Canaries entre Afrique et Espagne
De Las Palmas à Tenerife
(Ou le parcours consulaire.)
Las Palmas
La marina est en ville, à 2 pas de la plage du port où l’on se baigne en face des porte-conteneurs et à 45mn à pied de la zone touristique et la grande plage à l’ouest de la presqu’ile.
La chaleur importante est modérée par le vent de nord-est.
Ayant perdu mon passeport, le consulat me demande de contacter Madrid par courriel. Réponse de Madrid : voir avec Tenerife où la délégation est plus importante.
Les incertitudes quand aux possibilités de poursuivre le voyage me tracassent sérieusement et l’ambiance à bord est tendue. Si, on ne peut pas poursuivre c’est retour à la case départ par les Açores…
Départ donc dimanche 29 pour Santa Cruz de Tenerife. La traversée sera rapide, les 5O miles parcourus en 8heures, le vent montant à 25nds à l’arrivée.
Nous avons croisé une tortue à la pointe nord de la Grande Canarie.
Santa Cruz
La marina est coincée entre 2 bassins dévolues aux ferries, énormes et ultra-rapides (30nds) qui débarquent et embarquent, passagers, voitures et surtout les semi-remorques. Nous sommes entourés par les parkings d’embarquements.
La marina est quasi vide et le « marinero » qui nous accueille est tout heureux d’avoir des « clients ».
Le front de mer est un énorme chantier…
La ville est vivante avec un espace piétonnier important, des placettes et pas mal de verdure, la chaleur y est supportable. Les montagnes environnantes sont arides couvertes d’une garrigue clairsemée et de cactus. Sur port c’est l’étuve de 13h à 18h avec le vent d’après-midi, parfois très fort, entêtant.
Nous avons visité la cité historique de San Cristobal de la Laguna en empruntant le tram qui nous a transportés à travers les divers quartiers tout en montant sur les hauteurs. Nous avons pu admirer le campus universitaire européen. La Laguna est un quartier touristique avec une architecture du 17ème-18ème. On y trouve des boutiques chics, des galeries d’art, restaurants et terrasses, un théâtre rococo, une cathédrale en restauration et un couvent de dominicaines…Ici, on est sur la hauteur, le vent est frais et il fait bon déambuler dans les rues.
J’ai pris contacte avec le consulat dés le lundi matin, j’y suis passé avec mes papiers et la photocopie de mon passeport. La déclaration de perte validée par le consulat est valable 2 mois, je pourrai faire refaire mon passeport au Brésil.
On continue donc la route. Les filles rentrent d’ici et Bruno et moi partons le même jour, jeudi 2 aout pour le Cap Vert où l’escale n’est pas certaine.
Une autre bonne nouvelle : le téléchargement par satellite des fichiers météo est opérationnel ainsi que le navtex.
Vous devez vous identifier pour laisser un commentaire : cliquez ici pour vous connecter .