Pour ne pas faire trop long, et reprendre l’origine du fil : le mouillage en Medor, posté par Rorenogui, qui va la découvrir, on aura autant de style de mouillage que de skipper.
Perso, et j’y reviens, le mouillage n’est qu’un élément de la sécurité du bateau quand on mouille. On peut avoir à reprendre très vite le mouillage, et là la sécurité active c’est que ça monte bien et vite. Je vous cite l’exemple donné à Pierre Charrière en off, tout à l’heure :
Je mouille 40 m sur 8 m de fond (par exemple)
Marche AR à 2000 t, çà tient...Je suis bien mouillé
Cà se lève... j’ai l’impression de chasser... Je lâche 10 m de chaîne
Cà forcit je lâche toute ma chaîne...
Cà forcit encore : dans l’ordre, je diminue le fardage : annexe à l’eau, bimini, puis capote pliés...
Cà continue à forcer... Je lâche le câblot...
Après, après... reste à serrer les fesses, et à démarrer le moteur pour soulager le mouillage...
On peut aussi parler de sécurité avec trop de poids à l’avant, parce que trop long de chaîne. Cet été, je me suis trouvé coincé par du meltem furieux, et il a fallu mettre de l’ordre dans le bateau, bout au vent, avant de rentrer au port... J’enfournai, jusqu’au pieds de mat, et je me disais que j’avais trop chaîne à l’avant... Mais, quand il a fallu mouiller très long, j’étais bien heureux de pouvoir compter sur mes 65 m de chaîne contrôlées depuis mon cockpit (je suis seul à manœuvrer), pour stabiliser le bateau en culant au quai...
Chaîne inox. Je sais qu'elle glisse très bien au fond de la baille à mouillage même vieille. Mais reste le problème de la solidité. Normalement il y a autant de qualités d'inox que de qualités de fer ou d'acier. Ca ne devrait donc pas poser problème si c'est fait sérieusement. Les chaînes venant d'Allemagne semblent très solides, il semblerait qu'il en est de même pour les chaînes chinoises... Elles sont chères c'est vrai toutes ces chaînes en inox mais si on s'en set beaucoup, pour nous environ 150 mouillages par an) c'est certainement rentable à la longue.
Une chaîne galva achetée chez AD (par exemple) est à re étamer au bout de 2 à 3 ans car galvanisée à l'électricité l'épaisseur protectrice est ridicule. Chez nos ships elles sont faites pour faire joli pas tellement pour servir.
Quand en France on veut faire re étamer une chaîne, il faut d'abord trouver la boîte qui fait encore ça puis ensuite transporter la chaîne (la faire transporter ca grève le budjet) puis la faire re étamer après nettoyage. En fait on vous conseille d'en acheter une neuve qui coûtera moins cher et vous domandera moins d'efforts.
J'aimerais bien savoir au bout de combien d'années on a rentabilisé une chaîne inox par rapport à la même en galva. J'imagine sans preuve, entre 6 et 9 ans. ET en plus plus besoin de ragaler dans le fond de la baille à mouillage pour l'étaler quand on remonte l'ancre.
Bonjour,
je ne comprends pas ce sujet vu que bientôt on aura plus le droit de mouiller en Méditerranée.
Ce sera marina onéreuse ou corps mort escroc "obligatoire".
Peut-être pouvons-nous faire des économies par ailleurs en supprimant les lignes de mouillage devenues inutiles, même si elles resteront quand même obligatoires.
Concernant les mains de fer et autres, une fois la chose mise en place, vu que c'est elle qui reprend la tension, laissez-vous la chaine sur le guindeau ou si comme moi vous n'avez pas de bitte d'amarrage, ou est ce que par sécurité (main de fer qui lache, vent qui forcit trop...) vous trournez la chaine sur un taquet d'amarage latéral histoire d'avoir "ceinture et bretelle" et de préserver le guindeau ?
Fab a écrit :
Concernant les mains de fer et autres, une fois la chose mise en place, vu que c'est elle qui reprend la tension, laissez-vous la chaine sur le guindeau ou si comme moi vous n'avez pas de bitte d'amarrage, ou est ce que par sécurité (main de fer qui lache, vent qui forcit trop...) vous trournez la chaine sur un taquet d'amarage latéral histoire d'avoir "ceinture et bretelle" et de préserver le guindeau ?
Salut...
Mieux vaut pas laisser la chaine détendue sur le barbotin du guindeau... Il y a deux ans à Egine, sur un mauvais coup de clapot, le bout qui tenait la main de fer s'est cassée. Le bateau a rappelé brutalement, et la chaine s'est tendue sur le barbotin... crraaaacccccc... Morts les engrenages du guindeau...
