Flash back sur notre préparation à la transat retour
Pour cette transat retour, contrairement à celle de l’aller, un des points essentiels était l’incertitude de la présence de vent. Nous pouvions être pris dans un anti cyclone, nous avons donc rempli le coffre de 5 bidons de 20L de gasoil nous donnant une autonomie supplémentaire de 2 jours de moteur.
Nous avions depuis la traversée aller (voir la note « Transat sous le signe de la baleine ») un problème de voyants « défaut de charge batterie » et « température moteur excessive » allumés en permanence alors que ni l’un ni l’autre ne montrait des signes de dysfonctionnement. Nous avions donc conclu à la défectuosité du panneau lui-même, d’autant plus que l’horodateur ne s’affichait que très rarement car il avait pris l’eau, et l’écran se redécollait pour la énième fois.
Mais cela a été compliqué d’en acheter un autre :
- épisode 1 : à Grenada, lors de notre escale « forcée » de 26 jours, le vendeur de la boutique d’accastillage du chantier (que nous ne nommerons pas) n’a pas été motivé pour nous en commander un neuf, malgré le prix substantiellement intéressant de …1000$...hé oui.
- épisode 2 : nous avons passé commande à St Martin, en laissant 12j de délai (temps de notre escapade à St Barth avec les amis joggeurs de passage ) : pas de chance, la commande est passée à la trappe…
- épisode 3 : nous avons réitéré la commande (pas le choix) en mettant une "dead line" au 7 mai , veille de notre probable départ initial pour les Açores. Victoire !! nous l’avons enfin eu, en détaxe et avec 10% en moins.
Alors Bernard s'est ’installé au fond du coffre tribord
Et nous avons encastré le tableau de bord en contrôlant les cosses des différents voyants et oh surprise… le voyant de batterie continue de s’allumer ! Donc tout n’est pas résolu de ce côté-là. A suivre.
Forts de ses lectures sur les conditions d’une transat retour vers les Açores, en particulier météo, Bernard tenait à aménager la cabine de douche arrière en penderie à cirés et vestes de quarts, pour ne pas transformer le carré en annexe du cokpit, mouillé et salé.
Il a donc taillé deux équerres dans une planche à découper en plastique,
Qui sont fixées et collées à la paroi, et nous plaçons en suspension une tringle en bois. Le tout est amovible bien sûr.
Une inspection minutieuse du mat et haubanage nous ont conduit à effectuer quelques modifications :
- - inversion de la drisse de génois, de grand voile et la balancine (usure marquée au point de sortie du mat)
- - changement du fils d’alimentation de l’anémomètre qui n’affiche plus rien depuis plusieurs semaines.
Réparation de la déchirure du lazy bag par la bosse d’écoute du ris n°2, suivie du changement des bosses d’écoute et d’amure des ris 1 et 2,
et des contrôle et vidanges des différents parties du moteur.
Très important, révision du matériel de pêche !
Nous avons fait un avitaillement permettant de tenir une navigation d’un mois.
Réalisation du tableau des quarts que nous pensons indispensable (au moins sur le papier) pour les nuits. (voilà à quoi nous sert maintenant la règle de Cras).
Sans oublier un bon dernier repas avec fromage acheté du jour (nous sommes en territoire français) accompagné d’un « mille secousses » délectable (merci Arnaud).
Dernière prise de météo avant le départ : constat « préoccupant » d’un anti cyclone des Açores timide et non encore installé, nous amenant à modifier notre plan de navigation : ce sera finalement les Bermudes avant les Açores...
Départ le 13 mai 2014.
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