Les vantards de la mer - Emile Coudray et Emile Salgari - Ed. Zeraq

Les vantards de la mer - Emile Coudray et Emile Salgari - Ed. Zeraq

Posté par : LIVRES DE MER
02 Octobre 2018 à 09h
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Note de lecture :

Les vantards de la mer” : Délicieux et passionnant comme toujours chez Zeraq ! Ecriture traduite avec bonheur, une réussite que ces morceaux de vantardise. Ce livre regroupe deux textes de deux auteurs différents.

Jean-Luc Coudray nous dépeint deux types de personnages, ceux qui font le tour du monde en solitaire, qui même s’ils restent reliés au monde grâce aux technologies modernes, sont seuls face à eux-mêmes et affrontent leurs peurs, les problèmes techniques et ceux qui dépensent des fortunes pour avoir le plus beau bateau et s’offrir les équipages les plus performants pour affronter la mer, que ce soit pour régater ou pour traverser les océans en toute tranquillité et surtout se montrer. Les premiers veulent vivre une vie différente,  les seconds souhaitent être reconnus pour les performances qu’ils s’offrent.

Il nous dépeint deux personnages appartenant chacun à l’une de ces catégories. D’un côté Antoine de la Primevère, homme d’affaires à l’abri du besoin, qui  dit avoir une véritable passion pour la voile, mais qui aime surtout les bateaux et peut s’en offrir de superbes avec les compétences des meilleurs équipages. Bien sûr il fait partie du yacht club. Car la mer et les bateaux pour lui sont simplement des moyens de se faire reconnaître et admiré.

D’un autre côté Adam, navigateur solitaire en course autour du monde sur son hydroptère. La compétition est une guerre, le skipper un chef d’entreprise…Adam pour le commun des mortels est un héros. Adam consommait de la nourriture lyophilisée, buvait de l’eau désinfectée au goût pharmaceutique

Et chacun d’eux va vivre une expérience qui va changer leur parcours d’origine et leur faire aimer la mer, la voile autrement…

 Le texte d’Emile Salgari nous présente un personnage différent :

Maitre Goudron est un marin âgé, peu disert, un véritable ours, « dur comme un gant de fer, parfois même brutal, superstitieux en diable, comme tous les vieux marins, il croit aux vaisseaux fantômes, aux sirènes, aux esprits marins, aux lutins. Il n’aime pas la compagnie des hommes et préfére rester au fond de la cale. La lumière lui fait mal et il ne peut pas vivre en dehors de l’odeur du goudron. Il ne descend jamais au port et revit dès que le bateau s’apprête à partir. Tout le monde le laisse tranquille, le capitaine respecte sa personnalité jusqu’à ce qu’un jour… en mer rouge, on le trouve ivre mort. Une bouteille de rhum a été mélangée aux bouteilles de vin de Chypre. Le capitaine obligé de sévir impose à Maitre Goudron de raconter les 12 plus belles histoires qu’il connait.

On se régale de ces histoires vraies bien imaginaires, trop courtes hélas .... même si pour certains elles peuvent paraitre ennuyeuses… comme toute histoire !

 Brigitte Eude et Françoise Tran pour la commission Livre De Mer

 

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