Donc depuis, mon expérience maritime n'étant que la somme de toutes mes erreurs, depuis, j'ai deux bouts sur la main de fer, qui reviennent sur les deux taquets d'amarrage, bâbord et tribord. Et la chaine, tenue détendue sur le taquet intégré du guindeau.
Accessoirement, çà soulage le davier, tout en gardant la traction des bouts de la main de fer, bien dans l'axe.
Cordialement
Yoruk
Fab a écrit :
Concernant les mains de fer et autres, une fois la chose mise en place, vu que c'est elle qui reprend la tension, laissez-vous la chaine sur le guindeau ou si comme moi vous n'avez pas de bitte d'amarrage, ou est ce que par sécurité (main de fer qui lache, vent qui forcit trop...) vous trournez la chaine sur un taquet d'amarage latéral histoire d'avoir "ceinture et bretelle" et de préserver le guindeau ?
Salut...
Mieux vaut pas laisser la chaine détendue sur le barbotin du guindeau... Il y a deux ans à Egine, sur un mauvais coup de clapot, le bout qui tenait la main de fer s'est cassée. Le bateau a rappelé brutalement, et la chaine s'est tendue sur le barbotin... crraaaacccccc... Morts les enfrenages du guindeau...
Donc depuis, mon expérience maritime n'étant que la somme de toutes mes erreurs, depuis, j'ai deux bouts sur la main de fer, qui reviennent sur les deux taquets d'amarrage, bâbord et tribord. Et la chaine, tenue détendue sur le taquet intégré du guindeau.
Accessoirement, çà soulage le davier, tout eb gardant la traction des bouts de la main de fer, bien dans l'axe.
Cordialement
Yoruk
Comme quoi c'est bien arrivé un jour à quelqu'un. Chez moi c'est le crochet de mouillage qui parfois se barre. Par contre je n'ai pas de taquet sur le guindeau qui se trouve dans la baille. J'hésite à frapper la chaine sur un taquet en passant l'extérieur du balcon ou la même chose mais en passant par l'intérieur du balcon.
Comme quoi c'est bien arrivé un jour à quelqu'un. Chez moi c'est le crochet de mouillage qui parfois se barre. Par contre je n'ai pas de taquet sur le guindeau qui se trouve dans la baille. J'hésite à frapper la chaine sur un taquet en passant l'extérieur du balcon ou la même chose mais en passant par l'intérieur du balcon.
Salut
Tu as un Ovni 345, c'est çà ???
C'est bien le diable sir tu n'as pas deux chaumards à l'avant. Tu passes deux bouts sur ta main de fer, revenant aux deux taquets par les chaumards
Puis du passes ta chaine (2 tours morts) en surépaisseur sur un des deux taquets. Si ta main de fer se décroche, ta chaine jouera sans risque son role de sécurité.
J'ai aussi un guindeau intégré dans la baille de mouillage, mais j'ai pu gréer dessus (c'est un cayman de chez Lofrans) une manille qui permet de passer un bout à la chaîne
Cordialement
Yoruk
Effectivement ce n'est pas une maneuvre fréquente , mais je la pratique plus souvent depuis une dizaine d'années quand j'ai appris l'astuce du bout plutôt que la chaîne... C'est tellement plus simple à remonter.
J'utilise deux ancres ayant en gros les mêmes caractéristiques de forme bien que l'une (en tête ) soit plus légère mais de surface équivalente. Je suppose qu'elles crochent à peu près de la même façon ,ce qui n'est pas le cas d'une soc de charrue et d'une ancre platte par exemple. Je crois que cet élément est important pour une parfaite efficacité.
Il m'est arrivé de la mettre en place après coup en plongeant depuis l'annexe car l'ensemble est facile à manipuler.
La Delta a vraiment une excellente réputation mais je ne l'ai jamais employée, donc je suis un peu géné pour répondre mais a priori j'aurais tendance à frapper une forte manille sur l'oeil en tête de verge...
Je n'ai jamais hésité à le faire en Terre de Feu et je me souviens d'un gros coup de vent Caletta Martial près du Cap Horn où je pense que j'aurais dérapé sans cette maneuvre.
Par contre j'ai un mauvais souvenir d'un cyclone en Nouvelle Calédonie où le vent n'a pas tourné comme prévu par la météo et où j'ai dû quitter mon mouillage en catastrophe. J'ai été obligé de plonger pour désacoupler la deuxième ancre car j'avais alors une longueur de chaîne intermédiaire de 15m sur un fond de 4 m; impossible à remonter avec la houle et le vent qui rentraient. J'ai tout laissé sur place avec un pare-battage!
