Route Sud
Route Canaries
Enfin l’été
Dysfonctionnements en série (comme il se doit)
La vie à bord
Dalwhinnie grand oiseau aux ailes déployées
19 juillet-21 juillet
Nous voilà en Atlantique Ouest-Portugal à 120 miles des cotes, cap au 190 qui nous mène droit sur Las Palmas en Grande Canarie à 920 miles nautiques. (480 mn ont déjà été avalés)
Nous sommes poussés par un vent modéré de nord, donc plein vent arrière, ce qui n’est pas l’allure la plus favorable pour Dalwhinnie. Notre moyenne va s’en ressentir ?
Nous pouvons difficilement faire des prévisions précises car un bug de connexion bloque le chargement des fichiers météo avec le téléphone satellite.
Le Navtex qui permet de recevoir les AV.UR.NAV. et des bulletins météo, fonctionne mais ne capte rien… Bruno électricien et électronicien se met au défit de le rendre opérationnel.
De mon coté je harcèle Géolink mon prestataire de connexion et Romarrangé mon installateur pour justifier mon investissement dans cet outil internet par satellite.
Par mille sabords !
La vie à bord s’organise rythmé par les quarts de nuit, la sieste dans la journée, les repas, les divers bricolages toujours nécessaires( renforcement des coins de capote avec du cuire, modifs d’accastillage, réparation de cordages, améliorations de la ligne de pêche etc…) la lecture, le bavardage et le farniente. Les filles ont commencé à participer aux quarts de nuit. La surveillance des cargos et les étoiles sont les occupations du quart. A mon quart de 6h je mets le pain à cuire au four, comme ça il est encore tiède pour le petit dej.
Dalwhinnie avance à 5,5 nœuds en moyenne avec un vent arrière de force 2 ou 3.
Nous avons mis les voiles en « ciseaux », le génois tangonné coté bâbord et la GV à tribord. Il glisse et surf sur une petite houle comme un grand oiseau aux ailes déployées, bien droit, puis roule avec un rythme presque régulier. Par moment, le mouvement oscillatoire s’emballe et Dalwhinnie roule bord sur bord en déventant le GV puis le génois qui claquent, le calme revient alors. La périodicité est assez longue donc confortable.
« Eugène », le pilote assure et barre très bien, comme « Gibus* », l’hydro, l’alimente largement, on le laisse faire.
*dérivé de GB le peuple intelligent de Shadoks, qui sait pomper…le cosmogol.
Nous naviguons de temps à autre avec des cargos qui gardent leurs distances.
Nos journées sont estivales et même chaudes. Le biminitop qui permet de mettre le cockpit à l’ombre est le bien venu. La mer est peu agitée d’un bleu « grand large » décorée de quelques moutons d’écume. Il manque par contre les animaux, pas de dauphins ni d’oiseaux car nous sommes déjà très au large.
Notre ligne de pêche reste bredouille…
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