Après une courte nuit de repos sur le lac Gatun, nous nous levons tôt, car le pilote du bateau avec qui nous sommes amarré à couple,
doit venir entre 6 h et 6 h 30, et le notre entre 7 h et 7 h 30...

 En fait, ils arriveront tous ensemble à ...................10 h 30 !

Dès que le pilote est à bord, nous mettons en route pour traverser le lac Gatun, suivi par deux autres voiliers.

 Nous avons 26 miles à parcourir pour atteindre la première écluse de Pédro Miguel

Nous nous aidons du génois pour maintenir une vitesse de 6 noeuds sans faire souffrir le moteur.

Nous empannons le génois régulièrement, pour rester sur le bord du chenal qui change un peu de direction tout les 2,5 miles environ.

Nous croisons, ou sommes rattrapés par quelques cargos et portes containers 

A midi, Sabine prépare à manger pour tout le monde, nous quatre, + le pilote + le liner...

Félicitations générales de l'équipage, du liner et du pilote, on mange bien à bord des bateaux Français, la réputation est sauve...

 Sur les berges, les arbres en fleurs jaillissent de la forêt comme des feux d’artifices.

 L'eau est d'un vert profond, la vase n'a pas le temps de se reposer, entre deux passages de cargos...

 Nous suivons les conseils du pilote, il s'exprime dans un anglais un peu bizarre..., nous comprenons un mot sur 10, mais ça suffit...il n'y a qu'à rester sur le coté  dans le chenal.

 Nous croisons le longs de la berge, d'énormes machines sur barges, qui élargissent le canal, précédées de quelques centaines de mètres de tuyau qui rejettent plus loin les matériaux broyés.

 Plus loin, c'est une colline qu'on enlève pour agrandir un virage du canal

 Nous passons à coté d'une étrange barge, elle sert à poser des explosifs pour élargir le canal, il est en effet prévu de doubler le trafic maritime, et de nouvelles écluses sont aussi en construction.

 Nous arrivons enfin aux écluses de Pédro Miguel, nous mettons de nouveau les bateaux à couple pour constituer un radeau de trois voiliers.

 Mais cette fois c'est plus compliqué, ils mettent le bateau le plus grand à tribord, et les trois pilotes ne s'entendent pas... heureusement nous aurons une bonne entente avec les autres capitaines et cela palliera la mésentente des pilotes...

Maintenant les écluses nous font descendre, et  nous passons devant le cargo, nous nous amarrons tout au bout de l’écluse presque contre la porte.

Un cargo géant nous talonne, mais il va rester coincer ???

Mais non, il passe, mais vraiment tout juste…

Doucement le niveau de l’eau baisse, cette fois il n’y a pas de remous, mais un fort courant.

Le cargo est maintenu par des locomotives

Les liners lâche du mou pour accompagner la descente des bateaux

Nous nous retrouvons bientôt au fond de l’écluse

Et le cargo aussi

Après cette écluse, les pilotes comprennent qu’il y a un problème et nous changeons de place dans le radeau, cette fois le plus gros bateau est au milieu et nous à tribord.

Avant la dernière écluse, il y a environ 1 miles, nous croisons un drôles d’engin flottant, c’est en fait un barrage immergeable qui permet de boucher une écluse, lorsqu’ils font la maintenance des portes.

 Nous nous dirigeons vers la dernière étape, l’écluse de Miraflores.

Nous apercevons plus bas les eaux du Pacifique

Bientôt la délivrance…la pression monte

Enfin les  portes du Pacifiques s’ouvrent devant nous.

Nous lâchons le radeau, le pont des Amériques est devant nous

Nous prenons une bouée au yacht club de Balboa, il n’y a plus qu’à débarquer le liner, les lignes et le pilote, il fait nuit lorsque tout le monde quitte le bord nous laissant enfin seul avec le Pacifique, de ce coté, il y a plus de 5 mètres de marée, avec beaucoup de courant, il va falloir s’habituer…

Merci à toutes et tous, pour vos petits mots sur le blog.

A bientôt pour la visite de Panama.