Très bientôt, certaines cartes raster du SHOM seront disponibles pour OpenCPN

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réponse n°254440

 bonjour, j'ai boating HD :
1 - la sonde à 2m est parfaitement visible quelque soit le zoom
2 - la superposition avec google earth et bing que permet boating montre que la carte est parfaitement juste

donc je ne comprends pas vos remarques

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Van de Stadt 34 (Monocoque)
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réponse n°254442

Bonjour à tous,

Et si on arrêtait de se battre en se jetant les cartes à la figure ....  Si on admettait une fois pour toutes qu'il n'y a pas de bonnes cartes ... Et pas de bon logiciel ....  Mais seulement des cartes qui contiennent des informations dont on peut être certains qu'elles dépendent de l'erreur humaine et des logiciels qui doivent encore tous être améliorés !
 
A partir de la, on cesse d'être en admiration devant telle ou telle carte, on cesse d'être en admiration devant le logiciel et à chaque fois qu'on rencontre un problème, concrètement, sur l'eau, on pratique deux choses :
- La veille attentive sur le pont,
- On se comporte comme un lanceur d'alerte vis à vis du fabricant de cartes et/ou vis à vis du fabricant de logiciel.

La question est pour les fabricants de cartes comment se comporter en lanceur d'alerte car la, les moyens de contact sont opaques et en particulier avec navionics mais sans doute aussi avec le SHOM et/ou l'UHKO et/ou avec ......

Pour OpenCPN, il est évident que l'alerte est facile à mettre en oeuvre. Il me semble, que cela doit être pareil avec ScanNav mais je n'ai pas d'expérience. Je le suppose à partir des quelques posts lus ici ou la sur le web. Pour MaxSea, j'ai l'impression que c'est peine perdue mais la aussi, je n'ai aucune expérience. Donc ???.

Mais n'oublions pas d'autres logiciel. Je cite SeaClear et Polarview. Il faut ajouter tous ceux qui tentent l'aventure sur Ipad ou Androïd dont Weather4D sur le marche Français et d'autres que je ne connais pas sur d'autre marchés.
Se posent alors plusieurs questions : Quelle capacité de réactivité chaque équipe de développement a t elle ? Et même, existe t il une équipe de développement permanente ? Ou s'il existe une équipe de développement, celle ci est elle compétente au sens de "Les développeurs disponibles sont ils bons connaisseurs du logiciel ?" ?

Bref, se focaliser sur les cartes est une erreur.

Cdlmt. Gilletarom


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VOYAGE 12.50
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réponse n°254443
Gunt-Fluk a écrit :
Un camarade ayant énormément de temps pour ne rien faire a télécharger tous les cm93 qui trainaient . Puis a pris dossier par dossier de tous ça et refait un cm 93 avec les dossiers les plus lourds .....a chaque lettre...ça a pris énormément de temps ........ !!! . Il s 'est retrouvé avec un CM93 assez volumineux et surement très complet . mais ça ne lui a pas empêché de poser son ancre en pleine église au cap vert ... Mais qui est a incriminé ? le logiciel , les cartes ; la souris GPS ? Mon avis est que tout ça est du domaine du jouet tout simplement et remettre sa sécurité a tous ce bazar ......Ce qui ne m'empêche pas de jouer avec . Pour préparer une nav c'est très bien mais pas plus a mon avis . Ah évidemment ça remplace les 50 kilos de cartes papiers que j'ai a bord (rire) .

 Bien sûr qu'il faut préparer ses routes... Voir Vestas... photo ci contre, qui aurait bien dû faire comme les autres... préparer sa route

Michel

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Van de Stadt 34 (Monocoque)
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réponse n°254444

@Gunt-Fluk :
 
Encore faut il que les cartes papier soient différentes des cartes électroniques ! Par exemple, les cartes papiers du SHOM pour la Manche sont rigoureusement les même que les cartes électroniques pour la Manche que mettent en vente VisitMyHarbour pour openCPn ou ScanNav pour ScanNav.
 
Dans le cas où les cartes sont les mêmes, pourquoi se priver de l'évolution technologique moderne ?

Et dans ce cas, le problème n'est plus dans les qualités des cartes. C'est la qualité du logiciel qui prime.

Et  on oublie trop souvent une autre perception du problème : "La compétence de l'utilisateur du logiciel par rapport aux possibilités de celui ci".

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réponse n°254445

Merci aux spécialistes pour leur débat de grande qualité et leurs démonstrations trés claires sur les failles et faiblesses des différents systèmes. Pour moi qui cherche ,comme beaucoup , à comprendre et dominer les outils de nav que j'utilise en sachant qu'aucun d'entre eux n'est fiable à cent pour cent, ce fil le démontre, j'en tire ceci :
Les cartes vectorielles de qualité donc les plus connues et les plus utilisées, sont fiables mais elles deviennent dangereuses si on les utilise en aveugle, sans les confronter à d'autres sources ( Raster, cartes papier, Google... et sondeur/ vérif visuelle/alignements/compas de relèvement/amers) si besoin est.
Les Raster sont les plus proches de la réalité et les plus fidèles et précises quant aux informations données puisqu'il ne peut y avoir de problème de perte de données par "zoom exéssif" avec elles et ceci de part leur nature même.
Les Raster tout comme les Vectorielles ne sont pas fiables à cent pour cent car les relevés de sondes sont parfois anciennes, trés anciennes...dans certains coins.
D'ou j'en conclue que malgré les progrès spectaculaires de la technologie, le vieil adage " naviguer c'est douter" est plus que jamais d'actualité... c'est rassurant.
Donc moi qui navigue avec les Cm93V2, mais aussi des S57 du Shom et  beaucoup de cartes papiers en complément, j'aimerai beaucoup comme Odysséus disposer de jolies Raster sur mon écran d'ordinateur mais à quel prix pour une carto mondiale ou en tout cas Amérique du sud -Pacifique-Océan indien...d'ou ma question précédente sur les ARCS de l'Admiralty et l'offre Russe éventuelle....qu'en est-il exactement ? Des Raster pour un coup raisonnable, ça existe ?