Cordialement.
Joël
Mieux vaut pas laisser la chaine détendue sur le barbotin du guindeau... Il y a deux ans à Egine, sur un mauvais coup de clapot, le bout qui tenait la main de fer s'est cassée. Le bateau a rappelé brutalement, et la chaine s'est tendue sur le barbotin... crraaaacccccc... Morts les engrenages du guindeau...
Pour éviter cela, il faut impérativement utiliser un guindeau muni d'un embrayage à friction (le barbotin est entraîné par deux flasques à cônes qui se règlent par serrage du total)
En cas de raidissement de la chaîne, l'embrayage, préalablement réglé ad hoc, joue son rôle d'amortisseur ; en plus, le filage de la chaîne t'indique que tu as dépassé l'effort que tu avais calculé et qu'il est temps de compléter le mouillage ou de ficher le camp !
C'est certain, mais il est vraisemblable que tout le monde n'a pas ce type de guindeau , alors que faire???
Depuis le début de ce forum qui s'est vite orienté vers "la technique du mouillage en général" et c'est un vaste sujet où là encore s'il n'y avait qu'une solution idéale, ça se saurait depuis longtemps!!!
Et puis chacun a ses habitudes et ses zones de mouillages préférées, encore que si on reste dans l'optique "sail the world" il vaut mieux être équipé pour toutes les conditions (vent, houle, tenue du fond etc...).
J'ai été surpris de ne voir mentionné nulle part le "chain stopper" ou bloquer de chaîne.
Depuis de nombreuses années j'ai équipé mes différents bateaux de cet accastillage tout simple et qu'on retrouve sur la plupart des bateaux équipés d'un mouillage sérieux (je pense encore bcp à ceux qui sont dans le "sud": "qui peut le plus peut le moins").
Il s'agit d'une pièce massive en fort inox ou bronze chromé situé exactement sur l'alignement guindeau/ chaîne/ davier et à travers laquelle la chaîne est guidée (ce qui est déjà un avantage). Un système de clapet à bascule fait en sorte que la chaîne peut remonter mais qu'elle ne peut descendre. On met donc le bloqueur en fonction une fois la totalité de la chaîne mouillée à la longuer voulue et on détend le guindeau d'un demi-tour de façon à ce que la chaîne soit molle en avant du guindeau, et c'est alors ce stoppeur qui est sous tension et non le guindeau. A la remontée il n'y a rien de particulier à faire mais le clapet pourrait événtuellement arrêter la chaîne qui , pour une panne quelconque du guindeau , voudrait repartir à l'eau. Ou bien, par forte houle, c'est le stoppeur qui encaisse les coups de rappel et pas le guindeau.
Cela n'empêche aucunement ,bien au contraire, d'interposer, tourné au taquet, un gros bout toronné (pour l'elasticité) avec une main de fer qui à son tour va reprendre la tension de la chaîne. Ca aussi l'avantage d'arrêter les bruits de ragage en particulier sur le corail.
Au total ça fait quand même 3 sécurités simples à mettre en place: le bout , le stoppeur et en dernier recours le guindeau (idéalement à friction!).
A+
Joël
Effectivement, pour les bateaux de voyage souvent en métal, les daviers sont soudés et intégrés à l’étrave. On peut lui demander d’encaisser les coups de mer. Il tiendra, sans se déformer.
Sur les bateaux en stratifiés ou en sandwich, en fait l’immense majorité des bateaux modernes, l’étrave, en fonte d’alu est boulonnée. Beaucoup plus embêtant, à l’exception notoire des bateaux équipés d’une delphinière bien pensée, le davier est largement déportés sur l’avant, provoquant un bras de levier important.
Dans ce cas de figure, la configuration idéale, est d’installer sur la main de fer deux long bouts passant par les chaumards latéraux, et ramenés aux taquets. Cà tient le bateau bien dans l’axe, et surtout çà soulage le davier.
La chaîne, mollie, et n’assurant plus que la sécurité en cas de casse de la main de fer, peut être soit passée en surépaisseur à un taquet, soit comme sur mon Cayman, être retenue sur le trou prévu à cet effet, par un bout entre chaîne et guindeau.
Facile à installer, facile à contrôler, facile à remonter. Plus c’est simple, moins c’est compliqué... et bien souvent... bien mieux çà va....
