16 JUILLET 2012

PUILLADOBHRA               IN

Le mouillage dans la baie d’OBAN a été très calme.

Pas de pluie, temps calme, peu de vent, soleil par à coup…

Nous avons été chercher des langoustines sur le port, du saumon frais fumé et de crabes déjà cuits. Ils font cuire leur fruit de mer avec du vin, nous avons préféré notre méthode banale avec du gros sel.

Nous avons découvert la ville d’OBAN, axée sur la pêche et aussi les incessants mouvements des ferrys qui desservent les iles autour (Mull, Jura, Islay, etc…) Nous avons grimpé une quantité de marches pour atteindre la « Mc Caigs Tower » où nous avons une vue plongeante sur la baie et les iles voisines.

A noter, nous sommes à notre deuxième journée sans pluie d’affilée – du soleil – et une température autour de 20°

A la gare des ferrys, des petites cabanes proposent tout un assortiment de fruits de mer ( crevettes, langoustines, huitres, saumon fumé…) à toute heure.

Nous avons quitté OBAN pour un mouillage de proximité à 6 miles de distance à PUILLADOBHRAIN il faut prononcer « PULLDOCHRAN ». C’est un mouillage assez resserré entre EILEAN NAM BEATHACH et l’île de SEIL. Je sais on le répète souvent, tout est vert, les moutons font office de tondeuses à gazon. Si bien que de loin on peu penser que ce sont des terrains de golf…

Ce soir repas festif : langoustines – crabes – de la baie d’OBAN, et en apéritif un nouvel essai de Whisky le JURA…

Petit plus : le paiement des bouées : à l’entrée des pontons « PAY HERE » vous prenez une enveloppe, mettez l’argent de votre nuitée et la posez dans la boite aux lettres !!! En  campagne c’est une pratique courante, une boite avec des œufs ou autre et l’on met la somme dans la boite….

Après une nuit calme, nous nous levons avec un temps nuageux, doucement dans la matinée cela se dégage (troisième jour de suite sans pluie).Nous descendons à terre en annexe et empruntons un sentier, où quelques ruminants essayent de nous impressionner. Nous allons voir un petit pont construit en 1792 par le même ingénieur que celui du canal calédonien (Thomas Telford) qui se nomme le « the bridge over the Atlantic » ce pont permet de relier l’île de SEIL au continent.

Le chemin est miné par les bouses de vaches…au retour elles nous narguent, en fait elles sont chez elles. Ce mouillage est très fréquenté nous sommes une vingtaine de bateaux.

Nous rentrons à bord, et nous consacrons notre après midi au repos.