La traversée du Pacifique est la plus longue navigation du tour du monde, 3000 miles nautiques.

Au départ, nous prévoyons 30 jours, nous en avons mis  21, soit presque 6 noeuds de moyenne, merci à notre routeuse Valérie qui nous a indiqué en temps réel la position des courants, que nous avons noté sur notre logiciel de cartographie avec des skieurs nautiques et que nous avons exploité au maximum.

Avant le départ, une otarie vient chasser autour du bateau

Nous quittons Isabella à la mi-journée, emboîtant le pas au voilier Australien « Téhani-li »  avec qui nous aurons quotidiennement une vacation BLU, et suivi de près par le catamaran  «Escape Vélocity»

Trois jours après notre départ, nous apprendrons qu'Escape Vélocity a démâté et qu’il fait demi-tour au moteur …

Nous nous éloignons rapidement des dangers de la côte

Cap presque plein ouest, en direction du soleil couchant.

L’équipage s’est vite amariné, pour cette traversée, et après trois jours, plus personne n’a eu besoin de traitement anti-mal de mer.

Il faut dire que les conditions de mer étaient favorables avec les plus hautes vagues de 4 mètres et un vent maximum de 28 noeuds mais la plupart du temps c’était plutôt 15 nœuds de vent et 2 mètres de creux.

La navigation est rapide, nous filons plus de 7 nœuds au bon plein toutes voiles dehors.

Nous ne croiserons en tout que deux bateaux, un pêcheur le lendemain du départ, puis en plein milieu, l « Atlantic Klipper » qui va à Papeete, il nous passera à trois miles sur tribord.

Après nous être éloigné rapidement des Galápagos, nous aurons des vent de travers jusqu’à la moitié du parcours, puis ensuite du vent portant de sud est.

La cuisine en mer, c’est parfois acrobatique et dangereux,  les filets de daurade en cours de cuisson

 Tous les trois à quatre jours, nous fabriquons notre pain, cette fois avec succès…

Le vent faiblit et nous sortons enfin le spi de son sac, c’est la première fois depuis le départ !

Nous le porterons 4 jours complets et une nuit.

Au matin, nous devrons même le réparer et improviser un deuxième tangon pour l’éloigner de tout frottement.

La vitesse moyenne se maintient

La plus belle prise de la traversée, et la dernière…nos bons leurres s’étant peu à peu fait dévorés par des poissons bien trop gros pour nous…

Au large, un banc d’une centaine de dauphins vient nous rendre visite.

Sabine jalousant le spi, rajoute quelques couleurs au bateau …

Même en plein milieu, à 1500 miles de la première côte, il y a des oiseaux…

Lever de soleil

Plus nous approchons, plus les grains deviennent fréquents.

Les cours du CNED occupent la majeure partie de la journée des enfants.

Sabine bien calée au pied de la couchette

 Le soir, en quelques minutes, le soleil plonge dans l’océan.

Enfin les îles Marquises apparaissent à l’horizon

Elles se rapprochent peu à peu

La verdure redonne le sourire à l’équipage

Nous approchons de la baie de Tahauku sur l’île d’Hiva Oa

A peine mouillé, nous constatons avec effroi la saleté de la coque, colonisée par les algues verte et les pousses pieds…

Le Véga au mouillage après nettoyage….

A bientôt pour la visite de l’île d’Hiva Oa et des Marquises