entre temps les filles se sont levé, marilyne s'occupe d'elles. Elles viennent voir ce qui se passe dehors si il y'a un spectacle intéressant (dauphins, belle maison, beaux bateaux,) puis elles rentrent faire des dessins ou jouer à d'autre jeux. Marilyne m'apporte le diner et me relève à la barre. Si il fait beau on mange tous dehors avec le bruit du moteur en trame sonore. Toujours regarder le profondimetre et les bouées, il y'a un canal d'environ 10m de large à suivre. De temps en temps on détourne l'attention et l'alarme de profondeur nous réveille avec un petit coup d’adrénaline car on sait que l'on peut s'échouer à tout instant. Il est 16h30 on cherche pour l'ancrage notre ami SKIPPER BOB qui est un guide de l'intracostal permettant de trouver un endroit abrité. 17H00 on jette l'ancre les filles viennent de se réveiller de la sieste et veulent notre attention juste au moment ou on a besoin de bien s'entendre. Puis on fait le repas du soir et je prépare la route du lendemain souvent entre 60 et 70 miles. On mange et je vais me coucher vers 20h00 et oui avant mes filles je ne me suis jamais couché aussi tôt de toute ma vie.
Heureusement on fait quelques haltes mais souvent elles sont mises à profit pour faire le lavage, l'épicerie, et les réparations urgentes sur le bateau (car les non urgente seront faites lors des longues haltes.
Je n'avais pas mis les difficultés ou elles étaient, en effet je pensais que la difficulté principale serait l'adaptation à la vie de bateau, se passer du confort d'une maison et de la multiplicité des biens que l'on a dans une maison. Mais en fait le plus dur est le rythme avec toujours la peur que quelque chose lâche ou bien d’échouer le bateau et tout l'entretient inherant au bateau car comme on nous a déjà dit ''it's a boat'' (sous entendus qu'il y'a toujours quelque chose qui casse sur un bateau).
jerome
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Anonyme (non vérifié)
26 Novembre 2012 - 12:00am
Salut
Anonyme (non vérifié)
28 Novembre 2012 - 12:00am
Salut Gégé and Famyli,