3ème BILLET croisière 2016-2017

PORTO RICO-REPUBLIQUE DOMINICAINE-TURK ET CAICOS

PORTO RICO est une ile très contrastée où l’on sent 2 influences, l’une espagnole- amérique du sud et l’autre américaine. C’est vrai pour la nourriture locale bonne et la malbouffe américaine, les services administratifs américains très structurés en particulier pour l’environnement et l’immigration, et la démerde locale, ST JUAN avec sa vieille ville retapée, belle arborée de toutes les couleurs, la ville moderne et les habitations loin de la capitale en décrépitude.

 Fajardo est une bonne base pour aller chercher les équipages à l’aéroport de San Juan, c’est le débarcadère pour les îles de Culebra et Viequez (on peut louer une voiture à World Rental Car).De là nous avons visité San JUAN et le parc YUNKE qui est la seule forêt tropicale des US. C’est un peu fonctionnel, pas très touristique mais 5 miles à l’est, il y a une petite île PALOMINOS qui nous remets dans le standard CARAIBES et plus abritée des vents d’est. Après être retournée plusieurs jours à Culebra pour Noel, ce qui nous a permis de mieux  rentrer dans l’ambiance locale et de pouvoir  flâner dans l’île et ainsi de profite rd’ une des plus belles plages au monde : Playa Flamenco.

Grande première pour moi le 29/12 je change l’impeller de la pompe à eau de mer, sur les conseils d’Éric Vasse pensant que c’est ce qui est responsable de la fuite du circuit du liquide de refroidissement.

  Nous  partons avec Philippe et Sylvie (petite appréhension pour le mal de mer mais le Mercalm a été parfait) pour Cayo Santiago, l’île aux singes, un choc de voir des centaines de singes passer le guai entre 2 îles à 20 m de nous en annexe, île où on ne peut débarquer, les singes étant observés sur le plan comportemental par une équipe de recherche depuis 1930.

Patillas, où l’on touche une caille en s’en allant, n’ayant pas de répétiteur à la barre (il faudra l’installer au moins une tablette au poste de barre avec Maxsea), il faut dire que mes passagers ne sont pas encore gaillards mais ça va venir. L’île de Caya Muertos, remplie de grands cactus, avec son vieux phare à l’abandon nous coupe le souffle. Un jeune couple employé par le ministère de l’environnement veille sur l’île.

Nous appareillons pour la baie de Ponce où nous mouillons au milieu plutôt que en face de la marina, ce qui nous permets d’être plus au calme, nous débarquons en annexe dans un petit port pour petits bateaux à moteur en face ; Ponce est une ville charmante à visiter ;nous louons une voiture au complexe commercial distant de 20 mn à pied pour récupérer à St juan Benoît qui restera sur le bateau 1 mois. On refait le plein de gasoil et eau, nous nous arrêtons à Guanica mais l’endroit n’est pas sympa même si on est au milieu de la mangove.Nous décidons d’aller en face de la pointe Jocinto prendre une bouée avant le coucher du soleil ; le  lendemain, nous irons faire du snorkelling en face dans un endroit charmant. Cap ensuite vers l’île de la Mona au milieu du Mona passage. Cette île de la Mona est superbe et surprenante, un plateau que nous ne pourrons pas visiter car il faut une permission du ministère de l’environnement mais nous pourrons gouter les plages du bas ; mais ce jour c’est l’agitation car des cubains venus sur une petite embarcation ont demandé l’asile ; aussi le responsable de l’île est dans ses petits souliers. Le lendemain, un navire des gardes côtes arrive et fait l’aller et retour entre le navire et l’île avec chacun des réfugiés cubains, les coast Guard baraqués nous demandent de dégager du ponton. Le lendemain, toujours sous des vents favorables d’est et avec une mer calme, nous nous acheminons vers Punta cana sans problème pour ce lieu réputé difficile mais que nous mesurerons secondairement .Le 9 janvier, Philippe et sylvie nous quittent et arrivent Rémi et Hedwige.

La Marina de Punta Cana est la seule sur la côte est de la république Dominicaine, c’est ce pourquoi nous l’avions choisi pour les transferts, d’autant que l’aéroport est juste à côté. Drôle de lieu très moderne avec un port important mais sans bateaux si ce n’est quelques bateaux à moteur type thoniers à plusieurs étages .Investissement majeur sans clients, on dirait un décor de cinéma, avec des magnifiques appartements et villas dans un complexe hautement surveillé par des gardes ;mais ceci va devenir pour nous une prison dorée car une dépression arrive et la marine nationale nous empêchera de prendre la mer pendant une semaine ,ce qui  faisait un peu long même si au début les conditions météo étaient vraiment mauvaises surtout du fait des vagues importantes. Cette situation est connue car le Mona rift, faille très profonde au nord de porto Rico, se termine brutalement au nord-ouest du Mona passage avec des fonds passant de 10 000 à 200m ; on comprend que les vagues se lèvent de façon majeure avec les vents de NE ;heureusement deux escapades vont nous ravir, l’une vers un petit port de pêcheurs au nord de la baie de samana, Miches prolongeant par un détour dans la montagne ,où l’on se fait peur avec un manque d’essence que l’on compensera par des bouteilles d’essence dans un village, puis un paysage de bande dessinée avec des attelages de bœufs et un train pour ramasser la canne à sucre, l’excursion se terminant par la visite d’une magnifique cathédrale moderne à Hyguey construite par des français ;l’autre excursion sera à Boca de Yuma,

Port de pêcheurs au sud de la côte est. Frank, le dockmaster, très sympa nous fait patienter, finalement, je fais le forcing disant qu’on veut à tout prix rejoindre les eaux internationales ; le feu vert nous est donné le 17 janvier, avec clearance de sortie, et nous partons en fin de journée pour une magnifique nuit de navigation, avec la pleine lune ; nous faisons tout pour ralentir pour arriver au lever du soleil dans la baie de Samana. Port très agréable, on regrette de ne pas avoir été directement le bas, il y a des tas de choses à visiter, le parc national, l’observation des centaines de baleines qui viennent se reproduire. Nous sommes en contact avec CHICHO, qui parle français et qui va nous mettre en contact avec un mécanicien qui va réparer la pompe à eau responsable de notre fuite de circuit de refroidissement. Super sympa, n’hésitez pas à le contacter (tel : 8093874389), il nous dit à la fin qu’il est fatigué, j’apprends qu’il est dialysé, et pourtant il a fait le maximum pour nous permettre de régler les problèmes au plus vite et à moindre frais (pour les administratifs qui essaient de vous soutirer au maximum. En fin, nous quittons au lever du jour, la baie de Samana avec comme cadeau un saut devant nous de 2 baleines 3 m au-dessus de l’eau.24 h de navigation, plus au moteur qu’à la voile et nous arrivons au matin sur la première île de l’archipel de TURK et CAICOS.

Vincent et Pierrette

le 06 février à Caicos