J'ai été surpris de ne voir mentionné nulle part le "chain stopper" ou bloquer de chaîne.
C'est de çà dont tu parles ?
Cà à l'air pas mal ce bidule, ce qui m'inquiète c'es la fixation pa r les 4 boulons, qui me semblent un peu faible vu les efforts instantanés qui peuvent être colossaux.
J'ai été surpris de ne voir mentionné nulle part le "chain stopper" ou bloquer de chaîne.
C'est de çà dont tu parles ?
Cà à l'air pas mal ce bidule, ce qui m'inquiète c'es la fixation pa r les 4 boulons, qui me semblent un peu faible vu les efforts instantanés qui peuvent être colossaux.
Ben... moi aussi...! Ou alors il faut une sacrée contreplaque dessous, et si elle tient, c'est le pont qui part non ?
Hi Lobsterman ! Comment ça va ?
Salut à toi J.P.
Je pense à Sardaigne/Sicile cet été ...Balbuzard est tenté ?
Pour mon mouillage j'utilise aussi une main de fer sur une grosse amarre toujours à poste à tribord. Pas simple de faire symétrique avecle bout-dehors et la sous-barbe. Alors ce dispositif me semble bien malin. Peut-être faudrait-il le souder sur une grosse plaque bien épaisse et elle même boulonnée.
Les photos sont effectivement celle d'un modèle de "chain stopper", il y en a d'autres, mais le principe est le même.
Je vais essayer de mettre une photo du mien en place mais il faudra sans doute l'agrandir et recentrer. Inch Allah! (Mille excuses si ce n'est pas terrible. Je suis à 20000km de mon bateau , hospitalisé en Métropole, mais j'ai quelques photos qui me permettent de voyager!!!)
C'est vrai aussi que mes précedents bateaux étaient en aluminium.
Aujourd'hui c'est de la fibre et le chantier Amel (magnanime) a accepté de me l'installer avec un important renfort sous un pont monolytique très épais .
L'effort se fait à l'horizontal, quand même.
J'en suis content : c'est tellement simple que je ne me pose aucune question.
Le point faible chez moi c'est le guindeau que je vais changer car il n'est pas dans le même registre de resistance que l'ensemble du mouillage.
A+
Joël
Pour la Gréce 50métres de 10 est une bonne solution ,j'ajoute un poids sur la chaine en cas de melten qui a deux intérets , diminuer les embardées du bateau . Je stoke le poids a l'arriére ,cela fait ça de moins a l'avant du bateau Pour la Turkye par exemple pour "embosser" dans la baie de Gocek 70 métres de chaine de8 ou de 10 donc je crois qu'il n'y a pas de solution idéale pour un bateau "léger" de 10 a 11métres
Kaj a écrit :
Venant de l'Atlantique nous avons passé 6 ans en Méditerranée avec environ 150 mouillages par an. Les fonds là bas sont souvent très importants. Nous avions 50 m de chaîne de 10 et 30 ou 40 m de câblot. Ca nous a suffi mais nous aurions parfois aimé avoir 10 m de chaîne et de câblot en plus. Hélas, au près quand c'est désagréable le poids sur l'avant devient un handicap, alors il faut choisir... Mais quand ça va mal au mouillage on trouve toujours que la chîne est trop courte alors que quand ça va mal en navigation on trouve toujours que le poids est trop grand à l'avant... Encore une fois un compromis.
Savoir aussi que vouloir rallonger une chaîne est une hérésie dangereuse, quand ça doit casser, c'est toujours là que ça casse malgré les promesses, les essais et les recommandations. En tous les cas ça m'empêcherait de dormir dans un mouillage venté.
Si l'on rallonge la chaîna, il faut en cas d'utiliser doubler le maillon de jonction avec des manilles qui se prennent entre deux maillons et relier les manilles par une simple de section adaptée. Mon expérience, 3 ans de mouillages en Grèce avec ancre Britany 20 kg jetée l'an dernier et remplacée par une Spadede 20 kg. Avec la Britany, 5 à 6 dérapages par an, avec la Spade, aucun dérapage et je dors sur mes deux oreilles (entre 150 et 200 mouillages par an), bateau catamaran Lagoon 410 S2.
Bonjour à tous
Pour répondre à Rorenogui, qui pose la question de la sécurité des mouillages en méditerranée. Il me semble comme souvent quand on discute des mouillages, les commentaires s’enflamment et s’éloignent du sujet.
