Volitans à l'Ile aux Fleurs
Notre arrivée à la Martinique s'est faite par la grande,
très grande marina du Marin (750 places à quai, une centaine de corps-morts), à l'extrémité sud de l'île. On y retrouve facilement les amis navigateurs, comme Philippe et Jannie qui on traversé comme nous, avec qui nous avions mille choses à nous raconter
Nous sommes arrivés à débusquer des petits coins sympas, comme la brocante-vide grenier du dimanche matin, ou des petites plages de pêcheurs comme celle-là.
Le lendemain nous avons trouvé un mouillage très sauvage en pleine mangrove où nous étions seuls, pas loin du célèbre rocher du diamant que nous sommes arrivés à photographier entre deux grains.
Et puis nous avions très envie de faire une ballade à l'intérieur des terres. Après un inoubliable snorkelling à l'Anse Dufour (tortues, murènes, poissons anges, poissons papillons, etc... dans une eau cristalline), nous avons mouillé à Fort de France, non seulement pour passer une très agréable soirée chez Vincent et sa femme, mais aussi pour attraper un bus qui nous a montés sur les hauteurs de la ville.
Nous y avons découvert une rain forest, tellement humide que même les crabes habitent sur le bord de la route !
Nous avons appris à y reconnaître les mahoganis aux fûts spectaculaires (Bernard a même prélevé une jeune pousse pour remplacer le mâtereau du pavillon national)
et aux racines entrecroisées
Dans cette forêt tropicale de cette île-la-bien-nommée nous avons trouvé aussi de belles fleurs sauvages (balisiers, oiseaux du paradis) et
des libellules géantes ... ou plutôt des habits de fortune pour s'abriter de la pluie !
A Fort de France nous nous sommes aussi bien baladés, et avons découverts les classiques : le fort,
la très belle bibliothèque Schoelcher,
l'hôtel de ville,
et le marché à la fois très animé, odorant, et coloré.
Nous avons fait aussi d'autres découvertes moins classiques :
La statue de Joséphine de Beauharnais décapitée/guillotinée (certains martiniquais lui en veulent car, bien que créole, elle n'a pas su empêcher Napoléon 1er de rétablir l'esclavage)
des cocotiers au milieu des immeubles,
des boutiques étranges
du street art
et de jolies petites places.
Mais ce que nous avons sans doute préféré, c'est la ville de Saint Pierre, 15 miles plus au nord et
au pied de la montagne Pélée.
C'est une bourgade de 4400 habitants que nous avons d'abord arpenté en jogging puis par le petit train (eh oui !) qui a une très bonne réputation grâce aux récits historiques très éloquents du guide.
Nous avons donc vu et revu le cachot du célèbre Cyparis, seul rescapé de la terrible éruption de la montagne Pelée en 1902 (10 fois la puissance d'Hiroshima, 30000 morts en 96 secondes ...),
le fronton de l'église propulsé par le souffle de l'éruption,
et la maison de la bourse, reconstruite à l'identique.
Puis nous avons repris la mer pour rejoindre rapidement (100 miles en 14h, nous en sommes fiers) la Guadeloupe où des amis nous rejoignent de Paris
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Anonyme (non vérifié)
25 Février 2014 - 12:00am
Magnifique Madinina, île aux