An2011 Semaine 35 De Carthagène à Porto Colom (Ile de Mallorca)
Dimanche 28 Août : Carthagène → Punta Esparto (52M). Départ avec vent 4/5 tirons des bords pour parer le cap Palos (on s'aide du moteur à la fin) puis près/bon plein jusqu'à la Punta Esparto, où nous mouillons à la tombée de la nuit près d'un voilier Français, à l'abri très relatif d'une petite digue. Journée réconciliation avec la pêche : 4 daurades à bord, 4 rescapées. Auparavant après Almérimar j'avais un gros au bout de la ligne, tant que le client surfait sur la vague j'ai pu le ramener mais dès qu'il a plongé c'est devenu très dur et ça a cassé, j'aurais peut être dû rendre du fil ?. Puis un deuxième gros qui s'est décroché au moment de monter à bord !!!, Quel sans gène après tant d'efforts. Nuit roulis.
En quittant Carthagène
Jacques réconcilié avec la pêche
Notre mouillage à Punta Esparto
Lundi 29 Août : Punta Esparto → Ensanada del Portichol (50M) Alternance grand largue/vent arrière et moteur, nous finissons très fort sous un grain pour nous mettre à l'abri dans un site impressionnant : la falaise tombe à pic. Mouillage sur sable et rochers. Vers 1H00 du matin la houle rentre dans le mouillage et nous ne sommes pas bien du tout avec la falaise derrière nous à 50m, le ressac et le bruit des vagues qui claquent contre la paroi, mais le mouillage tient bon. Ah encore 2 daurades que je sale et met à sécher dans le balcon avant.
Benidorm vue de la mer, que c'est beau, et toute la côte est comme ça...
Mardi 30 Août : Ensanada del Portichol → Puerto San Antonio (Salut Antoine) sur l'Ile d'Ibiza (52M) départ à 8H00 moteur et voile (vent faible) jusqu'à midi où le vent passe Sud comme prévu par le NAVTEX ¾ beauforts, ça file à 6/7 nœuds fond. Quelle belle arrivée sur l'Ile d'Ibiza, encore une étape symbolique de franchie. Arrivés à 18H00 au mouillage de San Antonio où nous ne sommes pas seuls !!!.
Ensanada del Portichol : c'est à pic !!!
En quittant l'Ensanada del Portichol
Mercredi 31 Août : Super bien dormi malgré le bruit de 2 boîtes de nuit qui diffusent leur musique disco, et pas un poil de roulis. Gonflage de l'annexe (c'est du boulot par cette chaleur) et visite de la ville : c'est une usine à touristes, essentiellement Anglais et Allemands. Un bar tous les 10m, une boutique tous les 20, petites officines de bouffe rapide tous les 30. Un tour au Correos pour recharger la carte téléphonique, une bière dans un bar Internet pour la météo et la messagerie, une carte postale pour Maman. Retour à bord, un tour pour compléter le gas-oil : 1 bidon de 20 litres, mes prédécesseurs Anglais en ont pris 313 litres (gloup) pour leur day-boat, très joli ma foie. L'après-midi un petit tour à la coopérative des « pescadores » où je trouve de la glace (1€ pour mon sceau de 10 litres). Et hop la bouteille de champagne que nous ont offert Hervé et Nicole pour le passage de Gibraltar dans la glace (il est grand temps) pour fêter mes 57 ans demain (mais comme je n'aime pas être en retard on commence la veille). Super bon ce Champagne, un grand merci, nous l'avons dégusté en pensant à vous.
Mouillage de San Antonio, île d'Ibiza
San Antonio, île d'Ibiza
Quelques bateaux de pôvres :
Moderne
C'est plus à mon goût, notez les bâtiments inachevés : c'est la crise
Classique : celui là me plaît vraiment mais j'ai pas les sous...
