BALISE DE DETRESSE LA QUELLE?

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Anonyme (non vérifié)
réponse n°250858

Domnomade, tu dis :
"j'arrive pas à te suivre ...
tu commences par une mise en doute assez incompréhensible du bien fondé du GPS sur une balise de détresse"

Mon propos est simple :
1/ Le temps de localisation sans GPS est de 2 heures en moyenne, est ce que ces deux heures sont du retard réel
au vu des procédures de vérifications, de contact et d'arrivée sur place ? ou est ce qu'elles ne deviennent pas une heure ? voire moins ?
2/ les docs d'Artimon indiquées par Solbad disent ceci :
"Une Epirb avec GPS intégré .... permet de ne pas attendre le stade opérationnel (actuellement prévu pour 2018) du segment MEOSAR en cours de développement .. qui offrira le même avantage combiné d’une localisation de qualité GPS avec un temps d’attente quasi nul."
Remarquons que la balise sans GPS est moins chere, moins fragile, moins de panne, moins de consommation donc plus d'autonomie ...
Cela confirme ce que je dis depuis longtemps : le GPS sur une balise marine n'apporte pas un plus mais un moins :
le mieux est ici l'ennemi du bien.

Accessoirement je disais que le projet LOON de Google va forcéement rebattre les cartes de la communication. (donc de l'alerte)

Le fil était "choix d'une balise de détresse, laquelle ?" moi je répondrais : une balise d'occase sans GPS, la moins chère possible, ce qui permet d'en acheter DEUX : la sécurité y gagne largement !

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OVNI 445
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réponse n°250865

juste une précision pour Germain. J'ai une balise avec GPS intégré EPIRB Océan Signal. Suite à une erreur en installant la batterie, elle s'est déclenchée toute seule (erreur reconnue et réparée ensuite par OC). J'ai été répéré et localisé en exactement 4 minutes montre en main: appel VHF du MRCC Vigo puis téléphonique du Cross Griz-Nez  .Pour moi la question du choix ne se pose pas: la vie de mon équipage vaut plus que çà.
Amitiés
François sur Cybèle 17

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DEHLER 31
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réponse n°250867

sur https://www.cospas-sarsat.int/fr/beacon-ownership/selection-d-un-modele-...

"Bien que le système Cospas-Sarsat soit conçu pour localiser les balises de détresse activées de façon indépendante et avec une bonne précision, de nombreuses balises sont aujourd?hui équipées d?une puce de réception intégrée qui permet à la balise de déterminer elle-même sa position à l?aide des signaux des systèmes mondiaux de navigation par satellite (GNSS) GPS, GLONASS ou GALILEO.Si la puce intégrée est en mesure de calculer la position de la balise, cette position est indiquée dans le message de détresse émis par la balise. Les balises équipées pour recevoir les signaux des GNSS assurent une redondance utile pour déterminer leur position, et dans certaines circonstances, permettent à Cospas-Sarsat de les localiser plus rapidement."

sur http://www.plaisance-pratique.com/balises-de-detresse-laquelle:

"Un satellite géostationaire détecte le signal émis sur 406 MHz quasi immédiatement si la balise est équipée d?un GPS. (Le traitement de la fréquence 121,5 MHz par les satellites a cessé le 1er février 2009.)
◦ Si la balise n?est pas équipée de GPS, les satellites en orbite basse la localisent dans un délai qui peut varier de 15 à 45 minutes. (Selon votre latitude). On voit là tout l?intérêt d?une balise équipée d?un GPS. "

pour ce qui est du temps de fix, il est évoqué ici :
http://www.sarsat.noaa.gov/sats.html

"First, a GPS-equipped beacon only works when the receiver has a clear view of the sky in order to permit the receiver to self-locate. Often times, conditions do not permit this which may either distort the positional accuracy or negate it altogether. Because of this, the Cospas-Sarsat System relies upon the Doppler locating effect as the primary means for locating a beacon. This process is able to overcome the limitations of a GPS unit and still generate a fairly accurate location?within a mile for positional accuracy."

Moi je ne sais pas pourquoi mais j'aurais plutôt tendance à écouter ces sites d'information ...

Et de là à ajouter une consommation électrique plus importante, mon dieu de quoi parle t'on au regard de l'enjeu pour une puce GPS ?
Quand à la fragilité, la techno des GPS équipe maintenant tellement d'appareils qu'elle est largement éprouvée;

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réponse n°250869

 Une précision importante à propos de la super balise pas chère (et non-homologuée en France) que présentait Pascal un peu plus haut, je viens de réaliser un truc :

ATTENTION : non homologuée = non enregistrable dans la BDD, y compris les coordonnées permettant de joindre les personnes qui confirmeront que ça n'est probablement pas une fausse alerte, car vous êtes bien dans telle zone en ce moment...

Bref, une partie de la "chaine de sécuritée" est rompue, je ne suis finalement pas si sûr que ce soit un bon choix.

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DI ALU GARCIA SALT 57cc
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réponse n°250870
Solbad a écrit :
Bonsoir,
Pour répondre à Yeswecat rebaptisé nouvellement Germain
Je suis possesseur d’une PLB. Une Kannad SafeLink Pro avec GPS.
Ce modèle est plutôt performant : opère de -20°C à +55°C, autonomie à -20°C = 48h, flotte, étanche en immersion à 5m, temporairement 10, batterie remplaçable par l’utilisateur.
La différence fonctionnelle importante avec une EPIRB est qu’il faut maintenir l’antenne parfaitement verticale pour optimiser l’émission sans masquer de la main la face supérieure de la balise. Ce qui sur le pont d’un navire en détresse ou dans un canot de survie n’est sans doute pas toujours évident.
J’avais cependant fait ce choix en connaissance de cause pour pouvoir également utiliser cette balise à terre. Compromis, compromis… Je vais devoir équiper le bateau d’une EPIRB pour respecter la nouvelle règlementation. Et du point de vue maritime c’est le matériel évidement le mieux adapté.
Par ailleurs pour être utilisable hors du bateau, ma PLB est enregistrée par son N°. Il faut donc aussi penser au départ de chaque traversée et en arrivant dans une nouvelle zone de navigation à modifier le commentaire enregistré au CNES via : registre406.cnes.fr.
Quant à la fonction GPS, il est sans doute, sinon surement, des cas de détresse où 1 heure est vitale. Y-a-t-il une dépendance technique entre le repérage de la position GPS et la réception du signal émis par la balise ? Et il est vraisemblable qu’un défaut de fonctionnement du GPS ne remet pas en cause le signal émis par de la balise ?
Les réponses sont peut être dans l’excellent article rédigé par Artimon, mais je ne l’ai pas relu!
Bonnes navigations
Philippe

 les systèmes de localisation par satellites défilant équipés d'une charge utile SARSAT ou par satellites GPS sont totalement indépendants. Au niveau de la balise 406 MHz équipé d'une puce GPS la seule adjonction au signal 406 Mhz est l'information position GPS fournie par la puce. Au niveau de la réalisation technologique à ma connaissance il n'y a aucun mode de panne commun à la puce GPS et à l'électronique 406Mhz en dehors évidemment de la batterie. Je serais extrêmement surpris d'apprendre qu'il y a un autre mode commun entre les deux circuits électroniques.
En conséquence on dispose dans ces conditions d'une véritable redondance de positionnement et on réunit les performances des deux systèmes. Il n'y a aucun fondement à déclarer que l'adjonction de la puce GPS dégraderait la fiabilité de l'ensemble.
Le délai d'intervention des secours pouvant être vital on ne doit pas à mon avis hésiter à se payer le modeste surcoût de la puce GPS, soit l'équivalent de deux ou trois repas au resto.
Pour la comparaison des temps d'attente il faut faire attention; le temps de localisation par GPS est quasi instantané (temps d'acquisition par le GPS de la balise d'au moins trois satellites simultanément au-dessus de l'horizon, soit de l'ordre de la minute, voire deux minutes). Le temps de localisation par les satellites SARSAT est beaucoup plus long, pouvant atteindre dans le pire cas environ quatre heures comme expliqué dans ma note.
Cordialement. Artimon

http://artimon1.free.fr/PERFORMANCES%20ET%20UTILISATION%20DES%20BALISES%20DE%20DETRESSE.doc