On peut être amené à mouiller pour deux raisons principales :
On souhaite s’arrêter pour passer un moment agréable, voir la nuit. Là le mouillage importe peu, si le temps est clément
On peut être amené à mouiller pour se protéger du mauvais temps. Là l’élément ‘tenu du mouillage’ est secondaire. Ce qui compte c’est la notion de sécurité du bateau, qui inclue la tenu bien sûr, mais aussi la possibilité de pouvoir reprendre le mouillage et dégager fissa, fissa...
C’est pourquoi je ne recommande pas de systèmes trop complexes, ni d’oringuer, ni d’empenneler. Tout ce qui complique la possibilité de reprendre le mouillage est au moins aussi dangereux, que de déraper... N’oubliant pas non plus, que la sécurité, est au large...
Yoruk
Yorück a raison une fois de plus, du moins je partage son avis mais il ne faut pas tarder à se décider s'il faut déménager. Si on attend trop, ce sera trop tard pour pouvoir décrocher et alors ce sera : "A la grâce de Dieu" en espérant qu'il y en ait un sérieux qui rôde dans les parrages.
Kaj a écrit :
Yorück a raison une fois de plus, du moins je partage son avis mais il ne faut pas tarder à se décider s'il faut déménager. Si on attend trop, ce sera trop tard pour pouvoir décrocher et alors ce sera : "A la grâce de Dieu" en espérant qu'il y en ait un sérieux qui rôde dans les parrages.
Salut Jacques...
J'ai été très décu par les "Dieux", j'ai décidé de ne plus me fier qu'à "la grâce de Yoruk"
Portes toi bien
Michel
Swansea a écrit : Je possède aussi un Sun Odyssey 43. Vos 100m de chaine tiennent-ils dans la baille à mouillage? Moi j'ai opté pour une ancre lourde: 32Kgs avec 40m de chaine de 10 + 40m de cablot. Je navigue depuis 4 ans en Med. orientale, déjà 200 mouillages forains sans aucun problème. J'ai eu à Mykonos de 45 à 60 nds de vent sans dérapage, ok j'étais dans 2,50m d'eau avec fond de sable.
Petit compte rendu du passage a 100 m de chaine Inox sur un Sun Odyssey 43 et 1 mois de mouillage quasi continu
1/ 100 m ca tient sans probleme dans la baille a mouillage , et il y a encore beaucoup de place
2 / La difficulté principale est d' amener 100m de chaine jusqu'au bateau ( 230 kgs) , puis un petit soucis la calibration . Il y a de petites variations même dans le respect de la norme DIN 766 . La poupée de guideau s'était faite a la veille chaine et avec la nouvelle chaine il a eu quelques blocages au début qui ont disparu au fur et a mesure ( et en repositionnant le doigt décolleur de chaine aussi)
3/ Avec 100 m on arrive a tenir sur un tapis d'algues et de vase merdiques jusqu'à 35 noeuds avec une Fob HP de 20 kg avec 8 à 10 metre de fonds ( Cannigionne Sardaigne) . Au dela de 40 noeuds ca dérape doucement,
4/ Avec de l inox , hormis la résistance à la corrosion , l 'immense avantage est que c'est lisse et que la chaine ne se met plus en pyramide qui vient bloquer sous le guindeau a la remontée. Les maillons glissent les unes sur les autres, tombent en fonds de baielle et lon peut utliser une télecommande de guindeau à la barre
5/ Le seul inconvenient est le prix, mais la durée de vie en sans comparaison avec une chaine galva
Pour ne pas faire trop long, et reprendre l’origine du fil : le mouillage en Medor, posté par Rorenogui, qui va la découvrir, on aura autant de style de mouillage que de skipper.
Perso, et j’y reviens, le mouillage n’est qu’un élément de la sécurité du bateau quand on mouille. On peut avoir à reprendre très vite le mouillage, et là la sécurité active c’est que ça monte bien et vite. Je vous cite l’exemple donné à Pierre Charrière en off, tout à l’heure :
On peut aussi parler de sécurité avec trop de poids à l’avant, parce que trop long de chaîne. Cet été, je me suis trouvé coincé par du meltem furieux, et il a fallu mettre de l’ordre dans le bateau, bout au vent, avant de rentrer au port... J’enfournai, jusqu’au pieds de mat, et je me disais que j’avais trop chaîne à l’avant... Mais, quand il a fallu mouiller très long, j’étais bien heureux de pouvoir compter sur mes 65 m de chaîne contrôlées depuis mon cockpit (je suis seul à manœuvrer), pour stabiliser le bateau en culant au quai...
