faut-il acheter un voilier via un broker

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Anonyme (non vérifié)
faut-il acheter un voilier via un broker
sujet n°79769
FAUT-IL ACHETER UN BATEAU VIA UN BROKER Historique Je recherchais, en vue d’un prochain tout du monde , un 50 pieds de série, réputé pour son autonomie, ses qualité marine, facilité de manœuvres, et de rapidité dans le petit temps. Comme ce genre d’unité est relativement rare, hormis quelques unités défraîchies disponibles aux Antilles, je me suis tourné vers les 2 seuls disponibles à la vente : l’un en Italie et l’autre en France. Ayant contacté Broker en Atlantique et ayant des collaborateurs partout en France, ce, via un site Internet , j’ai visité ce 50 pieds de série dans le sud de la France ; le prix d’acquisition étant évalué à 160 K€ HT. Lors de ma visite, j’ai constaté que ce voilier était dans un état très moyen, et, j’ai donc formulé une proposition sur la base de 135 K€ HT, mais sous réserve de diverses interrogations. Bien que le propriétaire ait consenti à réduire le prix de vente à 140 K€ HT, j’ai souhaité réserver ma réponse car je voulais comparer le 2 eme 50 pieds de série disponible en Italie. Après la visite du voilier italien, lui irréprochable, je me suis donc retourné vers le 50 pieds de série Français car les modalités de paiements proposées par le vendeur italien étaient illégales ( une partie officielle et l’autre sur un compte suisse). J’ai donc poursuivi ma quête de renseignements auprès du Broker car il subsistait des zones d’ombres. Les informations obtenues ne m’ont été transmises que verbalement ; notamment, concernant les heures moteur, le propriétaire affirmait qu’elles étaient totalement justes. De plus, on m’a affirmé que le chantier ou était entreposé le 50 pieds de série faisait des travaux de rafraîchissement sur le voilier. En fait, il n’était là qu’en stockage d’hiver ! Je leur ai précisé que je n’étais pas pressé car je mettais mon voilier en vente, et qu’ils disposaient du temps nécessaire pour effectuer les travaux. Nous signons un compromis de vente et versons à cela l’inventaire du voilier, j’envois également les seul 10 000 € en ma possession à titre d’acompte. Le Broker a absolument voulu faire passer le dossier en financement de suite et m’a demandé de solliciter un prêt à 94% ( prêt bien entendu refusé ). Quel conseil avisé et éclairé ! J’ai donc procédé selon mon idée : solliciter un financement en LOA 50 % accepté par un organisme financier. Le propriétaire ne voulant pas attendre, le Broker l’a fait patienter… car il n’y avait pas d’autre acheteur en vue. En juin, mon bateau, lui, dans état totalement irréprochable et équité TDM est vendu , j’avais plusieurs personnes très intéressées par mon unité, le Broker ayant également un de mes ex acheteurs mais mes acquéreurs, plus rapides, signent un compromis le jour même de leur visite tant mon voilier leur plaisaient. Je dois préciser que mes acquéreurs, navigateurs depuis de longues années et avertis, devenus depuis des amis, ne regrettent pas leur achat. Ayant maintenant le premier loyer de disponible, je contacte le Broker et nous diligentons une expertise réalisée par mon expert et non ceux proposés par le Broker. Lors de l’expertise, des anomalies apparaissent sur le mat ; lors de ma visite, je n’ai pu m’en rendre compte car il était enfermé soit disant dans un bâtiment sous clés (on m’avait affirmé qu’il était dans un état irréprochable ). Selon l’expert, il convient également de réviser complètement également la machine. Il y a des traces de cloquages inexpliquées mais sur les œuvres mortes à l’arrière bâbord, et là l’expert reste sceptique précisant qu’il pourrait s’agir d’une unité cyclonée. L’inventaire est mis en cause par l’expert qui ne trouve plus le frigo boat et le congélateur. Nous faisons part de l’expertise au propriétaire et décidons de nous rencontrer à bord. Au cours de cette entrevue, j’ai enfin pu voir le mat et ce, en présence du voilier local, le Broker et le propriétaire. Constat : ancien mat à enrouleur, barres de flèches à changer, ( jeu très important ) enrouleur tordu et diverses rayures un peu partout. Le propriétaire explique que c’est de la faute du chantier qui a mal entreposé son mat et demande à ce que l’on consolide les barres de flèches avec des plus gros boulons … du bricolage ! je refuse clairement cette solution, dit le voilier local ; selon ce dernier, « changement des barres de flèches ou rien » . Concernant le Frigo boat, le collaborateur du Broker tente de m’influencer et de m’induire en erreur en prétendant qu’il y a 2 spis au lieu d’un .. il estime donc que cela fait le compte. Le propriétaire nous explique que ce voilier a été acheté par un couple, qui se sont rendus aux Antilles, puis se sont fâché et que le voilier est resté 2 ans enterré, et que c est son skipper qui lui a trouvé ce voilier et qu’il l’a acheter sans le voir. Puis le collaborateur du broker demande au propriétaire les divers documents du voilier ainsi que la radiation de pavillon ; celui-ci ne comprend pas que je ne reprenne pas sa société immatriculée à Anguilla, société propriétaire du dit voilier et insiste pour cela. Je lui précise que je fais financer mon voilier en LOA car il y a des avantages liés à la TVA, et que ce voilier sera Français comme tous mes anciens-voiliers. Concernant les traces de cloquages sur l’arrière bâbord, le propriétaire précise que cela résulte de l’utilisation d’un produit pour enlever des traces de goudron…. Depuis, en effectuant un lustrage de cette coque, je me suis aperçu que celle-ci a entièrement été re-laquée. Conclusion : ou cette unité de 11 ans était dans un état lamentable ou effectivement il y a eu d’importants travaux sur les œuvres mortes mais pas