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SUNSHINE 36 GTE
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réponse n°254449
Larent le Hareng a écrit :
 bonjour, j'ai boating HD :
1 - la sonde à 2m est parfaitement visible quelque soit le zoom
2 - la superposition avec google earth et bing que permet boating montre que la carte est parfaitement juste

donc je ne comprends pas vos remarques

Tu n'es pas le seul !!!
Il n'y a aucune différence entre
la carte Navionics, et ce à toute échelle (testé sur Ipad Boating HD et sur les cartes Navionics sont internet)
La carte du SHOM 2014
La carte CM93 2012
La vue aérienne de Bing est conforme à celle de Google Earth

Encore un exemple qui fait Pschitt quand on teste...


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SUNSHINE 36 GTE
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réponse n°254450

Le reste des images

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KETCH
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réponse n°254451

Il fut une époque où le sens marin se devait d'être aiguisé.
Plus récemment, en circum-navigations, les cartes s'échangeaient, s'achetaient d'occasions, il fallait trouver des combines sinon le buget cartographie explosait.
Aujourdhui, nous vivons dans l'abondance numérique, où même les plus fauchés peuvent trouver facilement leur bonheur.
C'est plutôt une avancée.
j'espère que la majorité des plaisanciers vont rester des marins, et éviter l'usage playstation dépourvu de sens critique…
-
Ces discussions sur l'approximation des cartes, certes intéressantes, auraient un petit coté "enfant gaté", si vous voyez ce que je veux dire (et sans le moindre esprit d'animosité)

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Van de Stadt 34 (Monocoque)
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réponse n°254452

J'ai dit dans un post précédent que les cartes raster sont les même que ce soit sous forme papier ou sous forme électronique. Ces vrai pour le contenu informationnel voulu par le fabricant initial de la cartes (par exemple, l'UHKO ou le SHOM)

Rappelons que les cartes rasters sont fournies aux éditeurs de cartes électroniques sous forme de fichier de type geotiff.

Mais ces fichiers geotiff sont des fichiers qui contiennent une image. Or la qualité d'une image dépend du nombre de points qu'elle contient sur une longueur donnée. Traditionnellement, cela s'exprime en "dpi" ou "dot per inch" ou encore en "point par pouce".
 
Les fichiers vendus par l'UHKO aux éditeurs ont une définition de 127 dpi.
Les fichiers vendus par le SHOM aux même éditeurs ont une définition de 300 dpi.

Evidemment, par exemple, s'il y a une tourelle quelque part, elle sera visible avec un fichier en 300 dpi mais aussi avec un fichier en 127 dpi. Donc, le contenu informationnel initial n'est pas modifié.

MAIS, voici deux exemples de conséquence :
 
Conséquence N°1 :
Le même logiciel, à savoir OpenCPN va afficher des cartes de visitMyHarbour, issues des fichiers géotiff de l'UHKO,  toujours un peu floue tandis que ce même logiciel affichera de façon superbe les cartes de visitMyHarbour, issues des fichiers geotiff du SHOM.

Conséquence N°2 :
Un autre logiciel, SeaClear, n'est pas capable de tirer partie de la qualité des fichiers geotiff du SHOM. Et finalement, les cartes raster produites par visitMyHarbour, pour être affichées par SeaClear, à partir des fichiers geotiff du SHOM, doivent être redéfinies en 127 dpi. D'ou une perte de qualité graphique. Mais en échange de cette perte de qualité graphique, l'affichage avec SeaClear  devient acceptable.
 
Il serait interressant de voir ce qu'il en est avec ScanNav ou MaxSea ou Weather 4D ou ....

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SUNSHINE 36 GTE
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réponse n°254453
Gilletarom a écrit :
Bonjour à tous,

Bref, se focaliser sur les cartes est une erreur.

Cdlmt. Gilletarom

Curieux... J'aurai tendance à penser que la qualité d'une carte est un facteur essentiel. Ceux qui s'intéresse de près à la cartographie vectorielle sont conscients que la conception des cartes vectorielles est un processus complexe, car il faut choisir l'échelle à laquelle les objects apparaissent (SCAMIN) et disparaissent (SCAMAX). Pour une raster, le choix est fait par le cartographe en fonction non pas de l'échelle mais du danger que représente l'objet pour la navigation, un paramètre subjectif. Il peut représenter un îlot d'une taille de quelques mètres sur une carte à petite échelle couvrant un océan entier s'il considère qu'il est un danger pour la navigation.
C'est difficile à imiter avec un carte vectorielle qui n'est qu'une vaste base de données dans laquelle il faut sélectionner automatiquement les objets à afficher de manière à ce que la carte ne soit pas surchargée à un échelle donnée.
Il faut donc associer à chacun des centaines de milliers d'objets deux paramètres (SCAMIN et SCAMAX) qui vont dépendre du choix humain fait sur les cartes classiques aux différentes échelles... Ce problème fait l'objet de recherches pour savoir si cette tâche titanesque peut être semi-automatisée...
A côté de cela, les erreurs possibles dans les logiciels me semblent être de la roupie de sansonnet.

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SUNSHINE 36 GTE
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réponse n°254454
Gilletarom a écrit :

 
Les fichiers vendus par l'UHKO aux éditeurs ont une définition de 127 dpi.
Les fichiers vendus par le SHOM aux même éditeurs ont une définition de 300 dpi.

 Simple différence de confort visuel quand la carte sera affichée... Cela ne me semble en rien décisif...Un film débile sur un téléviseur d'il y a 20 ans ou sur un écran HD restera toujours débile...

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Van de Stadt 34 (Monocoque)
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réponse n°254455

Regarder une image floue ou une image nette, ce n'est pas la même chose. J'ai beau avoir (grace à mes lunettes) une bonne vue, je suis toujours agacé par le floue sur l'écran.

Je suis persuadé que cela joue un rôle "NON MINEUR" dans la façon d'exploiter la carte en particulier, en nav, quand la situation est un peu critique.

