PORTO SANTO
Après 3 semaines passées à Lisbonne, il était temps pour nous de quitter le continent. L’escale à Lisbonne nous a permis de régler nos problèmes mécaniques. A savoir le pilote automatique, venu expressément de France ( c’était plus rapide) , que Xavier a brillamment installé après avoir été acheter un convertisseur chez le concessionnaire Raymarine à l’autre bout de la ville. En ce qui concerne le barbotin de 10, le plus facile, le plus réalisable fût que les gars du chantier nautique de la Marina nous l’installâmes. Sur une période de 2 semaines, ils sont venus, repartis, puis pas revenus puis venus installer un barbotin d’abord qui n’était pas adapté, puis finalement un bon , puis commandé 100 m de chaîne de 10 (pour aller avec le barbotin de 10) qui, au vu de son prix, aurait pu être en or massif ; au final, on nous a adressé une facture sur laquelle on nous faisait payer allègrement le guindeau sur lequel le barbotin avait été prélevé pour nous l’installer sur notre propre guindeau, mais dont on n’avait pas besoin et dont on ne nous avait pas révélé l’existence auparavant. Pour faire bref, tout s’est bien terminé, mais il est bon de savoir pour les prochains à venir dans cette marina notée par STW, qu’il vaut mieux ne pas avoir affaire avec ce chantier, qui semble, hélas, avoir la mainmise sur le secteur.
Nous avons passé les 500 milles qui nous séparaient de Porto Santo avec plus ou moins de facilité. Les 48 premières heures ont été pour moi le meilleur des régimes, je ne pouvais rien garder dans mon estomac, nous avions, en effet, un vent force 17 à 22 nœuds, et des vagues d’une hauteur de 3 mètres, de côté. Les 48h suivantes ont été un pur bonheur, nous avons pu profiter de la visite de dauphins, prendre une douche sur la jupe, lire. Nous étions seuls au monde, en effet, nous pouvons compter sur les doigts d’une main le nombre de cargos que nous avons croisés.
L’arrivée à Porto Santo fut bien accueillie par l’équipage et nous avons pu jeter l’ancre juste en face de la plage à côté du port de Porto Santo. Il y avait quelques voiliers, notamment l’équipage de Kirwitt que nous avions rencontré précédemment ainsi que de nouvelles têtes que nous aurons l’occasion de revoir au fil de notre voyage, Timacle et Scarlett.
L’île de Porto Santo nous plait par son architecture, ses églises , ses rues escarpées et ses fleurs aux couleurs extraordinaires. Nous nous baladons avec délice en faisant mille projets pour nos futures escapades, en espérant que les photos restituent au mieux la beauté des lieux.
Nous resterons ici jusqu’à samedi matin probablement, en attendant que le coup de vent passe, que la météo soit plus clémente, nous nous abritons dans la marina, et travaillons assidûment le cned et le bronzage, après avoir nagé dans les eaux incroyablement transparentes . Nous rêvions de pouvoir sauter du bateau dans une eau à 25 °c où nous apercevrions le fond, nous l’avons fait, et ce n’est qu’un début.
Vous devez vous identifier pour laisser un commentaire : cliquez ici pour vous connecter .
Anonyme (non vérifié)
26 Septembre 2013 - 12:00am
ça sent le large mais je te