forcément là où il y a ces traces. Ce 50 pieds de série étant toujours le seul de disponible, je me résigne à ne pas annuler la vente et accepte bon gré mal gré cet arrangement. Je passe commande auprès du voilier local d’une Lasy-bag et d’une chaussette à spi, puis auprès d’un magasin d’accastillage d’une capote large , d’un radar Furuno, un navtex, Une éolienne aérogène 6, un sondeur interphase, et comme le parc me paraissait beaucoup trop faible de deux batteries de 225 Ah. Mon voilier étant vendu, je me rends à bord le 2 eme week end de juillet pour y déposer mes affaires ; je rencontre le propriétaire assez remonté car l’expertise ose « démolir » son voilier alors qu’il a toujours eu à bord des skippers professionnels . Je lui propose de lire l’expertise , mais celui ci refuse catégoriquement. Samedi 24 juillet : mise à l’eau du voilier, et là les mauvaises surprises arrivent.. Avec le concours du responsable du chantier , nous démarrons le moteur afin d'amener le voilier à la place désignée par la capitainerie : gros nuages de fumée noirâtre, aucune puissance et importantes fuites d’eau. Comme le vent est de la partie, le responsable du chantier avec l’aide des employés de port et un bateau à moteur ont bataillés plus d’une heure pour amarrer le voilier à sa place. Puis nous nous apercevons que la survie est en bout de course et qu’elle est anglo-saxonne, le responsable du chantier me précise que si je le désire du fait que la législation va changer, de me vendre une survie d’occasion à un prix dérisoire, ce que j’accepte immédiatement. J’ai appelé immédiatement le Broker pour l’informer de ce qui se passait, précisant que le responsable du chantier dès le lundi, contacterait un diéséliste pour diagnostiquer le moteur. Puis nous effectuons les pleins des réservoirs d’eau et là quelle surprise : celui de tribord se vide dans la cale ; nous soulevons les planchers et voyons l’eau sortir d'une réparation faite avec du silicone. Le Propriétaire dépassé, m’appelle et me donne le numéro de téléphone de son skipper : ce dernier fut très bavard... Cette personne, skipper professionnel de bonne foi, connaissait peu ce voilier car il n’a fait que la saison d’été 2003. Concernant les heures moteur, il me répond qu’il doit avoir entre 4 et 5000 heures (ce bateau a plusieurs traversées a son actif et a été exploité aux Antilles) ; pour le réservoir, il a eu la même mauvaise surprise que moi ; enfin s’agissant des voiles, il me précise qu’il n’y a pas de génois à bord mais un Solent de 50 m2. Il me précise également que le propriétaire refusait de voir son bateau se traîner : lorsqu’il était à bord, il ne sortait pas avec des vents inférieurs à 35 / 40 nœuds, et lorsque la vitesse du voilier était inférieure à 7 nœuds, il fallait démarrer le moteur. Durant l’été dernier , il a promené les clients du propriétaire en Sardaigne et du fait des vents faibles il a souvent fait du moteur. A la fin de la saison, le moteur a eu d’importants signes de faiblesse et une importante fuite d’eau de mer au coude d ‘échappement est apparu. Concernant les batteries, l’autonomie en énergie du voilier est de 2 heures sous voile ; après il faut démarrer pour recharger …. les frigos : en navigation il ne faut se servir que d’un seul car l’autonomie tombe encore plus vite, de plus le pilote se coupe de temps en temps. Le Propriétaire ayant prêté son voilier à l’un de ses amis, malgré la fuite d’eau de mer qui arrosé toute la cale, celui ci s’est reposé puis à leur retour, s’est occupé de trouver un chantier pour l’hivernage du voilier et a dressé une liste des travaux à faire sur le voilier et le moteur qu’il a remise au propriétaire. Le skipper a hiverné le voilier sauf le moteur à cause des importants travaux à faire. Sur ses dires, le lendemain j’avertis le Broker que le propriétaire est informé des déboires du moteur et qu’apparemment il aurait entre 4 et 5000 heures et que j’attend ses explications. Je commande en catastrophe un génois sur enrouleur afin d’avoir assez de toile pour faire le tour de l’Espagne et convoyer ce voiler en Atlantique. Le propriétaire envoie ensuite un mail nous précisant que l’on ne peut pas mettre sa parole en doute ; pour le réservoir, il s’agit d’un oubli. Quant au compteur d’heures, il n’aurait jamais été trafiqué. J’informe le Broker que la coupe est pleine et qu’en septembre je compte mettre en place une procédure à l’encontre du propriétaire. Le 30 juillet, nous nous rendons à bord pour mes vacances ; bien sûr, le voilier n’est pas prêt, non maté, le moteur toujours en panne car les pièces n’arrivent pas et l’annexe est introuvable. Le 5 juillet à 16 heures, le moteur tourne enfin, à 17 heures mon génois est livré et à 17h30 nous quittons le port car j’ai un acte de francisation provisoire et qu’il ne me reste plus que 3 semaines pour aller en Atlantique. Arrivé aux Baléares, le Broker m’affirme que le propriétaire est d’accord pour me rétrocéder 10 000 € à titre d’indemnisation concernant l’inventaire faux et l’immobilisation . J’en informe une amie qui prend contact avec le Broker et prépare une transaction en ce sens mais pour 12 000 € (étant entendu que la somme vient en surplus de la prise en charge des réparations moteur) ; Transaction immédiatement acceptée par le propriétaire . Je réceptionne la transaction la signe et la faxe d’Ibiza . Puis de Formentera à Gibraltar, le vent étant à contre, le temps m’étant compté, je suis obligé de faire du moteur afin d’être dans les temps et colmate une importante fuite de gasoil qui vient de la pompe à injection ainsi que la bôme qui se désolidarise du mat. Pendant ma navigation, en rangeant des documents dans la « table à carte », je découvre un journal de bord oublié de 2000/2001 et commence à le lire, et là je découvre