Croisière Galicienne
4 jours d’escale à La Corogne. Joël, Axel ont débarqué et rejoint la Bretagne par car, Jean Paul lui est aussi parti pour la Loraine par train. Josiane nous a rejoint le vendredi par avion à St Jacques de Compostelle où nous avons été l’accueillir par le train. L’équipage de croisière est maintenant composé de Josiane, Danièle et Alain. Ces 4 jours ont été mis à profit pour visiter La Corogne, immense ville aux milles facettes avec ses fiestas et concerts gratuits. Ici nous sommes en Galice, terre Celte, comme disent si bien les Galiciens : La Bretagne c’est la Galice de la France. Nous bretons nous avons beaucoup de points communs avec les Galiciens, leur culture celte est bien plus ancrée et visible que la notre, et cela nous nous en rendrons compte tout au long de nos 3 semaines ici.
Lundi 17 août 2009
La Corogne – Corme distance 33 milles, belle journée, vent nul, mer plate, étape réalisée au moteur. Nous sommes passés entre les iles Sisarga et la terre, par temps calme cela n’est pas un problème avec une carte détaillée, mais par mauvais temps, il est préférable de faire de contourner ces iles, le passage est semé de haut fond surtout coté ouest. La ria de Corme est ouverte à l’ouest, deux abris possible Corme au nord et Lage au sud. Nous avons choisi un mouillage coté Corme entre l’immense ferme aquacole et une petite plage de sable fin. Corme est un petit port de pêche abrité par très haute jetée. Corme est flanquée d’immeuble moderne qui cache les vieilles maisons en pierre du vieux port. Plusieurs commerces pour réaliser un petit avitaillement, mais attention faut être patient, ici on discute beaucoup. La ville et ses habitants sont très sympathiques.
Mardi 18 août 2009
Corme – Camarinas distance 18 milles. Étape encore réalisée au moteur, encore une journée sans vent, ici elles sont rares. Nous longeons la " Costa da Morte ", donc ne pas s'éterniser ici par mauvais temps. La baie de Camarinas est également ouverte à l'ouest et la houle de nord ouest y pénètre, ce qui peut rendre difficile une entrée par mauvais temps. Bien suivre l'alignement 108 indiqué sur les cartes. A tribord, le joli port de Muxia, avec sur les hauteurs, visible en arrivant, l'église "la Virgen de Barco" haut lieu de pèlerinage. A bâbord de la ria la ville de Camarinas avec son port qui est un excellant abris. Au nord la ria se prolonge, très bien abritée des vents et lorsque que nous y sommes, nous avons l'impression d'être dans une mer fermée, plus au nord la ria s'étend encore entre une forêt de pins jusqu'à l'embouchure d'une rivière, mais les fonds ne laissent la possibilité de mouillage qu'aux faibles tirants d'eau, moins de 1 m. Nous choisissons de jeter l'ancre face à la Cala De Vila, une plage de sable fin, havre de paix, le défaut est la température de l'eau = à 16°, rendant pratiquement impossible toute baignade. Nous profiterons d'aller visiter en annexe le fond de la ria appelé sur les carte "Ensenada de la Vasa", même avec l'annexe par endroit nous touchions le fond.
Mercredi 19 août 2009
Nous décidons de nous rendre dans le port de Muxia, en cette matinée, pas un souffle d'air. Comme le préconisait le livre Imray nous mouillons l'ancre dans le port et nous amarrons l'arrière solidement à l'enrochement de la digue nord-est tout comme les barques locales et 2 voiliers de la taille de Frankiz. Mais voilà vers midi une brise assez forte de sud ouest se leva, même à l'abri de la ville elle nous fit chasser vers l'enrochement, l'ancre ne devait pas être bien accrochée sur les fonds vaseux du port. Je décidais de quitter cet endroit le plus vite possible et de rechercher un autre mouillage plus sur à l'extérieur du port. Mais voilà que je n'avais plus de commande électrique du guindeau, quelle chance j'ai eu, car 10 minutes auparavant cela aurait pu être catastrophique !!! Route sur le port de Camarinas et par bonheur juste une place pour la taille de Frankiz, le vent forcissait encore un peu. Pour la panne du guideau, tout simplement c'est le disjoncteur qui n'avait pas supporté l'échauffement lors de la remontée de l'ancre à Muxia, vu que il y avait trop de bout dans l'eau au niveau du voilier, par précaution je ne me suis pas aidé avec le moteur, trop de risque d'en prendre un dans l'hélice. Pendant que j'effectuais le remplacement du disjoncteur, les filles allées se balader dans les environs de Camarinas. Le soir bien sur dîner dans un des restaurants typiques de Camarinas. Tapas succulents : poulpes servis dans une assiette en bois, calamars frits, couteaux, sardines grillées, empenadas et tourte aux pommes le tout servi avec un vin blanc de Pontevedra fruité et gouleyant : un régal ce repas.