Anonyme (non vérifié)
réponse n°250873

Plus il y a de materiel, plus il y a de panne. Le GPS en panne peut retarder l'emission ? mettre à plat la batterie ?
De tout temps, la simplicité facilite la fiabilité.
Le surcout GPS peut etre mis sur une seconde balise plutot que dans un GPS ou au restaurant.
Le délai d'intervention en mer est vital ? quel est le temps d'arrivée sur place des secours ? avec de la houle, 8 KN ? 10 KN, soit 6 heures si on est à 60 miles des secours et 20 miles de la cote !
Comme toutes les levées de doute seront faites avant et que l'équipe doit se préparer à partir ...
La redondance doit etre jouée au niveau du matos, pas de la position.
D'autre part, il est quand meme important de savoir que MEOSAR arrrive et rend INUTILE le GPS sur la balise : à quoi bon payer a prix d'or une EPIRB avec GPS ?
NBs :
0/ ce n'est JAMAIS facile d'aller à contre courant du courant qui court fort et nombreux
1/ je hais la panne : je me suis deja brulé la main avec une batterie d'APN trop vite déchargée car APN défecteux.
Préférable de jouer la redondance au niveau du matériel, pas de la localisation.
2/ "MEOSAR satellites will be able to provide near-instantaneous detection, identification, and location determination of 406 MHz beacons. The beacon can transmit coordinates of its position encoded in the alert message (if the position information is available from an on-board GNSS receiver or another source such as a ship's navigation sensors). Or the position can be determined independently by the receiving LUT by analyzing the frequency-difference-of-arrival (related to Doppler-induced variations) and/or the time-difference-of-arrival. It is planned that the MEOSAR system will be able to download information back to the distress radiobeacon by encoding "Return Link Service" messages into the Galileo navigation data stream."
3/ Le GPS n'apporte aucun avantage palpable et n'apportera que des emmerdes avec MEOSAR qui arrive bientot

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réponse n°250874

 C'est vrai que vu sous cet angle, à surcoût égal, mieux vaut se payer une batterie de rechange pour doubler la durée d'émission que de se payer le GPS qui ne fera gagner qu'une heure...

Anonyme (non vérifié)
réponse n°250875
Cybèle a écrit :
juste une précision pour Germain. J'ai une balise avec GPS intégré EPIRB Océan Signal. Suite à une erreur en installant la batterie, elle s'est déclenchée toute seule (erreur reconnue et réparée ensuite par OC). J'ai été répéré et localisé en exactement 4 minutes montre en main: appel VHF du MRCC Vigo puis téléphonique du Cross Griz-Nez  .Pour moi la question du choix ne se pose pas: la vie de mon équipage vaut plus que çà.
Amitiés
François sur Cybèle 17

 En 4 minutes, ils ont consulté ta fiche, ils t'ont contacté : ils avaient deja ta position ? tu étais chez toi ?
"la vie de mon équipage vaut plus que çà."
La vie de mon équipage vaut DEUX balises pour la redondance et pas une balise avec GPS qui peut faire gagner du temps mais réduire mon autonomie, augmenter mes pannes.
Je prefere ceinture et bretelles que bretlles de luxe. Plus loin, je parle du MEOSAR qui clairement va enfin inutile le GPS.

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OVNI 445
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réponse n°250876
Germain a écrit :


 En 4 minutes, ils ont consulté ta fiche, ils t'ont contacté : ils avaient deja ta position ? tu étais chez toi ?
"la vie de mon équipage vaut plus que çà."
La vie de mon équipage vaut DEUX balises pour la redondance et pas une balise avec GPS qui peut faire gagner du temps mais réduire mon autonomie, augmenter mes pannes.
Je prefere ceinture et bretelles que bretlles de luxe. Plus loin, je parle du MEOSAR qui clairement va enfin inutile le GPS.

 j'étais dans le port de Baîona en Espagne, j'avais rempli ma fiche ANFR. Ils n'avaient évidemment pas ma position avant.MRCC Vigo a mème retrouvé l'ancien propriétaire du bateau et l'a aussi prévenu de la "cata"!
D'autre part,Meosar opérationnel quand? je suis en Baltique, mais en 2016 je serai sans doute entre Norvège et Shetland.
Encore une fois, pour le moment il n'y a pas de débat.
Cybèle 17

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réponse n°250877
Bleuoizo a écrit :
 C'est vrai que vu sous cet angle, à surcoût égal, mieux vaut se payer une batterie de rechange pour doubler la durée d'émission que de se payer le GPS qui ne fera gagner qu'une heure...

 OUF, merci !!!
J etais un peu seul à brailler dans le désert !!
Ma PLB n'est pas ouvrable, sinon j'emporterais une batterie supplémentaire.
Cela étant dit, un émetteur 406 qui n'emet que son numero de balise ne revient pas cher du tout : qui en fait ?
J'avais lancé la question sur l'autre forum lors d'un groupement d'achat assez malheureux, je me suis fait rembarrer ainsi :

"évitons les polémiques stériles à ce stade de la démarche d'achat groupé.
il y avait la possibilité de s'exprimer avant plutôt que faire naître des doutes maintenant."

Les fabriquants, eux, n'ont pas douté : ils ont vendu leur matériel sachant que le gadget GPS serait très bientot inutile avec LEOSAR!

Anonyme (non vérifié)
réponse n°250878
Cybèle a écrit :
Germain a écrit :

 En 4 minutes, ils ont consulté ta fiche, ils t'ont contacté : ils avaient deja ta position ? tu étais chez toi ?
"la vie de mon équipage vaut plus que çà."
La vie de mon équipage vaut DEUX balises pour la redondance et pas une balise avec GPS qui peut faire gagner du temps mais réduire mon autonomie, augmenter mes pannes.
Je prefere ceinture et bretelles que bretlles de luxe. Plus loin, je parle du MEOSAR qui clairement va enfin inutile le GPS.

 j'étais dans le port de Baîona en Espagne, j'avais rempli ma fiche ANFR. Ils n'avaient évidemment pas ma position avant.MRCC Vigo a mème retrouvé l'ancien propriétaire du bateau et l'a aussi prévenu de la "cata"!
D'autre part,Meosar opérationnel quand? je suis en Baltique, mais en 2016 je serai sans doute entre Norvège et Shetland.
Encore une fois, pour le moment il n'y a pas de débat.
Cybèle 17

Sur terre ou dans un port, la rapididté des secours ne fait AUCUN doute. En pleine mer, qu'est ce qu'il se passe ? est ce que les secours tombent du satelitte en parachute ? Sachant qu'on est a 60 des cotes, quel est le délai d'intervention sur place ? L'espérance de gain en temps n'est pas significative, l'espérance de panne, elle, elle est fatale. C'est la redondance d'équipement qui aurait du etre promue , pas le GPS dans la balise.

