Mais où est l'été ?...
Nous avons quitté Cedeira le 2 juillet au matin à destination de La Corogne que nous avons atteint après six heures de près et un peu de moteur sous le soleil. Toujours pas de bord de grand largue... Nous avions fait un petit détour par la ria de Ferrol que nous ne connaissions pas. Sa longue entrée étroite (genre goulet de Brest) lui a valu d'accueillir le plus grand port militaire espagnol côté Atlantique. Il y a aussi un grand port de commerce mais pratiquement pas de place pour la plaisance de passage.
Nous avons eu du mal à reconnaître la marina de La Corogne qui a vu sa capacité d'accueil multipliée par quatre et bénéficie de nouvelles installations sanitaires. Les espagnols ont vu grand. Un peu trop peut-être : elle est au trois-quart vide. Nous y avons passé deux nuits avant de déménager, sur les conseils de plaisanciers rencontrés à Saint-Gilles, vers la marina qui a été installée dans l'ancien port de pêche et pratiquement en ville. Comme en plus elle est tout aussi neuve et moins cher...
La Corogne est un port que nous aimons beaucoup même si il a évidemment beaucoup changé depuis notre passage au siècle dernier en 1999. La ville s'est agrandie mais a su garder et même rénover ses belles façades de balcons fermées qui donnent sur le port qui accueille cargos et paquebot de croisières comme celui qui nous a surpris comme voisin à notre réveil !
Nous y avons vite retrouvé nos habitudes : le chocolate con churros ; le marché couvert avec ses étales colorés et odorants de fruits et légumes, de poissons, de fromages, etc ; ses innombrables restos qui tentent le touriste en exposant en vitrine des montagnes de fruits de mer : poulpes, moules, calamars et pouce-pieds...
Et c'est avec plaisir que nous avons retrouvé un petit bistrot qui ne sert que du Priorato (un excellent vin doux espagnol), systématiquement accompagne d'une mesure de cacahuètes grillées et qu'il faut boire à la régalade puisqu' il est servi dans de petites bouteilles à deux goulots : un pour remplir et un -plus fin- pour boire. L'escale a permis aussi de faire quelques menus achats d'entretien de Spip et aussi l'acquisition d'une petite antenne wi-fi qui améliore nettement la qualité de réception à bord et donc notre accès à l'Internet : alors n'hésitez pas à nous joindre sur Skype lorsque vous nous verrez connectés (rappel de notre pseudo : flogekapb).
Enfin, Katia a retrouvé ce monsieur qui avait tant amusé Florent...
et moi quelque trace de l'Inquisition... !!!
Seul bémol : le temps s'est gâté et la pluie a fait son apparition. Comme en plus le vent reste obstinément de sud-ouest, nous avons choisi d'attendre une amélioration dans la ria voisine d'Ares. Nous y avons trouvé un joli mouillage sauvage dans l'anse de Cirro, devant un petit port, entouré de parcs à moules et où de grands dauphins souffleurs sont venus nous rendre plusieurs visite. J'y ai inauguré une des dandinettes récemment acquises et, à la grande surprise de Katia, un beau calamar s'y est laissé prendre !
C'est donc sous la pluie, dans le brouillard et, le comble, sans vent que nous rejoignons la ria de Corme le 8 juillet. Le lendemain nous allons mouiller dans l'anse de Camariñas, petit port célèbre en Espagne pour ses dentelières.
Avant de traverser, le lendemain et enfin sous le soleil, la ria pour Muxia que nous connaissions pour ses séchoirs à congres mais où nous avons la surprise de trouver une marina... Plus exactement les pontons (qui servent d'aérodrome aux goélands) d'une marina dont on n'a pas réussi à savoir si elle serait un jour terminée !
Le lendemain nous avons passé le cap Finisterre pour mouiller devant le petit port très touristique de Fisterra qui a conservé quelques jolies maisons anciennes et quelques vieux séchoir à maïs. Poursuivant notre descente vers le sud - si le soleil est revenu, il ne fait pas encore bien chaud - nous voilà à Portosin d'où nous comptons faire une petite escapade à terre jusqu'à Saint Jacques de Compostelle.
Jeu :
Vous êtes à bord de Spip. Entre deux virements de bord, le capitaine vous prévient : « je vais changer l'eau des poissons ». Qu'en déduisez-vous ?
Vous devez vous identifier pour laisser un commentaire : cliquez ici pour vous connecter .