BORA BORA ET MAUPITI

Posté par : Paul et Dom
26 Septembre 2020 à 00h
Dernière mise à jour 26 Septembre 2020 à 23h
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Chers amis,

Fin de notre (premier) périple dans les îles de la Société.

Notre vidéo   :    https://youtu.be/7zYs9pJMyIg

BORA BORA, LE MYTHE ECORNE

On voit Bora Bora de loin, car l’île est dotée d’un massif montagneux en son centre de 727 m de haut, ressemblant sous certains angles à notre Mont Aiguille isérois. On entre par une seule passe, et ensuite on peut naviguer sur le lagon, plus grand en surface que l’île elle-même, sur des eaux de toutes les teintes turquoises. L’ensemble est très beau. Tous les motus (ilôts) sont occupés par les plus grandes chaînes hôtelières, avec des chambres sur pilotis, la carte postale rêvée de vacances « all inclusive » à un prix défiant toute concurrence (au sens élevé du terme bien sûr !). Bienvenue au royaume du tourisme haut de gamme. Evidemment, nous qui voyageons autrement préférons les îles moins concernées par le tourisme et plus authentiques. D’autant que Bora Bora n’est pas particulièrement luxuriante, et des lagons turquoises, il y en un peu partout. Finalement, il nous apparaît clairement que la réputation de Bora Bora a été construite pour faire venir les touristes, et qu’elle n’est pas forcément LA perle de Polynésie ! Ici, les mouillages ne sont globalement autorisés que sur bouées (et payants donc), et les balades à terre peu nombreuses. A son crédit, l’île est la seule à avoir les moyens d’une politique environnementale, avec un contrôle de l’eau du lagon pour afficher un pavillon bleu, le mouillage sur bouée pour la protection des fonds marins, le ramassage des ordures ménagères à bord des bateaux, et une centrale d’assainissement.

En ce début septembre, presque tous les hôtels semblent fermés, on nous parle de près de 60 % de baisse d’activité. Nous ne sommes pas gênés par le monde ! Ni par le monde sous-marin car nous ne voyons pas grand-chose sous l’eau : jardin de corail mort (un vrai cimetière) heureusement reprenant vie peu à peu, pas ou peu de poissons à chasser ou pêcher (mais c’est la saison qui veut ça).

Nous restons quelques jours sur différents mouillages, retrouvons nos amis Colibri avec qui nous partageons apéros et repas (en l’occurrence un poulpe fraichement pêché et promptement mis à la cocotte !), trouvons un bistrot pour le café du matin et un restau de thon cru à Vaitape le village. Puis nous partons, contents de nous diriger vers Maupiti.

MAUPITI, LE PARADIS

Il faut de bonnes conditions pour entrer par la seule passe de Maupiti : peu de vent dans les jours qui précèdent, et peu de vagues. Le courant sortant peut atteindre 9 nœuds, la passe n’est donc pas toujours praticable.  Mais quelle récompense ! La beauté de la passe et de l’île quand on entre dans le lagon est un vrai coup au cœur, on a littéralement l’impression d’entrer au paradis.

L’île est petite (12 km2, 1 300 habitants) et les quelques pensions (très peu d’hôtels ici, les habitants ont refusé de transformer leur île en complexe touristique) font tout pour satisfaire leurs quelques clients : buffet polynésien, concours de noix de coco (voir les images), bref, l’ambiance est familiale et très sympathique. Au village de Vaiae, il y a de quoi se ravitailler auprès de quelques épiceries « ancien modèle » (on n’entre pas dans le magasin, on commande au comptoir), des mangues plein les arbres (on nous en offre parfois), bref, c’est un monde simple et sans luxe où chaque contact est une rencontre. Les gens ici vivent un peu du tourisme, de la pêche, et de la copra, la chair de la noix de coco qu’ils font sécher  : après avoir bu le jus de coco, nous avons goûté cette chair fraiche, c’est vraiment délicieux. Au programme ici aussi, les raies Manta qui viennent tous les matins dans le lagon se nourrir de plancton, des balades sur les motus (ilots) à pied, le tour de l’île à vélo, et l’ascension du sommet à 385 m d’altitude : chemin abrupt car on ne connaît pas les sentiers en s, à pratiquer par temps sec, et belle récompense au sommet (Dom en a bavé, mais la cheville a bien tenu).

RETOUR A PAPEETE

A l’heure où nous publions, nous sommes revenus à Papeete où nous allons rester 2 semaines pour différentes choses (vente de quelques matériels d’occasion, avitaillement pour les mois à venir), revoir des amis navigateurs, et préparer les étapes suivantes : quelques atolls des Tuamotu en octobre novembre, et route vers les Marquises pour y passer l’été (décembre à mars). Voilà chers amis notre programme. Nous essaierons de vous envoyer une vidéo en novembre, si le débit le permet…

Au plaisir de vous lire,

Paul et Dom

Emplacement

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