Une semaine de repos, surf, réparations et dernière mise au point avant de rentrer dans l'univers de la totale débrouille! Une fois que nous aurons quitté les Canaries, nous ne croiserons plus un professionnel de la voile avant la Martinique... Heureusement, ici, nous sommes dans le monde merveilleux de la plaisance, pas de problèmes que des solutions.

Effectivement, je reviens à notre valeureux sondeur (pas de panique Stéphane), dont l'écran n'affichait plus que la moitié des barres digitales. Il est passé entre les mains expertes d'un Docteur en électronique. 20 secondes plus tard, un quart de tour de visse et ... çà marche!! Le Docteur (British) ne présente pas de note, nous lui laissons 3 bouteilles de notre précieuse cave. Plus tard, la pièce du pilote automatique est refaite en double exemplaire surdimensionné par le tourneur du port et ce en 48 heures. La bonbonne du circuit d'eau sous pression est en stock chez le grossiste en plomberie de l'île. Toutes les bonnes adresses et numéros de téléphone nous sont fournis par un ouvrier du chantier naval local (heureux gagnant d'une bouteille de vin français). Nous allons de bonnes surprises en bonnes surprises accompagnées de sourires ensolleillés.

Côté surf, c'est un peu gros pour Marin et moi, même parfois pour Yan. Le niveau est plutôt sérieux, l'ambiance sur le spot est glaciale et hostile aux gringos. Heureusement, l'eau est bonne, çà tombe bien: je n'arrive pas à prendre de vagues. Le paysage est minéral et volcanique, les plages parfois beiges, parfois noires, décorées de quelques culs nus (les gros) et de culs en néoprène (les petits).

Rémi est arrivé, il n'en pouvait plus d'attendre une hypothétique réponse d'embauche. Nous avons donc 2 ingénieurs agronomes à bord. Mme Basilic est aux anges. Elle n'en finit plus de pousser et de se laisser effeuiller. 

Nous avons fabriqué un tangon à partir d'un mat de petit bateau. Je vous en donnerai des nouvelles à notre arrivée au Cap Vert.

De grosses perturbations étrangement basses, sur l'Atlantique, nous poussent à un départ avancé. Nous ne visiterons donc pas d'autres îles des Canaries. Le descente vers le Cap Vert s'annonce longue et compliquée. Les Docteurs es Météorologie: à vos logiciels, surveillez pour nous le temps à venir. Nous espérons bien profiter du vent portant annoncé cette semaine. Ensuite arrivent 2 dépressions avec vents forts et dans le nez qui nous obligeraient à rester ici 15 jours de plus et réduiraient à peau de chagrin notre séjour Capverdien. A plus...

Ronan et l'équipage vont quitter Puerto Calero jeudi 25 octobre vers 8h30. Restez attentifs, la transmission des positions reprendra demain ou après-demain. A vos cartes et à vos stylos, car dès demain, ils seront "ON THE SEA AGAIN"!