en page 2 que le 17 octobre 2000 le compteur d’heure moteur a été changé à 2661 heures. Pendant cette année 2000/2001 le voilier est parti aux Antilles, à son retour, le compteur affiche 837 heures, alors que moi (cette même saison ) avec mon précédant voilier j’ai fait le même parcours mais j’ai fait les pleins aux Canaries et ne les ai refait que 6 mois plus tard à st martin…. J’en informe par mail le Broker ; leur position est claire : « vous avez signé une transaction et ne pouvez prétendre à rien et de plus je vous demande de ne plus m’écrire ». Mais avant Gibraltar, je me retrouve sans alternateur, mais grâce à mon parc de batteries de 450 Ah et mon éolienne, je maintiens le niveau des batteries au mieux. Arrivé à Gibraltar je fais les pleins et niveaux, et là consternation, plus d’huile, je complète en versant pratiquement 5 litres. J’envoie à nouveau un mél au Broker les informant que le moteur à 4200 heures au lieu des 1550 et qu’il consomme beaucoup trop d’huile. Compte tenu de tous ces désagréments, j’entends dénoncer la transaction pour tromperie si l’on ne trouve pas un accord concernant la dépose et la remise en état de la mécanique. Depuis, silence radio… Je fais escale à Lisbonne pour y prendre 2 batteries supplémentaires et fais réparer les alternateurs ( fils oxydés par l eau de mer ). Puis c’est la remontée du Portugal au moteur, le vent étant encore à contre, la mer étant forte, tous les panneaux font de l’eau, les cabines avant sont trempées, les jauges à carburant baissant un peu trop vite, je pense qu’il doit s’agir d’une erreur car j’ai mis plus de 500 litres à Gibraltar, et que le constructeur donne pour ce voilier une autonomie au moteur de plus de 1000 miles, arrivé un peu avant Bayona, nous désamorçons, plus de carburant. Nous regagnons Bayona à la voile et refaisons les pleins le lendemain et mettons 520 litres de GO et encore près de 5 litres d’huile . Puis nous continuons notre route à la voile ou au moteur suivant les conditions et arrivons la veille de l’expiration de notre acte de francisation à notre port de destination. Je contacte le Broker pour leur demander si le dossier avançait . On me rétorque que seul leurs Gérant gère le dossier mais qu’il est absent. Je précise donc que je me rendrais au Grand Pavois pour le rencontrer. Le samedi 18 septembre, je me rends au Grand Pavois pour le rencontrer. J’ai dû persévérer par trois fois. La 3eme tentative est la bonne : je me retrouve face à lui, me présente, et là, il me précise ( sur un ton méprisant ) qu’il a demandé au propriétaire de ne rien faire et que l’on allait en rester là. J’attire son attention sur l’importante consommation d’huile du moteur ; celui-ci est à déposer et à remettre en état. Réponse cinglante : le propriétaire a été trop gentil avec vous et d’attendre que je sois prêt à lui acheter ce voilier .. en bref, j’ai voulu jouer dans la cour des grands, j’en assume donc les conséquences ! Finalement, il s’emporte violemment en me précisant que j’ai obtenu 12000 €uros .. et de me demander, sur un ton ulcéré, de me « casser très vite de son stand »… sur ces derniers mots, il me tourne le dos et se dirige vers ses collaborateurs. Conversation clause. Concernant l’attente du propriétaire, il avait loué son voilier avec skipper pour 15 jours en Croatie et m’a même demandé au Broker que je reprenne son contrat ; j’ai répondu que je ne louais jamais mon voilier et lui ai proposé de le mettre en relation avec des amis qui font du charter. Donc, l’ancien propriétaire du voilier, depuis le début, ment ouvertement sur l’historique de son bateau. Maintenant concernant le journal de bord oublié dans la table à carte, il précise qu’il me l’a laissé volontairement pour que je vois bien que son voilier a très bien était entretenu….. ________ A ce jour nous lançons un référé-expertise , le propriétaire n’étant pas ressortissant Européen, je suis, bien entendu, conscient que le dénouement de cette affaire sera longue et coûteuse… mais je suis prêt à aller jusqu’au bout afin de mettre le Broker devant ses responsabilités. Outre les manœuvres dolosives, je n’exclus pas de porter plainte pour délit de tromperie contre le propriétaire ( tel que défini par l’article L213-1 du Code de la consommation). Il serait également bon de rechercher la responsabilité du cabinet de courtage au motif d’un manque de diligence et d’un défaut de conseil. En parallèle, nous saisissons la DDDCRF pour publicité mensongère et délit de tromperie du Broker, car il y a de plus en plus de plaintes contre cette société dont les acheteurs de mon ancien voilier ( la plaquette publicitaire dans laquelle le Broker vante son professionnalisme et son expertise). Par ailleurs, la Commission des Clauses Abusives a été saisie du problème et se prononcera au cours des mois prochains. La morale de cette histoire, c’est que maintenant, entre l’achat d’un bateau à un propriétaire en cas de problèmes vous n’avez aucun recours, le chantier ou dépôt vente est tenu à une garantie contractuelle c’est pourquoi, ils s’entourent de garantie sur le bateau vendu et exigent que le propriétaire d’origine effectue des travaux à ses frais avant d’accepter le mandat de vente, quant au courtier ou broker il n’offre pas de garantie sur les vices cachés….. mais prend tout de même une commission de 10% au passage, à vous de choisir…. Maintenant concernant la profession de broker, une loi est en préparation afin de réglementer cette profession, en espérant qu’elle prendra en compte l’accès à la profession, la responsabilité du courtier et sa garantie financière. Merci de diffuser ce mail à un très grand nombre de navigateurs afin qu’à l’avenir cela ne se reproduise plus et bonne navigations à tous B.M. 45 Orléans
Anonyme (non vérifié)
réponse n°73900