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DI ALU GARCIA SALT 57cc
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réponse n°250879
Germain a écrit :
Cybèle a écrit :
Germain a écrit :

 En 4 minutes, ils ont consulté ta fiche, ils t'ont contacté : ils avaient deja ta position ? tu étais chez toi ?
"la vie de mon équipage vaut plus que çà."
La vie de mon équipage vaut DEUX balises pour la redondance et pas une balise avec GPS qui peut faire gagner du temps mais réduire mon autonomie, augmenter mes pannes.
Je prefere ceinture et bretelles que bretlles de luxe. Plus loin, je parle du MEOSAR qui clairement va enfin inutile le GPS.

 j'étais dans le port de Baîona en Espagne, j'avais rempli ma fiche ANFR. Ils n'avaient évidemment pas ma position avant.MRCC Vigo a mème retrouvé l'ancien propriétaire du bateau et l'a aussi prévenu de la "cata"!
D'autre part,Meosar opérationnel quand? je suis en Baltique, mais en 2016 je serai sans doute entre Norvège et Shetland.
Encore une fois, pour le moment il n'y a pas de débat.
Cybèle 17

Sur terre ou dans un port, la rapididté des secours ne fait AUCUN doute. En pleine mer, qu'est ce qu'il se passe ? est ce que les secours tombent du satelitte en parachute ? Sachant qu'on est a 60 des cotes, quel est le délai d'intervention sur place ? L'espérance de gain en temps n'est pas significative, l'espérance de panne, elle, elle est fatale. C'est la redondance d'équipement qui aurait du etre promue , pas le GPS dans la balise.

 Je ne comprends pas très bien votre raisonnement. Le CROSS ou MRCC n'envoie les secours, par exemple un hélico, si la détresse est à une soixantaine de milles des côtes, que lorsqu'il sait où il faut aller. Si la position est acquise par SARSAT au bout d'une heure et celle par GPS au bout de 3 mn l'hélico arrivera sur le lieu de détresse 57mn avant moins le temps nécessaire pour être prêt à décoller soit normalement moins de 20mn. Cela donne une demi heure de gain qui peut-être effectivement vitale suivant les circonstances.
Mais le délai SARSAT d'une heure n'est pas garanti. Si l'on se trouve en latitudes basses et que l'on n'a pas de chance il peut s'ajouter une, voire deux heures. 
Le risque que la puce GPS entre en court jus et vide la batterie n'est certes pas nul mais sa probabilité d'occurrence est à mon avis de plusieurs ordres de grandeur plus faible que le risque de passer l'arme à gauche en attendant une demi-heure, une heure voire deux heures de plus dans une mer démontée et, éventuellement, très froide.
Artimon

Anonyme (non vérifié)
réponse n°250882
Je ne comprends pas très bien votre raisonnement. Le CROSS ou MRCC n'envoie les secours, par exemple un hélico, si la détresse est à une soixantaine de milles des côtes, que lorsqu'il sait où il faut aller.
hélico ? dans quels cas ? c'est pas les vedettes de la SNSM ?

Si la position est acquise par SARSAT au bout d'une heure et celle par GPS au bout de 3 mn l'hélico arrivera sur le lieu de détresse 57mn avant moins le temps nécessaire pour être prêt à décoller soit normalement moins de 20mn. Cela donne une demi heure de gain qui peut-être effectivement vitale suivant les circonstances.
je fais la différence entre l'intervention en terre qui est très rapide et celle en mer qui est très très lente.
Moi aussi je peux souhaiter une intervention rapide, mais dans les faits ? Ils envoient l'hélico puis la vedette ?

Mais le délai SARSAT d'une heure n'est pas garanti. Si l'on se trouve en latitudes basses et que l'on n'a pas de chance il peut s'ajouter une, voire deux heures. 
deux heures en moyenne

Le risque que la puce GPS entre en court jus et vide la batterie n'est certes pas nul mais sa probabilité d'occurrence est à mon avis de plusieurs ordres de grandeur plus faible que le risque de passer l'arme à gauche en attendant une demi-heure, une heure voire deux heures de plus dans une mer démontée et, éventuellement, très froide.
Artimon
- On a beaucoup beaucoup plus de chance de constater une électronique en panne que de se retrouver dans l'eau froide ou en détresse.
- il vaut mieux jouer la redondance du matériel pour que la détresse exceptionnelle ne rencontre pas la panne électronique qui, elle, n'a RIEN d'exceptionnelle.
NB : serais je le seul à déplorer des pannes électroniques ?

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VULCAIN 6
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Bleuoizo a écrit :

Kv33 a écrit :
Voyage59 a écrit :
Bonsoir à tous,
est ce que quelqu'un connait ce modele et est il homologé en france?
Merci, Pascal

 Bonjour Voyage59, bonjour à toutes et à tous,

https://www.cospas-sarsat.int/fr/beacons-pro-fr/experts-beacon-informati...
Cordialement

 KV33, Pascal,

Ce modèle a l'air absolument super.
Renseignements pris :
- le vendeur peut en faire programmer une avec MMSI français. Il en demande 410 dollars australiens (272€) livrée, programmée, pour le modèle avec GPS. Reste probablement à ajouter les frais de douane (40 - 50€ à priori).
- Cette balise est effectivement agrée par Copsas Sarsat (lien de KV33). Aucun pb donc en cas de détresse, cette balise fait ce qu'on lui demande.
- L'ANFR vient de me répondre que cette balise n'est pas homologuée pour la France ou l'Europe.

Bref, un très bon coup, mais le risque d'une contravention.

Personnellement, ça me fatigue de devoir payer 50% de plus pour le même produit à chaque fois.
J'ai déjà pris le risque de m'équiper d'un transpondeur AIS non homologué. Certains hurlerons. Pour moi c'était soit ça soit pas de transpondeur, pour des navigations en solo.
Ce qui risque de se passer pour la balise, vu que mon budget est ce qu'il est, c'est soit une PLB homologuée qui émet 24h. Soit un Epirb non-homologué qui émet 48h. 
Survie vs bureaucratie. La réponse est toute trouvée.

Merci Pascal pour le tuyau.

 

Je ne remets pas en cause l'utilité des balises:mais il me parait évident que le lobby des fabricants va imposer des balises "homologuées" (selon quels critères?).
Avec piles à changer tous les x années et facturées au prix fort par le fabricant. Ou des balises à re configurer toujours au prix fort...
Bref, on va retrouver tut ce qui fait la joie et le bonheur des fabricants de radeaux (homologués bien sur).

PS: je rappelle que la balise Epirb homologuée
va être obligatoire à partir de 60 miles, soit une traversée Scillies-Irlande; ou Corse-Baléares. Par ici la monnaie..

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DI ALU GARCIA SALT 57cc
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réponse n°250890
Germain a écrit :
Je ne comprends pas très bien votre raisonnement. Le CROSS ou MRCC n'envoie les secours, par exemple un hélico, si la détresse est à une soixantaine de milles des côtes, que lorsqu'il sait où il faut aller.
hélico ? dans quels cas ? c'est pas les vedettes de la SNSM ?

Si la position est acquise par SARSAT au bout d'une heure et celle par GPS au bout de 3 mn l'hélico arrivera sur le lieu de détresse 57mn avant moins le temps nécessaire pour être prêt à décoller soit normalement moins de 20mn. Cela donne une demi heure de gain qui peut-être effectivement vitale suivant les circonstances.
je fais la différence entre l'intervention en terre qui est très rapide et celle en mer qui est très très lente.
Moi aussi je peux souhaiter une intervention rapide, mais dans les faits ? Ils envoient l'hélico puis la vedette ?