Chaîne inox. Je sais qu'elle glisse très bien au fond de la baille à mouillage même vieille. Mais reste le problème de la solidité. Normalement il y a autant de qualités d'inox que de qualités de fer ou d'acier. Ca ne devrait donc pas poser problème si c'est fait sérieusement. Les chaînes venant d'Allemagne semblent très solides, il semblerait qu'il en est de même pour les chaînes chinoises... Elles sont chères c'est vrai toutes ces chaînes en inox mais si on s'en set beaucoup, pour nous environ 150 mouillages par an) c'est certainement rentable à la longue.
Une chaîne galva achetée chez AD (par exemple) est à re étamer au bout de 2 à 3 ans car galvanisée à l'électricité l'épaisseur protectrice est ridicule. Chez nos ships elles sont faites pour faire joli pas tellement pour servir.
Quand en France on veut faire re étamer une chaîne, il faut d'abord trouver la boîte qui fait encore ça puis ensuite transporter la chaîne (la faire transporter ca grève le budjet) puis la faire re étamer après nettoyage. En fait on vous conseille d'en acheter une neuve qui coûtera moins cher et vous domandera moins d'efforts.
J'aimerais bien savoir au bout de combien d'années on a rentabilisé une chaîne inox par rapport à la même en galva. J'imagine sans preuve, entre 6 et 9 ans. ET en plus plus besoin de ragaler dans le fond de la baille à mouillage pour l'étaler quand on remonte l'ancre.
Bonjour,
je ne comprends pas ce sujet vu que bientôt on aura plus le droit de mouiller en Méditerranée.
Ce sera marina onéreuse ou corps mort escroc "obligatoire".
Peut-être pouvons-nous faire des économies par ailleurs en supprimant les lignes de mouillage devenues inutiles, même si elles resteront quand même obligatoires.
JF
Concernant les mains de fer et autres, une fois la chose mise en place, vu que c'est elle qui reprend la tension, laissez-vous la chaine sur le guindeau ou si comme moi vous n'avez pas de bitte d'amarrage, ou est ce que par sécurité (main de fer qui lache, vent qui forcit trop...) vous trournez la chaine sur un taquet d'amarage latéral histoire d'avoir "ceinture et bretelle" et de préserver le guindeau ?
Salut...
Mieux vaut pas laisser la chaine détendue sur le barbotin du guindeau... Il y a deux ans à Egine, sur un mauvais coup de clapot, le bout qui tenait la main de fer s'est cassée. Le bateau a rappelé brutalement, et la chaine s'est tendue sur le barbotin... crraaaacccccc... Morts les engrenages du guindeau...
Donc depuis, mon expérience maritime n'étant que la somme de toutes mes erreurs, depuis, j'ai deux bouts sur la main de fer, qui reviennent sur les deux taquets d'amarrage, bâbord et tribord. Et la chaine, tenue détendue sur le taquet intégré du guindeau.
Accessoirement, çà soulage le davier, tout en gardant la traction des bouts de la main de fer, bien dans l'axe.
Cordialement
Yoruk
Comme quoi c'est bien arrivé un jour à quelqu'un. Chez moi c'est le crochet de mouillage qui parfois se barre. Par contre je n'ai pas de taquet sur le guindeau qui se trouve dans la baille. J'hésite à frapper la chaine sur un taquet en passant l'extérieur du balcon ou la même chose mais en passant par l'intérieur du balcon.
Salut
Tu as un Ovni 345, c'est çà ???
C'est bien le diable sir tu n'as pas deux chaumards à l'avant. Tu passes deux bouts sur ta main de fer, revenant aux deux taquets par les chaumards
Puis du passes ta chaine (2 tours morts) en surépaisseur sur un des deux taquets. Si ta main de fer se décroche, ta chaine jouera sans risque son role de sécurité.
J'ai aussi un guindeau intégré dans la baille de mouillage, mais j'ai pu gréer dessus (c'est un cayman de chez Lofrans) une manille qui permet de passer un bout à la chaîne
Cordialement
Yoruk
Effectivement ce n'est pas une maneuvre fréquente , mais je la pratique plus souvent depuis une dizaine d'années quand j'ai appris l'astuce du bout plutôt que la chaîne... C'est tellement plus simple à remonter.
J'utilise deux ancres ayant en gros les mêmes caractéristiques de forme bien que l'une (en tête ) soit plus légère mais de surface équivalente. Je suppose qu'elles crochent à peu près de la même façon ,ce qui n'est pas le cas d'une soc de charrue et d'une ancre platte par exemple. Je crois que cet élément est important pour une parfaite efficacité.