Jeudi 20 août 2009
La nuit a été pluvieuse, avec pas mal de vent, mais voilà ce matin le vent n'est plus que de 5 nœuds à peine et de nord ouest lorsque nous sortons de la ria de Camarinas, une houle de nord ouest nous roule un peu. Nous faisons route sur le port de Finisterre au moteur encore. Mais avant il faut passer le cap Finisterre. Et dire que c'est ici qu'on lieu les plus fortes tempêtes de la cote atlantique. Impressionnant le passage de ce cap, à chaque fois c'est un pincement de cœur, pour nous c'est une impression qu'une bonne partie des navigations les plus rudes qui sont passées. Ce jour là, nous constatons un phénomène bizarre, des milliers de petits crabes en bancs émigrent vers le nord à quelques centimètres dessous l'eau, un vrai régal pour les oiseaux de mer qui ne s'en privent pas. Le passage du cap, nous le faisons assez proche de la cote, tout en laissant quelques haut font à distance, certains gros bateaux de pêche rasent encore de plus prêt la cote. La mer est plate maintenant à l'approche du cap et la houle a pratiquement disparue. Lors de la remontée sur le port, distant de 2 milles du cap, la brise de nord ouest forci rapidement et passe par-dessus la montagne. Arrivé au port de Finisterre, celui-ci étant déjà bien occupé, pas très protégé que cela du vent qui passe par-dessus la terre, pas très haute à cet endroit, je choisis un autre mouillage indiqué plus calme sur l'IMRAY : l'Ensenada Del Sardineiro. Ce mouillage est très calme, un autre voilier se trouve sur ancre à notre arrivée, ici pas de touristes, que des locaux. Mais attention à la ferme marine et en plein milieu une roche (La Eyra) à 0,7 sur la carte !!! C'est vrai que le C80 de Raymarine avec la carte Navionics nous aident beaucoup dans ces parages. Distance parcourue 26 milles et encore au moteur !!! Comme nous étions au mouillage vers 16h, nous sommes allés à terre en annexe et nous balader dans les environs jusque dans la soirée. Superbe le coin, il y a de belles promenades à effectuer, quelques restaurants et bars pour se restaurer, mais le coin reste sauvage.
Vendredi 21 août 2009
Ce matin la fraîcheur règne, les polaires nous réchauffent. Nous faisons route sur la ria de Muros. Au bout de 1h de moteur, le vent qui se décide à se lever, il était temps, quel plaisir de se retrouver sous grande voile et génois. Nous longeons toujours la cote et ici encore il faut être très vigilant car les hauts fonds ne manque pas. Le vent est au sud-ouest 8 à 10 nœuds, nous sommes au près, légèrement débridé, mais cela nous donne encore plus de sensation de fraîcheur. Vers 12h30 la " Punta Carreiro ", contournons "l'Islote De Neixon" et abattons pour aller sur le port de Muros distant de 2 milles au nord de la pointe. Nous nous trouvons au portant et avec le peu de soleil cela nous réchauffe un peu.
Le mouillage de Muros est bien occupé par des bateaux de tous genres, le petit port est archi complet et pas de place pour les visiteurs, donc nous mouillons assez loin du port dans l'Ensenada De Muros. Au bout de 2 heures, le vent forci passe au nord-ouest et encore une fois nous chassons sur les fonds de vase et nous ne sommes pas les seuls, des anglais aussi en font l'expérience, mais eux ont été stoppés par un câble traînant dans le fond. Donc route sur la marina de Portosin à l'est de la ria de Muros et Noia. Les rafales de vent dépassent déjà 25 nœuds lors de l'arrivée dans la marina, très bon accueil du Club nautique gérant la marina. Nous resterons ici jusque dimanche, ce qui nous permettra de nous balader plus à l'intérieur et de visiter Noia et Portosin. Particularité à Portosin : le soleil se couche au son de la Gaita (cornemuse Galicienne), très audible de la marina, bravo au sonneur, eh! Oui nous sommes Bretons.
Distance parcourue le 21 août = 25 milles.