Mais le délai SARSAT d'une heure n'est pas garanti. Si l'on se trouve en latitudes basses et que l'on n'a pas de chance il peut s'ajouter une, voire deux heures. 
deux heures en moyenne

Le risque que la puce GPS entre en court jus et vide la batterie n'est certes pas nul mais sa probabilité d'occurrence est à mon avis de plusieurs ordres de grandeur plus faible que le risque de passer l'arme à gauche en attendant une demi-heure, une heure voire deux heures de plus dans une mer démontée et, éventuellement, très froide.
Artimon
- On a beaucoup beaucoup plus de chance de constater une électronique en panne que de se retrouver dans l'eau froide ou en détresse.
- il vaut mieux jouer la redondance du matériel pour que la détresse exceptionnelle ne rencontre pas la panne électronique qui, elle, n'a RIEN d'exceptionnelle.
NB : serais je le seul à déplorer des pannes électroniques ?

 L'intervention de vedettes de la SNSM ou de l'hélico ou des deux est une décision du CROSS dépendant des conditions météo, de la distance, de la disponibilité... Mais les vedettes de la SNSM (si c'est près de nos côtes) démarrent également très généralement en moins de 20mn (un très grand coup de chapeau au passage à la disponibilité et au sens opérationnel de ces professionnels bénévoles!). Donc mon exemple aboutit au même décalage d'arrivée sur zone que dans l'exemple de l'hélico. 
Si les professionnels du sauvetage prennent des dispositions opérationnelles draconiennes pour tenir 24h/24 un délai voisin de 15 à 20mn pour décoller ou larguer les amarres à partir de la demande d'intervention du Cross ce n'est pas par fantaisie mais parce que leur grosse expérience leur ont démontré à de nombreuses reprises que dans un sauvetage toutes les minutes comptent et qu'un retard de 30mn ou d'une heure ou de deux heures peut être fatal aux naufragés (hypothermie, épuisement, ...) même s'il a fallu du temps (éventuellement plusieurs heures) pour arriver sur zone et repérer les naufragés.
Il faut également noter un autre point important qui peut lui aussi faire la différence: la position GPS est connue des sauveteurs en temps continu avec une précision d'une ou deux dizaines de mètres facilitant une localisation très rapide des naufragés; A l'inverse la position Doppler donnée par les satellites polaires n'est pas connue en continu par les sauveteurs et elle peut avoir vieilli d'une heure, voire davantage. une heure ce peut-être facilement deux milles de dérive plus de l'ordre de deux milles d'imprécision sur la position calculée; lorsque les sauveteurs arrivent sur zone ils ont donc à trouver les naufragés dans un cercle qui peut atteindre 3 à 4 milles de rayon. On comprend alors que la recherche sur zone puisse devenir plus longue et difficile  si la visibilité est réduite et la mer formée, même en faisant en final du homing sur la fréquence 121,5 Mhz (sans homing elle devient très problématique s'il n'y a pas d'autres moyens, SART, fluorescéine, flash, fusées..).
Effectivement le segment MEOSAR qui consistent à embarquer des équipements SARSAT 406 Mhz sur les satellites des trois constellations de systèmes de navigation, GPS américain, Galileo européen et Glonass russe va changer la donne car les émissions 406 Mhz de nos Epirbs seront captés simultanément par un grand nombre de satellites qui eux-mêmes seront quasi en permanence en visibilité d'une station sol au moins (ils sont à haute altitude, de l'ordre de 20.000 km). Dans ces conditions le temps de transmission sera très court, voisin du GPS, et la précision bien meilleure que les satellites polaires actuels car les calculs doppler seront faits sur un nombre beaucoup plus grand de satellites permettant de réduire la marge d'erreur. Je ne sais pas à cet instant la précision qui sera ainsi obtenue. Elle ne pourra pas cependant atteindre la précision de nos GPS. On peut espérer aujourd'hui que le début de service opérationnel (IOC) du système COSPAS/SARSAT sera autour de 2018 ou 2019. Ceux qui doivent acheter des balises pour leurs navigations 2015, 2016, 2017 et probablement 2018 ne peuvent pas en tenir compte.
Artimon

Anonyme (non vérifié)
réponse n°250900

Si les secours viennent de terre, il faudrait savoir comment ca fonctionne, la rapidité : hélico ou pas.
Dans le récit du naufrage ci-dessous, à 4 jours de Paimpol intervention rapide en 2 heures, les secours sont venus d'un cargo voisin et le GPS a très très fortement aidé en effet.
Je me placais dans un cas ou les secours venaient de la terre et par ailleurs, je crois avoir lu des récits ou les interventions étaient vraiment vraiment longues (17 heures ?).
Au final, j'adopte le GPS mais deux PLB en redondance.
Et le GPS sera inutile avec MEOSAR en 2018, cela est certain.

http://www.actualitejudiciaire.fr/2012/07/20/enfer-en-atlantique-recit-d%E2%80%99un-incroyable-naufrage/

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DI ALU GARCIA SALT 57cc
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réponse n°250907
Germain a écrit :
Si les secours viennent de terre, il faudrait savoir comment ca fonctionne, la rapidité : hélico ou pas.
Dans le récit du naufrage ci-dessous, à 4 jours de Paimpol intervention rapide en 2 heures, les secours sont venus d'un cargo voisin et le GPS a très très fortement aidé en effet.
Je me placais dans un cas ou les secours venaient de la terre et par ailleurs, je crois avoir lu des récits ou les interventions étaient vraiment vraiment longues (17 heures ?).
Au final, j'adopte le GPS mais deux PLB en redondance.
Et le GPS sera inutile avec MEOSAR en 2018, cela est certain.

 Merci Germain pour ce récit. Il nous faut lire les fortunes de mer pour mieux comprendre ce qui peut se passer et pour s'y préparer le mieux possible. On est beaucoup plus serein dans l'adversité si l'on pense que l'on a fait ce que l'on devait faire.
Le délai pour l'arrivée des secours sur place ne change pas le fait que si le départ des secours (hélico, falcon, vedette SNSM, déroutement de navire...) est retardé du temps nécessaire pour que le CROSS puisse communiquer la position leur arrivée sur place est décalée d'autant. et même au bout de 15 ou 17h ou plus un décalage de une ou deux heures peut faire la différence suivant les circonstances en particulier si le bateau ou les naufragés sont au bout du rouleau.
Dans l'exemple que vous nous indiquez il est peu probable que ce gros porte conteneur peu manoeuvrant aurait ratissé une zone de quelques milles de diamètre pour trouver le bateau peu visible de loin sur une mer formée alors qu'il était démâté. La position GPS précise et continue les a probablement sauvés.
Artimon

Anonyme (non vérifié)
réponse n°250928

"Dans l'exemple que vous nous indiquez il est peu probable que ce gros porte conteneur peu manoeuvrant aurait ratissé une zone de quelques milles de diamètre pour trouver le bateau peu visible de loin sur une mer formée alors qu'il était démâté. La position GPS précise et continue les a probablement sauvés.
Artimon "
Je reconnais que ce cas de figure (qui doit etre en fait assez courant) de déroutement des bateaux proches me donne une autre vision du problème.
J'espere qu'à compter de l'alerte, les CROSS obtiennent des informations plus régulières du CNES.

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DI ALU GARCIA SALT 57cc
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réponse n°250930
Germain a écrit :
"Dans l'exemple que vous nous indiquez il est peu probable que ce gros porte conteneur peu manoeuvrant aurait ratissé une zone de quelques milles de diamètre pour trouver le bateau peu visible de loin sur une mer formée alors qu'il était démâté. La position GPS précise et continue les a probablement sauvés.
Artimon "
Je reconnais que ce cas de figure (qui doit etre en fait assez courant) de déroutement des bateaux proches me donne une autre vision du problème.
J'espere qu'à compter de l'alerte, les CROSS obtiennent des informations plus régulières du CNES.