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TRAWLER
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réponse n°254456

 Le but n'est pas de savoir si telle carte est meilleure qu'une autre mais de savoir si certains concepts sont dangereux pour la navigation. Je dis bien concept car le plaisancier n'a pas la maîtrise ni la science de savoir si c'est son logiciel, sa marque de PC ou de cartesqui sont défaillantes.

La matrice de toutes les cartes sont celles des services officielles, le SHOM en France qui produit une image papier.

Dés lors tous les systèmes de cartes qui reproduisent "photographiquement" ces cartes sont fiables; ce sont les différents rasters de C-map, Scannav etc... qui reproduisent avec exactitude au pixel près les cartes sources car en fait ce sont les mêmes mais en mode protégé pour éviter le piratage.

Ces cartes doivents être à jour et c'est le pb de maptech qui n'est plus mis à jour depuis plusieurs annéees.

Ces cartes doivent être à jour car une carte n'est pas seulement un trait de côte ou un environnement géopgraphique mais contient des données de navigation et notamment les feux.

par contre il existe des versions numérisées de ces cartes, les navionics qui sont retravaillées pour assurer plus de confort visuel ou plus de modernité.

J'affirme par l'exemple que ces cartes sont dangereuses car, pour des raisons diverses elles n'affichent pas certaines informations dans certains cas d'utilisation courantes (absence de sonde, feux erronés, absence de balise)

Les cartes navinonics sont parfaitement exactes sur le plan géographique, ce que l'on appelle le trait de côte, la position des écueils etc... mais sont soit incomplètes soit INDUISES EN ERREUR et sont donc dangereuses à la navigation.

Les cartes ENC sont des cartes vectorielles également mais scrupuleusement vérifiées et mise à jour quotidiennement; toutefois elles ne couvrent pas tout le territoire pour le moment; en revanche les informations DOIVENT y être particulièrement fiables

AVEC les cartes RASTER vous ne ferait jamis d'erreur du au zooming, ou au logiciel ni dans la lecture des informations.

Par ailleurs Google en France ne vous apportera stricement rien car nos traits de côte sont parfaits et google ne donne aucune information ni de navigation ni de sonde.

voir exemple en image du sec manquant sur marseille et de la Cardinale manquante; j'y ai ajouté un calque google pour bien montrer qu'en ce cas Google n'apporte rien.

Vous noterez par ailleurs sur la première image que les rasters apportent plus d'informations notamment sur les sondes


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Trismus 32 (Monocoque)
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réponse n°254457
Gilletarom a écrit :
Bonjour à tous,

Et si on arrêtait de se battre en se jetant les cartes à la figure ....  Si on admettait une fois pour toutes qu'il n'y a pas de bonnes cartes ... Et pas de bon logiciel ....  Mais seulement des cartes qui contiennent des informations dont on peut être certains qu'elles dépendent de l'erreur humaine et des logiciels qui doivent encore tous être améliorés !
 
A partir de la, on cesse d'être en admiration devant telle ou telle carte, on cesse d'être en admiration devant le logiciel et à chaque fois qu'on rencontre un problème, concrètement, sur l'eau, on pratique deux choses :
- La veille attentive sur le pont,
- On se comporte comme un lanceur d'alerte vis à vis du fabricant de cartes et/ou vis à vis du fabricant de logiciel.

La question est pour les fabricants de cartes comment se comporter en lanceur d'alerte car la, les moyens de contact sont opaques et en particulier avec navionics mais sans doute aussi avec le SHOM et/ou l'UHKO et/ou avec ......

Pour OpenCPN, il est évident que l'alerte est facile à mettre en oeuvre. Il me semble, que cela doit être pareil avec ScanNav mais je n'ai pas d'expérience. Je le suppose à partir des quelques posts lus ici ou la sur le web. Pour MaxSea, j'ai l'impression que c'est peine perdue mais la aussi, je n'ai aucune expérience. Donc ???.

Mais n'oublions pas d'autres logiciel. Je cite SeaClear et Polarview. Il faut ajouter tous ceux qui tentent l'aventure sur Ipad ou Androïd dont Weather4D sur le marche Français et d'autres que je ne connais pas sur d'autre marchés.
Se posent alors plusieurs questions : Quelle capacité de réactivité chaque équipe de développement a t elle ? Et même, existe t il une équipe de développement permanente ? Ou s'il existe une équipe de développement, celle ci est elle compétente au sens de "Les développeurs disponibles sont ils bons connaisseurs du logiciel ?" ?

Bref, se focaliser sur les cartes est une erreur.

Cdlmt. Gilletarom


 

Exactement. J'aurais pas dis mieux ......Bravo .

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TRAWLER
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réponse n°254459

 Giletarom

Je ne pense pas que la discussion soit inutile

on ne se bat pas pour dire telle carte est meilleure que d'autres.

Sur les fora il y a des nouveaux navigateurs qui n'ont pas l'expérience marine et qui croient ce qu'ils lisent dans les magazines avec tous les tests bidons etc..

Si vous achtez un joli bateau avec votre bel outil qui a des cartes navionics et que vous voyez les grosses vedettes prendre un joli passage entre la cote et l'île Maire (mon exemple) vous voudrez faire pareil puisque le passage semble sûr.

un coup d'oeil à votre navionics vous rassure, il y a 5 mètres sous la quille, la mer est belle, le passage dégagée et vous y laissez votre quille.

C'est celà l'enjeu; maintenant je pense faire mon "devoir" (sans avoir les chevilles qui enflent) en faisant part de mon expérience, de ce que je vois ou ai vu et en expliquant le pourquoi des choses.

S'il n'y avait pas danger pour la navigation et la casse des bateaux, il y a bien longtemps que chacun garderait ses idées. On ne compare pas le mérite Peugeot/Renault, mais une Cardinale qui manque peut avoir d'autres conséquences.

Je vous avoue que depuis que j'utilise les ENC je suis beaucoup plus serein quant à la règlementation.

