Navigation Equatoriale
Et nous voilà partie pour l’Equateur, 5 jours de navigation au large de la côte colombienne
Les dauphins des Perlas salut notre départ
Un bon vent portant, nous pousse allègrement.
Avec retenu tout d’abord, puis ensuite avec plus de vigueur.
Les prévisions donnaient 24 heures de vent portant, nous en aurons pendant 3 jours, puis un demi jour de grain…
Un grain nous accroche pendant plus de deux heures sans vouloir nous lâcher, nous sommes en plein dans la Zone de Convergence Intertropicale (ZCIT)
Pluie diluvienne, vent violent et visibilité réduite sont au programme
Evidement dans ces conditions, il faut fermer tous les hublots, ce qui signifie sous les tropiques, une chaleur moite accablante, on pègue littéralement…
Malgré ces mauvaises conditions, nous faisons tout de même route à la voile, avec trois ris dans la GV et la trinquette.
Au large du cap Manglare, (001°51' N et 080°08 W) nous croisons des pêcheurs qui pêchent au palangre dérivant, ces lignes plongeantes, sont accrochées à des bouées reliées entre elles par des cordes…il y a une bouée (un bidon) tout les 50 mètres et les cordes sont immergées à environ 1 mètre.
Problème, ces lignes font plusieurs centaines de mètres, voir plusieurs kilomètres…
Parfois, les pêcheurs arrivent vers nous pour nous signaler la présence des lignes, mais vu la forme de notre carène, on arrête le moteur et on passe entre deux bouées, elles bougent un peu, mais ça passe sans problème pour la première
Moins de chance avec la seconde, car le filin qui relit les bouées est vraiment très fin, il se coincera au bas du safran, nous emmenons avec nous les bouées…une rapide plongée pour dégager le filin et c’est reparti, à cette occasion, nous découvrons un passager clandestin accroché au safran… un rémora qui voyagera gratuitement avec nous jusqu’en Equateur…
Pour palier à ce problème, nous descendons à moitié la dérive arrière, pour forcer la ligne à couler et laisser le safran tranquille, cela fonctionnera parfaitement d’autan plus que le vent revenu nous n’aurons plus le souci d’accrocher le filin avec l’hélice.
Nous franchirons en tout 6 lignes dérivantes…
La nuit nous n’avons pas était inquiétée par ces lignes, sans doute une pêche uniquement diurne et à l’écart des routes maritimes, car plus près des côtes colombiennes, là où circulent les cargos longeant les côtes de l’Amérique du sud, il n’y avait pas de lignes…
A part une ligne imaginaire un peu plus bas au sud...
Nous franchissons l’équateur le lundi matin à 7h 25 locale.
Ambiance festive à bord, on offre un verre à la mer…
La pêche la plus rapide du monde... = 0 minute, 0 seconde…pas même le temps d’envoyer complètement la ligne et voilà une magnifique daurade coryphène.
Les dauphins d’Equateur viennent nous souhaiter la bienvenue.
Travaux pratique à bord, les enfants dessinent sur du papier calque, le blason du drapeau Équatorien comme cela, nous le collerons sur le drapeau de la Colombie, qui a les mêmes couleurs, sans le blason.
L’entrée dans le rio Chone est compliquée, il y a des hauts fonds un peu partout et un fort courant, mais comme nous sommes proche de l’étale de pleine mer, nous nous y aventurons…
Gros problèmes, nos deux cartographies électroniques ne sont pas d’accord, elles ne nous positionnent pas au même endroit…
et la mer bouillonne autour de nous, certaines vagues déferlent au loin…dans ces conditions plus question de tenter l’entrée à l’aveuglette.
Après avoir pris des relèvements, c’est la cartographie CM 93 qui a raison, celle de L’IPAD est décalé de 0,43 miles en latitude et pareil en longitude …
Nous contactons par VHF sur le canal 69 « Puerto Amistad » qui propose un service de pilotage pour aider les bateaux à entrer et à sortir du fleuve.
Nous attendons au mouillage (très agité) l’étale de pleine mer, puis le pilote arrive et monte à bord.
Nous entrons en longeant la côte où la mer déferle…
Nous nous amarrons sur deux bouées, une devant et une derrière pour rester dans le sens du courant, en effet avec un marnage de plus de 3 mètres, le courant atteint régulièrement 7 à 8 nœuds lors des grosses marées.
Accueil très chaleureux, et formalités facilitées par le bureau du port.
Le seul point noir, c'est le prix du gaz à la marina, 40 dollars pour 8,5 kg de gaz, donc il vaut mieux se débrouiller tout seul, la recharge de 15 kg coûte 3 dollars en Equateur...
Le bateau pourra rester ici en toute sécurité, surveillé nuit et jour, pendant que nous prendrons de l’altitude quelques jours pour aller visiter le Machu Picchu..
Bientôt, un épisode qui nous emmènera loin des côtes, visiter un peu l’Equateur et le Pérou.
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Anonyme (non vérifié)
13 Avril 2014 - 12:00am
Bises à vous tous, on suit
Anonyme (non vérifié)
14 Avril 2014 - 12:00am
Ça y est l Équateur est
Anonyme (non vérifié)
15 Avril 2014 - 12:00am
Salut a vous ,ca y est , ici
Anonyme (non vérifié)
16 Avril 2014 - 12:00am
belle la photo pour le