Il m'est arrivé de la mettre en place après coup en plongeant depuis l'annexe car l'ensemble est facile à manipuler.
La Delta a vraiment une excellente réputation mais je ne l'ai jamais employée, donc je suis un peu géné pour répondre mais a priori j'aurais tendance à frapper une forte manille sur l'oeil en tête de verge...
Je n'ai jamais hésité à le faire en Terre de Feu et je me souviens d'un gros coup de vent Caletta Martial près du Cap Horn où je pense que j'aurais dérapé sans cette maneuvre.
Par contre j'ai un mauvais souvenir d'un cyclone en Nouvelle Calédonie où le vent n'a pas tourné comme prévu par la météo et où j'ai dû quitter mon mouillage en catastrophe. J'ai été obligé de plonger pour désacoupler la deuxième ancre car j'avais alors une longueur de chaîne intermédiaire de 15m sur un fond de 4 m; impossible à remonter avec la houle et le vent qui rentraient. J'ai tout laissé sur place avec un pare-battage!
Cordialement.
Joël
Pour éviter cela, il faut impérativement utiliser un guindeau muni d'un embrayage à friction (le barbotin est entraîné par deux flasques à cônes qui se règlent par serrage du total)
En cas de raidissement de la chaîne, l'embrayage, préalablement réglé ad hoc, joue son rôle d'amortisseur ; en plus, le filage de la chaîne t'indique que tu as dépassé l'effort que tu avais calculé et qu'il est temps de compléter le mouillage ou de ficher le camp !
C'est certain, mais il est vraisemblable que tout le monde n'a pas ce type de guindeau , alors que faire???
Depuis le début de ce forum qui s'est vite orienté vers "la technique du mouillage en général" et c'est un vaste sujet où là encore s'il n'y avait qu'une solution idéale, ça se saurait depuis longtemps!!!
Et puis chacun a ses habitudes et ses zones de mouillages préférées, encore que si on reste dans l'optique "sail the world" il vaut mieux être équipé pour toutes les conditions (vent, houle, tenue du fond etc...).
J'ai été surpris de ne voir mentionné nulle part le "chain stopper" ou bloquer de chaîne.
Depuis de nombreuses années j'ai équipé mes différents bateaux de cet accastillage tout simple et qu'on retrouve sur la plupart des bateaux équipés d'un mouillage sérieux (je pense encore bcp à ceux qui sont dans le "sud": "qui peut le plus peut le moins").
Il s'agit d'une pièce massive en fort inox ou bronze chromé situé exactement sur l'alignement guindeau/ chaîne/ davier et à travers laquelle la chaîne est guidée (ce qui est déjà un avantage). Un système de clapet à bascule fait en sorte que la chaîne peut remonter mais qu'elle ne peut descendre. On met donc le bloqueur en fonction une fois la totalité de la chaîne mouillée à la longuer voulue et on détend le guindeau d'un demi-tour de façon à ce que la chaîne soit molle en avant du guindeau, et c'est alors ce stoppeur qui est sous tension et non le guindeau. A la remontée il n'y a rien de particulier à faire mais le clapet pourrait événtuellement arrêter la chaîne qui , pour une panne quelconque du guindeau , voudrait repartir à l'eau. Ou bien, par forte houle, c'est le stoppeur qui encaisse les coups de rappel et pas le guindeau.
Cela n'empêche aucunement ,bien au contraire, d'interposer, tourné au taquet, un gros bout toronné (pour l'elasticité) avec une main de fer qui à son tour va reprendre la tension de la chaîne. Ca aussi l'avantage d'arrêter les bruits de ragage en particulier sur le corail.
Au total ça fait quand même 3 sécurités simples à mettre en place: le bout , le stoppeur et en dernier recours le guindeau (idéalement à friction!).
A+
Joël
Bonjour
Cordialement
Yoruk
C'est de çà dont tu parles ?
Cà à l'air pas mal ce bidule, ce qui m'inquiète c'es la fixation pa r les 4 boulons, qui me semblent un peu faible vu les efforts instantanés qui peuvent être colossaux.
Ben... moi aussi...! Ou alors il faut une sacrée contreplaque dessous, et si elle tient, c'est le pont qui part non ?
Hi Lobsterman ! Comment ça va ?
Salut à toi J.P.
Je pense à Sardaigne/Sicile cet été ...Balbuzard est tenté ?
Pour mon mouillage j'utilise aussi une main de fer sur une grosse amarre toujours à poste à tribord. Pas simple de faire symétrique avecle bout-dehors et la sous-barbe. Alors ce dispositif me semble bien malin. Peut-être faudrait-il le souder sur une grosse plaque bien épaisse et elle même boulonnée.
