Bandirma à Saraylar et son marbre blanc
Solstice continue son périple, au gré du vent et des baignades en direction de Canakkale.
Etape à KESTANELIK : encore une petit port de pêche bien dans son jus ! 300 habitans, familes mixtes grecques et turques, la mosquée "chante" en Arabe, personne ne comprend, on parle turc ou grec ...
Les femmes sont à la maison ou au jardin - font pousser oignons et tomates
tout en s'occupant des enfants - les moyens pour les transporter sont à l'image des chemins !
Tous les gros bateaux sont partis en Mer Egée, la pêche en Mer de Marmara étant suspendue pendant l'été. Nous achèterons pour 2 euros aux pêcheurs de ce petit bateau quelques daurades qui ont ravi nos papilles (BBQ)
Nous avons rencontré Ugur, jeune étudiant en tourisme, qui parle fort bien anglais - il nous apporte du pain fait par sa maman. nous passons une superbe soirée en sa companie, nous sommes charmés par sa gentillesse et son ouverture d'esprit.
Un bateau de français nous a rejoints : Marion et Brice font le tour de la méditerranée en deux ans ; intéressant projet que le leur : Capoupakap - ils sont en contact avec plusieurs écoles de France et font le lien avec certaines classes en leur envoyant chaque mois un colis du pays visité, afinde leur donner le goût et le(s) sens du voyage - allez visiter leur blog : http://capoupakap.blogspot.com.
Nous repartirons après deux jours fort agréables, chargés de sacs d'oignons, cadeaux des femmes du village.
Nous avons quitté le continent pour rejoindre le port d'ASMALI, sur l'Ile de Marmara. C'est là que nous fêterons le 14 juillet , où nous assistons à un magnifique feu d'artifice : une soirée de mariage a lieu au bord de l'eau , musique et fête toute la nuit.
Video :
Les capitaines Le capitaine et Solstice en fond
Nous continuons sur SARAYLAR – ici une halte plus longue est prévue – nous nettoyons la coque qui a pris de la barbe verte , dans la crique d’Abruz, plage avec parasols transats …l’eau est toujours aussi chaude, plongeons sans hésitation aucune . Un petit port charmant, avec en fond, bien sûr la mosquée ... et les gravats des excavations de marbre.
Statues de marbre sur le quai
Sarayar offre un intérêt particulier : c’est ici que la majeure partie du marbre blanc de Turquie est extrait – depuis l’époque romaine. Elle produit 37% de la production mondiale, dont 17 % à Saraylar. Les blocs sont chargés sur de gros bateaux et partent soit en Turquie soit à l’international.
Blocs prêts à être embarqués
Une autre particularité , la municipalité organise chaque année un « concour »s de sculptures sur marbre, celles-ci sont exposées et laissées sur les quais, eux-même en granit.
Les bateaux font la queue en attente d'être chargésl
Le chemin qui mène à la crique est lui aussi bordé des statues d'auteurs internationaux .
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