 Le service spécialisé 24h/24 du CNES est très professionnel et répercute immédiatement au CROSS les positions après qu'il les ait déterminées. Après la première localisation les positions suivantes sont acquises plus rapidement car il n'y a plus besoin de lever le doute sur la position image (voir ma note). Mais le système 406 Mhz LEOSAR reste un service discontinu (il n'y a pas en permanence un satellite visible au-dessus de l'horizon) et donc la position ne sera rafraîchie qu'à intervalles de quelques dizaine de minutes aux latitudes tempérées. Si l'on retient 30 mn cela fait quand même un mille d'erreur s'il y a un courant de 2 noeuds par exemple, plus l'erreur sur le positionnement doppler. Il ne faut pas compter au global sur une précision meilleure que deux milles en moyenne. Il faut toutes les ruses et corrections diaboliques du GPS, de ses horloges atomiques et de sa trentaine de satellites pour arriver à la précision incomparable que nous connaissons et pour assurer ce service d'une façon continue. Artimon.

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BAVARIA 34 CRUISER
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réponse n°250932

Bonsoir à tous.

Oui et non.
Oui pour le principe ceinture et bretelles qui est mon minimum habituel, car l'on peut le décliner encore plus avant (doublons, dehors dedans, répétiteur(s) etc.).
Non pour le surarmement et les envolées tarifaires au motif que la sécurité n'aurait pas de prix. Certes, certes !; Mais il n'en demeure pas moins qu'elle a un coût qui va rapidement devenir rédhibitoire pour nombre de plaisanciers, car il y a les 'exigences' de la réglementation, de l'assureur, du préventif (pièces de rechanges et outillage), des fonctions (table à cartes – poste de barre), du bon sens, j'en passe et non des moindres.
Ainsi serait-on en droit de se demander si la réglementation invoquée ne viserait pas d'avantage :
à sanctionner les « délinquants de la mer » que sont ces affreux voileux qui naviguent sans extincteur ou de survie non révisée avant la date fatidique, etc. plutôt qu'à
inciter par des recommandations motivées (miroir de signalisation, sifflet, vs PLB ou VHF ?...) argumentées (détecteur de fumées, AIS, vs taille des lettrines de coque, absence du pavillon de courtoisie,...) et hiérarchisées (sanction si extincteur non contrôlé ou tuyau de gaz non à jour de péremption, mais rien si le vélo à bord est un danger public et/ou le skipper sous l'emprise de l'alcool) à chercher au mieux à se prémunir des périls découlant de leur zone de navigation, type de navire, style de navigation et capacité réèlle de l'équipage, …

Donc Oui [si l'on peut] pour L'Epirb, la combinaison de survie chauffante avec sprayhood incorporé + VHF + flash + Cyalumen + téléphone satellite + …, avec en sus la master card banquaire Gold-Platinum pour le rapatriement, etc. car que peut bien valoir une Epirb, etc., face à la valeur du bateau ? d'une vie ? de plusieurs vies ? de celles des secouristes ?
Et non pour exclure des équipements qui ont leur utilité.
Ainsi, à titre d'exemple, la PLB permet l’atterrissage final des secours directement sur le 'spot' avec une parfaite précision.
Pour ce qui concerne les retours d'expérience et l'élargissement de la réflexion, voir ma contribution du 12 septembre et les commentaires qu'elle à incité :

http://www.stw.fr/forumstw/quest_answers.cfm?quest_id=52099&topic_id=22&...

Bonnes fêtes de fin d'année.

Daniel ~~ _/) ~~ Ex. S.Y. Julia 

http://www.stw.fr/forumstw/quest_answers.cfm?quest_id=52099&topic_id=22&st_row=1&ans_quest=quest&s_st_row=1&sqlfilter=%20and%20quest_topic_id%20%3D%2022%20and%20quest_user_id%3D51804%20%20%20and%20que

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DI ALU GARCIA SALT 57cc
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réponse n°250948

 @Daniel,
Tous mes voeux pour que l'année 2015 t'apporte une solution pour reprendre tes belles aventures marines et merci encore pour ton témoignage si utile pour beaucoup d'entre nous.
Frédéric (artimon)

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DI ALU GARCIA SALT 57cc
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réponse n°251056

 A l'issue des interventions sur ce fil j'ai fait une mise à jour de ma note sur les performances et utilisation des balises de détresse et l'ai mise en dossier STW chapitre Sécurité.
Cordialement
Artimon

http://www.stw.fr/dt/display_dt.cfm?dt=4576

Anonyme (non vérifié)
réponse n°251069

 Il faut etre adherent pour acceder au dossier ?

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DI ALU GARCIA SALT 57cc
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réponse n°251083
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catamaran
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réponse n°251098
Bonjour à tous,

la " kannad GPS sport EPIRB"  est elle homologué ? Parce que là aussi le tarif est assez intéressant!

Pascal

http://www.ebay.fr/itm/KANNAD-GPS-SPORT-406MHz-EPIRB-BRACKET-Boat-Marine-Emergency-Distress-Beacon-/191257316894?pt=AU_Boat_Parts_Accessories&hash=item2c87d30e1e

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réponse n°251535
Bleuoizo a écrit :
Kv33 a écrit :
Voyage59 a écrit :
Bonsoir à tous,
est ce que quelqu'un connait ce modele et est il homologé en france?
Merci, Pascal

 Bonjour Voyage59, bonjour à toutes et à tous,

https://www.cospas-sarsat.int/fr/beacons-pro-fr/experts-beacon-informati...
Cordialement

 KV33, Pascal,

Ce modèle a l'air absolument super.
Renseignements pris :
- le vendeur peut en faire programmer une avec MMSI français. Il en demande 410 dollars australiens (272€) livrée, programmée, pour le modèle avec GPS. Reste probablement à ajouter les frais de douane (40 - 50€ à priori).
- Cette balise est effectivement agrée par Copsas Sarsat (lien de KV33). Aucun pb donc en cas de détresse, cette balise fait ce qu'on lui demande.
- L'ANFR vient de me répondre que cette balise n'est pas homologuée pour la France ou l'Europe.

Bref, un très bon coup, mais le risque d'une contravention.

Personnellement, ça me fatigue de devoir payer 50% de plus pour le même produit à chaque fois.
J'ai déjà pris le risque de m'équiper d'un transpondeur AIS non homologué. Certains hurlerons. Pour moi c'était soit ça soit pas de transpondeur, pour des navigations en solo.
Ce qui risque de se passer pour la balise, vu que mon budget est ce qu'il est, c'est soit une PLB homologuée qui émet 24h. Soit un Epirb non-homologué qui émet 48h. 
Survie vs bureaucratie. La réponse est toute trouvée.

Merci Pascal pour le tuyau.

 Bonjour à toutes et à tous,
Des informations fournies par l'ANFR, concernant le marquage, la signalétique n'est pas directement lisible, il faut passer par les liens :

"L’ANFR est également en charge de la surveillance du marché des équipements soumis à la directive 1999/05/CE dite « R&TTE».

Depuis 2000, il n’existe plus d’agrément délivré par l’administration qui viendrait garantir la conformité technique des équipements radioélectriques. Le consommateur doit être particulièrement attentif lorsqu’il effectue ses achats. En effet le fait d’utiliser un équipement non-conforme peut constituer une infraction susceptible d’être punie d’un maximum de six mois d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende. Les marquages et la documentation peuvent renseigner l’utilisateur sur la conformité de l’appareil qu’il souhaite acheter. En cas de doute, il est vivement conseillé d’interroger le vendeur et / ou les administrations compétentes puisqu’il est possible qu’un appareil soit commercialisé en France sans pour autant être utilisable sur le territoire national.