Dimanche 23 août 2009Nous quittons Portosin vers les 10h; Il fait beau mais frais encore. La ria de Muros ressemble à un lac. Route moteur sur la ria de Arosa, la mer est plate. En 2 bonnes heures nous sommes à Cabo Corrubedo, 12 milles au sud de Muros, nous laissons à plus de 2 milles sur bâbord, ici le rase cailloux n'est pas d'actualité avec les nombreux hauts fonds et écueils. A peine avons nous passé la pointe que le vent monte subitement à 15 nœuds d'ouest nord-ouest, allez oust! Le génois et route voile. Très vite le vent forci à 25 nœuds : génois légèrement enroulé et 1 ris dans la grande voile. Hé! Oui ce sont les Alizés Portugais qui se lèvent toujours vers midi. La mer se forme un peu et devient agitée, quel changement de conditions en si peu de temps, en moins d'une ½ heures. Le vent ayant encore forci, nous enroulons complètement le génois. Le voilier roule un peu, car la houle s'est intensifié, nous avançons entre 6 et 7 nœuds et cela avec uniquement la GV avec 1 ris. Bon voilà la ria de Arosa. Le Canal Del Norte avec sa passe "Paso Del carreiro" ne me paraît pas clair, ça déferle de partout la dedans, des chalutiers sortent pourtant, mais se fond drôlement secoués, en plus nous sommes à basse mer. Je décide de faire le tour de l'île Salvora, c'est plus prudent. Nous passons même l'île Salvora, et allons mouiller plus au sud dans l'Ensenada De Lanzada, a l'abri de la houle tout prêt de la marina San Vicente Del Mar. Après un bon repas, car tout cela a creusé les estomacs, nous continuons notre route sur Combarro tout au fond de la ria de Pontevedra. Pour Arosa on verra cela plus tard. A Combarro, nous pensions être au mouillage, le guide Imray n'en faisait que des éloges, ben non, maintenant c'est une superbe marina, le tarif aussi, toute nouvellement inaugurée. En plus quelle chance, nous souhaitions une fiesta, ici c'était la fête de la mer avec pas mal d'animation avec beaucoup de groupe de musique, Gaita bien sur. Pontevedra, haut lieu de culture galicienne, n'est pas loin. Faut aussi signaler que nous avons dîné dans un immense chapiteau, un repas galicien des plus délicieux et dans une ambiance bien sur celtique toujours au son des cornemuses. A regarder de plus prêt, nous étions les seuls touristes. Super souvenir cette escale. Distance parcourue ce dimanche : 42 milles.
Ne pas oublier la visite de la ville de Pontevedra, par car, nous y avons passé la journée de lundi.
Mardi 25 août 2009
Belle journée qui s'annonce, le ciel est bleu et il fait plus chaud. 10 h, nous mettons le cap sur l'île de Onz. Nous sommes à 13 heures devant le port d'Almacen. Des bouées sont mises à disposition pour s'amarrer. Mais nombreux sont les visiteurs ici, pas de place. Par chance alors que nous allions mouiller un peu plus au large, un pêcheur nous fait signe qu'il s'en va et de venir sur sa bouée. Les touristes sont nombreux sur Ons, plusieurs navettes débarquent tout ce monde venu du continent, il y a même un camping. La visite de l'île se fait à pieds, nous avons réalisé une belle ballade. Vers 17 h, nous faisons route au nord sur la ria Arosa, fallait bien la visiter celle là aussi. Cette ria est parsemée de roche et petits îlots, du granit, on se croirait un peu dans le chenal des sept Iles au nord de la Bretagne. Le soir mouillage face au port de Santa Eugenia De Riviera. Milles parcourus sur cette journée : 30.
Mercredi 28 août 2009
Aujourd'hui il fait gris et frais, le vent a tourné au sud-ouest. Nous allons nous enfoncer dans la ria de Arousa. Route sur le port de Rianxo, à la voile, mais un peu fainéant aujourd'hui donc sous génois simplement. Alors si hier nous avions les roches, aujourd'hui elles sont là encore, mais en plus il y a les immenses parcs à moules, étalés dans l'ensemble de la ria, des chenaux balisés permettent de naviguer parmi tout cela sans difficulté. Port de Rianxo ou plutôt marina, est immense, avec des pontons de grandes tailles. Ici les gros bateaux de pêches sont amarrés à des pontons tous neufs. Au fond de la marina, un ponton réservé à la plaisance, les visiteurs y sont très bien accueillis et toujours de la place d'après les responsables de la marina. Le seul défaut, les pêcheurs ne respectent pas la vitesse, dans ça bouge parfois. Rianxo sera pour nous le départ d'une petite ballade à pieds à Saint Jacques de Compostelle distante de 50 km environ par le chemin des Portugais qu'empruntent les pèlerins. Nous réaliserons cette marche sur 2 jours.
