Dalwhinnie ébroue sa caréne toute belle; Route sud!
Enfin ! Dalwhinnie largue les amarres ! Aprés 2 mois et demi de préparation, un check-up du gréement, une GV neuve et un lazy, une capote de descente neuve, une révision totale de l'étanchéité, des hublots neufs ….etc Nous décollons le samedi 5 octobre. Premier arrêt à Concarneau, pour saluer les amis et la famille. Incident avec la centrale de navigation mais c'est un simple défaut de connexion. Soirée sympa et bon enfant. Le parcours de Lorient à Concarneau d'abord au moteur c'est terminé à partir de Trévignon à la voile. Départ le Mardi 8, très beau temps. Aprés le passage des Pourceaux entre Glénan et l'Ile aux Moutons, on fait route sur Cap Finisterre en Espagne. 36 heures de moteur, calme plat et ensoleillé. Nous allons avoir la visite de nombreux groupes de dauphins au bonheur de Mimi qui n'en avis jamais vu « en vrai ». Mercredi le soleil se cache et un vent de N nous pousse à 6nds. On prend un thon sur la ligne. Le jeudi le vent fraîchi 4 B avec des passages à 5/6 B. On réduit à 2 ris et génois réduit. Temps gris. Mais nous verrons de nombreuse baleines, dont un cachalot à 30 mètres du bateau. Vendredi 11, les nuits et les journées sont froides. A la mi-journée nous virons de bord, empannage parfaitement effectué par l'équipage. Route sud vers les Canaries. Dans la nuit le vent tombe, à tel point que nous sommes de nouveau au moteur avec un temps radieux. La descente le long des cotes du Portugal sera marqué par un temps couvert, quelques pluies et un vent de SO généré par un anticyclone centré sur Madère. De nombreuses baleines sont sur cette route et les dauphins viennent quotidiennement nous rendre visite. Nous faisons route sur le Pointe St Vincent où se trouve le rail des cargos qui remontent de Gibraltar. Nous partons de là, vers la cote marocaine pour chercher le vent car une belle bulle anticyclonique nous attend au sud. Toute la descente sur les Canaries va être marquée par le manque de vent. Beau temps certes mais la pétole. Lors d'un des rares moments où nous avions du vent, nous faisions route vers un spectacle formidable. Des mastodontes s'affrontant dans une effrayante bataille, comme un combat naval de géants. Les explosions faisaient rage, les traits lumineux des éclaires sillonnaient le ciel comme autant de coups de canons ou de Ste Barbe qui flambent. Magnifique ! Mais demi-tour ! Inutile d'aller se mettre la- dedans. Nous arrivrons à Las Palmes Gran Canaria dans la nuit de dimanche à lundi 21. 128h de moteur au total...Nous allons attendre ici le retour du vent.
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