Rias de Pontevedra et Vigo

Une navigation vivifiante et rase-cailloux au portant sous génois seul nous amène, dans des rafales à 35 nœuds réels, au bord d'une magnifique plage de O Grove, une péninsule paraît-il magnifique mais dont nous ne prendrons pas le temps de découvrir tous les charmes: Un avion attend la sœur de Tanguy, et Combarro et les îles Cies nous paraissent mériter une petite impasse.
Ca ne nous empêche pas de mener une intense partie de pêche à pied sur une plage de carte postale peuplée de retraités intrigués à la fois par notre annexe (nous sommes le seul bateau au mouillage) et le butin qu'elle protège de son ombre. Les enfants nous ramènent une impressionnante collection de bernard-l'hermites, de coquillages de toutes sortes, et même quelques soles juvéniles!
Après avoir rendu tout ce petit monde à la liberté, nous regagnons le bord pour une navigation au moteur jusque Combarro, un magnifique petit village de pêcheur, très touristique mais splendidement restauré. Notre arrivée tardive et une cambuse bien moins attrayante que ce que nous fait miroiter notre guide nautique nous offrent un parfait prétexte pour débarquer et nous mettre en chasse d'une bonne table, que nous trouvons sans difficulté. Sous une magnifique vigne, avec de légères effluves de l'estran tout proche, nous voilà avec quelques plats de fruits de mer, nos maintenant traditionnels pimientos de Padron et un choriso flambé du plus bel effet!
Le lendemain, après une seconde et dernière visite, diurne cette fois, du vieux village, nous prenons la direction des îles Cies, d'abord au près, puis au moteur. Il fait beau, la mer est belle, la houle très faible, les enfants sont sages (si, si, ça arrive!), on est en route vers la plus belle plage du monde (rien que ça, selon The Guardian) bref, tout va pour le mieux.
Moment éphémère dont il faut profiter: quelques minutes plus tard, Soizic rate sa descente de couchette et s'entaille profondément le front. En une, deux, trois, la trousse de premiers soins est de sortie, et Tanguy de mettre une nouvelle fois ses talents d'infirmier au service de la plastique de ses filles...
On arrive juste à temps pour admirer la longue file des touristes d'un jour qui attendent le bateau qui les ramènera sur le continent, et se préparer à débarquer sur une plage idyllique, pile poil pour le coucher du soleil. Magnifique!
Une nuit étoilée et rouleuse plus tard, nous repartons à l'aube pour Vigo pour permettre à la sœur de Tanguy d'attraper son avion. Une paire de dépressions centrées sur les Açores nous promettent un vent contraire pour un bon bout de temps. Nous décidons donc de prendre notre temps pour visiter Vigo et sa ria, et pour parfaire l'organisation des cours des enfant: s'ils n'ont pas de retard par rapport au programme établi, les différences de pédagogie, de conventions et la découverte du français écrit impliquent des efforts d'adaptation qu'il faut nécessairement - et patiemment! - fournir avant de pouvoir travailler plus efficacement.
Vous devez vous identifier pour laisser un commentaire : cliquez ici pour vous connecter .
Anonyme (non vérifié)
28 Septembre 2013 - 12:00am
Que de talents : navigateur,
Anonyme (non vérifié)
28 Septembre 2013 - 12:00am
Juste un petit coucou... On
Anonyme (non vérifié)
29 Septembre 2013 - 12:00am
Un grand merci pour les