Black Cay, c’était comment dire ? …. Magnifique, superbe, sauvage …. Imaginez une immense piscine de 2m50 de profondeur, avec une eau turquoise, entourée de plages de sable blanc et de cayos déserts… et nous seuls, au milieu de ce site grandiose, accessible uniquement par une passe étroite et fort peu profonde !!!

Vers 19h, le paradis s’est transformé et çà a commencé à bouger, ou plus exactement à « houler » et çà a « houlé » toute la nuit !!! Le matin çà « houlait » toujours aussi fort… et l’inquiétude est montée lorsque nous avons vu l’état de la passe – notre unique sortie- . Nous avons tous retenu notre souffle et prié pour que le moteur de Tam Tam poussé à fond ne nous lâche pas … Tam Tam a vaillamment affronté les creux de 2 à 3 mètres, face à un vent de plus de 25 nœuds et nous avons franchi la passe sans encombres. Bernard et moi avons  hissé la grand voile et pris 3 ris ; l’exercice s’est avéré difficile, nous avons été bien secoués et trempés … il faut avouer que dans notre hâte à quitter ce mouillage idyllique, transformé en souricière, nous avions omis de mettre les harnais … A notre retour dans le cockpit, nous n’avons pas échappé aux remontrances du reste de l’équipage… car cela aurait été sans compter sur la vigilance de notre « médecin du travail » préféré … ;-)) !!!!  Conclusion : aux Bahamas, on se croit loin de tout, des radars, des amendes, des contrôles en tout genre … mais là Bernard et moi l’avons échappé belle !!

Martine