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VOYAGE 12.50
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réponse n°254460

Quand même
Vous n’avez pas l’impression que l’on marche sur la tête… Cette passe de la Croisette dont on ne sait pas très précisément (les C-Map et les Navionics divergent, la vue GE semble plus précise) où se trouve la tête de roche, fait 60 m de large. La passe saine entre le petit port et la zone présumée de la seiche est large de 30 m …

Je vous pose la question … Qu’est-ce que vous foutez ici , sur des fonds incertains variant entre 2 et 4 mètres… Sauf si vous êtes un amoureux éperdu de la précision cartographique et que vous ayez décidé d’écraser les bigorneaux, ou que circonstance très atténuante, vous ayez succombé aux charmes de l’équipière sexy du jour et qui réclame un repas dans le fameux restaurant du petit port…

La passe fait gagner 900 m … Enfin

La sécurité ce n’est une carte précise… C’est d’éviter les pièges à con… même avec une carte imprécise

Michel
 

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SUNSHINE 36 GTE
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réponse n°254461
Odysseus Marseille a écrit :

J'affirme par l'exemple que ces cartes sont dangereuses car, pour des raisons diverses elles n'affichent pas certaines informations dans certains cas d'utilisation courantes (absence de sonde, feux erronés, absence de balise)

Les cartes navinonics sont parfaitement exactes sur le plan géographique, ce que l'on appelle le trait de côte, la position des écueils etc... mais sont soit incomplètes soit INDUISES EN ERREUR et sont donc dangereuses à la navigation.

 DES EXEMPLES, DES EXEMPLES !!!!
Voici des cartes vectorielles récentes et bien configurées pour Ibiza... Je ne vois guère de différences avec ta carte raster officielle...

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DEHLER 31
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réponse n°254462

Vectorisation : petite anecdote , même si elle ne concerne pas les cartes marines.

Dans ma vie professionnelle encore pas bien loin derrière moi, travaillant dan sles systèmes d'impression grand format, je me suis confronté aussi aux scanners grand format.
Discussion un jour avec un de nos clients - industriel - qui avait acheté un de nos scanners: ils avaient fait une campagne de numérisation de plans à une certaine résolution ( 300 dpi était courant) réduite pour ... réduire la taille stockée, après avoir fait un contrôle visuel;
Jusque là tout va bien ...
Puis un jour un plan numérisé a été ressorti ( en fichier informatique donc pour exploitation )
Le plan contenait des indications chiffrées dont notamment des valeurs en psi pour des tests de pression d el'objet considéré.
Sauf que ... qualité graphique visuelle non altérée certes, mais dans une valeur d epression de teswt en psi, une virgule avait disparu ( c'est con, une petite virgule de rien du tout...) e tla pression de test de l'ensemble passait, pour exemple , de quelque chose comme 3,6 psi à 36 psi ( la valeur n'est que pour l'exemple) ... heureusement que l'ingé qui tyravaillaut sur le sujet s'en est aperçu sinon bonjour la cata ....!!

... bon ben ils ont rejoué la campagne de num' .... que voulez vous !

Je n'ai parlé ici que de la numérisation, première étape ... avec toute une stratégie bien pensée et bien pointue sur la qualité;
La vecto ? ah, la vecto , alors là ... un sacré sujet ça aussi ! d'une fichue complexité ; dans du graphique c'est une autre paire de manches qu'un OCR sur du texte, je vous assure !! (discrimination des épaisseurs de traits sur des couches vectorielles différentiées, détection de formes géométriques, et je vous en passe ...) combien s'y sont cassés le nez y compris des prestataires du monde du plan qui ont ... renoncé !
Donc partir d'un raster carte marine pour finir dans un vectoriel, il y a intérêt à ce que ça soit fait pas des pros de chez hyper pro avant d'y mettre toute sa confiance de navigation ...

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SUNSHINE 36 GTE
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réponse n°254465
Domnomade a écrit :
Vectorisation : petite anecdote , même si elle ne concerne pas les cartes marines. Dans ma vie professionnelle encore pas bien loin derrière moi, travaillant dan sles systèmes d'impression grand format, je me suis confronté aussi aux scanners grand format. Discussion un jour avec un de nos clients - industriel - qui avait acheté un de nos scanners: ils avaient fait une campagne de numérisation de plans à une certaine résolution ( 300 dpi était courant) réduite pour ... réduire la taille stockée, après avoir fait un contrôle visuel; Jusque là tout va bien ... Puis un jour un plan numérisé a été ressorti ( en fichier informatique donc pour exploitation ) Le plan contenait des indications chiffrées dont notamment des valeurs en psi pour des tests de pression d el'objet considéré. Sauf que ... qualité graphique visuelle non altérée certes, mais dans une valeur d epression de teswt en psi, une virgule avait disparu ( c'est con, une petite virgule de rien du tout...) e tla pression de test de l'ensemble passait, pour exemple , de quelque chose comme 3,6 psi à 36 psi ( la valeur n'est que pour l'exemple) ... heureusement que l'ingé qui tyravaillaut sur le sujet s'en est aperçu sinon bonjour la cata ....!! ... bon ben ils ont rejoué la campagne de num' .... que voulez vous ! Je n'ai parlé ici que de la numérisation, première étape ... avec toute une stratégie bien pensée et bien pointue sur la qualité; La vecto ? ah, la vecto , alors là ... un sacré sujet ça aussi ! d'une fichue complexité ; dans du graphique c'est une autre paire de manches qu'un OCR sur du texte, je vous assure !! (discrimination des épaisseurs de traits sur des couches vectorielles différentiées, détection de formes géométriques, et je vous en passe ...) combien s'y sont cassés le nez y compris des prestataires du monde du plan qui ont ... renoncé ! Donc partir d'un raster carte marine pour finir dans un vectoriel, il y a intérêt à ce que ça soit fait pas des pros de chez hyper pro avant d'y mettre toute sa confiance de navigation ...

