Une transat sur des rails
Transat 2014 - 2
22 juin :
La remontée attendue du vent est là. Avec 8 à 9 nœuds de vent, Shrubb tient 6 à 7 nœuds au GPS.
Le bureau d'études a cogité dur et a trouvé de nouvelles idées pour envoyer, et surtout enrouler le gennaker en sécurité.
Pendant 6 heures cette belle voile nous tire sur une mer quasi-plate ; à part le sifflement du sillage, on se croirait presque au mouillage.
23 juin :
12 nœuds de vent par travers-largue, l'idéal ! 206 milles parcourus en 24 heures.
24 juin :
Nous continuons sur notre lancée à 7-8 nœuds de vitesse de croisière. Quelques avaries mineures : deux manilles tordues, une petite déchirure sur le génois par ragage sur le guide-ralingue qui est donc retiré.
25 juin :
Le vent mollit nettement et adonne, le spi entre en scène et nous maintient à 5 nœuds. José scrute sa ligne de pêche et aperçoit une grosse amarre, du genre pour cargos, prise dans l'hélice bâbord ; Shrubb est mis en panne, l'intruse se dégage d'elle-même alors qu'on se préparait au bain forcé.
26 juin :
Vent 6 à 8 nœuds, route sous spi.
On décide de le garder la nuit mais le vent tombe à 3 nœuds, il faut affaler. Manœuvre nocturne difficile, chaussette coincée, mais la voile est amenée sans incident. Nous avançons nos horloges d'une heure.
27 juin :
Nous croisons quelques cargos. Le tanker Esteem Splendour nous appelle par VHF pour s'assurer que nous n'avons besoin de rien. Dans l'après-midi, quelques dauphins nous font une courte visite.
28 juin :
Un peu plus de vent, nous passons toutes les journées sous spi. José nous régale de pain maison et de pizzas. Les fruits et produits frais commencent à nous manquer.
29 juin :
Un voilier sur notre route, Kainos, monocoque de 46 pieds. Nous prenons contact par VHF, c'est un bateau US à destination de Flores aux Açores. Nous le distançons avec une joie mauvaise...
À suivre ici
Emplacement
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