Enfin les rias de Galice!

Enfin les rias de Galice!

Posté par : Tanguy
25 Septembre 2013 à 23h
Dernière mise à jour 31 Décembre 2014 à 12h
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Il nous restait encore quelques attractions à voir à la Corogne, c'est fait! Le belvédère, très impressionnant de par le panorama offert et la batterie côtière avec ses deux pièces de 381mm, et l'aquarium, magnifiquement situé dans une anse ouverte sur l'océan, nous ont permis de patienter encore un peu avant de récupérer l'ordi, enfin réparé! A noter: la qualité du service clientèle d'Apple a été en dessous de tout.


Départ! Enfin le départ! D'abord pour la Costa da Muerte. Cette côte granitique et échancrée doit son nom aux centaines de naufrages qui ont endeuillé ses côtes. Austère et violente, magnifique dans la dureté des seules roches qui ont su résister à l'érosion, qui tombent droit dans la mer et défendent la péninsule contre les assauts de l'Océan, la côte entre la Corogne et Finisterre ne laisse aucun doute sur sa nature. Aux avant-postes du continent, c'est elle qui se charge de briser l'élan de la houle et des vagues qui naissent au sein des tempêtes qui viennent battre ses flancs chaque hiver. Pourtant, cette côte réserve aussi des surprises: des havres de paix, magnifiquement protégés du vent et de la houle, au bout de chicanes inconcevables. Ce sont eux que nous recherchons, pour nous abriter pour la nuit, et profiter de cadres splendides pour prendre le rythme du voyage.

Partis de la Corogne en fin de matinée, nous approchons des îles Sisargas à l'heure de la sieste, pour y mouiller afin de manger un bout et se dégourdir les jambes. La dernière navigation remonte à près de deux semaines, et les estomacs sont un peu noués par une mer mise en forme par les six Beaufort qui nous poussent vers notre destination. L'idée de s'arrêter pour manger nous tente donc bien. Partis sous génois seul, c'est l'occasion d'essayer diverses combinaisons avec la trinquette. La grand-voile bien à l'abri dans son lazy-bag, elle ne dévente ainsi ni l'un, ni l'autre, et toutes les configurations sont permises et essayées.

Arrivés aux Sisargas, splendides rochers plantés à quelques encablures de la côte, nous devons malheureusement renoncer à notre projet de débarquement: la petite baie visée est bien abritée de la houle, mais pas du tout du vent qui, canalisé entre les îles, est à force 8. C'est trop pour laisser le bateau sans surveillance sans être sûr de la tenue du mouillage, même le temps d'une balade. Nous continuons donc la route, jusqu'à arriver à Corme, où nous commençons notre exploration de la côte Galicienne.

 

La swiiiiiiiiiiiite !!! pp

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