Confusion entre carte vectorielle et carte vectorisée. Une carte vectorielle est une simple base de données d'objets normalisés (des dizaines de type de traits, des surfaces, des couleurs, un millier de types d'objects simples ou complexes) positionnés et renseignés manuellement (sans doute avec une aide informatique de détection, mais c'est tout). La preuve ? Les formes de ces objets et les informations ne sont pas les mêmes que sur une carte papier; sur une carte papier la position des sondes n'est pas associée à une géolocalisation etc...
Non, ce n'est pas de l'OCR, ni de la vectorisation automatique ...

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DEHLER 31
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réponse n°254469

Bon, Pytheas, je veux bien tout ce que tu veux, et je ne prétends pas avoir ta science mais déjà, ton pouce baissé .... pas forcément sympa, passons;

j'évoquais tout de même en préambule une "petite anecdote, même si elle ne concerne pas les cartes marines", pour parler de l'incidence que peut avoir la qualité de numérisation, dont notamment la résolutiuon en dpi qui a été évoquée plus haut par certains dans ce fil.

Sur le site maxsea on lit ceci : http://www.maxsea.com/fr/raster_vs_vecteur
Les cartes vectorielle ( y font même des fotes d'aurtografe) sont des reproductions de cartes. Les données sont traitées et numérisées dans un format qui permet l?ajout d?informations complémentaires, non comprises dans les cartes de type Raster: informations sur les bouées, phares et ports, indications particulières sur la réglementation voire même l?utilisation de POI (Point Of Interest). Dans de nombreuses zones du globe, où aucun service hydrographique n?existe, les cartes vectorielles sont souvent les seules références.

sur le site de Francis Fustier on lit aussi
Plus complexe à élaborer, puisqu'elle nécessite de disposer sous forme numérique des données source ou de numériser chaque élément de la carte papier, la carte vectorielle est beaucoup plus onéreuse que la carte raster mais occupe un volume de stockage moindre et se prête mieux à la tenue à jour en temps réel et à l'addition de données complémentaires.

Dans les deux cas ert sauf à les considérer tous deux comme incompétents et leur attribuer un pouce baissé, on évoque bien une phase de numérisation des éléments, et donc rapport à mon histoire de la petite virgule perdue dans la numérisation avec gros potentiel de conséquences donc nécessité d'une qualité de num irréprochable et de haut niveau professionnel, là était l'objet de mon propos.

A partir de là, il y a bien quelque part et même si c'est partiellement, une vectorisation d'éléments ?
comme par exemple ici où on lit : http://www.unan.fr/userfiles/Etude_carto.pdf
Les cartes « vectorielles » : Elles sont bâties à partir de données de base généralement issues de
services hydrographiques officiels mais profondément transformées dans un processus de
vectorisation propre à chaque éditeur, sans que l?on en connaisse les modalités.

D'où ma petite remarque sur les difficultés de la vectorisation, vécues professionnellement dans le monde du plan industriel, c edont j'avais pris soin de cadre rle contexte en préambule.

merci de ton amabilité et de ta compréhension de mon propos

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TRAWLER
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réponse n°254471

 Pytheas,

ce n'est pas un combat dans une arène avec des pouces baissés ni un devoir d'écolier avec les appréciations du professeur annotés en rouge.

on te donne des images où il y a visiblement un problème, cela semble suffisant pour démontrer le propos et le risque.

Le problème est qu'une carte doit être constante dans 100 % des cas et non pas à 90 % où seulement dans certaines configurations et pas dans d'autres.

Maintenant, je pense que chacun a clairement les données du problème et tu feras bien ce que tu voudras.

reagrde un peu plus les feux à cette endroit et tu verras qu'il y a aussi une différence.

Maintenant on a bien fait le tour du monde avec des Portulands et chacun casse son bateau où il y a envie.

Olusieurs post ont clairement expliqué ce qu'étaient des images vectorisées et les bases de données corrélatives; je pense que tout a été dit et pour en revenir à l'origine de ce post je ne peux que souhaiter que le SHOM nous délivre ses cartes à un prix compatible avec le budget des plaisanciers.

Cela serrait un combat qui aurait le mérite que l'on s'y attèle car comme le disait un post c'est également le fruit de nos impôts.

Bonne aprés midi à tous


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SUNSHINE 36 GTE
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réponse n°254474

Désolé pour le pouce baissé. Il n'y a pas de smiley expressif pour dire, je ne suis pas d'accord
donc

PS le rouge c'est seulement pour répondre dans le texte de manière claire, je peux changer de couleur...

Pour moi les cartes sont importantes. Donc j'essaie de vérifier toutes les affirmations, en particulier celles critiques en demandant des exemples clairs d'erreurs. Je suis toujours un peu déçu...
Mais c'est très encourageant pour le très grand nombre de plaisanciers qui utilisent les cartes vectorielles.
C'est aussi curieux de constater que pour les cartes des pays peu developpés (beau terme politiquement correct), un certain nombre de navigateurs de STW ne voient pas l'importance de la vérification par superposition des vues 'satellite' (en fait souvent photos aériennes, quand elles sont à grande échelle). Inutile d'aller au bout du monde. Ca commence à 700 M de Marseille: Grèce Ionienne, Tunisie...
Peu soulignent aussi le véritable danger dans l'emploi des cartes vectorielles: ne pas zoomer assez sur une route pour voir apparaitre les "petits" dangers (en étendue) qui n'apparaissent qu'à une grande échelle, comme l'accident du Vestas l'a bien mis en évidence...
Quand aux avantages, la possibilité de régler la profondeur de sécurité (l'échelle des couleurs en fonction de la profondeur) n'est presque jamais mentionnée, ni la facilité de mise à jour par les éditeurs (petit volume de données à transférer, à l'inverse de l'énorme volume pour les cartes raster)
Bref, l'éducation se fera lentement, comme l'habitude de comparer plusieurs cartes d'un clic (elles sont tellement bon marché qu'on peut avoir plusieurs portefeuilles différents)


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VOYAGE 12.50
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réponse n°254475
Pytheas54 a écrit :
Désolé pour le pouce baissé. Il n'y a pas de smiley expressif pour dire, je ne suis pas d'accord
donc

PS le rouge c'est seulement pour répondre dans le texte de manière claire, je peux changer de couleur...

