15 JUILLET 2013

LAGOS GALERE                                                                                                                                                                            

En début d’après midi, en quittant le catway pour Gibraltar, le moteur babord ne répond pas, nous nous amarrons en vitesse où l’on peut…et là surprise – si l’on peut dire – nous n’apercevons plus d’hélice – Dominique plonge – enfin il se mouille – le confirme. Nous en avons déduit qu’elle était tombée à notre départ (à noter la veille une vibration était constatée)

Nous contactons la capitainerie pour demander les services d’un plongeur. A 14H Francisco le plongeur arrive, et nous dit qu’il ne pourra plonger pas avant 17H à cause de sa digestion et de sa sieste. A 17h il est là, se met en combinaison de plongeur et nous fait remarquer que cela sera difficile à cause de 50cm de vase molle, il plonge en apnée nous expliquant qu’avec des bouteilles cela risque de troubler l’eau : après cinq tentatives victoire ! il la remonte. Francisco est aussi un ramasseur de pousse pieds pour les connaisseurs – merci à lui. Un grand chantier se trouve à côté de la marina, nous prenons rendez vous avec Pedro pour faire l’inventaire des pièces manquantes. Nous mettrons le bateau en cale sèche le mercredi dès 8H30.

Le lendemain, un zodiac nous aide pour quitter le ponton et à rentrer dans la cale sèche. Et là nous attendons que la mer baisse – ce fût long – la cale possède une marche. Grosse chaleur, rien à faire dans le chantier composé de bateaux anglais et américains, avec le bruit des élévateurs, des chariots…le temps fût long.

A 15H, le bateau est au sec, pas entièrement mais suffisamment pour y remettre l’hélice et vérifier l’autre qui serait tombée également. La faute à un boulon bloqueur ( voir photos) il ne faut pas négliger de lire les instructions du constructeur – ici volvo- : ces boulons devaient être changés tous les quatre ans. Le seul point positif : nous avons eu la chance de récupérer le propulseur…donc frais moins importants – tout est relatif- et aussi la présence de ce chantier qui à notre avis est très efficace et bien organisé pour recevoir tous ses clients (stockage à sec des bateaux pour hivernage)

Ce qui fût long pour la descente le fût pour la remontée…le bateau flotte vers 21h50 et nous avons le temps de rentrer dans la marina, quelques minutes avant la fermeture de la passerelle.

Demain direction GIBRALTAR