Désolé pour ce retard de publication, mais entre les préparatifs, les visites, les connexions Internet peux fiables et la rénovation du site de « Sail the world » ça devient vite compliqué…

Nouméa

Il y a plusieurs ports de plaisances à Nouméa, mais le seul qui accepte les visiteurs, et où il est obligatoire d’aller pour effectuer les formalités d’arrivées c’est Port Moselle.

Pour nous, pas de chance, lorsqu’on arrive le quai d’accueil est plein, donc on prend une bouée devant le port pour la nuit et c’est de là que nous effectuerons les formalités, Douanes + immigration, seul les services sanitaires viendrons à bord pour confisquer nos fruits, et nos légumes, nous avons le droit de récupérer les oeufs, ils veulent seulement les coquilles, ainsi que les peaux d’oignions…

Pour le mouillage c’est compliqué car la plupart des voiliers présents en rade sont mouillés sur des corps morts sauvages disposés anarchiquement au fil du temps, si bien qu’il est très difficile, voir impossible de jeter son ancre au milieu.

Il reste trois possibilités :

1- Aller mouiller loin, en plein milieu de la baie de l’orphelinat, un mouillage assez exposé et très inconfortable

2- Mouiller de l’autre coté de la baie de port Moselle à Nouville, c’est sans doute mieux, il reste encore un peu de place, mais c’est assez loin, il faut une bonne annexe bien motorisé.

3- Trouver un corps mort libre à l’entrée de Port Moselle, certains sont à louer, attention, ils sont souvent en mauvais état, et on n’hésite pas à vous en demander

30 000 XPF par mois soit ½ du prix du port…

Le prix moyen, c’est entre 10 000 et 15 000 XPF.

 Pour rappel 1 € = 120 XPF

Mais dans tout les cas, si vous voulez profiter des commodités de Port Moselle, (Ponton sécurisé, douches chaudes, wc, wifi et boite aux lettres) il vous faudra prendre un contrat annexe environ 10 000 XPF par mois.

Et supporter l’odeur fétide près de la capitainerie, car les eaux usées de la ville semblent se déverser sans traitement directement dans le port…

Nous ne restons pas ici par plaisir, mais par nécessité, il nous faut inscrire César au Diplôme National du Brevet et Maxime à l’ASSR 1.

Nous avons aussi de multiples petits travaux de maintenance à faire sur le bateau et à préparer le carénage que nous effectuerons avant de quitter le caillou.

Nous préparons d’ici la suite du voyage, itinéraire, visas et autorisations diverses, guides nautiques etc…

Seul problèmes, il y a beaucoup de bateaux en Nouvelles Calédonie, mais peux de navigateurs…la plupart sont des bateaux ventouses utilisés comme habitations.

Les shipchandlers sont complètement barjots, les prix sont minimum doublés voir triplés, il est plus intéressant de commander sur Internet en payant le port, les bateaux en transit temporaire (comme nous) peuvent acheter du matériel hors taxe en franchise de douane, il vous faudra une copie de la facture et le document douanier du bateau pour récupérer vos colis.

A Nouméa, les rues sont larges, tracées bien droites.

Nous achetons un Pass nature et culture et visitons tous les musées de la ville :

Un gabian ? Mais non, une copie locale bien plus petite.

Le musée de l’armée qui présente la seconde guerre mondiale vue du Pacifique et les profonds changements que cela a opérés dans le développement de la Nouvelle Calédonie.

Le musée de l’histoire Maritime, avec une exposition sur La Pérouse.

Le parc zoologique et forestier avec le fameux « Cagou », ce drôle d’oiseau qui ne sait pas voler.

L’aquarium des lagons, où nous pouvons admirer des nautiles vivants.

Le musée  de Nouvelle-Calédonie avec l’art Kanak

Et pour finir, le centre culturel Tjibaou, à l’architecture déconcertante qui s’intègre très bien dans l’environnement. 

Bon là, il exagère…

A bientôt pour la découverte du lagon