Pour moi les cartes sont importantes. Donc j'essaie de vérifier toutes les affirmations, en particulier celles critiques en demandant des exemples clairs d'erreurs. Je suis toujours un peu déçu...
Mais c'est très encourageant pour le très grand nombre de plaisanciers qui utilisent les cartes vectorielles.
C'est aussi curieux de constater que pour les cartes des pays peu developpés (beau terme politiquement correct), un certain nombre de navigateurs de STW ne voient pas l'importance de la vérification par superposition des vues 'satellite' (en fait souvent photos aériennes, quand elles sont à grande échelle). Inutile d'aller au bout du monde. Ca commence à 700 M de Marseille: Grèce Ionienne, Tunisie...
Peu soulignent aussi le véritable danger dans l'emploi des cartes vectorielles: ne pas zoomer assez sur une route pour voir apparaitre les "petits" dangers (en étendue) qui n'apparaissent qu'à une grande échelle, comme l'accident du Vestas l'a bien mis en évidence...
Quand aux avantages, la possibilité de régler la profondeur de sécurité (l'échelle des couleurs en fonction de la profondeur) n'est presque jamais mentionnée, ni la facilité de mise à jour par les éditeurs (petit volume de données à transférer, à l'inverse de l'énorme volume pour les cartes raster)
Bref, l'éducation se fera lentement, comme l'habitude de comparer plusieurs cartes d'un clic (elles sont tellement bon marché qu'on peut avoir plusieurs portefeuilles différents)

 Salut François
C'est mieux comme çà, et je n'en ai jamais douté

Demain ( là on ne peut pas, nos amis anglais de la marina organisent un repas français !!!), je ferai un petit topo sur atterrages bretons... Personne na parlé des alignement sur le fil
Et puis une comparaison sntre l'utilisation d'une NRC et d'une ENC américaine (Delaware)

Michel

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SUNSHINE 36 GTE
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réponse n°254476
Domnomade a écrit :
 merci de ton amabilité et de ta compréhension de mon propos

 je te présente mes excuses pour le choix du smiley, mais je maintiens ce que j'ai écrit sur le fond...

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catamaran
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réponse n°254477
Bonsoir à tous

Moi j'utilise des cmap comme bien du monde et jusqu'à maintenant jamais vraiment eu de soucis majeur. C'est vrai qu'avec ce genre de carte le problème est le zoom comme certain l'ont souligné et j'ai d'ailleurs moi même eu une frayeur il y a quelques années en repartant de Paimpol, un rocher est passé à moins de 5m de ma canote alors qu'il était sur la carte, juste que je n'avais pas assez zoomé comme une buse.
Mais je me posais la question suivante, il ne serait pas possible comme dans les cartes routières de nos gps embarqués d'avoir un zoom automatique qui se déclencherait lorsque que on passe prés d'un obstacle comme les carrefour dans nos voitures? je pense que c'est dans le logiciel que l'on doit pouvoir ce genre de manip automatic !
Pascal sur Shazzan

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VOYAGE 12.50
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réponse n°254478

J’ai retrouvé l’ouvrage, enfin une page de l’ouvrage : Atterrages bretons

Alignements des passes d’entrée du Golfe du Morbihan.

1) Aligner le Petit Visit - Clocher de Baden au 01°
2) Quand vous avez la pointe de la jetée de Port Navalo au 90 cap au 22° jusqu’à l’alignement du Faucheur sur le château de Berder au 41
3) Cap sur La tourelle du Gregan sur le clocher de Baden au 358°
4) Quand vous avez la pointe de Monteno au 90, vous avez passé le Grand Mouton (lui… de toute façon, vous ne verrez que lui !!!) Cap au 65°
5) Quand vous avez la balise du tisserand au 90, cap au 55°
6) Quand vous aurez la pointe sud de Berder au 270, cap au 45°
7) Quand vous aurez la cardinale sud du banc du Creizig au 90, cap au 335, et sans traîner, sinon les 6 à 8 nœuds de flot vont vous faire manquer la plage où j’avais mes habitudes : l’Anse de Berder.
Il faut se méfier des cartes, ou du moins, il n’y a aucune raison de leur faire une confiance aveugle. Dans ce coin où mieux vaut ne pas réfléchir trop longtemps : mieux qu’un GPS, mieux qu’une carte vectorielle ou raster… L’enchainement d’alignements

Demain, on en a parlé plus haut, demain vous trouverez des transpondeurs AtoN qui vous donneront les mêmes indications d’alignements

Michel
 

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DEHLER 31
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réponse n°254479

Pour étayer mon propos sur la numérisation et le sujet vectorisation/vectoriel, une lecture assez intéressante dans le lien ci-dessous, trouvé sur Internet , et qui est titré :
"CARTOGRAPHIE MARINE
ET INFORMATIQUE
Les systèmes informatiques pour la rédaction des
cartes marines (papier et électronique)

lien ci-dessous http://www.lecfc.fr/new/articles/202-article-9.pdf

On y évoque notamment l'émergence des ENC et des techniques utilisées au SHOM, dont la numérisation et vectorisation sur les matériels, notamment , sur lesquels j'ai bossé en tant que technicien de la marque à l'époque.

On y évoque les phases de scannérisation puis numérisation avec un système utilisé jusqu'en 2001 puis qui a évolué ensuite ( ... j'ai pas totalement rêvé sur ces histoires de vectorisation ... qui produisent des données vectorielles décrivant les objets, mais donc et aussi les traits de côtes, les lignes de sondes, etc ... non plus en points images ( raster) mais en vecteurs (couples de coordonnées dans un plan X,Y et qui permettent de décrire des lignes, des polygones, etc ...)

