CARRIACOU ET GRENADE
Bonjour les amis !
Notre vidéo en ligne ici : https://youtu.be/L3XXuobEVic
Carriacou fait parties des îles Grenadines, mais appartient à Grenade (et pas à Saint-Vincent Les Grenadines !)… Nous y passons une semaine et trouvons rapidement nos marques chez Tanty Mavis pour y déjeuner ou dîner (cuisine familiale à un prix « local »). L’île est bien jolie, avec des plages comme Sandy Island ou Paradise Beach, et le petit tour de l’île en scooter (sans casque ici) nous oblige à emprunter ça et là des chemins qui relient les routes… Nous rencontrons des Américains et des Canadiens (coucou Clément et Joan !), qui ont comme souvent une approche simple et directe très agréable : brefs échanges ou même visite de Noa, nous sommes décidément des animaux sociaux, car nous n’avions pas vu de monde depuis un certain temps et ça nous fait du bien !
Après deux plongées avec le club du coin (d’ailleurs tenu par des Canadiens), nous quittons Carriacou, et du même coup l’ambiance rasta qui caractérise un peu les îles du sud des Caraïbes. Finies les petites maisons colorées, la musique de Bob (tant pis pour vous !), nous voici à Grenade dans une ambiance presque occidentale.
A Grenade, l’île aux épices (Spicy Island), nous atteignons le 12è parallèle, et nous éloignons statistiquement du risque cyclonique (mais cela n’empêche pas qu’il y en ait eu).
Nous nous installons à la marina de Port Louis à Saint-Georges pour une semaine : piscine, bar, restaus, mais aussi moustiques et moins d’air qu’au mouillage. Nous faisons le tour de l’île en deux jours : chocolaterie (gros producteurs), noix de muscade (2è exportateur mondial), et magnifiques paysages. Grenade est une île luxuriante comme la Dominique, avec au centre un écosystème tropical exceptionnel. La capitale, Saint-Georges, construite par les Français au XVIIIè siècle, a des allures un peu hollandaises, tandis que l’habitat se compose partout sur l’île de maisons « en dur » aux couleurs sobres !
Nous faisons réviser notre survie, qui doit l’être tous les 3 ans et qui devra être opérationnelle l’année prochaine : une prestation très professionnelle ici, et un peu de stress à discuter pendant une heure des conditions de survie dans le Pacifique : grâce aux moyens modernes nous sommes sûrs d’être récupérés, mais il faut compter au moins 5 jours, et encore faut-il l’être vivant. Là, l’essentiel tient dans le nombre de litres d’eau que nous aurons à bord (et beaucoup moins dans le nombre de calories), d’autant que nous serons forcément malades, et déshydratés très vite. Voilà la leçon à retenir, et nous ajoutons donc un bidon alimentaire de 30 litres pour eau potable dans la liste des courses à faire !
Il nous reste une douzaine de jours de mouillage après cette étape, et nous passons d’abord voir le parc de sculptures sous-marines de l’artiste Jason deCaires Taylor. Il s’agit de tout un ensemble de statues, souvent de taille réelle, disposées dans le fond de la baie et qui sont petit à petit colonisées par le corail (ici sur la photo telles qu’elles étaient à l’origine). Le public a interprété l’œuvre comme un hommage aux esclaves morts en mer pendant la période de la traite (ce qui n’était pas l’intention de l’artiste mais qu’à cela ne tienne), et on le comprend : en partie détruite par l’ouragan Ivan, elle n’en reste pas moins impressionnante et émouvante. Si vous aimez, sachez que Taylor a créé d’autres sites ailleurs, notamment à Lanzarote.
Puis nous partons mouiller pour les derniers jours (qui vont s’avérer en partie très pluvieux) à Prickly Bay, un mouillage au sud apprécié des navigateurs, avec un programme d’animations complet : infos le matin à la VHF, yoga, soirée pizza, rando, etc…
Paul complète son diplôme d’Advanced Open Water par l’option Nitrox (mélange qui permet de diminuer les effets négatifs de l’azote) et repart donc en plongée, seul. Pour Dom, avec une côte abimée (et oui, encore !), difficile de porter des plombs et une bouteille de plongée sur le dos. La plongée sur le « Titanic des Caraïbes », paquebot immergé de plus de 200 m (dont l’histoire mériterait un film !), lui permet enfin de filmer les raies léopards (ou raies aigles) que nous admirons de temps en temps depuis les Tobago Cays.
Côté logistique, nous essayons d’épuiser nos provisions de bouche, de manière à laisser Noa à Trinidad sans stock à bord : on vide petit à petit les boites de lentilles, riz, pâtes, pois chiches… et finalement nous allons nous retrouver à court plus tôt que prévu. Heureusement, les restaurants sont là pour compléter (au grand plaisir de Dom), et nous trouvons un boucher niçois installé là à qui nous achetons jambon, saucisson et reblochon de Savoie (une petite entrave à notre régime habituel , et un grand plaisir !).
Et voilà, nous partons demain pour Trinidad et pour rentrer en France. Ce n’est pas rien pour nous d’interrompre ce voyage, et nous vous raconterons cette dernière étape dans une dizaine de jours.
Amitiés à tous, au plaisir de se revoir bientôt !
Paul et Dom
Notre programme en France, guidé par les étapes familiales :
- 1er au 7 août : Toulon
- Mi-août : Grenoble et environs
- Fin août : Belignat
- 2 au 9 septembre : Sud Bretagne
- 10 au 15 septembre : Bordeaux
- 16 au 30 septembre : Chamonix
- Ensuite Paul repart vers La Martinique et Trinidad, Dom reste en France jusqu’au 10 novembre (Toulon, Grenoble, Rennes)
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