7 AU 9 JUIN 2015

PYLOS

Vers 8 H, nous sommes sur l’eau, vent de 10 à 15 nds mer belle. Le temps devient orageux sur la côte. Nous arrivons au port de Pylos où nous accostons au fond de la « marina ». A peine amarrés, des trombes d’eau se mettent à tomber au moins pendant trois heures de suite : pour se réchauffer nous décidons de manger un cassoulet.

La « marina » est très encombrée, car aucune gestion des places et surtout ses alentours pas très accueillants, et pas franchement propre, nous décidons d’aller nous amarrer à la jetée près de la ville.

Protégée et « fermée » par l’île de Sfaktiria, Pylos est au fond d’une des plus belles rades de Grèce (suivant les guides…) bordée d’oliviers. La ville a été construite d’après les plans du Général français Maison au 19e. Une grande place, avec maisons à arcades et sur cette place des gros, très gros  platanes aux branches imposantes servent de parasol naturel (envergure minimum 50 mètres…). Ces platanes ont été plantés à la fin du 19e, dont un par le père d’un double champion olympique natif de la ville en 1908 et 1912.

Bataille de Navarin à Pylos : suite au traité de Londres entre la France, la Grande Bretagne et la Russie, la Grèce devait être autonome mais sous contrôle des turcs, les grecs acceptèrent mais pas les turcs. La flotte turc déploya sa flotte à l’entrée de Navarin (pour former un piège qui leur sera fatal…) la flotte des alliés s’engouffra au milieu, où sur erreur le combat commença…et la Grèce fût indépendante. Pour fêter cette victoire, les alliés auraient dégusté un « navarin ».

En nous promenant sur les hauteurs du village, nous découvrons un magasin plus ou moins d’accastillage où nous changeons la bouteille camping gaz et en prévision de la fête des pères, je lui offre une grosse boule pare battage (pas chère…). Le vendeur nous a fait un petit cadeau d’une bouteille d’huile…d’olive bien sûr !