Il fut un temps où la numérisation se faisait manuellement par table à numériser par pointage sur la carte ( la Benson 6201 évoquée dans l'article, que j'ai bien connue et installée et dépannée car ayant bossé chez Benson) et qui produisait directement des vecteurs
puis est arrivée la technologie des scanners grands formats (et Benson a été racheté, est devenu Océ ... puis aujourdh'ui Canon) qui produit des images rasters à partir desquelles il faut créer des vecteurs ( ... vectorisation) par logiciel qui travaille dans l'analyse de l'image, et qui est parfois complétée par du travail manuel ( vecto semi-auto ) pour par exemple faire un suivi de ligne, des choses comme ça pour recréer une entité graphique ( ligne, courbe, etc...)

Petit extrait par exemple:

"Pour optimiser et accélérer la numérisation
des préparations ? des courbes notamment ? le
SHOM a fait l?acquisition du logiciel Vtrak de la société
Laser-Scan. Ce logiciel a permis la vectorisation
semi-automatique des courbes par capture à partir
de l?image scannée du document (le cartographe
devant renseigner la direction à suivre lorsque
l?image de la courbe était interrompue ou qu?il y avait
une intersection). Le système PCI est resté en service
jusqu?en fin 2001 pour la rédaction des cartes
marines papier"

http://www.lecfc.fr/new/articles/202-article-9.pdf

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DEHLER 31
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réponse n°254481
Pytheas54 a écrit :

Domnomade a écrit :
 merci de ton amabilité et de ta compréhension de mon propos

 je te présente mes excuses pour le choix du smiley, mais je maintiens ce que j'ai écrit sur le fond...

 

"Confusion entre carte vectorielle et carte vectorisée. "

je ne comprends pas bien ton propos entre vectorielle et vectorisé dont l'un est le produit de l'autre me semble t'il. Si une carte est vectorielle, c'est bien qu'elle contient des vecteurs , non ? et donc d'où viennent ces vecteurs ? dans le cas de production originellement numérique comme un plan industriel en CAO, du logiciel de CAO lui-même;
mais dans le cas de cartes initialement papier qui sont la source des cartes numériques, comme l'explique le document que je viens de citer, les vecteurs de la carte vectorielle proviennent bien d'un procédé de vectorisation, c'est décrit dans le procédé noir sur blanc ... sinon d'où proviennent t'ils ?

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SUNSHINE 36 GTE
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réponse n°254488
Domnomade a écrit :
  "Confusion entre carte vectorielle et carte vectorisée. " je ne comprends pas bien ton propos entre vectorielle et vectorisé dont l'un est le produit de l'autre me semble t'il. Si une carte est vectorielle, c'est bien qu'elle contient des vecteurs , non ? et donc d'où viennent ces vecteurs ? dans le cas de production originellement numérique comme un plan industriel en CAO, du logiciel de CAO lui-même; mais dans le cas de cartes initialement papier qui sont la source des cartes numériques, comme l'explique le document que je viens de citer, les vecteurs de la carte vectorielle proviennent bien d'un procédé de vectorisation, c'est décrit dans le procédé noir sur blanc ... sinon d'où proviennent t'ils ?

Dans une carte, il y a des points, des lignes et surtout des objets complexes sous formes de vecteurs
pour un petit nombre de lignes simples (côte , isobathes ...) on utilise évidemment la vectorisation à partir d'une image de la carte papier comme aide, en contrôlant. Mais pour la plupart d'entre elles (il y a des dizaines de types, limites de zones interdites au mouillage, de câbles téléphoniques etc etc...), ce n'est pas possible
Voici le lien vers un gros document qui en donne la liste complète. Tous ces objets (les chiffres par exemple) sont des bibliothèques de vecteurs.
PS au début héroïque d'OpenCpn, j'ai crée une fois un nouvel objet vecteur (à partir d'un autre) pour démontrer une erreur dans le rendu des CM93: Les flèches de circulation à double sens de part et d'autre de l'axe d'un chenal... Un pro a ensuite retravaillé ma proposition...C'est un fichier qui contient les vecteurs (traits) individuels (couleur, longueur, positions relatives...), un "point chaud" (pivot point) pour le positionnement au pixel près, un angle de rotation global, quelquefois une couleur de fond, etc...Pensez à la complexité d'une rose magnétique, assemblage de nombreux objets vectoriels individuels (comme des poupées russes)
Une carte vectorielle est simplement une base de données qui spécifie le nom de chaque objet individuel et sa position exacte...C'est là qu'un être humain et obligatoire: choix du nom de l'objet et position / orientation exacte.
Il ya quelques fois intégration d'une simple image à une endroit donné. C'était le cas avant sur OpenCpn. J'ai colorié personnellement pixel par pixel des images de tourelles et balises (noir jaune noire, rouge noire etc...) sous la houlette et le contrôle d'un programmeur d'OpenCpn qui avait mieux à faire...
Le rendu est maintenant vectoriel...
C'est en vérifiant avec d'autres l'exactitude du rendu par OpenCpn des objets à l'entrée du canal de Kiel que j'ai pris conscience de l'énormité de la tâche humaine dans la création des cartes vectorielles (image 2).  Ce n'est pas de l'OCR ou de la vectorisation automatique à partir d'une carte papier...


http://www.iho.int/iho_pubs/standard/S-52/PresLib_e3.4_Part_I_Addendum.pdf

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VOYAGE 12.50
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Bonjour, comme promis un comparatif sur la zone observée : SW de la baie du Delaware (sous le cap Henlopen). Comparant les rasters et vectorielles de la NOAA et une CM93 v2

RASTER « RNC »

  • BSB ROOT 11 Mo, dans 4 fichiers de 4 cartes.
    • - DE 12214_1 couvrant les abords de la baie du Delaware au 1 :80000
    • - DE 12301_1 couvrant tout le sud de la baie du Delaware au 1 :80000
    • - DE 12216_1 couvrant les abords du cap Halopen au 1 :40000
    • - DE 12216_2 couvrant le port de Breackwater Harbor au 1 :10000. C’est lui qui est montré sur la copie d’écran (zoom x 1.5)

La carte est belle, les détails soignés, toutes les informations sont lisibles sur la carte, pourvu que l’on soit à la bonne échelle.
Peu d’information en cartouche, il faut ressortir de la carte, et ouvrir une carte au 1:80000, pour obtenir des renseignements sur l’origine et la mise à jour de ces cartes