Jeudi 01 Septembre : Encore une nuit réparatrice. Nous partons tranquilou pour une nav de 12 milles. Super mouillage dans la cala de Puerto San Miguel (Salut Michel) qui n'est pas un port!!!, juste pile poil pour le champagne (Eh oui on n'a pas tout bu hier), Nettoyage de la coque avec l'éponge à gratter car il y a des algues vertes qui s’installent sur tribord et des bernique en haut du safran. Pourtant le carénage date de fin Mai avec de l' antifouling Micron de chez International.(155€ le pot de 2,5 litres, on m'a fait un prix, et j'en ai mis 2 couches !!!), Comme dirait Thierry « Ces Ship-voleurs nous vendent de la merde au prix de l'or ».
Cala San Miguel
Cala San Miguel, la plage
Cala San Miguel, les abris pour bateaux
Cala San Miguel
Cala San Miguel, bateaux au mouillage
En nous promenant avec l'annexe je repère un petit bout de bois cassé avec un fil de pêche, je le ramène à bord avec une daurade au bout, chouette ce sera pour ce soir.
Cala San Miguel, LA Daurade
Vendredi 02 Septembre : Nuit moustiques : c'est les îles. Toute petite nav jusqu'à La Cala San Vincente (Salut Vincent) mouillage très venteux, jusqu'à 5 beauforts mais ça ce calme avec la nuit. En plus des moustiques, il y aussi le roulis, on commence à s'y faire, quoique...Ici c'est une plage touristes et hôtel à caractère familial, pour une fois il n'y a pas de boîte de nuit.
Cala San Vincente
Cala San Vincente
Samedi 03 Septembre : départ 8H30, nous filons, le mot n'est pas trop fort, vers l'île de Mallorca, 7 à 8 nœuds au compteur optimiste, mais moyenne de 6,5 nœuds sur tout le trajet ; sous génois seul débordé avec la bôme de grand voile, allure grand largue avec 4/5 beauforts le matin qui tombent à 3 dans l'après midi. Nous atterrissons à Puerto Andraitx au Nord Ouest de l'île. Bof, c'est moche, des maisons et des bâtiments des 2 côtés, ça nous coupe l'envie d' aller à terre. Dans la soirée des bateaux sortent de la marina pour mouiller devant le port, sans doute pour économiser des nuitées trop chères. En début de nuit nous essuyions un orage qui lave le bateau (super car le bateau était recouvert d'une fine couche ocre : les sables du Sahara amenés par les vents de Sud),
Puerto Andraitx côté Nord : c'est moche
Porto Andraitx côté Sud, c'est mieux
Dimanche 04 Septembre : nuit d'enfer dans un roulis rythmique : la houle d'Ouest rentre dans ce port. Réveillés à 6H00, départ 8H00 pour un mouillage tranquille : Porto Colom qui est quand même à 50M de là. Moteur jusqu'à midi puis le vent d'Ouest se lève. Génois débordé avec la bôme de grand voile nous marchons à 6/7 nœuds. Nous arrivons à 18H00 dans un havre de paix, une magnifique baie protégée de tous les côtés.
Et maintenant la chronique mensuelle de Christa pour nous amis Autrichiens :
AUGUST 2011
1.8.
Faro :
Nach einer Nacht am Beginn des Kanaleingangs geankert fahren wir rauf bis zum Ende des Kanals, wo die Stadt Faro neben uns liegt. Claude und Marie verabschieden sich und wir werden die 2 kommenden Wochen noch mit Leon und Sylviane verbringen. Es ist eine Freude, von einem solch schoenen Boot nach altem Stil mit Holzmasten begleitet zu werden.
Schwierige Ankerung : Der extreme Wind und die Gegenstroemung machen das Manoever sehr kompliziert, schon aus Platzmangel. Jacques wirft 4-5 mal den Anker, doch die anderen Boote sind jedes mal zu nahe, fast nur fixe Bojen und zu wenig Wassertiefe. Die starke Stroemung des Kanals mit Seitenwind laesst das Boot kaum steuern. Nach 3 Stunden geben wir es auf und fahren wieder ein Stueck raus aus dem Kanal und ankern nicht einmal 1 Km entfernt von unseren Freunden,die wir spaeter mit unserem Beiboot besuchen. Wir schauen 2 Std. In die Stadt und kaufen dabei eine Gasflasche (5 kg).
