Entre la Guadeloupe et Antigua, le vent et Volitans nous ont embarqués pour la seule île des Petites Antilles dont le volcanique est encore en activité à ce jour.

La preuve : ces fumerolles ,  et on peut voir la dernière coulée de lave qui tombe dans la mer datant de  1989. Il y avait par ailleurs beaucoup de vent sur cette côte Est, comme en témoignent les vagues.

Il y a un centre d’observation du Volcan  qui enregistre en permanence son activité avec la vue sur le cratère, et son héliport.

Pour parvenir à ce centre, nous avons pris un sentier qui traverse une végétation assez luxuriante,

dont l’arbre aux épines de triste renommée pour les esclaves : ils étaient attachés avec des lianes mouillées autour de ce tronc et lorsque les lianes séchaient, le dos des esclaves se trouvaient progressivement plaqués contre ses épines très acérées.

Par pur hasard, alors que nous avions calculé pour arriver un jour ouvrable pour les douanes, le  lundi le 17 mars était un jour férié car c’est  le jour de l’indépendance irlandaise  (Saint Patrick). Cette date se fête  à Montserrat en souvenir de son statut d’ancien refuge des catholiques irlandais pourchassés par les Anglais, bien que l’île soit désormais une colonie britannique autonome.

Il y a autant de sujets blancs

que  de sujets noirs qui défilaient et profitaient des stands de grillades et de boissons.

La couleur verte et le trèfle étant les emblèmes de l’île, (tampon d’un trèfle vert sur nos passeports) comme en Irlande.

 La moitié sud de l’île a été évacuée et est toujours fermée. Elle est considérée comme zone a à risque et on ne peut y accéder que pourvu d’une autorisation spéciale.

Voilà ce qui reste de Plymouth, l’ancienne capitale, encore sous les cendres depuis la dernière éruption de 1995. Une brume permanente recouvre la ville.

 Vues de la mer en repartant par la côte sud vers Antigua, les fumerolles à l’odeur de souffre sont nettement perceptibles et l’on peut observer l’une des ouvertures de la terre jusqu’à la mer.