Je réponds à Lobsterman et Balbuzard.
Les photos sont effectivement celle d'un modèle de "chain stopper", il y en a d'autres, mais le principe est le même.
Je vais essayer de mettre une photo du mien en place mais il faudra sans doute l'agrandir et recentrer. Inch Allah! (Mille excuses si ce n'est pas terrible. Je suis à 20000km de mon bateau , hospitalisé en Métropole, mais j'ai quelques photos qui me permettent de voyager!!!)
C'est vrai aussi que mes précedents bateaux étaient en aluminium.
Aujourd'hui c'est de la fibre et le chantier Amel (magnanime) a accepté de me l'installer avec un important renfort sous un pont monolytique très épais .
L'effort se fait à l'horizontal, quand même.
J'en suis content : c'est tellement simple que je ne me pose aucune question.
Le point faible chez moi c'est le guindeau que je vais changer car il n'est pas dans le même registre de resistance que l'ensemble du mouillage.
A+
Joël
Bonjour
Pour la Gréce 50métres de 10 est une bonne solution ,j'ajoute un poids sur la chaine en cas de melten qui a deux intérets , diminuer les embardées du bateau . Je stoke le poids a l'arriére ,cela fait ça de moins a l'avant du bateau Pour la Turkye par exemple pour "embosser" dans la baie de Gocek 70 métres de chaine de8 ou de 10 donc je crois qu'il n'y a pas de solution idéale pour un bateau "léger" de 10 a 11métres
Si l'on rallonge la chaîna, il faut en cas d'utiliser doubler le maillon de jonction avec des manilles qui se prennent entre deux maillons et relier les manilles par une simple de section adaptée. Mon expérience, 3 ans de mouillages en Grèce avec ancre Britany 20 kg jetée l'an dernier et remplacée par une Spadede 20 kg. Avec la Britany, 5 à 6 dérapages par an, avec la Spade, aucun dérapage et je dors sur mes deux oreilles (entre 150 et 200 mouillages par an), bateau catamaran Lagoon 410 S2.
Bonjour à tous
Pour répondre à Rorenogui, qui pose la question de la sécurité des mouillages en méditerranée. Il me semble comme souvent quand on discute des mouillages, les commentaires s’enflamment et s’éloignent du sujet.
C’est pourquoi je ne recommande pas de systèmes trop complexes, ni d’oringuer, ni d’empenneler. Tout ce qui complique la possibilité de reprendre le mouillage est au moins aussi dangereux, que de déraper... N’oubliant pas non plus, que la sécurité, est au large...
Yoruk
Yorück a raison une fois de plus, du moins je partage son avis mais il ne faut pas tarder à se décider s'il faut déménager. Si on attend trop, ce sera trop tard pour pouvoir décrocher et alors ce sera : "A la grâce de Dieu" en espérant qu'il y en ait un sérieux qui rôde dans les parrages.
Salut Jacques...
J'ai été très décu par les "Dieux", j'ai décidé de ne plus me fier qu'à "la grâce de Yoruk"
Portes toi bien
Michel
Petit compte rendu du passage a 100 m de chaine Inox sur un Sun Odyssey 43 et 1 mois de mouillage quasi continu
1/ 100 m ca tient sans probleme dans la baille a mouillage , et il y a encore beaucoup de place
2 / La difficulté principale est d' amener 100m de chaine jusqu'au bateau ( 230 kgs) , puis un petit soucis la calibration . Il y a de petites variations même dans le respect de la norme DIN 766 . La poupée de guideau s'était faite a la veille chaine et avec la nouvelle chaine il a eu quelques blocages au début qui ont disparu au fur et a mesure ( et en repositionnant le doigt décolleur de chaine aussi)
3/ Avec 100 m on arrive a tenir sur un tapis d'algues et de vase merdiques jusqu'à 35 noeuds avec une Fob HP de 20 kg avec 8 à 10 metre de fonds ( Cannigionne Sardaigne) . Au dela de 40 noeuds ca dérape doucement,
4/ Avec de l inox , hormis la résistance à la corrosion , l 'immense avantage est que c'est lisse et que la chaine ne se met plus en pyramide qui vient bloquer sous le guindeau a la remontée. Les maillons glissent les unes sur les autres, tombent en fonds de baielle et lon peut utliser une télecommande de guindeau à la barre
5/ Le seul inconvenient est le prix, mais la durée de vie en sans comparaison avec une chaine galva
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