2.8.
Diesen Tag nehmen wir uns genug Zeit fuer die Besichtigung. Im Mittelpunkt der Altstadt steht der Dom mit seinem Glockenturm, von dem aus man einen guten Blick auf die verzweigten Wasserwege hat, die je nach Gezeit die Farben der Natur stark veraendern.
3.8.
Wir gleiten wieder aus dem Kanalende heraus und ankern an der Insel Culatra, die ein wenig abseits des Hauptkanales nahe des Ausgangs liegt. Die Insel ist klein, aber lang gezogen. Der von vielen kleinen Fischerbooten dicht besetzte Hafen ist ebenso von einem Dutzend Beibooten belegt, die um ein kleines Eck kaempfen, um ihren Tau an zu binden. Auch wir sind mit mindestens vier Booten verbunden. Es gibt hier weder Autos, noch Strassen. Die Haeuser sind zierlich klein. Ihre Vorderfront weist eine hoehere mit Keramik vertafelte Eckmauer auf, deren dahinterr liegendes Eternitdach giebelfoermig eine Etage tiefer ins Erdgeschoss ueberlaeuft.
4.8.
Culatra → Tavira
Dichtes Gedraenge herrscht am Kanal von Tavira. Die wenigen Bojen sind belegt, und mit unserem 1,80 m Kiel ist zu wenig Grund. Wir suchen 1 Stunde nach Grund und entscheiden uns spaeter fuer einen Platz ausserhalb und ohne Schlammgrund (Kies), damit der Anker gut haelt. Mit der Wassertiefe geht es ganz knapp aus. Der Motorbootverkehr und die daneben liegende Linienverbindung zu einen Strand beeintraechtigen selbst die Nachtruhe. Den naechsten Tag, nichts wie weg !
5.8.
Tavira → Ayamonte
Wir fahren bei leichtem Rueckenwind bis zum Rio Guardiana, der die Grenze zu Spanien bildet.
Wir bleiben 1 Nacht im spanischen Ayamonte, das fast an der Muendung gegenueber Vila Real (Portugal) liegt. Die Marina macht sich doch mit der reizvollen Besichigung des Altstadtviertels bezahlt. Die Preisklasse aendert sich in Spanien, hier 32,-.
6.8.
Alcoutim → Sanuclar
Um 15 Uhr, wenig nach Beginn der ansteigenden Flut, fahren wir aus der Marina Ayamonte flussaufwaerts bis nach Alcoutim(P) / gegenueber Sanuclar (E).Wir brauchen 3,5 Std, haben dabei guenstigen Seiternwind und brauchen nicht den Motor. Die Hitze nimmt seit Anfang August von Tag zu Tag zu und es regnet nie ! Wir sind landschaftlich begeistert, ich vor allem von der ruhigen Natur.
7.8.
Am VM besichtigern wir mit unseren Freunden die Burg von Alcoutim mit archaeologischem Museum. Am spaeten NM spazieren wir wieder durch die Gassen, ein alter Herr laesst uns wegen meiner Neugier ein paar seiner Barbariefeigen aus seinem Garten kosten. Wir pfluecken ausserdem einen grossen Sack Feigen. Die Baeume liegen so verlockend am Wegrand. Jacques haette sich aus etwas Gier dabei fast in einen kleinen Graben gestuerzt! Er ist heil mit Kratzwunden davon gekommen.
Am Abend essen wir zu viert in einem kleinen Restaurant und geniessen Baccalao (Stockfisch), Meerestiereomelette, Gerilltes Fleisch, dazu trinken wir Vinho Verde(P).
8.8.