Samedi 23 août 2009
Un coup de vent est passé cette nuit, pas mal de clapot dans le port, Frankiz se faisait un peu secoué au ponton. Malgré cela nous avons passé une bonne nuit après nos 2 jours d'effort. Une bonne partie de la journée le vent souffle entre 20 et 25 nœuds de nord ouest Vers 16h, ça se calme légèrement, nous partons vers Villanova de Arousa sous génois seul. Les 8 milles de navigation entre les parcs à moules ont été réalisés en 1h15. A 17h15 nous sommes amarrés sur l'un des seul pontons de libre dans la marina, ici peu de place pour les visiteurs. L'accueil par 2 marineros a été très sympathique. J'aurai préféré aller au mouillage, mais du vent fort est encore annoncé pour les 24h à venir et de plus les zones intéressantes sont très occupées par les locaux, plaisance et pêche. Nous profitons de visiter la ville et une petite balade sur "Isla De Arousa" reliée par un pont à Villanova.
Lundi 31 août 2009
Belle journée en perspective, ciel bleu dès la matinée, vent faible. Route sur la ria Vigo, la plus au sud de la galice. Grande voile et génois, zig zag parmi les roches et parcs à moules pour sortir de la ria de Arosa. 13h, mouillage devant la plage de Melide de l'île Ons pour un arrêt déjeuner. Je n'est pas fini de mouiller l'ancre, qu'un bateau de pêche me passe sur la chaîne à frôler la proue de Frankiz, j'ai eu peur qu'il m'embarque. Eh! Bien, ce pêcheur rentre à l'intérieur des bouées jaunes délimitant la zone de baignade, je pense pour voir, autrement dit "mater" les naturistes sur la plage. Le pêcheur relève ces casiers entre 10 et 20 mètres de la plage sous les invectives des estivants. Nous sommes-nous à plus de 300 mètres de la plage. Repas termine, route sur les îles Cies et a la voile.
Les îles Cies, un paradis marin sur le littoral Galicien, font parties du parc national des îles Atlantiques, l'île Ons également. Ici des règles strictes sont de vigueurs : ramener ces poubelles, autorisations pour mouillage, pas de feu, pas d'animaux.. Une particularité qui m'avait été signalé au salon de paris par les hôtesses du stand galicien : le port des lunettes de soleil est obligatoire, lors de notre escale je peux vous assurer qu'oui, c'est une nécessité dès que le soleil brille, tellement le sable est blanc. Le mouillage devant la plage "Aera Das Rodas" est déjà très encombré à notre arrivée, malgré cela nous trouvons un bon emplacement pour passer la nuit. Une visite de l'île s'impose, le débarquement en annexe se fait sur la plage. Les sentiers sont balisés et pas mal d'espaces sont interdits d'accès par mesure de protection, ici la nature est très respectée, malgré les nombreux touristes qui débarquent par les navettes maritimes. Bars, restaurants, camping accueillent tout ce monde. Le mardi, nous effectuons une petite rando au Monte faro, de la haut vue imprenable sur la ria de Vigo. Cette ballade nécessite quand même de bonnes chaussures.
Mardi 1er septembre
Un seul désagrément au mouillage, le matin de bonne heure, des pêcheurs draguaient parmi la dizaine de bateaux encore présents, sans se soucier de nos mouillages, alors parc naturel et réglementation respectées par tout le monde, non visiblement !!!! Débarquement sur l'île seulement après que le dernier pêcheur ai quitté la zone.
Nous effectuons une petite rando au Monte faro, de la haut vue imprenable sur la ria de Vigo. Cette ballade nécessite quand même de bonnes chaussures. Après l'effort, un déjeuner s'impose chez "Séraphin" puisque beaucoup de guide vante les mérites, Boff ! Après le repas, nous barrons ce restaurant du guide du routard tellement la qualité laisse à désirer; Séraphin n'est plus là visiblement.