Le marquage

Ce qu’il faut vérifier. Il est déconseillé d’utiliser en France – et donc d’acheter – un équipement sur lequel le marquage suivant ne serait pas apposé :

le marquage CE ;
le modèle d’équipement ;
le lot ou numéro de série.
Ces marquages doivent être lisibles, visibles et apposés de manière indélébile sur le produit, l’emballage et les documents d’accompagnement (sauf pour le lot ou numéro de série qui ne doit figurer que sur le produit).

http://www.anfr.fr/uploads/pics/marquage_CE.jpg

Le marquage CE

http://www.anfr.fr/uploads/pics/logo_CE_droite_01.PNG

Le numéro à quatre chiffres correspond au numéro de l'organisme notifié qui est intervenu, à la demande du fabricant ou du responsable de la mise sur le marché de l’équipement, dans la procédure d'évaluation de la conformité de l’appareil.

Cette information ne concerne pas directement les consommateurs et les utilisateurs. Elle est plutôt destinée aux administrations intéressées par la surveillance du marché de ces équipements (pour des contrôles exercés sur les lieux de vente).

En cas de présence d’un signe d’alerte (point d’exclamation dans un cercle), vous devez être tout spécialement vigilant car il indique que l'utilisation du matériel est soumise à des restrictions (voire qu’elle est interdite) dans certains états européens.

http://www.anfr.fr/uploads/pics/logo_CE_gauche_01.PNG
http://www.anfr.fr/uploads/pics/logo_exclamation_02.PNG
http://www.anfr.fr/uploads/pics/logo_CE_droite_02.PNG
http://www.anfr.fr/uploads/pics/logo_exclamation_03.PNG
Cette information est essentielle pour l'utilisateur. Elle doit en effet l'inciter à lire attentivement la notice voire à s'adresser aux administrations réglementant l'utilisation de ces matériels pour obtenir des informations précises (exemples : l'ARCEP - Autorité de régulation des communications électroniques et des postes - pour les réseaux professionnels, l'ANFR pour une VHF). Le signe d’alerte doit être accompagné de la liste des possibilités d’utilisation dans les différents pays de l’Union européenne (voir un exemple).

Chaque équipement mis sur le marché communautaire doit être accompagné :

d’une copie de sa déclaration de conformité (voir un exemple) à la directive R&TTE - ou de sa version simplifiée à condition de mentionner où se procurer la version complète ;
d’informations sur l’usage auquel l’équipement est destiné ;
d’informations sur ses conditions d’utilisation (réseau auquel il est destiné à être connecté, zones géographiques ou états européens dans lesquels il est utilisable, existence et nature des conditions particulières auxquelles son utilisation est soumise…) ;
de la mention du Débit d’Absorption Spécifique (DAS) dans la tête (voir un exemple) ainsi que les précautions d'usage de l'équipement pour limiter son exposition aux champs électromagnétiques lorsqu’il s’agit d’un équipement terminal radioélectrique (ex. téléphone mobile GSM/UMTS).
Les restrictions d’usage. Avant de mettre en service un équipement, il faut absolument vérifier s'il existe ou non des restrictions à l'utilisation en France de cet équipement telles que : limite de puissance, nombre de canaux autorisés, nécessité d'obtenir une autorisation d'utilisation de fréquences radioélectriques auprès d'une administration française. En cas de doute sur l'interprétation de la notice d'utilisation, comme précédemment, il est possible de s'adresser directement au vendeur, voire aux administrations compétentes, pour obtenir plus de précisions.

Le régime juridique applicable à la commercialisation de certaines installations radioélectriques mises à bord des navires relève de la directive 99/05/CE dite R&TTE, donc des dispositions du Code des postes et des communications électroniques, et non pas de la directive 96/98/CE relative aux équipements marins. Il convient donc d'être particulièrement vigilant lors de l'achat du matériel radioélectrique à installer à bord d'un navire afin de s’équiper d’un matériel adapté.

En conclusion, une balise pouvant être utilisée en France et plus largement en Europe pour laquelle un numéro MMSI est nécessaire doit outre le fait de répondre aux exigences de COSPAS SARSAT dont le périmètre est mondial, répondre également aux exigences de la directive 1999/05/CE pour les pays de la communauté européenne. C’est uniquement après s’être assuré de l’ensemble de ces exigences que l’ANFR délivrera un numéro MMSI pour un équipement.

Concernant le cas précis de la balise SA1 Kinetic Technology International, celle-ci n’est pas destinée au marché européen car elle ne dispose d’aucun certificat CE ni MED. L’ANFR ne peut donc pas délivrer de MMSI"
Bien cordialement

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catamaran
Inscrit forum
réponse n°251547
Kv33 a écrit :
Bleuoizo a écrit :
Kv33 a écrit :
Voyage59 a écrit :
Bonsoir à tous,
est ce que quelqu'un connait ce modele et est il homologé en france?
Merci, Pascal

 Bonjour Voyage59, bonjour à toutes et à tous,

https://www.cospas-sarsat.int/fr/beacons-pro-fr/experts-beacon-informati...
Cordialement

 KV33, Pascal,

Ce modèle a l'air absolument super.
Renseignements pris :
- le vendeur peut en faire programmer une avec MMSI français. Il en demande 410 dollars australiens (272€) livrée, programmée, pour le modèle avec GPS. Reste probablement à ajouter les frais de douane (40 - 50€ à priori).
- Cette balise est effectivement agrée par Copsas Sarsat (lien de KV33). Aucun pb donc en cas de détresse, cette balise fait ce qu'on lui demande.
- L'ANFR vient de me répondre que cette balise n'est pas homologuée pour la France ou l'Europe.

Bref, un très bon coup, mais le risque d'une contravention.

Personnellement, ça me fatigue de devoir payer 50% de plus pour le même produit à chaque fois.
J'ai déjà pris le risque de m'équiper d'un transpondeur AIS non homologué. Certains hurlerons. Pour moi c'était soit ça soit pas de transpondeur, pour des navigations en solo.
Ce qui risque de se passer pour la balise, vu que mon budget est ce qu'il est, c'est soit une PLB homologuée qui émet 24h. Soit un Epirb non-homologué qui émet 48h. 
Survie vs bureaucratie. La réponse est toute trouvée.

Merci Pascal pour le tuyau.

 Bonjour à toutes et à tous,
Des informations fournies par l'ANFR, concernant le marquage, la signalétique n'est pas directement lisible, il faut passer par les liens :

"L’ANFR est également en charge de la surveillance du marché des équipements soumis à la directive 1999/05/CE dite « R&TTE».

Depuis 2000, il n’existe plus d’agrément délivré par l’administration qui viendrait garantir la conformité technique des équipements radioélectriques. Le consommateur doit être particulièrement attentif lorsqu’il effectue ses achats. En effet le fait d’utiliser un équipement non-conforme peut constituer une infraction susceptible d’être punie d’un maximum de six mois d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende. Les marquages et la documentation peuvent renseigner l’utilisateur sur la conformité de l’appareil qu’il souhaite acheter. En cas de doute, il est vivement conseillé d’interroger le vendeur et / ou les administrations compétentes puisqu’il est possible qu’un appareil soit commercialisé en France sans pour autant être utilisable sur le territoire national.

Le marquage

Ce qu’il faut vérifier. Il est déconseillé d’utiliser en France – et donc d’acheter – un équipement sur lequel le marquage suivant ne serait pas apposé :

le marquage CE ;
le modèle d’équipement ;
le lot ou numéro de série.
Ces marquages doivent être lisibles, visibles et apposés de manière indélébile sur le produit, l’emballage et les documents d’accompagnement (sauf pour le lot ou numéro de série qui ne doit figurer que sur le produit).

http://www.anfr.fr/uploads/pics/marquage_CE.jpg

Le marquage CE

http://www.anfr.fr/uploads/pics/logo_CE_droite_01.PNG

Le numéro à quatre chiffres correspond au numéro de l'organisme notifié qui est intervenu, à la demande du fabricant ou du responsable de la mise sur le marché de l’équipement, dans la procédure d'évaluation de la conformité de l’appareil.

