Préambule: Le Rêve de Mer

Préambule: Le Rêve de Mer

Posté par : Richard
27 Juin 2012 à 21h
Dernière mise à jour 21 Novembre 2014 à 12h
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Le Rêve de Mer

 

« Les bateaux ne partent pas que des ports, ils sont poussés par un rêve »

Bartolomé Colomb, frère de Christophe et cartographe (L’Entreprise des Indes. Eric Orsenna.)

 

Pour ceux qui ont pu suivre mon premier blog, vous savez que mon « rêve de mer » remonte à l’enfance. Je dirai mon « rêve de voyage et de complicité avec la mer », sur un navire poussé par le vent et la curiosité de son capitaine.

«  Le curieux est un médecin qui prend soin du monde. » écrit Orsenna.

La Curiosité ! Essentiel ! Non seulement celle de la découverte mais aussi de l’étonnement, du souffle, de la puissance et de la bienveillance de l’océan. La complicité avec le bateau qui ébroue sa carène, vogue au rythme de la houle, des vagues et du vent emportant son équipage au delà de l’horizon. Le partage avec les habitants du grand bleu, avec ses compagnons, sous la lumière des étoiles et le mouvement des astres.

Le grand large est propice à la réflexion, au détachement, à l’émotion simple d’un songe éveillé.

 

Après avoir, déjà bambin, traversé plusieurs fois l’Atlantique sur des navires mixtes et en paquebot (SS America), suivant les migrations de poste en poste de mon papa militaire dans l’armée US, je découvre la voile à 12 ans dans le Golfe du Morbihan.

Première « nav » : le tour de l’Ile aux Moines ! Capitaine d’un valeureux Zef (dériveur d’initiation et de promenade), je fais du raz cailloux dans les rochers de la Digue ou à Ménéham à Kerlouan dans le pays Pagan, pays des pilleurs d’épaves. Allant parfois jusqu’à défoncer la strate  que mon père réparait sans difficultés.

Plus tard grâce à un camarade d’études, je découvre le croiseur habitable, un cotre norvégien de 8m en acajou, Cassiopée avec lequel nous vivons sur la mer et dansons sur les flots. 10 jours de « révélation ».

Depuis, j’ai été propriétaire de plusieurs voiliers habitables, écumant les Iles du Ponant entre Yeu et Morlaix.

 

Mars 2009 marque un cap.

La Boudeuse (3 mat goélette) du capitaine Franceschi part en expédition. Je saisi l’occasion pour poser ma candidature comme équipier et toubib du bord. Ça marche !

Avril 2010, je rejoins La Boudeuse à Kourou en Guyane. Virée au Surinam puis au Venezuela où nous participons aux Vellas de la Libertad, rassemblement des grands voiliers d’Amérique du Sud pour les 200ans de la Révolution bolivarienne qui libéra une grande partie du continent du joug espagnol.

C’est au cours de cette fête que nous apprenons la mauvaise nouvelle : fin de l’expédition par manque de crédits. Route pour la Martinique où l’équipage est débarqué.

Je reste en Martinique dans l’attente d’un embarquement.

Entre janvier et juin 2011, je vais effectuer une transat Cap Vert- Martinique puis les Grenadines à 2 reprises puis Martinique-Panama-Galápagos.

Le décès de maman me ramène en France.

Aout 2011, je découvre la Méditerranée en convoyant avec Sam Le Rue, un petit cousin retrouvé en Guadeloupe (voir les aventures de Vai Tiare), un Dufour 35 de Gibraltar à Marseille.

 

 

 


très bon début ; vivement la suite

Sono un fratello di Emilio, Bravi ne avete di Coraggio. Vi seguirò........... in bocca al lupo. Ciao.

Derniers jours à quai! , bon vent , toudbout !

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