Un client m'appelle récemment pour me dire que son canote tout nouveau tout beau qu'il vient de prendre en mains s'est mis, en
nav de nuit, sur un rocher balisé mais non éclairé.
Raison?
Il était sous pilote auto, asservi à son GPS, mais avait fait une route (sur sa carto électronique) sur un zoom trop faible.
Du coup il n'avait pas vu que sa route le mettait directement sur le cailloux...
Et sur de son fait, il n'a pas tenu d'estime sur une carte papier.
Moralité :
La carte papier devrait demeurer indispensable.
Et il faut toujours conserver le réflexe de repérer les zones de danger et les alignements côtiers par lesquels il faudra passer.
enfin, dernière remarque: le livre de bord a une utilité énorme. Le tenir permet de maintenir l'estime. Et donc de confronter les
infos du GPS aux informations visuelles relevées.
Encore faut-il avoir la carte papier à la bonne échelle car ce client avec un routier se serait mis sur les cailloux de la
même façon.
Ce qui est en cause n'est pas la technologie, mais la façon de l'utiliser.
Une route directe du Cap vert au Brésil fait passer à quelques dizaines de nautiques des fameux cailloux de St Pierre et
Saint Paul. Pourtant rares sont les routiers (carte papier) qui le signalent et il faut demander la carte de détail
brésilienne pour avoir un relevé correct des positions. Cela nécessite l'étude des catalogues des divers services hydro. On
appelle ça de la préparation et cela fait partie intégrante de la navigation.
Un bon logiciel, avec l'échelle adaptée le fait aussi bien et c'est encore plus facile, dans la mesure où l'on prépare bien
son escapade.
Pour certain, il existe des cours de navigation (en général papier ET électronique) qui permettent de bien préciser ces
différentes notions et de n'accorder crédit qu'à des informations croisées et confirmées et ce quelle que soit la manière
employée (papier ou électronique).
C'est la faute à l'ordinateur !
Ne pas hésiter à attaquer Dell ou HP.
Ou le SHOM !
Si c'est une carte papier, attaquer l'imprimeur !
Non mais sans blagues ?
Tous des c... !
On ne trace pas une route comme ça à l'échelle la plus grande sans vérifier. L'intérêt (et la supériorité, j'ose...) de la
cartographie électronique est de pouvoir zoomer à n'importe quelle échelle.
Pour ma part, je prépare la route d'abord sur papier, pour la vue générale et large, dépliée sur une table, c'est
irremplaçable. Puis tracé sur la carte électronique à une échelle "gérable", puis je suis la route tracée au zoom maximum.
Les logiciels permettent toujours d'infléchir les segments et de déplacer des waypoints. Vérification des zones de danger
sur carte papier, puis on peut y aller.
De plus, dès qu'on s'éloigne des côtes françaises, il ne faut pas se laisser piéger par les systèmes géodésiques exotiques
qui ont cours partout (Sardaigne, îles toscanes...) et qui sont source d'erreurs particulièrement dangereuses si on ne se
fie qu'au papier. Avec le GPS ce risque aussi est éliminé.
Pour moi, la carto papier c'est bien, mais obligatoirement vérifiée par la carto électronique (non non, je ne me suis pas
trompé de sens !).
Puis-je ajouter que la lecture des IN, guides Imray et autre pilotes côtiers y compris des demandes d'information sur ce site (j'en ai fait l'expérience plusieur fois) permet de lever quelques doutes et surtout d'attirer l'attention sur des dangers qui n'apparaissent pas clairement sur les cartes (papiers où électroniques)
Bonsoir
Lors d'une "croisère" au mois de février entre Morlaix et Port la Forët en solitaire, lors d'un passage de nuit (elles sont longues en février) du chenal du Four : - panne du GPS où tout était programmé.
Retour aux bonnes vielles méthodes : alignements et GPS de secours en Lat-long.
Ce n'est pas reposant mais cela marche!
Eric
Bonsoir
Contexte : le convoyage en double d'un Rush entre Belle Isle et Morlaix.
Arrêt pour attendre la marée à St Evette, arrêt à Berthaume pour attendre la marée.
Nous embouquons le Chenal du Four. Un joli brouillard nous donne quelqes mètres de visibilité, de nuit.
Nous avons passé la nuit l'un à la barre, l'autre à la table à carte à jouer avec le GPS pour éviter toutes les bouées du chenal du Four et il y en a quelques une !.
Nous avons essayé de rentrer à l'Aber Vrach mais n'ayant pas vue (à 1/4 de Nm) , mais entendu, la bouée du Libenter nous avons préféré continuer notre route sur Morlaix. En arrivant dans la baie, le brouillard s'était levé !
Nous avions une marée de 100 + et le GPS a enregistré une vitesse de 11kts dans le Four !
Eric
JE confirme le propos.
