Quel équipage ou le Mystère du plaisir de Naviguer

Quel équipage ou le Mystère du plaisir de Naviguer

Posté par : Richard
27 Juin 2012 à 22h
Dernière mise à jour 21 Novembre 2014 à 12h
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L’Equipage

 

Les intermittents de l’océan

 Les ou les « voileurs »(traduction littérale de l’anglais sailors) qui cherchent à naviguer sur les 7 mers et océans forment une sorte de « race » à part. Cette « communauté » du Rêve connaît plusieurs catégories de navigateurs.

 Les pros ou prétendus tels : les skippers-convoyeurs, « Capitaine 200 ou 500 » parfois sans grade « officiel », routiers des transats ou de la Méditerranée. Certains cherchent parfois une rémunération ou la gratuité de l’embarquement.

 Les équipiers expérimentés : vieux safrans, toujours prêts à embarquer entre 2 saisons de travail ou occupations familiales pour les retraités. Ils sont souvent en mesure de se libérer et de rejoindre le bateau sur zone.

 Les bons amateurs : ils ont moins de milles à leur actif mais aiment ça, assurent leur quart et sont toujours précieux, souvent leur disponibilité est plus réduite.

 Les bateau-stoppeurs : Tour de mondistes, étudiants en rupture, routards égarés, les breakers qui font une pause dans une vie aliénante, skippeurs en rade, ils sont de toutes nationalités. On les rencontre lors des escales arpentant les quais, par affichette apposée à l’incontournable bar du port ou à la capitainerie et par « radio ponton » aux « happy hours » du bar. Ils sont débutants ou connaissent les quarts. Avec un peu de bonne volonté, ils apprennent vite.

 Le recrutement se fait, le plus souvent, par internet : site Sail The World STW français surtout en Europe ou Find a crew de langue anglaise, plus international, plus utile passé de l’autre coté de Panama et au delà.

 Les amis et la famille sont souvent peu tentés, peu disponibles, ce n’est pas leur rêve…

Le Songe éveillé ou le Mystère du plaisir de naviguer

 Oui, la motivation pour le voyage, la voile, la haute mer, le partage, la capacité de s’émerveiller entre ciel et mer ; la curiosité pour la nature, les autres, la découverte d’horizons nouveaux ; l’affrontement avec les éléments, la prise de risque raisonnée ; le temps difficile à maîtriser, il n’y a plus de délai, d’horaire, le temps est aléatoire, immédiat et infini, patience…le mouvement constant des choses, de l’espace et du corps, cette danse permanente ; l’inconfort, l’exigüité, la rationnement de ce qui nous semble indispensable à terre, l’eau, le feu, la nourriture et leur rareté dans certaines contrées, sont les réalités du rêve et avec ça on est heureux…

Ce n’est pas un prix à payer ni une auto flagellation mais une discipline, une technique d’approche du sommet, ici plutôt d’un cap, d’un détroit, d’un point de passage marqué sur le GPS, une veine de vent à saisir, une terre lointaine dont l’approche lente, souvent par des détours, laisse tout le temps à l’imagination pour développer le rêve. Le merveilleux se lit, alors, dans les regards, sans mots, sans bruit. Ceci est vrai pour le « happy few », ceux qui vivent un songe éveillé.

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