Muros

Posté par : Tanguy
27 Septembre 2013 à 18h
Dernière mise à jour 31 Décembre 2014 à 12h
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Après avoir pris congé de nos invitées, nous reprenons la mer pour enchaîner une série de caps symboliques dans le brouillard: le Cabo Tourinan, d'abord, à partir duquel nous pouvons enfin faire le cap dont nous rêvons depuis si longtemps: PLEIN SUD! Le Cabo de la Nave, le point le plus occidental du continent Européen. Et puis le Cabo Finisterre, à partir duquel le ciel s'ouvre, le soleil apparaît, et le vent portant s'installe vraiment, et nous amène en quelques heures à Muros, où nous mouillons à bonne distance du port pour nous protéger du vent qui a entretemps vraiment fraîchi. Nous découvrons le village, qui propose quelques vieilles pierres et recèle une très belle église et un marché où, à côté des fruits et légumes attendus, balancent quelques têtes de cochon fendues et séchées. Mmmmmmh. Marie, on a pensé à toi! Tu te souviens du boui-boui de Cusco?


C'est aussi une bonne occasion de tester le gros moteur de l'annexe, qui ramène au bateau en quelques minutes plutôt humides.

Il est temps de nous rendre à Portosin pour une escale technique: il faut ravitailler en profondeur, recharger les batteries, remplir les réservoirs d'eau,... et réparer un moteur qui perd du liquide de refroidissement.

Le village est inintéressant, mais on profite d'un bon restaurant de fruits de mer, du club nautique très accueillant, et entre les visites d'un mécano très compétent et efficace, les discussions avec nos voisins de ponton - un couple d'Amstellodamois et leur fille de 3 ans, encore plus blonde que Camille - et l'accueil de l'autre sœur de Tanguy qui nous rejoint pour quelques jours, le temps est très vite passé.

 

que c'est gai de vous lire, mes chéris. Même si je ne comprends pas tout: par exemple c'est quoi une aulofée pour vous avoir tant impressionné? Et bravo pour les vidéos: c'est tout à fait exaltant, grisant même, WAAAW.J' ai tout lu et regardé au moins 3 fois. Merci, merci, merci! 1000 bisous Tte Noëlle

Merci! Et désolé pour l'argot de marine ;-) Une aulofée, c'est quand, par exemple à cause d'une forte rafale, on perd le contrôle du bateau qui remonte vers le vent sans qu'on puisse l'arrêter. Le bateau penche beaucoup, ce qui n'est pas dangereux en soi mais est quand même impressionnant, et puis il faut s'accrocher, et tout ce qui n'a pas été correctement rangé montre un désir subit d'autonomie ;-) Et quand on ne s'y attend pas, la surprise peut être désagréable. Cette fois-ci, venant d'une allure portante où le bateau était quasi à plat pendant une heure, on a été surpris quand il a gîté à 25-30 degrés, ce qui est en fait une gîte tout à fait normale quand on remonte le vent. Donc vraiment pas d'inquiétude, mais c'est vrai qu'avec la proximité de la côte, et les enfants à l'intérieur qui ne s'y attendaient pas, il m'est passé pas mal de chose par la tête en quelques secondes...

En tous cas, j'ai demandé à Tannguy si on n'était pas en danger - j'ai bien flippé ! Avec Zarella collée à moi, endormie, le soleil qui nous accompagnait et Anneso qui préparait la soupe et les croutons sur sa cuisinière qui épouse le mouvement des vagues :-)impressionnée !

Ah, la cuisinière sur cardan, c'est l'invention du millénaire! Pour pouvoir se faire une soupe chaude, bien sûr, mais aussi pour étonner les novices. Je me souviendrai toujours de celle du bateau de Robin, le premier bateau sur lequel je sois jamais monté. C'était il y a... vingt ans!

Je me rappelle bien de la "patita" et cabeza" déoouverte flottant dans la soupe à Cuzco! merci pour l'évocation...

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