VECTORIELLE « ENC »

  • ENC ROOT 7 Mo dans 3 dossiers de cartes.
    • - US4DE11M couvrant les abords de la baie du Delaware du Cap May à Fenwick Islands au 1:80000
    • - US4DE12M couvrant la baie du Delaware au 1: 80000
    • - US5DE10M couvrant les abords du cap Halopen au 1:40000 plus 5 fichiers textes annexes, qu’il faut ouvrir hors cartographie, dont Breackwater Harbor . C’est lui qui est montré sur la copie d’écran (zoom x 2.6)

Les détails apparaissent en fonction des réglages autorisés par le programme de navigation. Pour cet exemple, OpenCPN offre par un clic droit une fenêtre des objets et attributs, et par un survol de la cartouche, les principales valeurs cartographique :( échelle, système géodésique, etc..). Les variables sont réglées depuis les options de programme. En l’occurrence, tous les objets affichables sauf les feux.
Moins précise visuellement, cette vectorielle offre une palette d’information supérieure à celle des rasters (qui offrent aussi ces infos, mais disséminées, et quelques fois difficiles à trouver).
En contrepartie, elle demande un minimum d’expertise d’utilisation des outils informatiques. Expertise qui s’acquière facilement, avec un bon tutoriel !!!

Post suivant… les CM93

Michel
 

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VOYAGE 12.50
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réponse n°254511

 VECTORIELLE CM93 v2-2011

La cartographie mondiale pèse lourd : 1.4 Go, couvrant toute la planète.
Si l’on se limite aux seules zones traitées pour le Delaware, on trouvera 97 fichiers de cartes pour 6 Mo. Les C-map sont très bien adaptées aux besoins de la navigation de plaisance. Du moins sur les zones bien décrites, ce qui est le cas de la baie du Delaware

Elles présentent les mêmes avantages que les ENC de la NOAA, avec une meilleure centralisation des informations, et une lecture par clic droit des objets et attributs, sans avoir à ressortir du programme de navigation pour interroger un fichier texte

Passées au contrôle des fusions transparence, on ne note pas pour cette zone de décalage important. Enfin, pour cette édition, elles sont gratuites, comme les ENC et les RNC de la NOAA

Au résultat, si l’on compare les trois types cartographies, on arrivera à des avis différents en fonction de l’approche

  • Depuis le confort douillet de son appartement, où la table à carte confortable d’un voilier bien sécurisé, indéniablement, aujourd'hui, les cartes raster apportent un plus. Mais… il faut avoir le temps de rechercher (et de trouver) les infos. Rien de centralisé dans ce cadre. De plus elles sont horriblement lourdes à gérer. Il faut de la puissance informatique.
  • Sur un bateau en équipage réduit, dans des conditions musclées, les vectorielles ont l’avantage de la praticité. On zoom, on dé-zoom, on change de zone, on clique droit… etc, très facilement. Mais… elles exigent du savoir-faire et des contrôles informatiques, avec un minimum d’expertise. Bien pensées par un répertoire adapté, elles pèsent peu.

Voilà… Enfin, mon sentiment personnel, s’il me fallait approcher Breackwater Harbor, après une traversée océanique, je préparerai un répertoire avec deux cartes (les autres seront en réserve sur DD ou une clé USB annexe)
- Les CM93 mondiales
- Pour atterrir : les 3 RNC du Delawere, en n’utilisant qu’en finale celle dont j’aurai besoin

Michel

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SLOOP
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réponse n°254540

  L'article cité par Domnomade : http://www.lecfc.fr/new/articles/202-article-9.pdf montre bien l'historique de la cartographie au SHOM,
les cartes papier, scannées sont devenues des cartes raster puis ont été vectorisées, et un énorme travail a dû être fait pour en faire des ENC.
  Par ailleur, il est clair que la précison des cartes dépend de l'éditeur et qu'a ce niveau pour la France l'éditeur de référence est le SHOM
on souhaiterai que les éditeurs privés soient plus transparents concernant l'origine et le traitement de leurs données.   Mais au delà des habitudes d'utilisation et/ou de l'esthétique de chaque catégorie je voudrai rappeler ce qui est dit
dans l'article : avec le passage en ENC, les images sont devenues des objets. Quelle est la différence ?
   Lorsque que vous regardez le symbole d'une bouée sur une carte raster ou une carte papier, c'est vous qui reconnaissez une cardinale ouest par exemple.
   Sur une carte vectorielle l'attribut : cardinale ouest est contenu dans l'objet, avec le logiciel, vous pouvez interroger cet objet et son environnement, ce que l'on fait déja avec OpenCpn par exemple.
  
   Mais plus important ce changement ouvre le voie aux ECDIS : le logiciel connait votre position connait la position des objets, il peut donc vous indiquer par exemple que dans 3 nautiques au 150 il y a une bouée cardinale ouest, même chose pour la bathymétrie, la fusion de données avec le calcule de hauteur d'eau ...
  Pour le moment, à ma connaissance, les logiciels pour la plaisance n'offrent pas, ou peu, ces services réservés aux professionnels,
je suis persuadé que la prochaine génération d'applications, offrira ce genre d'aide à la navigation grâce aux ENC.
  Quant à l'utilisation actuelle de ces cartes vectorielles, il ne faut pas confondre l'ergonomie des logiciels que l'on utilise et les
données elles mêmes.
  Ces cartes contiennent une grande quantité d'informations, la norme S100 : http://www.iho.int/iho_pubs/standard/S-100/S-100_Info.htm
en contiendra encore plus.

  C'est aux programmes de bien présenter ces données, c'est aux programmes d'organiser par exemple, le choix des cartes pour une navigation.
  Pour le moment ces services ne sont pas ou peu présents, le succès du routage montre bien l'intérêt des utilisateurs, beaucoup d'autres services pouraient être rendus. Les données vectorielles sont l'avenir du navigateur !

  Bien entendu il sera toujours possible de débrancher l'ordinateur et de reprendre sa règle Cras Sourire.

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