En fin d'après midi, après 24 h passées dans ce paradis, nous faisons route sur Bayonna. Danièle et moi avons un sacré souvenir de ce port lors de notre passage en 2003 avec Sabik mon précédent voilier. En ce temps là nous étions sur bouée, mais maintenant une nouvelle marina toute moderne nous accueille, ho le mouillage aussi est possible mais pour des raisons pratiques nous choisissons un ponton. Nous restons ici au moins 2 nuits. Visite de la ville et ses environs.
Jeudi 3 septembre 2009
11h : Route Vigo que nous atteignons vers 13h, la marina de la ville est complète. Nous partons vers la nouvelle marina du la "Punta Lagoa". Beaucoup de place ici. Très moderne et sécurisée de partout !!! Dès que vous sortez de l'enceinte, vous comprenez très vite que les locaux sont très hostiles à cette marina, faut se faire petit, les slogans sur les murs en disent long. La ville est éloignée, mais lorsque le bon bus est découvert, c'est pratique. Enfin le taxi est fortement recommandé surtout le soir. Vigo regorge de bon restaurant qu'il ne faut pas manquer à tout prix.
Vendredi 4 septembre
Jour triste, dernier jour de vacances pour Josiane qui rentre en France aujourd'hui. Allez, une dernière petite navigation au moteur et nous voilà dans la marina de Vigo, nous sommes autorisés de nous amarrer pour quelques heures. Josiane nous quitte en début d'après midi pour prendre un train vers St Jacques de Compostelle d'où elle doit prendre son avion de retour. Frankiz te salut et te dit à bientôt à St Martin aux Antilles.
Danièle et moi repartons, route Povoa de Varzim. Mais en passant devant Bayona, nous n'avons pas pu nous empêcher de rejoindre la marina. Un dernier petit tour en ville, bien sur pour simplement prendre dans un estaminet une dernière "Estrella Galicienne" cette bonne bière locale. Du coup nous y passons la nuit, au ponton, pas au bar !!!
Samedi 5 septembre
Au revoir la Galice, quelle merveilleuse région, allez pays ! Nous reviendrons certainement dans quelques années, de toute façon c'est un passage obligé pour le retour en Bretagne.
8h30 : route Povoa De Varzim, distance environ 50 milles. Vent nul pour sortir de la ria de Vigo. A peine avons nous passé le "Cabo Silleiro" que les alizés portugais se réveillent, chouette 10 à 15 nœuds de nord ouest, vite le Spi, nous n'allons pas nous en priver pour cette longue descente le long des cotes Galiciennes et Portugaises. 12h30, La Guardia, le Rio Mino, nous sommes au Portugal. Frankiz avance à plus de 7 nœuds. Viena Do Castelo est vite passée. Nous longeons la côte à environ 2 milles, pour mieux en profiter. Mais attention, à 5 milles environ au nord de Povoa, alors que nous étions encore sous spi, je distingue devant nous 4 bouées cardinales qui ne figurent pas sur nos cartes, nous filons droit dessus et vite (8 nœuds). Pas d'hésitation, affalage du spi rapidement et route ouest au moteur, il était temps car je rase la balise nord, et contourne celle d'ouestt. Un coup d'œil sur le "Bloc Marine", eh! Oui ces balises sont bien signalées, elles balisent une énorme usine électrique "houlomotrice", qui affleure au ras de l'eau. Renseignements pris plus tard à Povoa, ces bouées sont récentes, moins de 1 ans et toutes les cartes ne sont pas encore à jour. Alors vigilance pour ceux qui passent par-là. Povoa est maintenant devant nous, beaucoup d'immeubles, on se croirait sur la Costa brava espagnole. Bien au moment ou nous pénétrons dans le port, le vent forcit, dépasse les 25 nœuds, L'accostage et l'amarrage à été laborieux malgré l'aide d'un marin du port et de plusieurs plaisanciers qui sont venus à la rescousse. Bon nous sommes amarrés provisoirement, lundi la capitainerie nous attribuera une place pour 2 mois. Maintenant nettoyage, rangement et diverses bricoles car Frankiz reste ici jusque fin octobre, quant à Danièle et moi nous prenons l'avion mardi. Encore 2 petits mois de travail et à moi les vacances perpétuelles. Un petit mot sur Povoa de Varzim : Ce port m'a été conseillé par Jean Claude du voilier Drisar, je le remercie. Tout ici respire la sympathie, aussi bien au port que dans la ville, on s'y sent bien, en résumé : c'est comme cela au Portugal, une envie de rester là vous gagne très vite.
A bientôt pour d'autres aventures. Allez jeter un p'tit coup d'œil aussi sur l'album photos.
Alain
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