Wir gehen wieder zu viert auf die andere Flussseite nach Spanien, Sanuclar, steigen eine halbe Stunde auf die Burg, die leider kaum erhalten ist, jedoch eine schoene Aussicht bietet. Hier ist es menschenleer, wirklich sehr wenig Betrieb. Schon gegen 11 H sind wir zurueck auf unseren Booten und nuetzen die Zeit fuer die Fahrt stromabwaerts bei zurueck gehender Flut, um wieder bis fast zur Muendung zu gelangen, diesmal fahren wir in die Marina von Vila Real (P), in der wir 2 Naechte verbleiben.
9.8.
Die extreme Hitze treibt uns aus dem Boot. Selbst in der Stadt ist es durch den Wind weniger heiss, als im Bereich der Marina. Ich versuche, mich mit Schlauchduschen am Steeg und ein paar Yoga-Uebungen zu entspannen, doch der Kreislauf kaempft. Waehrend Jacques sich um Internet und Sonstiges kuemmert, mache ich die Einkaeufe mit dem Rucksack.
Wir essen an Bord von Leon gemeinsam abend. Es ist unser letzter gemeinsame Abend, sehr gemuetlich und herzlich.
10.8.
Vila Real → Chipiona
8 Uhr :Fuer uns beide Abfahrt Richtung Cadix. Leon und Sylviane fahren zur selben Zeit mit dem Bus nach Lissabon zurueck, um mit ihrem dort abgestelltem Auto wieder zurueck zu kommen und fuer ihr Boot einen Platz fuer laengere Zeit zu suchen.
Die ersten Stunden sind Motorstunden. Dann kommt der Wind, genau gegen uns. Wir kreuzen. Wir brauchen lange und bleiben noerdlich von Cadix, in Chipiona, ankern um 23 Uhr hinter dem Damm.
11.8.
Chipiona → Cadix
Zuerst weht kein Wind, dann ganz starker Gegenwind. Wir kreuzen wieder viel und nehmen fuer nur 25 Meilen sehr viel Zeit .Am NM kommen wir endlich in Cadix an, bleiben 2 Tage in der Marina. Wir marschieren am spaeteren NM in die 20 Min. zu Fuss gelegene Stadt. Wir sitzen eine Stunde auf einer Terrasse am Domplatz, wo Jacques Internet schreiben kann. Das abendliche Treiben in der Stadt ist unglaublich . Ab 19 Uhr werden die Gassen immer dichter bevoelkert. Um 21 Uhr sind wir zurueck auf dem Boot, zur Zeit, wo die Spanier ueberlegen beginnen, was sie am Abend essen koennten.
12.8.
Wir gehen 2x in die Stadt, a VM eher fuer die Einkaefe und am NM fuer die Besichtigung verschiedener beeindrucksvoller Kirchen und Gassen, schoener, gut erhaltener Stadthaeuser. Die Stadt ist voller Leben und scheint eher reich fuer dieses Gebiet. Der Besuch hat sich wirklich gelohnt.
13.8.
Cadix → La Barbatte
VM Motor, NM Segeln. Wir ankern gegen Abend hinter dem Damm vor der Einfahrt in den Hafen.
14.8.
La Barbatte → La Linea(E) neben Gibraltar.
Windstille und viele Nebelstunden. Wir sehen nicht einmal die afrikanische Kueste, ab und zu reisst die Schicht etwas auf, erst kurz vor Gibraltar vezrschwindet die Schicht und der Wind ist dafuer da, etwas zu spaet.
Wir ankern vor der neuen Marina von La Linea.
15.8.
Wir fahren in die Marina La Linea, waschen eine grosse Maschine Waesche, tanken.
Am NM gehen wir ueber die Grenze nach Gibraltar (30 Min.). Die bruetende Hitze ermattet uns.