Message reçu de Marc
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Bonjour,

Je recherche un bateau d'occasion de 40 pieds. Je me suis naturellement retourné notamment vers les brookers du marché. J'ai
dû à ce jour faire le tour du marché...des brookers significatifs en Atlantique et en Méditerranée. Mes constatations sont les
suivantes :

- La plupart des brookers rencontrés à l'occasion d'une visite sur place d'un bateau connaissaient à peine celui-ci...ou le
visitaient pour la première fois apparemment.

Dans le meilleur des cas,s ilsl'ont visité ils ignorent son état réel et ne s'en soucie guère..

Une anecdote : avec l'un des brookers les plus connu de la place, qui me fait déplacer de 500 Km pour une unité dans un état
lamentable qu'il m'avait ventée cependant comme irréprochable : il n'avait jamais examiné les fonds et tout étonné de constaté
des réparations de fortunes lorsque j'ai eu la curiosité élémentaire d'aller voir......le reste était à l'avenant.
Ce type de déconvenues je l'ai vécu à de multiples reprises avec des brookers...ignorance du nombre d'H moteur, du détail de la
voilure et son état, découverte au moment de votre visite de problèmes multiples et variées (étancheité défectueuses,
cloquage, pilote en panne, gréement defectueux, absence de carnet de bord, de documents de base, etc) absence de contrôle
de l'inventaire lequel est grossièrement erronné et incomplet, erreur grossière sur les caractèristiques du modèle et infos
mensongères, méconnaissance totale du modèle de bateau en cause, incapacité à répondre à des questionnements sur
l'historique du bateau, son utilisation dans le passé, le nombre de propriétaires, incapacité de répondre techniquement sur des
anomalies relevées sur l'unité en cause, bateau d'un même propriétaire vendu chez des brookers différents avec des écarts de
prix signicatifs (jusqu'à 20000 E. !) .etc,etc.

Je rejoins donc pleinement et m'insurge de la réponse totalement hors sujet et malveillante que lui fait un internaute sur
certains sites que je soupçonne d'être un brooker du reste tellement c'est grossier et hos de propos.

