Pico, l'ile noire
Pico est avant tout une île volcanique dont le sommet culmine a 2300 mètres, ce qui en fait un amer remarquable mais qui génère des effets Venturi impressionnants quand on n'est plus sous son vent :
Nous avions prévu d'aller a Lajes de Pico (au pied du volcan sur sa face latérale), ravissant petit port mais dont le chenal d’accès est très étroit, et les 30 nœuds établis lorsque nous l'avons approché nous ont dissuadé d'y entrer.
Nous avons trouvé 5 miles plus loin le petit port de Ribeiras de Santa Cruz, plus éloigné du mont Pico, et bien mieux abrité.
Le comité d'accueil était une authentique baleinière restaurée sur laquelle les sportifs du village étaient à l'entrainement en vue d'une compétition inter-villes le WE suivant.
Le village est très pittoresque
une fois de plus très coloré
avec certaines maisons en pierres de basalte noires. Du noir, d'ailleurs, nous en avons rencontre en beaucoup d'autres endroits de l'île :
sur les murets de pierre qui séparent les vignes (en les abritant du vent, des embruns, et en renvoyant la nuit la chaleur du soleil accumulée le jour),
et qui délimitent les champs,
ou qui entourent les figuiers (quand ils survivent) pour les protéger,
le long des chemins creusés dans les champs, faisant comme des tranchées (à noter le plafond nuageux qui nous a empêchés de faire l’ascension du volcan)
les fermes au bord des routes,
les chapelles,
les maisons du bord de mer (même le gravier est noir)
les aires de pique-nique
les rochers du rivage (de la lave pure),
tellement tendres que les roues des charrettes d'antan y ont creusé leurs sillons,
ou des "biscoitos", écueils redoutables mais donnant parfois naissance
a des piscines naturelles comme ici à Calheta.
A l'intérieur des terres, certains volcans ont permis la création de lacs
entourés ce jour là de cumulus, à 1000 m d'altitude.
A Lajes de Pico, il y a un fascinant petit musée de la baleine, au sein d'une ancienne usine reconvertie.
Cette activité s'est en effet interrompue dans le courant des années 1980, depuis que la baleine est une espèce protégée (photo du musée)
Elle était pratiquée à l'aide des baleinières non motorisées, à rames et à voile,
selon des méthodes ancestrales très physiques (photo du musée),
qui ont fait la richesse de l'île pendant des décennies (photo du musée).
Simone imagine le rôle de vigie, comme dans l'ancien temps. Il n'est pas facile de voir les baleines de loin !
A bientôt sur Terceira, où se tient la feria de la Saint-Jean, une semaines de festivités qui promettent!
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Anonyme (non vérifié)
11 Juillet 2014 - 12:00am
Impressionnant ce catalogue