DU CAP REINGA A WELLINGTON - FEVR 24

DU CAP REINGA A WELLINGTON - FEVR 24

Posté par : Paul et Dom
20 Février 2024 à 00h
Dernière mise à jour 20 Février 2024 à 05h
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Chers amis,

Notre vidéo : https://youtu.be/M0GWD1RnzQ4

Musique Angus et Julia Stone

Nous vous épargnons la séquence travaux qui se poursuit tranquillement (et douloureusement parfois) à Whangarei. Nous en reparlerons la prochaine fois.

Quelques nouvelles tout de même de nos voisins les Pukeko, présentés dans notre vidéo précédente, dont la famille s’est agrandie. Non pas que la femelle ait refait des petits, mais cette race de poules (anciennes poules faisanes) a la particularité de prêter son nid à d’autres femelles et de vivre plus ou moins en communauté. Aujourd’hui autour de nous, tandis que le petit est devenu un ado, il y a maintenant 4 nouveaux petits et 3 adultes, que nous avons toujours du plaisir à observer. Les mères sont parfois très dures avec leurs progénitures, sélectives peut-être, regardez bien la vidéo.

CAP REINGA

Après Auckland le mois dernier, nous avons programmé une virée au cap Reinga, pas tout à fait le point le plus septentrional de Nouvelle-Zélande, mais le seul accessible en voiture. Nous partons 3 jours avec Jeff et Marine, et passons 2 nuits en Airbnb chez Polly. Polly cultive sur une magnifique propriété des Protea, exportées vers les USA, le Japon, Hong-Kong etc.

Journées magnifiques et ventées dans cette belle péninsule d’Aupouri, le « Far North », qui s’étend sur une centaine de km de long et 10 de large, et n’accueille que 1 600 habitants. La lande et les cultures sont protégées du vent par de grandes haies d’arbres, les paysages sont magnifiques, les bêtes (moutons et Angus) au paradis (provisoirement seulement, encore que tout dépend de la façon dont on voit les choses !).

Le site des Gumdiggers nous raconte l’histoire de ces immigrants de l’Europe de l’Est (Yougoslaves principalement), venus il y a 150 ans faire fortune ici pour extraire du sol la gomme des kauris qui couvraient la péninsule il y a très longtemps. Cette gomme, ou résine, appelée aussi ambre a donné lieu à partir des années 1850 à une grosse industrie d’exportation vers l’Europe, notamment pour la fabrication de vernis. Les conditions de vie des « diggers » ressemblaient fort à celles des chercheurs d’or, et nous ne savons pas s’ils se sont vraiment enrichis.

Le très joli cap Reinga (le point de départ vers l’au-delà pour les Mauri) sera peut-être bientôt classé au patrimoine mondial du l’Unesco. A ses pieds, la confrontation agitée de l’océan Pacifique et de la mer de Tasman ne donne pas trop envie d’y passer en voilier !

La côte ouest de la péninsule déroule une plage mal nommée « 90 mile beach » puisqu’elle n’en fait que 60, mais tout de même, et se termine au nord par de belles dunes. Paul ose se baigner, ajoutant ainsi la mer de Tasman à son palmarès marin ! Bref, nous revenons enchantés de ce grand bol d’air et de ces immenses paysages.

TAUPO ET LE LAC

Mi-février, nous voici repartis, tous les deux cette fois, pour 10 jours jusqu’au lac Taupo, Wellington et Egmont Park. Beaucoup de voiture à faire, mais bon… c’est le prix à payer ici, et la route est belle !

Première escale sur notre route, le site géothermique de Orakei Korako, dans un joli écrin de verdure. Les sites de ce genre sont nombreux en Nouvelle-Zélande, où cumulent activités géothermiques et risques sismiques ! Les ressources géothermiques assurent 20 % de la production électrique de l’île du nord.

Taupo est une destination touristique importante grâce à son lac, le plus grand de Nouvelle-Zélande. La ville, très mignonne, regorge d’hôtels et resorts de tous niveaux et propose tout un tas d’activités de loisirs liées au lac. Nous nous réjouissons de déguster la spécialité du pays, la truite du lac, mais malheureusement il est impossible ici d’en acheter ni d’en consommer dans les restaurants : il faut tout simplement aller la pêcher, puis demander à un restaurateur s’il veut bien nous la cuisiner. Pour la pêcher, il faut bien sûr un permis, et toute cette organisation est une façon de gérer correctement les ressources halieutiques du lac. Pour nous ce sera donc… restau indien, parce qu’on n’a pas le temps d’organiser quoi que ce soit.

Au sud du lac, nous avions projeté d’aller nous balader sur les flancs d’un volcan dans le Tongarino National Park composé de 3 volcans encore en activité (mais actuellement au repos) et classé au patrimoine de l’Unesco. Malheureusement, un ciel très bas et pluvieux nous contraint à passer cette étape.

WELLINGTON, LA CAPITALE

Nous sommes d’abord peu séduits par cette ville dont le centre très bétonné manque à nos yeux d’harmonie. D’autant que le jour où nous arrivons, il fait franchement froid à cause du vent du sud : Wellington est réputée pour ça, et performe d’ailleurs dans l’énergie éolienne, qui alimente une partie de la ville. C’est une région où il faut mettre son chapeau de soleil (le trou de la couche d’ozone n’est pas loin, le soleil est cuisant) et sa doudoune en même temps ! Mais la baie est très jolie, et tout le reste de la ville (410 000 habitants) est composé de charmantes villas qui s’accrochent presque désespérément parfois aux collines alentour. Toutes les rues et les routes sinuent… un peu stressant pour la conduite en zone urbaine. Et la vie ici est plus chère que dans le Northland : un effet « capitale » sans doute… Les Wellingtoniens sont des urbains sportifs (les Grenoblois du coin !) : on n’avait encore jamais vu autant de gens courir ou faire du vélo (et pourtant ça grimpe !). A à peine 5 km du centre, on se retrouve en pleine nature, soit en bord de mer, soit en forêt, et là c’est magnifique. Nous visitons plusieurs musées, dont le fameux Te Papa Tongarewa, très fréquenté et très bien fait.

En tant que bons marins, nous passons une journée sur Marine Drive, la route côtière qui nous conduit par de magnifiques paysages au détroit de Cook, un moment émouvant pour nous : y passerons-nous un jour en voilier ? (Paul oui, Dom non). Le détroit, large d’environ 22 km, est soumis à de forts courants et turbulences entre mer de Tasman et Océan Pacifique : incroyable, mais la marée est basse d’un côté quand elle est haute de l’autre ! Bref, avec en moyenne un naufrage par an en 160 ans, il faudra être très prudent si nous venons naviguer par là (comme dit Paul, il suffit d’avoir le temps et de passer au bon moment).

EGMONT PARK

Etape nature à Egmont Park, en remontant de Wellington par la côte ouest, avec le presque parfait cône du mont Egmont ou Taranaki, bien visible du ciel et même de Google Earth. Nous sommes hébergés dans un très joli chalet Airbnb chez des hôtes très sympathiques (la plupart des gens le sont d’ailleurs, très accueillants, intéressants et curieux de notre périple). Paul entame l’ascension du Mont Taranaki le dernier matin avant de rentrer, rien de bien difficile pour lui (1 600 m de dénivelé), mais il renonce avant le sommet car ses sandales manquent de lâcher dans les éboulis très roulants.

Voilà les amis, la suite de notre programme est encore sujette à caution, ce sera la surprise de notre prochaine newsletter.
Amitiés à toutes et à tous, et merci de vos nouvelles qui nous réjouissent toujours.

Dom et Paul

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