Livre remarquable que je viens de terminer. Un livre de mer du même ordre que celui de arturo Perez-Reverte "Le cimetière des marins sans nom". L'histoire de cette femme - Dona Isabel Barreto, conquistadora des mers du sud, première et seule femme amirale de l'armada espagnole - mérite d'être citée en exemple à une époque où le féminisme réclame une parité forcée : Au 17ème siècle, la "très catholique" armada espagnole, pétrie de machisme, permet à une femme de commander à des hommes dangereux, dans une situation de péril qu'on a du mal à imaginer.
Même aujourd'hui, le périple de l'Adelantada demeure un événement maritime. Rejoindre Lima aux Marquises sans cartes, sans moyen de repérer sa longitude, sans chronomètre ... reste un exploit que peu de marins saurait seulement concevoir.
Pour ceux qui ont été conquis par la vie de cette conquistadora, il convient de lire le livre d'Annie Baert, publié en 2011, "Marquise de la mer du Sud" ou ses diverses publications sur le sujet ou des sujets proches dont vous retrouverez les titres pages 556/557 du livre de Mme Lapierre.
Travail passionnant et instructif...
Hé oui. Il faut nous y faire. Il n'y a pas que les hommes pour avoir envie d'horizons, pour aimer l'aventure, pour chercher l'ivresse de la liberté, la joie d'arriver, l'angoisse de la découverte.
Ce livre nous transporte dans un monde inconnu. Inconnu car on n'a pas les cartes, pas les moyens de navigation, pas la certitude de qui commande, peu de notion de l'objectif, sans espoir de secours ni de ravitaillement.
On peut être déçu par la faiblesse des descriptions des manœuvres, des décisions liées au vent et à la météo, des ordres du capitaine.
On ne sera pas déçu pas le souffle épique qui entraîne cette femme, par amour, un peu (beaucoup) par amour pour elle, mais aussi par amour de ses maris, vers une aventure extraordinaire et symbolique.
Chercher les îles Salomon comme un paradis terrestre, les trouver sans le savoir, revenir, y retourner, le vouloir, le désirer, avoir besoin de cette conquête, se perdre finalement, plus dans les méandres de la politique que dans les immensités du Pacifique.
Et l'on se dit qu'on est peu de choses. Aurions-nous suivi l'Alentada dans ses courses maritimes ? Comme dit Ariel, sans carte, sans chronomètre, sans sextant et avec un équipage dont une partie devait douter que la Terre soit ronde !!!!
C'est un récit poignant et passionant qui ne laissera personne indifférent.
Livre remarquable que je viens de terminer. Un livre de mer du même ordre que celui de arturo Perez-Reverte "Le cimetière des marins sans nom". L'histoire de cette femme - Dona Isabel Barreto, conquistadora des mers du sud, première et seule femme amirale de l'armada espagnole - mérite d'être citée en exemple à une époque où le féminisme réclame une parité forcée : Au 17ème siècle, la "très catholique" armada espagnole, pétrie de machisme, permet à une femme de commander à des hommes dangereux, dans une situation de péril qu'on a du mal à imaginer.
Même aujourd'hui, le périple de l'Adelantada demeure un événement maritime. Rejoindre Lima aux Marquises sans cartes, sans moyen de repérer sa longitude, sans chronomètre ... reste un exploit que peu de marins saurait seulement concevoir.
Très beau livre. Merci de l'avoir signalé.
Pour ceux qui ont été conquis par la vie de cette conquistadora, il convient de lire le livre d'Annie Baert, publié en 2011, "Marquise de la mer du Sud" ou ses diverses publications sur le sujet ou des sujets proches dont vous retrouverez les titres pages 556/557 du livre de Mme Lapierre.
Travail passionnant et instructif...
Hé oui. Il faut nous y faire. Il n'y a pas que les hommes pour avoir envie d'horizons, pour aimer l'aventure, pour chercher l'ivresse de la liberté, la joie d'arriver, l'angoisse de la découverte.
Ce livre nous transporte dans un monde inconnu. Inconnu car on n'a pas les cartes, pas les moyens de navigation, pas la certitude de qui commande, peu de notion de l'objectif, sans espoir de secours ni de ravitaillement.
On peut être déçu par la faiblesse des descriptions des manœuvres, des décisions liées au vent et à la météo, des ordres du capitaine.
On ne sera pas déçu pas le souffle épique qui entraîne cette femme, par amour, un peu (beaucoup) par amour pour elle, mais aussi par amour de ses maris, vers une aventure extraordinaire et symbolique.
Chercher les îles Salomon comme un paradis terrestre, les trouver sans le savoir, revenir, y retourner, le vouloir, le désirer, avoir besoin de cette conquête, se perdre finalement, plus dans les méandres de la politique que dans les immensités du Pacifique.
Et l'on se dit qu'on est peu de choses. Aurions-nous suivi l'Alentada dans ses courses maritimes ? Comme dit Ariel, sans carte, sans chronomètre, sans sextant et avec un équipage dont une partie devait douter que la Terre soit ronde !!!!
C'est un récit poignant et passionant qui ne laissera personne indifférent.