Waehrend Jacques in einem Café Internet-Wetter, etc. schaut, spaziere ich noch alleine ein wenig die Stadt ab, die uns nicht begeistert. Am Abend gehen wir auf einer Restaurantterrasse Fish and chips essen, na ja , habe schon besser gespeist. Hier erstickt man vor Enge und Verkehr. Die Sonderbare Stimmung, von fasr lauter Briten umgeben zu sein, laesst kaum vermuten, dass wir doch in Spanien sind, oder fast.
16.8.
Wir bleiben noch 1 Nacht vor der Marina geankert.
17.8.
La Linea → Strand von Marbella
Ein Tag mit Motor bei Windstille. Um 18 H kommen wir zum Strand und springen gleich ins Wasser, der beste Augenblick des Tages. Das Wasser ist wohltuend, leider nicht der Platz. Wir werden die genze Nachr von den Wellen hin-und hergerollt. Es ist extrem,wie noch nie erlebt. Um 4 H werden wir wieder einmal wach, fruehstucken bescheiden und hauen ab.
18.8.
Marbella → Motril
Noch ein ganzer Tag mit Motor folgt !Der riesige See liegt so harmlos da, dass es einem beinahe unheimlich wird. Was versteckt sich hinter dieser geheimnisvollen Ruhe ? Nach 15 Motorstunden kommen wir nach Motril, fahren in den Handelshafen und wollen daneben ankern. Die Polizei vertreibt und sogleich. Wir fahren wieder raus und ankern ausserhalb des Dammes. Um 2 H frueh beginnt der Wind zu blasen. Wir fahren zueuck in den Hafen und legen ganz am Ende um 3 h im Jachthafen an.
19.8.
Jacques ist ausser sich, als er am VM bezahlt. 45,- fuer die kurze Nacht. Wutentzuernt beschliessen wir, schon am VM zu verschwinden, fahren um 10 h ab, kreuzen, kommen um 13 h wieder zurueck, zu starke Windboeen bei Gegenwind sind zu gefaehrlich. Wir legen wieder im Jachtclub fuer eine 2. Nacht an, verfolgen den Winbericht mehrerer Stationen ueber Internet und warten den guenstigen naechsten Tag abends ab.
Motril ist ganz haesslich und lohnt wirklich nicht den geringsten Abstecher.
20.8.
Motril → Almerimar
Um 20 h fahren wir ab und die Nacht durch. Sie ist sternenklar, und der Mond leuchtet dazu, wunderschoen. Ab 4 h lasse ich Jacques allein im Cockpit. Ankunft um 6 h in Almerimar, bleiben am Tanksteeg der Marina, schlafen dort bis 9 h 30 und bekommen unseren Platz.
21.8.
Das Wasser im Hafen ist ruhig wie ein Teich. Wir erholen uns hier gut.
22.8.
Um 11 h kommt der Frigorist ( Kuehlschrankspezialist), um uns das seit bald einem Monat entwichene Kuehlgas nach zu fuellen. Am NM gehen wir in einen grossen, sehr nahe gelegenen Supermarkt groessere Einkaefe machen, wir sind in froher Stimmung nach dieser Entbehrung.
Den Abend verbringen wir mit Alain und Claude auf ihrem Boot. Sie kommen aus Griechenland und Tuerkei und geben und viele Tips, wo es interessant ist, zu ankern. Es ist ein sehr gemuetlicher Abend.
23.8.
Jacques will vor dem Abfahren noch einmmal etwas Wasser unter dem Motorbereich abpumpen und stellt fest, dass die Pumpe kaputt ist. Er bestellt das Original (220,-), das erst am naechsten tag geliefert wird. A lso bleiben wir noch 1 Nacht hier. Neben anderen Bastelarbeiten kommen wir am 24.8.
um 14h 30 weg und fahren bis GONORES, eine Bucht, die uns von einem Spanier empfohlen wurde.
25.8.
Gonores → Ensanada de la Fuenta
26.8.