Il suffit, sur internet, de consulter les bases de données sur la plaisance et d'interroger les plaisanciers et l'on constate alors que
le mécontentement et la colère est unanime...à propos des brookers. Cela dit, il m'est arrivé de rencontrer "l'honnête homme"
mais sur la grande généralité que j'évoque ici, disons que sur plusieurs dizaines de brookers pratiqués à ce jour seuls 3 ont été
dans la note.

En fait, le brooker n'en a rien à faire de l'état du bateau qu'il présente point à la ligne ! Effectivement à partir du moment ou il
n'engage pas sa responsabilité qu'en à-t-il à faire ? sauf moralité et éthique personnelle....aussi rare dans ce domaine qu'ailleurs.

- un autre aspect qui me frappe c'est l'incompétence technique de ces brookers. Non seulement ils ne s'informent pas ou peu sur
le bateau qu'il propose à la vente mais ils ignorent fréquemment des aspects élémentaires et cependant déterminants de la
plaisance et vous racontent n'importe quoi comme un vulgaire vendeur de savonnette....au risque de mettre votre vie en
danger.

Cette irresponsabilités notamment financières des brookers est absolument scandaleuse. Aux USA un brookers engage sa
responsabilité de même qu'un expert sur son rapport...il n'en est rien en France. Si l'on ajoute à l'irresponsabilité juridique du
brooker celle de l'expert qui lui non plus n'est pas engagé - de fait, en France n'importe qui peut s'installer et se dire "expert"
à l'évidence on voit que la balance offre/demande est tronquée...au détriment de l'acheteur.

Quand assainira-t-on cette situation je l'ignore? Du reste la presse nautique n'aborde jamais ce sujet à ma connaissance :
question de chiffre d'affaires de publicité via les petites annonces insérées par ces mêmes brookers qui capturent une part
importante du marché de l'occasion et donc des surfaces publicitaires. ; la presse ne se soucie guère de protéger le plaisancier il
faut lui fourguer des bateaux, le reste est ignoré. du moins en France....

Effectivement on est face à une profession non réglementée, pas de diplôme, pas de garantie financière, pas d'obligations
juridiques, pratiquement pas de recours en fait, pas de chambre syndicale reconnue (les agences immobilières, prôches de cette
forme d'activité le sont elles réglementées et astreintes à garantie financières ).

C'est proprement aberrant.

amicalement,

Marc

Hors ligne
SUN FAST 40
Inscrit forum
réponse n°73905

Bonjour,
J'ai aussi cherché pendant longtemps le bateau qui me plaisait...
Beaucoup de kilomètres... et un 1er constat:

Les gens de l'Atlantique sont plus sérieux que dans le bassin de la Méditerranée...Ça c'est clair..

Sur plus d'une trentaine de Brokers contactés, j'ai eu affaire à 3 ou 4 personnes vraiment sérieuses !!!! pas de commentaires..
Il y en a un qui m'a fait faire 600 Kms et arrivé sur place, m'invoque tout simplement qu'il n'a pas les clés du bateau. J'ai vraiment eu envie de le mettre
à l'eau. C'était du côté de Golfe-Juan !!!!! Concessionnaire MOODY !!!!!
Alors, je me suis fait un fichier sous Word, détaillant chaque chose du bateau lors d'une visite et inventaire complet... Comme ça, j'étais prêt au cas où je
tombais sur le bateau que je cherchais et n'aurais signé qu'avec la "Griffe", engageant leur responsabilité du Broker et du vendeur.;
Faut pas plaisanter quand même, ces gens se permettrent de prétendre à une commission sans prendre le moindre risque...
Qu'il aille au diable, si vous sentez qu'ils ne tiennent pas la route ou plutôt la "mer".
Salutations...Thierry

Hors ligne
ESPACE 1000
Inscrit forum
réponse n°78161

Bonjour,
Je suis consterné par le récit de vos aventures. Vous êtes un procédurier, et suis prêt à parier que vos actions en justice se
solderont par des échecs cuisants. Vous avez cherché le bâton pour vous faire battre... en conséquence vous ne récoltez que
ce que vous avez vous-même planté.

Hors ligne
FIREBALL
Membre cotisant
Administrateur depuis 1998
réponse n°78162

Pourquoi tant de haine ? Clin et par le vendeur,
et par l'intermédiaire...

Après, on peut toujours s'interroger sur la question de savoir s'il ne vaut pas mieux réparer le bateau, passer une couche de
peinture, et naviguer en espérant oublier sa mésaventure, plutôt que de chercher à faire valoir ses droits.

C'est une question récurente, à laquelle je n'ai pas de réponse dogmatique.
Je suis persuadé que l'on peut à la fois profiter de son bateau, et réclamer la protection de ses intérêts.

Mais effectivement, les principes ont un coût. C'est à chacun de le fixer.

Cordialement.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°78175

Un peu de veritable honneteté :
1/ quand on achete un 50 pieds moderne 120K au lieu de 160K ...
2/ quand on vend son bateau en court circuitant l autre borker qui a ainsi bosser pour vos yeux ...

