De Cascaïs à Bayona

De Cascaïs à Bayona

Posté par : Michel
31 Juillet 2012 à 18h
Dernière mise à jour 19 Novembre 2014 à 12h
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Notre séjour à Cascaïs se prolongeant, nous partons par le train faire une ballade à Lisbonne ; c'est notre troisième visite en 6 ans et nous ne trouvons guère de changements !!! Par contre, nous sommes très vite fatigués par l'animation et le bruit de la grande ville ; il est vrai que nous vivons plutôt dans le calme (mis à part le bruit du moteur bien entendu). Nous regagnons donc Cascaïs dans le courant de l'après midi ; ce bain de foule nous a soulé plus que 3 ti punchs d'affilée !!

Nous avons également le plaisir d'assister à un rassemblement de vieux gréements qui prennent le départ vers Cadix ; superbe spectacle.

Enfin, Passage weather nous indique une opportunité de départ vers le nord ; nous mettons donc les voiles (façon de parler car c'est plutôt Monsieur Volvo qui a la priorité ces derniers temps) en direction de Peniche. C'est effectivement une fois de plus au moteur que nous effectuons cette étape de 43 miles. Là encore, pas de changements dans ce port où nous retrouvons le ponton branlant (peut être un peu moins de mouvements de pêcheurs quand même), et toujours cet accueil très sympathique du maître de port qui nous confie la carte d'accès au ponton sans exiger de caution en nous disant, en français svp) "je vous fais confiance, remettez la carte dans la boîte à lettres avant votre départ". Si d'autres ports prenaient exemple, la vie serait bien plus simple pour tous ! mais peut être que certains plaisanciers ne joueraient pas le jeu....

Après cette brève escale à Peniche, nous partons pour Figuera Da Foz, encore une longue journée de 60 miles que nous effectuerons au moteur à part une trop courte période de deux heures où nous pourrons envoyer le génois et couper la bête. Par contre, la pêche est fructueuse et je suis contrainte de relever la ligne à mi journée car nous avons notre quota de maquereaux.

Et une nouvelle grosse navigation de la journée vers Leixoes, banlieue de Porto. Nous mouillons en fin de journée à l'entrée du port afin de repartir au plus tôt le lendemain matin. Trois voiliers mouillent là et ce sont trois voiliers fançais. Nous nous faisons la réflexion que de plus en plus de bateaux évitent les marinas : signe de crise ????

La météo étant toujours clémente (c'est à dire pas de vent du nord trop fort), nous quittons Leixoes pour Viana de Castelleo situé 32 miles plus au nord et presqu'à la frontière de l'Espagne. Là, nous avons la surprise de voir une passerelle qui enjambe l'entrée de la  marina et en interdit l'accès !!! Heureusement, un ponton d'attente a été placé à l'entrée où nous nous amarrons.  Il parait que la marina s'envase et que les forts tirants d'eau ne peuvent donc plus y entrer. Après tout, nous sommes bien mieux dans la rivière que serrés contre d'autres bateaux dans la marina. Nous repartons donc à la découverte de cette ville charmante que nous avions visitée en 2006 avec nos compagnons de L'Chuppen.

C'est la fête à Viana de Castello et quand les portugais font la fête, ça dure toute la nuit, et même deux nuits de suite ! c'est ainsi que, ayant enfin trouvé le sommeil à 6 heures du matin, nous ne nous réveillons pas pour repartir le dimanche comme prévu ! Mais un rallye de voiliers doit arriver dans la soirée à Viana et le capitaine de port nous incite à rentrer dans la marina car le ponton d'attente va être complet !!!  Nous profitons de cette prolongation de notre escale pour aller visiter la basilique de Santa Lucia située au dessus de la ville ; nous y accédons par un téléphérique et de là, nous avons  un superbe panorama sur la rivière et la ville ; pour redescendre vers le port, nous optons pour la marche !!! Aïe aïe aïe, trois jours après, j'ai encore les mollets douloureux.

Le lendemain matin, alors que nous souhaitons sortir du port, nous sommes scotchés dans la vase  !!! une heure plus tard, alors que le sondeur indique 0,1 mètre, nous nous extirpons de là !!! Ouf !!!

Le vent du nord est encore un peu fort mais tant pis !! de plus, nous souffrons tous deux d'un mal d'estomac dû à priori à une viande pas très fraîche ! c'est donc une journée assez pénible mais fertile en maquereaux qui nous amène à Bayona, en Espagne.

Là, Michel doit faire la vidange du moteur ; nous attendons également l'arrivée de Loîc sur Taravana qui devrait nous rejoindre pour la suite de la remontée, tous deux en direction de Locmiquélic.

Bon ben moi, je suis toujours au port, à la maison du même nom. Seul changement dans le paysage, une éolienne géante, dont chaque pale fait 75 mètres. C'est un prototype pour l'offshore. Elle ne tourne pratiquement jamais. On se demande à quoi elle sert ; peut-être juste de girouette. Vous me direz que c'est déjà ça ! Mais moi, le sens du vent ne m'importe que très rarement... Et quand je pense aux joli décor que vous allez avoir en mer... Bref, on en reparlera à terre... Je vous embrasse. Yseult.

Penaos ‘mañ ar bed ganeoc’h ? Ce golfe de Gascogne, l'eûtes-vous ? et retrouvâtes-vous les amers bretons ? Nous pensons souvent à vous, lorsque, après une matinée à (re)carreler le rez-de-chaussée de la maison, nous "descendons" au bateau pour une petite sortie voileuse et un bain bien mérité mais à température bretonne cette année. Allez, mat avel Kenavo ar c'hentañ (Ces tentatives de langue bretonne sont SGDG) Amitiés Blaisine&Guy

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