→ Ankunft in Cartagenaam NM
2 Naechte Marina zu stolzen 40,-.
Da der Kuehlschrank sein Gas aufs Neue verloren hat, informieren wir uns fuer einen neuen Kuehlschrank, der 1100,- kosten wuerde. Wir entscheiden uns vorlaeufig fuer einen Kuehlbehaelter, den man gerne auf Autoreisen ansteckt. Er hat auch einen normalen Stecker. 50,- Ausgaben.
27.8.
VM Stadtrundgang.Es gibt viele archaeologische Staetten, Ausgrabungen. Die Militaerhafenstadt ist eine Mischung aus alt und modern.Neben sehr schoener Altbauten liegen leider oft auf Ruinen und abschaeuliche Wohnbloecke. Und doch ist die Stadt authentisch. Nicht wie so viele kuenstliche sich aus dem Nichts heraus entwickelten Gemeinden fuer Touristen. Hier streifen echte Alltagsleute durch die Stadt.
Wir waschen Waesche und tanken voll.
28.8.
Cartagena → Punta Esparto
Wir kreuzen bei Windsraerke 4/5 Richtung Cabo de Palos, wo wir nach einer guten Weile aufgeben und den direkten Weg aufnehmen, mit Motor, aber weniger ermuedend und genau so schnell. Am Aband ankern wir bei der Punta Esparto ganz nahe hinter dem Damm. Es ist wenig Grund. Wir koennen nicht weiter an den Strand dringen. Wir haben gerade 3 M Wassertiefe. Der Tidensprung im Mittelmeer ist nicht nennenswert, ca. 30 cm. Wir sind gar nicht geschuetzt und die ganze Nacht von den Wellen hin-und her gerollt. Ich verbringe nach Mitternacht die erste Nacht im Cockpit, wo ich das Rollen etwas weniger spuere. Wir werden von 1000 Gelsenstichen gestoert.
29.8.
Punta Esparto → Ensanada del Portichel, Cabo de la Nao
Wir ankern in einer herrlichen, sehr steilen Bucht. Die abfallenden Felsen erinnern mich an die Kueste von Bonifacio auf Korsika.
30.8.
Cabo de la Nao → Insel Ibiza/ Puerto de la San Antonia
Wir ankern vor dem Strand neben vielen anderen Booten jeder Art, nicht weit vom Strand entfernt.
Hier ist eine ganz andere Touristenstimmung, die mir persoenlich nicht besonders behagt. Es Brausen so viele ruecksichtslose Motorbootsbesitzer ganz knapp vorbei, grosse Disco-Boote voll gefuellt mit sehr jungen Leuten. Alles tanzt am hellen Tag drauf herum. Andere junge Leute amuesieren sich auf riesigen Schlauchbooten, die von einem Motorboot ziemlich schnell gezogen werden und hin und wieder dreht sich das Gummiboot um, und alle lachen, eine Gaudi muss es sein. Begleitet von lauter Techno-Musik ist das alles noch viel erquickender ! Andere lassen sich von einem Motorboot mit einer Art Gleitschirm in die Luefte treiben, auch das wird von Discomusik begleitet.
31.8.
Wir machen am VM einen Bummel durch San Antonio. Die Discotheken und Bars sind jetzt doch geschlossen. Das junge Volk, das da herumkrebst, kommt von ueberall. Man hoert alle Sprachen sprechen, auch viel deutsch. Ich habe die groesste Muehe, zwischen den hunderten Sex- Disco-Bars eine einfache Baeckerei zu erkunden. Die Supermaerkte bieten statt Frischprodukten fast nur Schnick -Schnack und Alkohol an. Ich fuehle mich hier ganz fehl am Platz. Jacques nimmt gerade nur in einer Bar den neuenWetterbericht auf dem Net wahr und wir fahren nach 2 h mit dem Beiboot zurueck. Heute bleiben wir noch hier, weil wir doch sehr geschuetzt sind.Morgen soll es wieder mehr Natur geben.
CHRISTA
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