Anonyme (non vérifié)
réponse n°78651

Je ne vois pas de quoi vous voulez parler Monsieur Hervé de Triptyque tropical , en premier lieu ce n est pas 120 000 euros pour
le bateau mais bien 140 000 euros HT soit 167 440 TTC, ensuite je me fais rembourser 12000 euros pour un inventaire
complètement faux.

D?après vous j?ai fais une très bonne affaire !

il faut maintenant racheter un génois , une annexe, un GPS, un frigoboat, une survie, changer les batteries, payer une
immobilisation au port etc., donc ce n est pas un cadeau que l?on m?a fait.

En 2 , j'ai vendu mon bateau en direct en passant 3 mois d'annonces dans les revues spécialisées Bateaux et Voiles et voiliers .
donc pas en court-circuitant un autre broker.

Et en 3, changer le compteur horaire d?un voilier et affirmer que son moteur n?a que 1500 heures au lieu des 4200 heures réelles
et en effet très honnête?

Si je comprend bien votre raisonnement je me suis fait ?. Et doit maintenant la fermer ! afin que les escrocs continuent
sagement leurs affaires.

Malheureusement il y a bien trop d?affaires comme la mienne, des gens perdent la totalité de leurs argent en achetant des
bateaux pourrit ou avec de gros vices cachés , et d ?après vous il faudrait laisser faire .

Pas de réglementation pour une profession ou il y a trop de gens malhonnêtes et pas forcement les plus petits?.

Seriez vous un broker vous aussi ?

j'aimerai beaucoup que vous allier plus loin dans vos accusations !

j?attend donc ici vos accusations?

Anonyme (non vérifié)
réponse n°78665

Bonjour,

désolé si je n ai pas bien compris votre texte , mais j avais calculé :
140 000 - 12 000 = 128 000 - "la prise en charge des réparations moteur"
Soit un peu plus de 120 000, dont l ancien proprio a du toucher environ 110 000E,
meme si l etat a du encaisser 27 440E de TVA (et plus... mais faut pas tout melanger) d apres votre reponse.

Je ne conteste pas les abus dont vous avez été victime, mais il faut avoir une vision claire
et objective, ce qui est tres difficile dans votre situation.

Je pense aussi que le metier de Broker pourrait etre legiféré, un peu comme les agences immobilieres,
qui impose un minimum de Bac+3 en economie ou en droit pour s installer.
Que des regles d ethiques devraient etre respectées,
et que de bonnes connaissances nautiques sont indispensables.

Je suis actuellement etudiant en Bac+5 en economie et à ce titre, me suis interessé à ce metier,
et donc aux remarques commes les votres, ou ceux victimes de faux brokers.

voila un extrait de mon rapport, comme quoi, il faut avoir une vision multi parties :

"Des risques du métier de broker.

En plus des conflits, comme pour toute transaction importante, qui peuvent aller jusqu'à de ruineux procès, le broker doit faire
face à de nombreux risques.

Un des risques important et très courant du métier de courtier nautique est de travailler pour rien.

En effet, l'entrée d'un bateau nécessite un certain travail, qui va de la prise de photographies,

à la signature du mandat, sans oublier l'inventaire, les saisies informatiques, etc ...

Des dépenses publicitaires (abonnements à YachtWorld, revues nautiques ...) et une

notoriété permettent de capter la clientèle.

Cependant, surtout chez les Européens, de plus en plus de vendeurs essaient parallèlement

de vendre leur bateau en direct, notamment par Internet (sites de petites annonces nautiques ...).

Si celui ci arrive à le vendre uniquement par ses propres moyens,

et qu'il a un contrat "Open Listing", il n'y a pas de réel problème éthique.

Par contre, de nombreux acheteurs utilisent les sites web professionnels

pour trouver le bateau à vendre qu'ils recherchent.

Ils disposent ainsi "gratuitement" du travail du broker (dont les fiches détaillées du bateau).

Le problème est que certain acheteurs, au lieu de contacter le Broker chez qui ils ont trouvé

le bateau voulu, vont rechercher le propriétaire pour traiter en direct,

et ainsi léser le professionnel de sa commission.

Comment se prémunir contre cette pratique ?

1/ Actuellement, la solution la plus efficace est d'avoir un mandat d'exclusivité,

mais peu de vendeurs acceptent de s'engager ainsi.

2/ Un mandat de semi exclusivité (central listing) permet de se protéger

à part égale, car le vendeur "partage" sa commission avec le broker.

En effet, le propriétaire peut vendre le bateau en direct, mais si

il y arrive, il devra la moitié de la commission au broker,

comme si il était lui-meme broker (co-brokerage).

3/ Certains protégent leur fiches détaillées et l'acheteur potentiel doit se faire

connaître (EMail) pour accéder aux informations du bateaux.

cette solution présente 2 inconvénients : cela limite l'accès et les recherches

des cas de lesage sont complexes (recours difficile).

4/ on peut imaginer de vouloir se faire payer à la prestation.

Le vendeur devra verser un montant forfaitaire pour que le broker "rentre" son bateau.