Un client m'appelle récemment pour me dire que son canote tout nouveau tout beau qu'il vient de prendre en mains s'est mis, en
nav de nuit, sur un rocher balisé mais non éclairé.
Raison?
Il était sous pilote auto, asservi à son GPS, mais avait fait une route (sur sa carto électronique) sur un zoom trop faible.
Du coup il n'avait pas vu que sa route le mettait directement sur le cailloux...
Et sur de son fait, il n'a pas tenu d'estime sur une carte papier.
Moralité :
La carte papier devrait demeurer indispensable.
Et il faut toujours conserver le réflexe de repérer les zones de danger et les alignements côtiers par lesquels il faudra passer.
enfin, dernière remarque: le livre de bord a une utilité énorme. Le tenir permet de maintenir l'estime. Et donc de confronter les
infos du GPS aux informations visuelles relevées.
Cordialement,
Encore faut-il avoir la carte papier à la bonne échelle car ce client avec un routier se serait mis sur les cailloux de la
même façon.
Ce qui est en cause n'est pas la technologie, mais la façon de l'utiliser.
Une route directe du Cap vert au Brésil fait passer à quelques dizaines de nautiques des fameux cailloux de St Pierre et
Saint Paul. Pourtant rares sont les routiers (carte papier) qui le signalent et il faut demander la carte de détail
brésilienne pour avoir un relevé correct des positions. Cela nécessite l'étude des catalogues des divers services hydro. On
appelle ça de la préparation et cela fait partie intégrante de la navigation.
Un bon logiciel, avec l'échelle adaptée le fait aussi bien et c'est encore plus facile, dans la mesure où l'on prépare bien
son escapade.
Pour certain, il existe des cours de navigation (en général papier ET électronique) qui permettent de bien préciser ces
différentes notions et de n'accorder crédit qu'à des informations croisées et confirmées et ce quelle que soit la manière
employée (papier ou électronique).
C'est la faute à l'ordinateur !
Ne pas hésiter à attaquer Dell ou HP.
Ou le SHOM !
Si c'est une carte papier, attaquer l'imprimeur !
Non mais sans blagues ?
Tous des c... !
Monsieur Raoul
On ne trace pas une route comme ça à l'échelle la plus grande sans vérifier. L'intérêt (et la supériorité, j'ose...) de la
cartographie électronique est de pouvoir zoomer à n'importe quelle échelle.
Pour ma part, je prépare la route d'abord sur papier, pour la vue générale et large, dépliée sur une table, c'est
irremplaçable. Puis tracé sur la carte électronique à une échelle "gérable", puis je suis la route tracée au zoom maximum.
Les logiciels permettent toujours d'infléchir les segments et de déplacer des waypoints. Vérification des zones de danger
sur carte papier, puis on peut y aller.
De plus, dès qu'on s'éloigne des côtes françaises, il ne faut pas se laisser piéger par les systèmes géodésiques exotiques
qui ont cours partout (Sardaigne, îles toscanes...) et qui sont source d'erreurs particulièrement dangereuses si on ne se
fie qu'au papier. Avec le GPS ce risque aussi est éliminé.
Pour moi, la carto papier c'est bien, mais obligatoirement vérifiée par la carto électronique (non non, je ne me suis pas
trompé de sens !).
Puis-je ajouter que la lecture des IN, guides Imray et autre pilotes côtiers y compris des demandes d'information sur ce site (j'en ai fait l'expérience plusieur fois) permet de lever quelques doutes et surtout d'attirer l'attention sur des dangers qui n'apparaissent pas clairement sur les cartes (papiers où électroniques)
Xavier & Ananda
Bonsoir
Lors d'une "croisère" au mois de février entre Morlaix et Port la Forët en solitaire, lors d'un passage de nuit (elles sont longues en février) du chenal du Four : - panne du GPS où tout était programmé.
Retour aux bonnes vielles méthodes : alignements et GPS de secours en Lat-long.
Ce n'est pas reposant mais cela marche!
Eric
Bonsoir
Contexte : le convoyage en double d'un Rush entre Belle Isle et Morlaix.
Arrêt pour attendre la marée à St Evette, arrêt à Berthaume pour attendre la marée.
Nous embouquons le Chenal du Four. Un joli brouillard nous donne quelqes mètres de visibilité, de nuit.
Nous avons passé la nuit l'un à la barre, l'autre à la table à carte à jouer avec le GPS pour éviter toutes les bouées du chenal du Four et il y en a quelques une !.
Nous avons essayé de rentrer à l'Aber Vrach mais n'ayant pas vue (à 1/4 de Nm) , mais entendu, la bouée du Libenter nous avons préféré continuer notre route sur Morlaix. En arrivant dans la baie, le brouillard s'était levé !
Nous avions une marée de 100 + et le GPS a enregistré une vitesse de 11kts dans le Four !
Eric