Cette information ne concerne pas directement les consommateurs et les utilisateurs. Elle est plutôt destinée aux administrations intéressées par la surveillance du marché de ces équipements (pour des contrôles exercés sur les lieux de vente).

En cas de présence d’un signe d’alerte (point d’exclamation dans un cercle), vous devez être tout spécialement vigilant car il indique que l'utilisation du matériel est soumise à des restrictions (voire qu’elle est interdite) dans certains états européens.

http://www.anfr.fr/uploads/pics/logo_CE_gauche_01.PNG
http://www.anfr.fr/uploads/pics/logo_exclamation_02.PNG
http://www.anfr.fr/uploads/pics/logo_CE_droite_02.PNG
http://www.anfr.fr/uploads/pics/logo_exclamation_03.PNG
Cette information est essentielle pour l'utilisateur. Elle doit en effet l'inciter à lire attentivement la notice voire à s'adresser aux administrations réglementant l'utilisation de ces matériels pour obtenir des informations précises (exemples : l'ARCEP - Autorité de régulation des communications électroniques et des postes - pour les réseaux professionnels, l'ANFR pour une VHF). Le signe d’alerte doit être accompagné de la liste des possibilités d’utilisation dans les différents pays de l’Union européenne (voir un exemple).

Chaque équipement mis sur le marché communautaire doit être accompagné :

d’une copie de sa déclaration de conformité (voir un exemple) à la directive R&TTE - ou de sa version simplifiée à condition de mentionner où se procurer la version complète ;
d’informations sur l’usage auquel l’équipement est destiné ;
d’informations sur ses conditions d’utilisation (réseau auquel il est destiné à être connecté, zones géographiques ou états européens dans lesquels il est utilisable, existence et nature des conditions particulières auxquelles son utilisation est soumise…) ;
de la mention du Débit d’Absorption Spécifique (DAS) dans la tête (voir un exemple) ainsi que les précautions d'usage de l'équipement pour limiter son exposition aux champs électromagnétiques lorsqu’il s’agit d’un équipement terminal radioélectrique (ex. téléphone mobile GSM/UMTS).
Les restrictions d’usage. Avant de mettre en service un équipement, il faut absolument vérifier s'il existe ou non des restrictions à l'utilisation en France de cet équipement telles que : limite de puissance, nombre de canaux autorisés, nécessité d'obtenir une autorisation d'utilisation de fréquences radioélectriques auprès d'une administration française. En cas de doute sur l'interprétation de la notice d'utilisation, comme précédemment, il est possible de s'adresser directement au vendeur, voire aux administrations compétentes, pour obtenir plus de précisions.

Le régime juridique applicable à la commercialisation de certaines installations radioélectriques mises à bord des navires relève de la directive 99/05/CE dite R&TTE, donc des dispositions du Code des postes et des communications électroniques, et non pas de la directive 96/98/CE relative aux équipements marins. Il convient donc d'être particulièrement vigilant lors de l'achat du matériel radioélectrique à installer à bord d'un navire afin de s’équiper d’un matériel adapté.

En conclusion, une balise pouvant être utilisée en France et plus largement en Europe pour laquelle un numéro MMSI est nécessaire doit outre le fait de répondre aux exigences de COSPAS SARSAT dont le périmètre est mondial, répondre également aux exigences de la directive 1999/05/CE pour les pays de la communauté européenne. C’est uniquement après s’être assuré de l’ensemble de ces exigences que l’ANFR délivrera un numéro MMSI pour un équipement.

Concernant le cas précis de la balise SA1 Kinetic Technology International, celle-ci n’est pas destinée au marché européen car elle ne dispose d’aucun certificat CE ni MED. L’ANFR ne peut donc pas délivrer de MMSI"
Bien cordialement

 Bonjour à tous bonjour Christian.

Donc ce modèle "Kannad GPS Sport 406MHZ Epirb " est valable puisqu'elle a l'approbation " Approbations: C-Tick, CE
Conforme aux normes: Cospas-Sarsat T.001 / T.007, IEC 61097 -2, AS / NZ 4280,1: 2003"
et son prix en Australie est de 350 euro port inclus.
Enfin, c'est dingue quand même de savoir qu'un Australien en France sera secouru sans rien craindre avec une balise non conforme et que toi tu risques plus chère en ayant un matériel de sécurité non conforme en France que si tu n'avais rien du tout, trouvez l'erreur !

Pascal sur Shazzan

http://www.ebay.fr/itm/KANNAD-GPS-SPORT-406MHz-EPIRB-BRACKET-Boat-Marine-Emergency-Distress-Beacon-/191257316894?pt=AU_Boat_Parts_Accessories&hash=item2c87d30e1e

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VULCAIN 6
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réponse n°251561

Et oui, le lobby des fabricants de balises a bien fait son travail!!

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réponse n°251654

Bonjour à toutes et à tous,
La note d'informations de l'ANFR sur fichier PDF ce qui permet de visualiser directement la signalétique sur les EPIRB àla vente.
Bien cordialement

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CATAMARAN
Inscrit forum
réponse n°251664
Artimon a écrit :
 Milles excuses. Je n'avais pas vu le piège.
Artimon
 Bonjour est ce vraiment un piège ,il n'est pas illogique , si l'on s'intéresse a un site et aux services qu'il peut rendre , que l'on paye une cotisation  relativement modeste bon vent 
Anonyme (non vérifié)
réponse n°251712

Qu'édicte sarsat.noaa.gov ?

A lire cette autorité, certaines balises seraient manifestement des fins de série.

Nos chères balises : E100G ? EPIRB1 ? pourquoi se jeter sur ces vieux modèles ?
Lisez ce document (lien ci dessous) émanant de sarsat.noaa.gov :

"SARSAT and Beacon ModernizationBeacon Manufacturer Workshop May 21,2010"
 
"2014-15 : New beacons appearing on the market,
MEOSAR D&E will be completed, 98% of the Earth will be covered with MEOLUTs and ‘full constellation’ of satellites will be operational

2018 : MEOSAR will be declared ‘fully operational’ and beacon population will approach 2.1 million

La page 26 du document indique bien "new beacon sales : janvier 2015"
Il est donc urgent d'attendre ..... 2015 pour acheter des balises de ..... 2015 !!      

 

http://www.sarsat.noaa.gov/BMW%202010_files/10%20May%20BMW%20MEOSAR-Beacons_DL.pdf

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DI ALU GARCIA SALT 57cc
Membre cotisant
Cotisant depuis 2007
réponse n°251748

 @germain
Le document en référence date de 2010.
Il est clair que MEOSAR va représenter un nouveau bond en avant dans la recherche et le sauvetage.
Les satellites MEOSATs et le système seront totalement compatibles avec le 1,3 ou 1,4 millions d'Epirbs en service actuellement.
Avec les balises actuelles et lorsque le système sera opérationnel la précision de localisation sera d'environ 5 km avec une probabilité de 95% si la localisation a pu se faire en 10 mn (98% de probabilité). Les balises actuelles avec GPS donneront évidemment comme aujourd'hui la précision GPS. Donc pas d'affolement les balises que vous achetez actuellement pour assurer votre sécurité seront totalement utilisables plus tard avec MEOSAR.
Il faudra attendre 2018 pour disposer de balises de deuxième génération conçues pour optimiser les performances que permettra MEOSAR soit 100m 95% du temps après 30mn de localisation. Il faudra aussi que le système Galileo soit opérationnel (vers 2018 aussi) pour disposer avec ces nouvelles balises de l' accusé de réception du MRCC.
l'IOC de MEOSAR est toujours prévue pour 2018 et la FOC (full operational capability) fin 2019 lorsque les quelques 72 satellites des trois systèmes GPSS nouvelle génération, Glonass et Galileo seront complètement déployés. Il m'apparait peu probable que SARSAT utilise le système avant l'IOC.
Artimon.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°251751