Meme si on peut envisager des solutions les plus commerciales possibles,

comme le non-encaissement du cheque jusqu'à la vente du bien,

avec un effort marketing "Dans le cadre d'un accord de réciprocité déontologique,

et afin de protéger le broker du cas ci-dessus décrit ..."

cette solution ne parait pas réalisable, pour plusieurs raisons :

- cela ne se pratique pas pour la vente, mais uniquement pour la location,

de la même façon que pour les biens immobiliers

- les seuls qui demandent de l'argent pour vendre votre bien sont généralement

des escrocs (Cf le cas des sociétés comme "Belling Consultants Ltd" ...) [1]

et les vendeurs sont donc méfiants

- des "jobeurs" occupent déjà ce micro-marché, et ce sont même parfois des amis

ou de la famille qui réalisent ainsi les photos, l'inventaire et la diffusion des annonces,

pour des montants qu'un professionnel ne peut pratiquer.

- cela nuira à l'image de marque du courtier nautique professionnel,

par une dévalorisation de son travail (expertise, évaluation ...)

En conclusion, la solution 2, bien présentée au client, parait la plus judicieuse."

PS : et pourquoi ne pas donner les noms des gens que vous estimez malhonnetes,

afin de proteger les autres de ces vilains canards ?

Amha, des propos plus dosés mais avec des informations precises (nom des sociétés, meme deformé)

pourrait avoir des effets plus positifs ... (ce que j ai fait sur mon site web suite à de graves problemes avec les MMx) .

Anonyme (non vérifié)
réponse n°78671

Non, le calcul exact est 140 000 + tva = 167 440 TTC et financement par une banque, ensuite transaction et restitution de
12000 euros pour faux inventaire et remise en état du moteur en panne.

Ces 12000 euros ont était dépenser pour acheter un génois, une survie, une annexe, un GPS, payer le port, tec? je n?ai pas
fait de bénéfice la dessus.

Puis découverte de la supercherie concernant les heures du moteur

Maintenant avec le moteur à changer ( devis de Perkins de 25000 euros ) c?est vraimen,t une bonne affaire, plus on ajoute les
frais de procédure, l?expertise judiciaire etc?

Voilà la réalité, ce n?est pas un bateau acheter à 120 000 euros, mais à l?origine un bateau en bon état acheté au prix du
marché.

maintenant il faut faire voter une loi identique à la profession des agents immobiliers, mais ils ont aussi, en tant que
professionnels on les mêmes préoccupations que celles dont vous parlez plus haut.

Chacun ses risques?..

Anonyme (non vérifié)
réponse n°80310

Je crois qu'on s'égare. Il y a des bons et des mauvais brookers comme il y a des bons et des mauvais experts et comme il y a
des bons et des mauvais avocats...Personne n'engage sa responsabilité, ni les brookers, ni les experts qui donnent une valeur
à un bateau qui est souvent au-dessus de sa valeur et ni les avocats qui vous "conseillent" de faire un procés sachant trés bien
que vous le perdrez.La société est ainsi faite et c'est à chacun de faire le bon choix entre les bons et les mauvais. On ne doit
pas mettre une profession ( je ne suis pas brooker) au piloris sous prétexte qu'il y en a des pourris. Le brooker ne sert qu'à
mettre en contact des vendeurs et des acheteurs. Les mauvais brookers ne durent pas bien longtemps. Et que dire des clients
qui font bosser un brooker et qui ensuite contactent le vendeur par derrière...Alors un peu de pudeur. Quant à dire qu'on est
meilleur en Atlantique qu'en Méditerrannée c'est toujours la même histoire: "seuls les navigateurs d'Atlantique savent naviguer,
en Med ce ne sont que de petits plaisanciers". Qui a gagné le Tour de France au fait? Il faut arrêter... Franchement, acheter un
bateau avec tous ces pbs, brooker ou pas, il fallait pas. Maintenant c'est fait , il faut aller de l'avant et aller au bout. Faire un
procés est peut-être la bonne solution. Mais faire le procés d'une profession n'est pas acceptable par respect pour ceux qui la
font honnêtement et il y en a. J'ai eu affaire à deux brookers et je n'ai eu aucun pb. La seule fois où j'ai acheté un bateau
directement au proprio j'ai dû faire un procés. Alors, où est la vérité?

