L'escale des Bermudes
Nous nous étions bien renseignés avant de partir de St Martin : en arrivant au large des Bermudes, et même avant d’en voir la côte,
il faut s’annoncer aux autorités par VHF. Heureusement nous avions pré-rempli un formulaire sur internet, ce qui a permis au douanier-garde côte de tout savoir d’utile concernant Volitans, son équipage et le contenu de ses soutes ... Moyennant quoi, la conversation fut simple et brève, notre interlocuteur nous adjoignant tout de même
de nous présenter au quai des douanes dès notre arrivée, bien que ce soit un dimanche 19h ...
Le ton était donné : en effet
les Bermudes est un état sous la dépendance du Royaume Uni dont il tire sans aucun doute une grande partie de son étiquette et de son savoir vivre
sauf peut-être pour son uniforme porté par tous les fonctionnels et officiels (ici un chauffeur de bus) qui comporte, outre la chemisette-cravate, les mocassins et chaussettes montantes, ... l’inévitable bermuda !
Comme nous avions lu que l’île était de dimension raisonnable (20x7 km environ) au relief très plat, il ne nous en fallu pas plus pour trouver deux vélos à louer et partir en exploration, d’autant plus que le tracé d’un ancien railway était utilisé comme piste de découverte touristique.
Nous y avons découvert des bâtiments officiels
très proprets,
bien tenus
et surtout très colorés.
Mais en réalité toutes les maisons découvertes sur notre parcours semblaient repeintes de la veille,
dans des couleurs parfois surprenantes,
toujours très soignées (cette photo est dédicacée à Josette)
ou sans clôture, à l’anglaise.
Ces paysages charmants étaient soulignés par l'apparition, au détour d’une rue ou d’une maison,
d’un petit port naturel,
d’un bras de mer ou de lagon, ce qui constitue une des particularité de cette archipel
en réalité constitué de plus d’une centaine d’îles et îlots essentiellement coralliens.
Iles coralliennes, donc très belles plages de sable blanc
qui participent
au succès touristique (essentiellement des américains,
mais aussi des Français...) des Bermudes.
Le but de notre balade était l’une de ces plages, Church beach, assez petite, mais réputée comme excellent spot de snorkelling où nous avons vu en effet une concentration importante de très gros poissons perroquets.
Nous n’avons fait qu’un bref passage à Hamilton, la capitale, tout aussi bien peignée mais très urbanisée
dont le célèbre et imposant yacht-club doté d'un pittoresque bar
qui figure dans le Top Ten des "world’s best yachting bar" Cela valait bien une bonne bière !
Revenus à notre mouillage à St George Harbour, la météo du soir et radio-ponton étaient unanimes : une excellente fenêtre météo pour le départ vers les Açores se présentait dès le lendemain matin, alors que nous n’étions là que depuis deux jours et que nous serions bien restés une semaine entière, charmés comme nous l’étions par cette île multicolore et la gentillesse des insulaires que nous avons croisés.
Un dernier petit tour en ville pour l’avitaillement et les douanes,
dont les fonctionnaires, très sourcilleux sur le règlement,
ont exigé d'accoster à nouveau devant le bâtiment pour effectuer les formalités de sortie.
Et nous voilà repartis, par le célèbre Town Cut Channel, voie de chenal de sortie de St Georges Harbour et des Bermudes, destination les Açores.
7 juin 2014
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Anonyme (non vérifié)
10 Juin 2014 - 12:00am
Un contre rendu pationnant et