@Frederic
Le document en référence date de 2010. oui et celui d IFREMER 2011

Il est clair que MEOSAR va représenter un nouveau bond en avant dans la recherche et le sauvetage.
plus besoin du GPS
sauf si besoin de l'accusé de reception qui passerait par un recepteur du style GPS

Les satellites MEOSATs et le système seront totalement compatibles avec le 1,3 ou 1,4 millions d'Epirbs en service actuellement.
compatibilité ascendante, les vieilles balises marchent encore

Avec les balises actuelles et lorsque le système sera opérationnel la précision de localisation sera d'environ 5 km avec une probabilité de 95% si la localisation a pu se faire en 10 mn (98% de probabilité). Les balises actuelles avec GPS donneront évidemment comme aujourd'hui la précision GPS. Donc pas d'affolement les balises que vous achetez actuellement pour assurer votre sécurité seront totalement utilisables plus tard avec MEOSAR.
et les anciennes balises sans GPS seront à nouveau utiles

Il faudra attendre 2018 pour disposer de balises de deuxième génération conçues pour optimiser les performances que permettra MEOSAR soit 100m 95% du temps après 30mn de localisation.
?!? la précision n'est pas liée à la balise, si ? d'autre part, les fabriquants sortiront leur balise bien avant 2018.
Un groupement d'achat intelligent devrait exiger des fabriquants de sortir enfin de leur carton les nouveaux modèles qui marchent avec le système actuel et le suivant !
Cela aurait plus de sens que de pousser à s'équiper avec du matériel dépassé : on n'est pas dupe, les fabriquants surfent sur la reglementation pour épuiser leur tromblon, ils ne vont pas casser leur marché, surtout si on les aide !!

Il faudra aussi que le système Galileo soit opérationnel (vers 2018 aussi) pour disposer avec ces nouvelles balises de l'accusé de réception du MRCC.
Frederic, ce que tu viens de dire n'est pas anodin ! Actuellement, 96 ou 97% des appels sont foireux alors qu'avec le système d'acquittement, les appels seront plus sérieux : l'acquittement permettra de stopper la balise, 2nde information qui va donc lever le doute sur un déclenchement intempestif.

l'IOC de MEOSAR est toujours prévue pour 2018 et la FOC (full operational capability) fin 2019 lorsque les quelques 72 satellites des trois systèmes GPSS nouvelle génération, Glonass et Galileo seront complètement déployés. Il m'apparait peu probable que SARSAT utilise le système avant l'IOC.
?!? tu voulais dire FOC ? quoi qu'il en soit, s'équiper d'une balise du futur serait bien meilleur et elle serait actuellement compatible.
Qu'en penses tu ?
Ou trouves-tu toutes ces informations ?
Germain

Hors ligne
DI ALU GARCIA SALT 57cc
Membre cotisant
Cotisant depuis 2007
réponse n°251802

 @germain.

Oui la précision de localisation sera nettement moins bonne avec les balises actuelles qu'avec les balises de nouvelle génération conçues pour MEOSAR.
Les raisons sont les suivantes:
- la localisation actuelle des Epirbs sans GPS se fait par effet Doppler (mesure du glissement de la fréquence en fonction de la vitesse d'éloignement ou de rapprochement de la balise par rapport au satellite). Les balises actuelles sont donc conçues pour avoir une émission 406Mhz très stable durant les 10 ou 15 mn du temps de passage (temps typique) du satellite en visibilité qui fait les mesures de fréquence (FOA, Frequency of Arrival) sur plusieurs bursts émis par l'Epirb. MEOSAR fera aussi cette mesure FOA sur un seul burst  pour avoir une localisation presque instantanée mais pour avoir une précision suffisante il devra combiner cette mesure avec celle du temps d'arrivée (TOA) comme pour le GPS. Mais les Epirbs actuelles ne sont pas équipées pour faire une mesure précise TOA puisque cela n'était pas nécessaire dans le système LEOSAR.
- l'autre point est lié au bilan de liaison; la marge est d'environ 13 dB avec les satellites LEOSAR en orbites basse (environ 900 km) et de seulement 3 dB pour les satellites MEOSATS (environ 19000 km d'altitude). En outre les antennes actuelles de nos EPIRBS simples et robustes ont un trou dans leur diagramme de rayonnement au zénith. Pour ne rien arranger les MEOSAT restent plus longtemps à des élévations élevées. Il sera donc difficile de faire des mesures correctes avec les satellites défilant à des élévations élevées. Suivant le nombre de satellites en vision simultanée des stations sol et de la balise la localisation peut ne pas être possible ou de mauvaise qualité.

Pour l'ensemble de ces raisons la précision avec les balises actuelles sera loin de celle de la génération future qui est optimisée en même temps que le système, permettant, notamment en utilisant la technologie de transmission par spectre étalé, une précision très supérieure de la mesure FOA.
Tu trouveras plus d'informations dans le lien ci-dessous.
Tu auras une (petite) idée de tout le boulot qu'il y a à faire pour mettre au point et déployer le système complet. Il faudra en outre pour tirer toute la performance  faire fonctionner en réseau les MEOLUTS du monde entier. Les MRCC n'attendront pas la FOC pour utiliser opérationnellement le système mais ils attendront certainement l'IOC.
Les précisions et temps de localisation que j'ai indiquées au-dessus sont les spécifications (objectifs) du système. Reste à les atteindre et les démontrer.
Quant à la fabrication des nouvelles balises les spécifications sont à peine sèches et le Cnes fait actuellement avec Thalès des expérimentations pour les valider. Je serais très étonné que les fabricants se risquent actuellement à lancer une production alors qu'il peut y avoir encore des modifications importantes. Ils doivent, je suppose, faire les études de conception de ces balises;
Voyant ton enthousiasme, contactes les et informes nous de leur réponse. 
Dans ces conditions je confirme ma recommandation d'acheter les balises actuelles avec la puce GPS. On verra en 2017 ou en 2018 où on en est.
Cordialement.
Artimon

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Inscrit forum
réponse n°251810

Bonjour Artimon,
Bravo pour la précision de vos interventions.
Bien cordialement

Anonyme (non vérifié)
réponse n°251877

 Salut Frederic,

Toujours aussi précis !!

Si je résume tout tout bien :
- MEOSAR pleinement opérationnel entre 2018 et 2020.
- Les balises actuelles seront compatibles.
- La définition des spécification des nouvelles balises est toujours en cours.
- Pour l’heure, il reste à décider un certain nombre de points ouverts (la forme d’onde du signal fait partie de ces points).
- Les nouvelles balises devront remplir un certain nombre de spécifications obligatoires, d’autres seront optionnelles – à l’image de ce qui existe avec les balises équipées d’un récepteur GNSS ou non (le « lien retour » fait partie des spécifications optionnelles pour les nouvelles balises et, pour l’heure, le récepteur GNSS aussi).
- Par ailleurs, la certification des balises par le Programme COSPAS-SARSAT assure le bon fonctionnement des balises dans leur utilisation nominale. Le bouton d’autotest sur les balises permet de vérifier le bon fonctionnement de la balise. Le MEOSAR ne permettra pas (pas plus que le système actuel) de tester la chaine d’information dans son intégralité et il ne sera jamais prévu, de tester la chaine dans son ensemble.
- voili voila

Frederic, ton lien est en erreur.

http://www.insidegnss.com/node/4274

http://www.insidegnss.com/auto/novdec14-WP_0.pdf

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