D'Ajaccio à Porto et traversée sur Porquerolles

D'Ajaccio à Porto et traversée sur Porquerolles

Posté par : Michel
19 Août 2019 à 21h
Dernière mise à jour 20 Août 2019 à 13h
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Nous passons quatre jours à Isollela, devant la plage d'Ottioni.
Raphaël Suzy, leurs trois petits enfants et leurs amis sont là pour une semaine de vacances "mer".
Nous passons du temps avec eux, repas puis plage, baignades et navigation, le tout en trois jours.


Puis nous décidons une incursion rapide à Ajaccio.
En effet, l'eau et les batteries sont au plus bas, aprés tous ces mouillages et pèriodes sans vent.
A Ajaccio, nous ferons en plus le plein de nourriture et de fruits. Grand lavage du bateau bien sale et salé !
Lessive à la laverie du port, achats au Ship du coin et quand même restaurant le soir sur le port.
Escale active et plaisir aussi !


Retour à Isollela pour passer une nuit avec les petits enfants à Bord.
Trés bonne soirèe partagée avec les deux petits Ian et Olive de 3 et 4 ans.

Puis c'est le départ pour la plage de Gradelle dans le golfe de Porto.
Magnifique passage de la Parata au nord des iles Sanguinaires puis plein nord pour 7 heures de navigation.
Nous bordons le golfe de Sagone une fois de plus, laissons Cargèse à tribord jusqu'au capo Rossu remarquable dans la lumière du soir.


Nous entrons enfin dans le golfe de Porto et filons à l'anse de Gradelle.
Là nous retrouvons Jerôme et Caroline, neveu et nièce de Juliette. On prend un corps mort, les fonds semblant trés douteux.
On passe ensemble une trés belle soiréé, avec balade en voilier au cap Senino, repas ensemble à bord et "myrthe" chez eux au village.
Merci à eux pour ces bons moments partagés.

Nuit calme au mouillage, et le matin lever à 7h.
On part de suite pour 24 heures de traversée vers le continent et Porquerolles.
Le vent est faible, sud ouest et la mer est plate, parfois lisse même.
La grand voile est hissée pour stabiliser le bateau, mais la vitesse est donnée par le moteur.

Les heures passent ainsi, calmes et un peu lassantes. On dejeune, dîne à bord aussi pour passer le temps.
Les dauphins sont souvent par là, en bandes joyeuses mais pas trés interessées par notre bateau.


Et soudain, un jet d'eau en mer, puis deux, trois ... On distingue de grosses masses ondulant sous la surface.
Vite on se déroute un peu et joie immense, ce sont des cachalots, trois cachalots prés de nous.
On les observe bien, leur front énorme, leur gestes lents et puissants, leus rejet d'eau bruyant.
On s'approche encore et alors un d'eux lève sa queue et frappre bruyamment l'eau. Il refera ce geste trois fois ?
On s'inquiète un peu, et du coup on reprend notre route et les laissons au grand bleu.
Poufff !! Quelle rencontre inoubliable !

le nuit arrive ensuite ... le ciel se couvre et les eclairs commencent à zebrer le ciel au loin.
Vers trois heures du matin, on voit apparaitre les phares du Levant d'abord, de cap Camarat ensuite puis des Armes à Porquerolles.
La nuit est noire et ces lumières sont un grand réconfort car la côte approche enfin.
Les eclairs sont plus nombreux et quelques averses tombent sur nous.
Les yeux rivés sur ces phares, je ne vois pas un "Corsica ferries" qui arrive derrière nous à moins de 200 métres.
Quelle ambiance, pesante mais merveilleuse aussi.

Nous passons l'ile du Levant et arrivons entre Port Cros et Porquerolles.
Le jour se pointe et on commence à voir les îles. On passe le cap des Mèdes et arrivons à Porquerolles.
Le mouillage d'Alicastre est incroyable. Plus de 50 voiliers sont là, feux de mouillage allumés.
L'impression dans le jour levant est étrange.

Nous prenons un corps mort au port et nous installons pour dormir, il est 7 heures du matin.
Les gens du port nous proposent d'aller nous enregistrer de suite et nous donne au quai F un poste provisoire avec electricité.
Pas moyen de dormir tout de suite !
On va s'inscrire au port et boire notre premier café "presque" continental.

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