Anonyme (non vérifié)
réponse n°81681

Et oui ! et Oui on s'égare

des bons et des mauvais il y en a de partout , mais sont ils vraiment mauvais ?
là est la question car comme c'est ecrit sur les annonces de ces agences , elle se dégage de tous défauts ou de toutes
affirmations fausses faites sur le bien a vendre , donc la logique est :
1/d'aller voir le broker afin de connaitre le propriétaire de l'unité convoitée
2/d'engager un expert digne de ce nom capable de faire l'expertise dudit voilier et en cas de doute contre expertise
3/monter avec le broker le dossier d'achat si celui ci est bien conforme( le bateau proposé) celui ci au cas où est là pour vous
aider aussi pour tous les papiers en cas de bateau étrager a faire changer de nationalité ou de statuts

par contre ce qu'il y a c'est des propriétaires indélicats oui , car si ils savent leur unité hors d'état de naviguer dans des
conditions de sécurité c'est aprés eux qu'il faut se retourner

pour celui cité plus haut , il laisse des unités pazrtir pour des prix plus bas que la concurence meme sur la ville où il se trouve ,
cela montre bien que sa tache de broker est bien d'aider aux formalités d'achat et non de faire beaucoup plus , à titre d'exemple
et pour des unités qui correspondent mieux a la taille de ce broker que je ne renommerait pas :
lui une unité à 450 000
chez le voisin 595 000 euros , que fait le voisin rien de plus et le tout sur la meme unité , a vous de faire expertiser le bien
avant achat par un expert digne de ce nom , rien de vous oblige de signer le cheque si l'expertise ne vous convient pas

Cordialement Guismo

Anonyme (non vérifié)
réponse n°81693

Bien que le (très) long sujet initial date de plus d'un an, je me permets de donner mon point de vue, qui sera peut-être lu par
l'auteur...

Quelle litanie d'avaries en tous genres !! on croirait lire la chanson d'Ouvrard "j'ai la rate, qui s'dilate..." appliquée au
bateau !!
Non, je plaisante, mais cela n'a certainement pas été drôle du tout, et je ne mets certes pas la parole de "Mosquito" en doute.
Pour être bref, et en résumer : "il s'est fait bel et bien b... euh pardon, avoir, sur toute la ligne" !!

Mais en relisant attentivement l'exposé des faits, j'ai quand même relevé, je cite, que lors de la première visite à ce bateau, il a
constaté son "état très moyen", ce qui aurait quand même pu lui mettre la puce à l'oreille.

Malgré cela il a tenu à conserver cette piste, en faisant baisser le prix. Pourquoi pas...

Mais quelle imprudence de signer un compromis de vente AVANT toute expertise, surtout pour une unité de ce prix !! Il aurait
fallu à tout le moins comprendre une clause de réserve à la conclusiion de l'affaire, en indiquant clairement : "sous réserve
d'expertise favorable".

la manoeuvre du broker mandaté par le propriétaire, qui veut conclure l'affaire très rapidement s'apparente à celles des
vendeurs de mobilier qui veulent vous faire signer le bon de commande tout de suite. En ce sens, "Mosquito" a agi à mon sens
avec beaucoup de légèreté en acceptant de contracté un emprunt tout de suite, toujours avant la moindre expertise.

La suite est bien triste... Bateau probablement maquillé plus ou moins, avec un tas de défauts plus ou moins rédhibitoires, et une
histoire qui est probablement soin d'être terminée, noyée dans des arcanes judiciaires, avec en finale la non-certitude de
gagner, et l'immobilisation probable du bateau.

Je ne prendrai pas position au sujet de la profession de broker : d'autres l'on fait pour moi : il y a des gens sérieux comme des
moutons noirs...

en conclusion : surtout quand il s'agit de plusieurs milliers d'euros, toujours s'entourer d'un maximum de précautions, et surtout
ne jamais s'engager à la légère...

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réponse n°287259

Bonjour,

                                        je  ne suis absolument pas d'accord avec   la remarque concernant la responsabilite  des brokers aux USA.

Bien que chaque etat   legifere de facon differente, tous les brokers avec lesquels j'ai    ete en contact  beneficiait d'une quasi  impunite en matiere    de  

-verification des titres .Si le bateau est USCG documented, c'est avous l'acheteur de demander un abtract of title.Ce n'est pas un   probleme,mais  il   arrive que des  oublis     surviennenent ,les preteurs( banques, organismes de credit etc... ne communicant pas toujours les renseignements   aux USCG).

  Meme si une clause   oblige   un broker a   fournir ce document(abstract of title), il n'est pas   responsable de sa veracite.

-quant aux expertises,c'est encore pire,car  le mot et ses implications sont differentes entre   notre   interpretation et la leur.

Leur "survey" est   un contrat entre l'acheteur et   le surveyor.

Pas un engagement   vis avis des  tiers.

C'est un rapport de type avocat.

Pas  un e demarche " objectice" .

Le   survey est la souvent pour " casser" le bateau.et obtenir une reduction APRES  l signature precontrat

( c'est classique).

Le depot   du client au broker(10% en general  du prix   negocie ) est     subordonne a   une expertise et un essai.

(subject to survey and sea trial).

Si le client trouve a redire,il recupere ses 10%.

Donc attention   sur toute la ligne.

De plus, les brokers  aux USA sont   extremement brillants dans   la manipulation(  vous serez leur copain tres vite)  et   battent de tres loin tous les juifs marocains, grecs ,libanais et autres    virtuose du negoce.

Mais   il sont honnetes,car   le systeme   US est terriblement efficace et   punitif   .

 

 

 

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